Life is a jukebox

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Jelis
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@Sharm
Le jour où je m'arracherai, ma dépouille sera bien enfouie dans mes montagnes - là où j'aurais du naître et où j'aurais su mourir pour de bon - à chaque fois que mes frères amazyghs battront le sol de leurs pieds au rythme du ahidouss, que leur voix flirtera avec la cime des cieux, mon âme s'enivrera me rappelant que la vie suit son cours.

zayane for ever 😍


Les montagnes de tes aïeux... Tu y es déjà née, par ton ADN, par le chant dans tes veines.
Vivre, c'est aussi apprendre à mourir. Et la montagne, elle, ne meurt jamais. Un élixir de jouvence pour les belles âmes.
Si ton âme vibre encore au rythme du ahidous, si elle tremble sous les pas, si elle retient chaque refrain… alors elle devient éternelle.

Un toast pour Zayane.
Un toast pour toi, Barlamane.


 
Les montagnes de tes aïeux... Tu y es déjà née, par ton ADN, par le chant dans tes veines.
Vivre, c'est aussi apprendre à mourir. Et la montagne, elle, ne meurt jamais. Un élixir de jouvence pour les belles âmes.
Si ton âme vibre encore au rythme du ahidous, si elle tremble sous les pas, si elle retient chaque refrain… alors elle devient éternelle.

Un toast pour Zayane.
Un toast pour toi, Barlamane.



J'aime les gens compliqués, ceux qui ont un pied sur le fil et l'autre dans le vide, sans doute me vois-je en eux en partie - on naît une fois mais on a plusieurs morts, à chaque fois que la vie t'assènes un coup, te fait violence, c'est une petite mort qui vient nous rappeler que c'est elle qui fixe les règles, qu'elle prend et reprend quand elle veut, elle t'inflige de supporter la souffrance de ceux que tu aimes jusque à ce qu'elle te les enlève en prenant soin de brouiller certains souvenirs - j'aime les gens authentiques - la pierre non polie et non taillée - si j'aime chez l'autre ces irrégularités qui me rappellent les miennes - j'aime aussi chez lui la linéarité, les âmes qui ne nagent jamais à contre courant - ils m'apportent ce qu'il me fait défaut - dans son imperfection - le monde semble au final bien ordonnancé.

J'ai des périodes où je suis fermée aux ondes musicales, en général - ça ne dure pas et là je suis en plein dedans - cette fois c'est plus long que d'habitude - dieu seul sait pourquoi.

Je reviendrai avec une chanson en ton hommage quand je serai à nouveau sur pied (musical)
 
J'aime les gens compliqués, ceux qui ont un pied sur le fil et l'autre dans le vide, sans doute me vois-je en eux en partie - on naît une fois mais on a plusieurs morts, à chaque fois que la vie t'assènes un coup, te fait violence, c'est une petite mort qui vient nous rappeler que c'est elle qui fixe les règles, qu'elle prend et reprend quand elle veut, elle t'inflige de supporter la souffrance de ceux que tu aimes jusque à ce qu'elle te les enlève en prenant soin de brouiller certains souvenirs - j'aime les gens authentiques - la pierre non polie et non taillée - si j'aime chez l'autre ces irrégularités qui me rappellent les miennes - j'aime aussi chez lui la linéarité, les âmes qui ne nagent jamais à contre courant - ils m'apportent ce qu'il me fait défaut - dans son imperfection - le monde semble au final bien ordonnancé.

J'ai des périodes où je suis fermée aux ondes musicales, en général - ça ne dure pas et là je suis en plein dedans - cette fois c'est plus long que d'habitude - dieu seul sait pourquoi.

Je reviendrai avec une chanson en ton hommage quand je serai à nouveau sur pied (musical)



Nous mourons plus que nous l'imaginons. Par nos nuits endormies et nos journées assoupies,... La mort sourit, avant de gronder, quand le départ est sans retour. Mais partir n'est pas disparaître. Des rencontres là-bas se profilent au fil des jours, et celles ici-bas, en refusant d’enterrer leur mémoire, en leur faisant honneur. Puis il y a Dieu, qui ne gifle jamais sans caresser en retour.


Le funambule… pied dans le vide, à la recherche d’un fil invisible. Ne dit-on pas que l’essentiel est invisible ? Quitte à trébucher, de temps en temps.


Tu viens de me rendre l’hommage musical le plus précieux sans t’en douter. Tu m’as offert des mots sincères, et un silence aussi plat que l’eau sacrée. Les âmes tourmentées sont trop lucides pour calfeutrer le vide par de beaux mensonges. Laisse… jusqu’à nouvel ordre. Une brise glaciale qui sonne vraie vaut mieux qu’une chaleur qui sent le mastic.


Le cocon silencieux... ? j'y ai résidé très souvent aussi. Il est des silences où la musique gêne. L’apnée nous éteint. L’éveil nous absorbe. Dans les deux cas, le bruit devient offense. Quand on se sent naufragé, une planche solide est la seule note qui résonne dans nos oreilles. Le naufragé a les oreilles pleines d'eau. Il n’entend pas les clapotis. La mer ne se tait jamais, mais le naufragé est ailleurs -dans l’après-coup du souffle, entre deux mondes, dans ce silence-refuge où la musique sonne faux.

Il n’y a pas que l’apnée. Il y a aussi l’éveil, cet instant où l’esprit touche à l’absolu : par douleur, par prière, par beauté, par concentration extrême, par un sentiment de bien être qui force toutes les symphonies à s'agenouiller ; une révérence religieuse. Et les symphonies le savent. Elles se taisent. Elles savent qu'il y a des moments où même la plus belle note devient parasite.


A l'honneur du cocon silencieux.


 
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