Malaisie ils sont originaires de birmanie et du bangladesh..

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139 tombes présumées ont été exhumées. Les autorités ne savent pas encore combien de corps contiennent chacune d'elles, mais des centaines de migrants pourraient y avoir été enterrés.

Selon Khalid Abu Bakar, un haut responsable de la police, le plus grand camp érigé par les passeurs qui s’enrichissent du trafic de migrants pouvait contenir jusqu’à 300 personnes.

La nationalité des victimes reste inconnue pour l’instant. Il faudra attendre l’identification des corps pour savoir s’il s’agit essentiellement de migrants appartenant à la minorité musulmane des Rohingyas, victime de persécutions en Birmanie (à dominante bouddhiste), ou de Bangladais fuyant la pauvreté.

Khalid Abu Bakar s’est refusé à donner une première estimation du nombre de morts. La présence de multiples charniers laisse cependant redouter un bilan humain conséquent, bien supérieur aux 30 tombes découvertes au sud de la Thaïlande voisine début mai.

Le gouvernement malaisien accusé de passivité
Les trafiquants installés dans la jungle qui borde les frontières thaïlandaise et malaisienne profitent de la misère des Birmans et des Bangladais pour s’enrichir. Les passeurs font notamment payer une somme supplémentaire aux détenus qui souhaitent être autorisés à franchir la frontière. Les migrants dans l’incapacité de payer ne sont libérés que si leurs familles viennent payer une rançon.

La proximité d’un des charniers avec une fosse découverte en Thaïlande au début du mois devrait redonner corps aux critiques formulées récemment contre le gouvernement malaisien. Plusieurs militants des droits de l’Homme lui ont en effet reproché d’être au courant de l’existence de camps sur son territoire et de rester passif contre le trafic de migrants.

Les autorités malaisiennes ont toujours démenti ces accusations. Khalid Abu Bakar s'est quant à lui défendu en affirmant que la localisation de ces sites les rend difficilement accessibles. Cette partie sauvage du territoire est surtout fréquentée par les randonneurs.

Des cellules en bois recouvertes de bâches
Selon la police, deux ou trois camps auraient été abandonnés il y a seulement deux semaines, à en juger par les restes de repas découverts sur place. Malgré l’extrême précarité des "cellules" en bois recouvertes de bâches où étaient retenus les migrants, la police malaisienne a pu observer une forme de structure interne. Elle a en effet découvert un espace de prière pour les musulmans, ainsi que des aménagements permettant de se nourrir et de se doucher, comme le rapporte "The Guardian".

Le trafic de migrants en Asie du sud-est a donné lieu à une véritable crise ces dernières semaines, depuis que la Thaïlande se livre à une nouvelle politique de répression contre les passeurs. Pris de court, ces derniers ont abandonné de nombreux migrants en pleine mer. Mercredi 20 mai, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) appelait à secourir les 4.000 migrants encore coincés sur des embarcations.

Alexis Orsini


mam
il faut leur ceder une ile , ils seront reloges la et pratiqueront l' agriculture hydroponique , ils auront leur propre etat au sein de l' indonesie,
 
Il faudrait pouvoir les rediriger vers l'Europe, pour leur éviter de se faire zigouiller par des coreligionnaires.

l'europe bloque déjà ceux de méditerranée officiellement militairement
ce n'est pas pour en accepter d'autres

le raisonnement d'@adian pourrait tenir la route si une des îles était viable (c a d avec eau et électricité)
et si politiquement, on pouvait mettre de côté le droit d'ingérence
on n'en est pas là....

mam
 
l'europe bloque déjà ceux de méditerranée officiellement militairement
ce n'est pas pour en accepter d'autres

le raisonnement d'@adian pourrait tenir la route si une des îles était viable (c a d avec eau et électricité)
et si politiquement, on pouvait mettre de côté le droit d'ingérence
on n'en est pas là....

mam
les islamistes malais pourraient soutenir l' idee , servez vous de la verve islamique
 
Le Bangladesh prévoit d'envoyer des milliers de Rohingyas sur une île

Le Bangladesh prévoit de déplacer des milliers de Rohingyas, vivant depuis des années dans des camps près de la frontière avec la Birmanie, sur une île du sud du pays.

Le gouvernement a commencé à préparer le déplacement de ces réfugiés vers l'île d'Hatiya dans le Golfe de Bengale.

Un responsable rohingya a dénoncé cette décision, estimant qu'elle rendrait encore plus difficile la vie des réfugiés, dont beaucoup languissent dans des camps depuis des années, après avoir quitté la Birmanie.

nouvelobs

mam
 
Le Bangladesh prévoit d'envoyer des milliers de Rohingyas sur une île

Le Bangladesh prévoit de déplacer des milliers de Rohingyas, vivant depuis des années dans des camps près de la frontière avec la Birmanie, sur une île du sud du pays.

Le gouvernement a commencé à préparer le déplacement de ces réfugiés vers l'île d'Hatiya dans le Golfe de Bengale.

Un responsable rohingya a dénoncé cette décision, estimant qu'elle rendrait encore plus difficile la vie des réfugiés, dont beaucoup languissent dans des camps depuis des années, après avoir quitté la Birmanie.

nouvelobs

mam
il faut les convertir a l' agriculture hydroponique , et leur donner un etat
 
il faut les convertir a l' agriculture hydroponique , et leur donner un etat
Un responsable rohingya a dénoncé cette décision, estimant qu'elle rendrait encore plus difficile la vie des réfugiés, dont beaucoup languissent dans des camps depuis des années, après avoir quitté la Birmanie.:confused:

mam
 
Un responsable rohingya a dénoncé cette décision, estimant qu'elle rendrait encore plus difficile la vie des réfugiés, dont beaucoup languissent dans des camps depuis des années, après avoir quitté la Birmanie.:confused:

mam
il faut les convaincre , ils ne peuvent pas vivre au bangladesh , ni en birmanie donc qu' on leur cree un etat sur une ile
 
Crise des migrants: 139 fosses, 28 camps de détention découverts en Malaisie


Cent trente-neuf fosses et 28 camps servant au trafic d’êtres humains ont été découverts dans une région reculée de Malaisie frontalière avec la Thaïlande, a déclaré lundi un haut responsable de la police.

Le chef de la police nationale Khalid Abu Bakar a détaillé devant la presse les découvertes des autorités, au lendemain de l’annonce par la Malaisie qu’elle avait mis au jour sur son territoire, pour la première fois depuis le début de la crise régionale des migrants, des fosses susceptibles de renfermer les dépouilles d’exilés du Bangladesh et de Birmanie.

Les autorités « ont découvert 139 tombes présumées. Elles ne savent pas combien de corps contient chacune des tombes », a dit le chef de la police.

Il a expliqué que les camps avaient une capacité suffisante pour renfermer des centaines de personnes. Le plus grand d’entre eux était susceptible d’abriter jusqu’à 300 migrants, un autre avait une capacité d’une centaine de personnes tandis que les autres sites pouvait enfermer une vingtaine de migrants.

Ces découvertes viennent confirmer le caractère tragique du trafic d’êtres humains en Asie du Sud-Est.

Après la découverte début mai de charniers dans le sud de la Thaïlande, les autorités de ce pays avaient décidé de sévir contre la traite d’êtres humains.

Les filières se sont retrouvées désorganisées et des milliers de migrants ont été abandonnés en mer par les passeurs.

La Malaisie avait initialement démenti que de tels camps ou charniers puissent exister sur son sol.

M. Khalid a dit que les camps et fosses se trouvaient dans une région reculée du nord de la Malaisie, difficile à atteindre en raison de la jungle et du caractère accidenté du terrain.

Il s’est refusé à dire comment un tel nombre de camps avaient pu être installés sans que les autorités soient tenues au courant, ni si des faits de corruption étaient soupçonnés.

Les défenseurs des droits de l’Homme accusent de longue date Kuala Lumpur de ne pas en faire assez contre la traite des être humains.

Les autorités malaisiennes sont désormais en train de déterrer les corps et de mener des autopsies, a ajouté le chef de la police.

Crise des migrants: 139 fosses, 28 camps de détention découverts en Malaisie

mam
Salam mam'zèlle,
Vendredi 29 mai s’ouvre en Thaïlande un sommet régional sur l’immigration clandestine, auquel ont été invités une quinzaine de pays. Il s’agira de trouver une solution à la crise qui a éclaté au début du mois quand des milliers de migrants ont été rejetés en mer d’Andaman. Le Bangladesh vient d’annoncer qu’il allait relocaliser plus de 30 000 réfugiés rohingyas dans une île. Motif : ils freineraient les ambitions touristiques du pays.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20...er-milliers-rohingyas-ile-birmanie-musulmans/
 
Autre chose:
Le dalaï lama a appelé Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix comme lui, à agir davantage pour venir en aide aux Rohingyas, minorité musulmane persécutée de Birmanie.
Aung San Suu Kyi est restée muette sur la crise des migrants, qui a vu des milliers de Rohingyas fuyant les persécutions en Birmanie et de Bangladais voulant échapper à la pauvreté être abandonnés en mer par leurs passeurs.
http://www.leparisien.fr/flash-actu...ung-san-suu-kyi-a-agir-28-05-2015-4810359.php
 
Salam mam'zèlle,
Vendredi 29 mai s’ouvre en Thaïlande un sommet régional sur l’immigration clandestine, auquel ont été invités une quinzaine de pays. Il s’agira de trouver une solution à la crise qui a éclaté au début du mois quand des milliers de migrants ont été rejetés en mer d’Andaman. Le Bangladesh vient d’annoncer qu’il allait relocaliser plus de 30 000 réfugiés rohingyas dans une île. Motif : ils freineraient les ambitions touristiques du pays.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20...er-milliers-rohingyas-ile-birmanie-musulmans/
en fait ils ont surement peur d' une alliance entre islamistes rohingya et bengladeshi
ils doivent leur creer un etat
 
en fait ils ont surement peur d' une alliance entre islamistes rohingya et bengladeshi
ils doivent leur creer un etat
Salam adian,
Faut être réaliste....leur crée un état est illusoire.
Le mieux c'est de les régulariser et qu'ils fassent leur place (s'intègrent) sans faire de vague.
 
Salam adian,
Faut être réaliste....leur crée un état est illusoire.
Le mieux c'est de les régulariser et qu'ils fassent leur place (s'intègrent) sans faire de vague.
il faut pas qu' ils s' entretuent pour les rohyngia , le mieux est qu' il leur cree un etat
les russes ont bien cree un etat pour les juifs pour ne pas qu' ils fassent partie de l' etat raciste d' israel
il faut creer un etat pour les rohingya
 
il faut pas qu' ils s' entretuent pour les rohyngia , le mieux est qu' il leur cree un etat
les russes ont bien cree un etat pour les juifs pour ne pas qu' ils fassent partie de l' etat raciste d' israel
il faut creer un etat pour les rohingya
Tu as des exemples de pays qui l'ont fait ?
C'est quoi cette histoire avec les russes, les juifs et Israël !!!
T'es aussi atteint du syndrome Israheil ?
 
Autre chose:
Le dalaï lama a appelé Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix comme lui, à agir davantage pour venir en aide aux Rohingyas, minorité musulmane persécutée de Birmanie.
Aung San Suu Kyi est restée muette sur la crise des migrants, qui a vu des milliers de Rohingyas fuyant les persécutions en Birmanie et de Bangladais voulant échapper à la pauvreté être abandonnés en mer par leurs passeurs.
http://www.leparisien.fr/flash-actu...ung-san-suu-kyi-a-agir-28-05-2015-4810359.php

il en a mis du temps à réagir...

mam
 
tu n' est pas sans savoir que beaucoup de juifs sont racistes
Oui, et ensuite ?

il en a mis du temps à réagir...
mam
Cet autre article date de fev 2013:
il a écrit à deux reprises à Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix (sic), pour lui demander « d’user de son influence pour parvenir à une solution pacifique » dans ce qui est aujourd’hui clairement considéré comme un nettoyage ethnique, le Dalaï Lama affirmait avoir tenté d’obtenir un rendez-vous avec l’ambassadeur de Birmanie à New Dehli, en Inde où il réside.
Suite: http://www.al-kanz.org/2013/04/27/rohingya-dalai-lama/
 
il en a mis du temps à réagir...

mam
aidez les armees des kachins communistes et des karen communistes et des chans communistes et des mons et des islamistes du tenasserrim a ecraser le regime birman et a recreer la confederation communiste de birmanie cree par Aung san le pere d' aung san suu kyi
 
Oui, et ensuite ?


Cet autre article date de fev 2013:
il a écrit à deux reprises à Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix (sic), pour lui demander « d’user de son influence pour parvenir à une solution pacifique » dans ce qui est aujourd’hui clairement considéré comme un nettoyage ethnique, le Dalaï Lama affirmait avoir tenté d’obtenir un rendez-vous avec l’ambassadeur de Birmanie à New Dehli, en Inde où il réside.
Suite: http://www.al-kanz.org/2013/04/27/rohingya-dalai-lama/
le dictateur birman est un manipulateur pourquoi crois tu qu' il ne l' a pas rencontre
il a peur pour sa fin , il a tue des moines et il a retranche la capitale a naypidaw
 
aidez les armees des kachins communistes et des karen communistes et des chans communistes et des mons et des islamistes du tenasserrim a ecraser le regime birman et a recreer la confederation communiste de birmanie cree par Aung san le pere d' aung san suu kyi

c'est un appel à la révolution ?

mam

PS pourquoi tu n'ouvres pas une page facebook , ça toucherait beaucoup + de personnes...,
 
c'est un appel à la révolution ?

mam

PS pourquoi tu n'ouvres pas une page facebook , ça toucherait beaucoup + de personnes...,
la birmanie est en guerre depuis tres longtemps
depuis qu' on a renverse le general aung san au nom de la lutte contre le communisme pour installer le pantin ne win
 
sur france 5 ce soir, il y avait le président de l'association
qui a lancé un appel répété à
la france, l'allemagne, la gande bretagne (il habite à Londres), l'ONU, les états unis à faire pression sur la birmanie
car il a parlé clairement de génocide
depuis presque 10 ans....
ce sera en replay demain
TV5-info journal

mam
 
Dernière édition:
sur france 5 ce soir, il y avait le président de l'association
qui a lancé un appel répété à
la france, l'allemagne, la gande bretagne (il habite à Londres), l'ONU, les états unis à faire pression sur la birmanie
car il a parlé clairement de génocide
depuis presque 10 ans....
ce sera en replay demain
TV5-nfo journal

mam
les kokangs communistes luttent contre l' etat birman , supportez les
les malais islamistes du tenasserim luttent contre l' etat birman
les karen,s communistes luttent contre l' etat birman
les shans communistes luttent contre l' etat birman
les kayins luttent contre l' etat birman
l' etat birman a tue des boudhistes et veulent maintenant opposer les boudhistes aux musulmans
en 2008 l' etat birman a tire sur les moines
 
Aung San Suu Kyi, l'icône qui déçoit

L'aura de la Prix Nobel de la paix est fortement ébranlée par son silence pragmatique sur la crise des migrants musulmans rohingyas qui fuient la Birmanie.

Le silence de la Prix Nobel de la Paix birmane Aung San Suu Kyi sur la crise des migrants musulmans rohingyas fuyant son pays, par pragmatisme politicien, selon des analystes, ébranle son aura internationale.

Alors que la Birmanie a été pointée du doigt dans la crise des migrants en Asie du Sud-Est lors d'une réunion régionale vendredi, l'opposante birmane reste muette.
Le dalaï-lama, entre autres personnalités, l'ont pourtant appelée à sortir de sa réserve. "J'espère qu'Aung San Suu Kyi, en tant que Prix Nobel, pourra faire quelque chose", a lancé le dalaï-lama dans une interview à un journal australien cette semaine. "Nous avons la responsabilité de faire en sorte que les souffrances des Rohingyas ne soient pas passées sous silence", avait déclaré de son côté mardi l'archevêque et prix Nobel sud-africain Desmond Tutu dans une vidéo diffusée à Oslo lors d'une conférence consacrée aux Rohingyas.

L'opinion publique internationale s'est émue ces dernières semaines du drame de la minorité apatride des Rohingyas, estimée à 1,3 million de personnes en Birmanie, qui n'a accès ni aux écoles, ni aux hôpitaux, ni au marché du travail.

Le problème n'est pas récent, mais l'abandon en mer de milliers de boat people rohingyas par leurs passeurs, paniqués par une désorganisation des voies de transit par la Thaïlande voisine depuis début mai, a fait la une des journaux.

Le dalaï-lama rappelle avoir déjà "mentionné ce problème" avec Aung San Suu Kyi par le passé, se voyant opposer que "les choses" sont "compliquées". "Mais en dépit de tout ça, je crois qu'elle peut faire quelque chose", insiste-t-il.

Depuis le début de la crise, Aung San Suu Kyi continue à participer aux sessions parlementaires à Naypyidaw, la capitale administrative birmane. Le 19 mai, elle a seulement répondu à des journalistes parlementaires : "Le gouvernement doit résoudre ce problème."

"Aung San Suu Kyi est une déception", critique Phil Robertson, représentant de l'ONG Human Rights Watch en Asie, s'interrogeant sur ce qui reste aujourd'hui de la femme qui reçut le Prix Nobel de la paix en 1991. À l'époque, Aung San Suu Kyi avait un statut d'icône de la démocratie, ayant fait le sacrifice de sa vie privée, ayant passé plus de quinze ans en résidence surveillée, de 1989 à 1995, puis de 2000 à 2010. Des années qui l'ont tenue éloignée de deux fils, élevés en Grande-Bretagne par leur père, mort depuis d'un cancer, sans avoir revu sa femme.

Mais en 2011 tout change. Après l'autodissolution de la junte, Aung San Suu Kyi, devenue députée, a peu à peu policé son discours. Et l'opinion internationale n'est pas sa priorité actuelle, à l'approche des législatives de novembre, auxquelles son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, est donné grand gagnant.

"Aucun intérêt" à s'exprimer

La communauté internationale "espère qu'Aung San Suu Kyi s'exprimera plus sur les droits des Rohingyas", confirme un diplomate occidental en poste à Rangoun.

Mais "elle ne voit aucun intérêt pour elle-même ou pour son parti à s'exprimer sur un dossier de politique intérieure si sensible et complexe", ajoute-t-il.
Selon certains analystes, elle est prise au piège de son obsession de ménager une opinion publique birmane marquée par un puissant nationalisme bouddhiste anti-musulman.

Des émeutes interreligieuses en 2012 en État Rakhine, région où vit la majorité des Rohingyas, ont fait plus de 120 morts. "S'exprimer n'est pas une option pour elle pour l'heure", analyse Maël Raynaud, spécialiste de la politique birmane.

Une prise de défense ouverte des Rohingyas "serait probablement le seul cas de figure qui lui ferait risquer de perdre les élections", analyse-t-il.

Aung San Suu Kyi est confrontée à un choix de "realpolitik", avec une opinion publique traversée par un sentiment anti-musulman croissant, qui voit les Rohingyas comme des immigrés du Bangladesh voisin, même si nombre d'entre eux sont installés dans le pays depuis des générations.

Plutôt qu'un "simple calcul politicien", l'analyste Renaud Egreteau voit dans cette "discrétion" le reflet de "la gêne et de l'incompréhension des élites birmanes", au-delà de Suu Kyi, en proie à "un malaise et une méconnaissance de l'autre plutôt qu'un simple calcul électoraliste".

lepoint

Saleté de politique et d'enjeux personnels :fou:

mam
 
aidons aung san suu kyi , laissons la militer
mais parallellement soutenons les armees communistes des karens , kachins , shans et kokang et des musulmans du tenasserim pour acculer le dictateur birman au centre
 
Des migrants rescapés pris en tenaille entre la Birmanie et le Bangladesh

Indésirables au Bangladesh comme en Birmanie, des centaines de migrants, retrouvés amaigris et affamés sur un bateau à la dérive dans le Golfe du Bengale, vivent depuis trois jours dans des tentes à la frontière entre les deux pays.

Après avoir vécu des semaines entassés sur un bateau à destination de la Malaisie – un voyage périlleux tenté pour fuir les persécutions ou la pauvreté-, ils sont de retour quasiment à l’endroit où tout a commencé.

Les autorités birmanes ont découvert, il y a quelques jours, à bord de ce bateau, 733 personnes, membres de la minorité musulmane persécutée des Rohingyas et Bangladais. Dans leur grande majorité, ce sont des hommes mais des femmes et enfants se trouvaient également sur l’embarcation abandonnée par des passeurs à la fin du mois dernier.

Mercredi, la Birmanie leur a permis de débarquer en Etat Rakhine, dans l’ouest du pays.

Ils ont été conduits dans des camps dans une région isolée à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, où ils ont retrouvé un autre groupe de 200 migrants, sur les lieux depuis plusieurs jours en attendant de savoir quel pays va les accueillir.

Aucune nation ne semble prête à les accepter pour l’instant et les groupes de défense des droits de l’Homme craignent que certains puissent être envoyés du mauvais côté de la frontière.

« Je veux retourner au Bangladesh. Je prie Dieu pour être en mesure de rentrer à la maison rapidement », confie Shophikuu, de Chittagong, au Bangladesh, qui espérait trouver du travail en Malaisie.

Nishok, qui a été kidnappé et forcé de monter sur le bateau, s’accroche lui aussi à l’espoir de revoir sa famille.

« Un trafiquant m’a demandé si je voulais aller en Malaisie. Comme je refusais de venir, il a pointé son arme sur moi et m’a emmené jusqu’au bateau », raconte le jeune homme de 24 ans, originaire de la région pauvre de Cox’s Bazar au Bangladesh où vivent environ 300.000 réfugiés rohingyas.

D’après des témoignages recueillis par des ONG, certains migrants seraient en effet emmenés de force par des trafiquants qui les revendent ensuite à des entreprises malaises ou exigent de leur famille des rançons pour leur libération.

Evoquant les difficultés du voyage, Nishok confie n’avoir eu le droit qu’à un seul maigre repas par jour. « Ma mère et mon père me manquent tellement. Je veux vraiment les voir », dit-il.

– Vérification des nationalités –

La crise des migrants en Asie du sud-est est la conséquence de la nouvelle politique répressive de la Thaïlande, autrefois voie de passage des filières clandestines. Le sort de milliers de migrants abandonnés en mer par leurs passeurs a suscité l’émotion du monde entier.

Depuis, la Birmanie et le Bangladesh, pays de départ des migrants, sont sous pression, la communauté internationale leur demandant d’aider les migrants en perdition et d’améliorer les conditions de vie pour mettre un terme à l’exode.

Les autorités birmanes ont laissé certaines organisations comme le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) et Médecins sans frontières accéder aux camps de migrants pour qu’ils puissent distribuer de la nourriture, de l’eau et prodiguer les premiers soins.

Mais leurs perspectives restent floues.

Un fonctionnaire de l’immigration birmane a déclaré à l’AFP que la plupart des 200 premiers boat people accueillis dans ces camps seraient rapatriés au Bangladesh.

Un porte-parole des gardes-frontières du Bengladesh à Cox’s Bazar a de son côté confirmé que son pays allait rapatrier lundi 150 de ses ressortissants figurant dans ce groupe, Dacca n’acceptant de recevoir que ses propres citoyens.

En Birmanie, la plupart des 1,3 million de Rohingyas sont apatrides et n’ont donc pas la citoyenneté, puisque le gouvernement les considère comme des immigrants illégaux en provenance du Bangladesh. Discriminés, ils n’ont pas accès au marché du travail, au système de santé et à l’école.

Depuis 2012, l’exode des Rohingyas de l’Etat Rakhine en cours depuis de nombreuses années, s’est encore accéléré après une série de violences, qui ont fait plus de 200 morts.

« Je veux revenir chez moi et voir mes enfants et mes parents », témoigne Mar Moot Toyo, Rohingya de 25 ans originaire de l’Etat Rakhine, en montant dans un camion qui l’emmène dans un camp.



mam
 
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