ce ne sont pas les riches mais les nouveaux riches?
y a les riches de souche et les riches immigrés, c'est vrai t'aurais du préciser...
Dans le passé, les pauvres vivaient dans de tels conditions qu’ils ne pouvaient penser à rien (comme vivent certaines Marocains actuellement, d’ailleurs). Ceux qui pouvaient se permettre « le luxe » de penser, étaient les riches. À cette époque, cette catégorie sociale, elle s’appelait la bourgeoisie. C’est de cette bourgeoisie que furent issus la plupart des penseurs, scientifiques, artistes, etc.
La bourgeoisie était certes riche, mais elle participait à l’évolution du monde, qui a plus tard permis de donner de meilleures conditions de vie aux pauvres (à ce propos, il ne faut pas confondre la pauvreté absolu et la pauvreté relative).
Plus tard, une classe moyenne a émergé quand il y a eu un boom de l’économie dut à l’industrie aux technologies, etc. Les richesses qui étaient jadis réservées à la bourgeoisie étaient plus facilement accessibles à tout le monde (le processus me semble encore en cours au Maroc, il est achevé depuis environ 50 ou 80 ans en Europe).
Certains de ces nouveaux accédants à la richesse, ont voulu imiter la bourgeoisie qu’ils méprisaient et à la fois jalousaient, pensant prendre leur revanche. Mais ils n’en ont pris que les apparences, ils n’étaient riches que au sens consumériste, et ne participaient pas à l’évolution de la société. Ceux là, c’étaient les nouveaux riches. C’est ce qui a donné l’esprit bling‑bling popularisé par Sarkozy.
Les bourgeois, il en reste, mais ils se font discrets. Il y en a à gauche, qui ne sont pas des lumières, qu’on appelle la gauche bobo.
Mais comme je disais, la notion est plutôt caduque maintenant, à cause de la classe moyenne et du fait que même les pauvres ont accès à la pensé, qui était avant réservée à la bourgeoisie.
Voilà, en gros.
Ce n’est pas une différence du style locaux vs non‑locaux, c’est une différence de culture et d’utilisation de la richesse. Et aussi, ne pas oublier qu’il ne faut pas faire d’angélisme non‑plus, la bourgeoisie avait aussi des choses à se reprocher.