l'inconnue de Carrefour

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion BEJAADI
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J'ai peur de te decevoir, la subtilité c'est de trouver un truc marrant mais gardant un contexte réel et réaliste.

Ben joue sur les descriptions. Gardes les vrais dialogue, mais amuses toi à décrire les états d'esprits d'elle et de toi
 
alors qu'elle est l'interet de te lire franchement?

tu n'as rien d'autre à faire?
Si il n y à aucun intérêt à le lire alors pourquoi lis tu et surtout vas tu jusqu'à faire des commentaires à propos d un truc inutile?

Laisse tomber ne te grille pas le cervelet à tenter une réflexion car au vu de ton raisonnement ça te sera impossible:)
 
Salam,


Nous sommes si ma mémoire ne me fait pas défaut, une soirée d’hiver en début 2009. C’est un samedi soir, après mon retour d’une après midi balade dans la capitale. Je devais voir un ami, mais celui-ci étant souffrant, me charge de lui amener un palliatif à ses maux de ventre. Je vais lui dire, que je ne sais pas si je vais trouver à cette heure tardive une pharmacie d’ouverte, mais que j’allais essayer au centre commercial Carrefour se situant à quelques kilomètres de chez moi.

Je devais d’ailleurs m’y rendre pour quelques courses qui me fallait. Mais la demande de mon ami avait accentué ma motivation pour m’y rendre.

J’arrive donc dans ce centre commercial, et me dirige directement vers la pharmacie. La chance sera ouverte, et puis je repars avec le traitement pour mon malade. Enfin bref.

Le Carrefour de cette galerie étant encore ouvert, l’aubaine se présentait à moi d’acheter ce qui me manquait. Je me dirige donc vers le rayon laitier ce il qu'il me fallait c'était des yaourts et du lait.

Et à ce moment que vois je ?

Je vois une magnifique Maghrébine penchée en train de choisir des Kiri (une pensée cynique aurait traversé le chacal qui sommeille en chaque homme, mais pas moi). Sa beauté m’a fracassé la rétine. Les reflets anémiques des malheureux néons de cette grande surface froide et déserte retrouvaient soudainement leurs éclats au contact de la chevelure de cette magnifique créature. Elle avait rendu insidieusement, le rayon crémerie en rayon de la nymphe Magrébine, je sentis le sirocco véhiculé par cette rose des sables me traverser et traverser le rayon crémerie.

Son regard se leva et se posa laconiquement sur moi dans ce rayon vide. Ensuite elle continua sa prospection de Kiri.

Son regard de miel m’a pour la première fois de la vie fait hésiter entre du lait écrémé ou du lait demi écrémé. Entre des yaourts premiers prix, et des Yoplait.


La suite plus tard.


Ha ha ahahaha morte de rire Yoplait et Yaour Premier Prix.

Je reste fan de Red_1 mais peut être arrivera-tu à le faire tomber de palier :-)
 
Si il n y à aucun intérêt à le lire alors pourquoi lis tu et surtout vas tu jusqu'à faire des commentaires à propos d un truc inutile?

Laisse tomber ne te grille pas le cervelet à tenter une réflexion car au vu de ton raisonnement ça te sera impossible:)
hé!
relis "tous" les commentaires et on verra qui n'a rien dans le cervelet!

j'ai dis que ça nous a servit à rien de lire ces post puisque les histoires sont iréels; mais ça il l'a dit après....maintenant c'est sûr que ces prochains post genre "il m'est arrivé un truc de dingue" ben je les lirais plus
 
Cette femme ayant laissé une empreinte, sur ma rétine et dans mon esprit je me résignais à ne pas aborder cette nymphe ; l’échec de ma tentative altérerait les produits laitiers dans mon palais à jamais. Cet échec sans être tout à fait du goût d’absinthe, il y avait comme un cousinage. Je devais plus me pencher sur mes yaourts premier choix, et mon lait demi écrémé ; la fermeture étant proche.

J’oubliais le chrysanthème ornant le rayon crémerie qui était indécise quant à ses Kiri et vaquais à mes dernières courses, dans les rayons déserts ou résonnaient les pas des derniers clients et où l’hôtesse invitait les derniers clients à regagner les caisses.

Je passais devant le rayon parfum, coup d’œil à droite coup d’œil à gauche je m’imbibais AXE « laisser le charme agir » c’est encore meilleur quand c’est gratuit, et je me dirigeais vers les caisses. La fermeture étant imminente, le nombre de caisses ouvertes fut restreint. Je me dirigeais donc vers la première caisse se présentant à moi avec le moins de clients afin de ne pas m’éterniser dans cette grande surface.

Une personne me précédait et quand elle se baissa pour transférer ses articles de ses paniers sur le tapis roulant, je reconnu la personne que j’avais croisé au rayon crémerie. « Dis moi comment est ton cabas, et je te dirai qui est », on m’avait appris cela durant ma formation militaire à Moscou. Tout d’abord, cette personne n’avait visiblement pas d’enfants car mise à part des Kiri je ne discernais rien d’autre du moins qui pouvait le laisser présager. Je ne discernais pas d’articles hommes (rasoir, mousse, magazine auto,…) dont sans doute n’était elle pas accompagnée dans la vie. J’eus la certitude qu’elle était d’origine Magrébine de par quelque articles « Isla Delice », « Zakia Hallal ». Mais ce qui retenait mon attention fut quelques bouteilles d’alcool, et beaucoup d’amuse gueule. Peut être l’avait on chargé de quelques courses, ou simplement elle serait amené à organiser un pot sans consommer certaines denrées de son cabas ? Je ne le saurais sans doute jamais.
 
La caissière finit d'encaisser le client précédent cette femme. Et à ce moment là la caissière m'interpella "Monsieur, pourriez vous svp signaler aux prochains clients se présentant derrière vous que la caisse est fermée? merci"

Le premier client arriva et je lui signalais que la caisse était fermée, le second idem.

Un moment celle qui m'avait fracassé la rétine, me regarda avec un sourire et me dit la chose suivante:

"On devrait vous payer, pour faire ce travail en plus visiblement vous vous acquittez très bien de cette tache"

Je lui répondis "Bonsoir, oh vous savez dans ce bas monde il faut être généreux avec son prochain, et il est intéressant de faire preuve de polyvalence" et je vais ajouter "vous savez afin d'exercer certaines de mes responsabilités actuelles, j'ai été amené à faire des travaux dit peu glorifiant, mais dans la vie il faut avoir tout fait: comme disait un de mes anciens professeurs, avant de manger le gâteau il faut avoir goûté à la *****".

Elle me répond "vous travaillez dans quel domaine?"

Moi: "je suis dans le milieu ferroviaire, je travaille sur un projet de modernisation d'une ligne, et vous?"

Elle: "Moi je travaille dans la communication, sur une future publicité de cosmétiques, mais je rejoins votre discours car lorsque j'étais étudiante je travaillais afin de payer mes études".

Et la conversation s'enchaina rythmée par les "bip" de la caisse, jusqu'à ce que la caissière l'interpelle:

"103euros et 66 centimes, vous régler comment?vous avez la carte carrefour?

Elle: Par carte bleue? non je n'ai pas la carte Carrefour?

Elle: Heureuse d'avoir converser avec vous, et je vous dis à une prochaine fois peut être..j'espère

Moi: Je vois que vous êtes chargée et que vous n'avez pas de caddie, je vous propose de vous aider et de vous faire profiter de ma polyvalence...

Elle: Avec plaisir, mais j'espère ne pas vous déranger?

Moi: Non j'ai du temps, vous me dérangez pas.

Puis la conversation s'enchaîna au rythme des articles que je mettais dans mes sacs.

Je portais ses sacs lourds et les miens en nous dirigeant vers sa voiture à l'autre bout du parking....
 
La caissière finit d'encaisser le client précédent cette femme. Et à ce moment là la caissière m'interpella "Monsieur, pourriez vous svp signaler aux prochains clients se présentant derrière vous que la caisse est fermée? merci"

Le premier client arriva et je lui signalais que la caisse était fermée, le second idem.

Un moment celle qui m'avait fracassé la rétine, me regarda avec un sourire et me dit la chose suivante:

"On devrait vous payer, pour faire ce travail en plus visiblement vous vous acquittez très bien de cette tache"

Je lui répondis "Bonsoir, oh vous savez dans ce bas monde il faut être généreux avec son prochain, et il est intéressant de faire preuve de polyvalence" et je vais ajouter "vous savez afin d'exercer certaines de mes responsabilités actuelles, j'ai été amené à faire des travaux dit peu glorifiant, mais dans la vie il faut avoir tout fait: comme disait un de mes anciens professeurs, avant de manger le gâteau il faut avoir goûté à la *****".

Elle me répond "vous travaillez dans quel domaine?"

Moi: "je suis dans le milieu ferroviaire, je travaille sur un projet de modernisation d'une ligne, et vous?"

Elle: "Moi je travaille dans la communication, sur une future publicité de cosmétiques, mais je rejoins votre discours car lorsque j'étais étudiante je travaillais afin de payer mes études".

Et la conversation s'enchaina rythmée par les "bip" de la caisse, jusqu'à ce que la caissière l'interpelle:

"103euros et 66 centimes, vous régler comment?vous avez la carte carrefour?

Elle: Par carte bleue? non je n'ai pas la carte Carrefour?

Elle: Heureuse d'avoir converser avec vous, et je vous dis à une prochaine fois peut être..j'espère

Moi: Je vois que vous êtes chargée et que vous n'avez pas de caddie, je vous propose de vous aider et de vous faire profiter de ma polyvalence...

Elle: Avec plaisir, mais j'espère ne pas vous déranger?

Moi: Non j'ai du temps, vous me dérangez pas.

Puis la conversation s'enchaîna au rythme des articles que je mettais dans mes sacs.

Je portais ses sacs lourds et les miens en nous dirigeant vers sa voiture à l'autre bout du parking....

La suite ! :D







aaa
 
Enfin bref je me dirigeais avec elle, vers le parking du centre commercial. Elle me racontait son parcours pour en arriver à son statut actuel, et comment en tant que Maghrébine il avait été dur pour elle de gravir les échelons quand on vient de banlieue. Elle me disait, qu’elle aimait énormément le Maroc, et qu’elle s’y rendait fréquemment.

Pendant ce temps, je souffrais à transporter l’ensemble de ses paquets et des miens. Je n’avais qu’une hâte, en finir avec ce fardeau. Mes mains étaient gelées je l’écoutais avec de plus en plus de détachement.

Nous arrivâmes enfin à sa voiture, et elle ouvrit le coffre et je l’interpellais sur les produits « Isla Delice » et « Zakia Hallal » qui étaient contenus dans les sacs à charger dans sa voiture :

-Moi : « Je vois que vous êtes également adeptes des produits Isla Delice »

-Elle : « Non mais vous plaisantez » mais dit elle avec éclat de rire, « je n’en consomme jamais c’est juste une ou deux courses pour mes parents »

Elle ajouta en me montrant les amuses gueules et les bouteilles de d’Alcool « j’organise un pot avec mon compagnon Jean Réné de la Villardière, et deux ou trois amis la signature d’un nouveau contrat publicitaire que je viens de décrocher, et vous y êtes convié »…

J’éclatais de rire et elle me demanda pourquoi.

Je posais les sacs, et sans mot dire je regagnais ma voiture.
 
Enfin bref je me dirigeais avec elle, vers le parking du centre commercial. Elle me racontait son parcours pour en arriver à son statut actuel, et comment en tant que Maghrébine il avait été dur pour elle de gravir les échelons quand on vient de banlieue. Elle me disait, qu’elle aimait énormément le Maroc, et qu’elle s’y rendait fréquemment.

Pendant ce temps, je souffrais à transporter l’ensemble de ses paquets et des miens. Je n’avais qu’une hâte, en finir avec ce fardeau. Mes mains étaient gelées je l’écoutais avec de plus en plus de détachement.

Nous arrivâmes enfin à sa voiture, et elle ouvrit le coffre et je l’interpellais sur les produits « Isla Delice » et « Zakia Hallal » qui étaient contenus dans les sacs à charger dans sa voiture :

-Moi : « Je vois que vous êtes également adeptes des produits Isla Delice »

-Elle : « Non mais vous plaisantez » mais dit elle avec éclat de rire, « je n’en consomme jamais c’est juste une ou deux courses pour mes parents »

Elle ajouta en me montrant les amuses gueules et les bouteilles de d’Alcool « j’organise un pot avec mon compagnon Jean Réné de la Villardière, et deux ou trois amis la signature d’un nouveau contrat publicitaire que je viens de décrocher, et vous y êtes convié »…

J’éclatais de rire et elle me demanda pourquoi.

Je posais les sacs, et sans mot dire je regagnais ma voiture.

ahahahha la fin elle tue je m'y attendais pas sahh :D
 
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