Cette femme ayant laissé une empreinte, sur ma rétine et dans mon esprit je me résignais à ne pas aborder cette nymphe ; léchec de ma tentative altérerait les produits laitiers dans mon palais à jamais. Cet échec sans être tout à fait du goût dabsinthe, il y avait comme un cousinage. Je devais plus me pencher sur mes yaourts premier choix, et mon lait demi écrémé ; la fermeture étant proche.
Joubliais le chrysanthème ornant le rayon crémerie qui était indécise quant à ses Kiri et vaquais à mes dernières courses, dans les rayons déserts ou résonnaient les pas des derniers clients et où lhôtesse invitait les derniers clients à regagner les caisses.
Je passais devant le rayon parfum, coup dil à droite coup dil à gauche je mimbibais AXE « laisser le charme agir » cest encore meilleur quand cest gratuit, et je me dirigeais vers les caisses. La fermeture étant imminente, le nombre de caisses ouvertes fut restreint. Je me dirigeais donc vers la première caisse se présentant à moi avec le moins de clients afin de ne pas méterniser dans cette grande surface.
Une personne me précédait et quand elle se baissa pour transférer ses articles de ses paniers sur le tapis roulant, je reconnu la personne que javais croisé au rayon crémerie. « Dis moi comment est ton cabas, et je te dirai qui est », on mavait appris cela durant ma formation militaire à Moscou. Tout dabord, cette personne navait visiblement pas denfants car mise à part des Kiri je ne discernais rien dautre du moins qui pouvait le laisser présager. Je ne discernais pas darticles hommes (rasoir, mousse, magazine auto, ) dont sans doute nétait elle pas accompagnée dans la vie. Jeus la certitude quelle était dorigine Magrébine de par quelque articles « Isla Delice », « Zakia Hallal ». Mais ce qui retenait mon attention fut quelques bouteilles dalcool, et beaucoup damuse gueule. Peut être lavait on chargé de quelques courses, ou simplement elle serait amené à organiser un pot sans consommer certaines denrées de son cabas ? Je ne le saurais sans doute jamais.
J'ai éclaté de rire à ce passage