Quand des personnalités afro-américaines qui font leur footing se sentent obligées de rassurer certains riverains en syncope, prêts à dégainer,
en leur disant que "tout va bien, ils n'ont aucune mauvaise intention à leur égard"; comment analyser la situation ?
Un homme voit une personne de couleur, prends peur et se met sur la défensive.
Le stimulus : c'est la couleur ou le statut socio-économique du jogger?
En l'occurrence, le jogger racisé est riche. Donc le déclencheur du problème de l'autre, c'est........la couleur.
La couleur qui fait surgir plein de représentations, qu'elles soient vraies ou fausses (pauvreté, délinquance, gangs etc.).
Pour les violences policières, c'est la même chose. Que les noirs défavorisés soient surreprésentés dans les cas de violences policières ne doit pas faire oublier que le déclic des violences dont ils sont l'objet, c'est bien leur couleur de peau qui, si elle était différente, amènerait à des issues différentes.
Le problème des Etats-Unis n'est pas racial ?
C'est profondément indécent.