Mouvement gilets jaunes

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Avant les gaz lacrymo servaient à disperser les manifestants pour rétablir l'ordre publique lorsque des éléments perturbateurs dépassaient les limites.
Aujourd'hui les manifestants sont nassés puis interdit de sortir de la nasse , aprés ils sont gazés ! Les lacrymo sont devenus un instrument de punitions :
Tu veux manifester c'est ton droit mais le prix à payer c'est la lacrymo et les coups de matraques !
 
Manu, le gilet jaune blessé par une grenade lacrymogène samedi, a perdu son œil...

La compagne de Manu, le manifestant blessé à l’œil après avoir reçu une grenade lacrymogène lors de l'acte 53 samedi à Paris, a indiqué à «CheckNews» que l'homme avait perdu l'usage de son œil.

La vidéo, très violente, avait indigné les réseaux sociaux. On y voyait, lors de la manifestation parisienne de samedi, un homme discutant tranquillement avec deux autres manifestants, recevoir un tir de grenade lacrymogène en plein visage. La scène s’est déroulée à 15h40, place d’Italie, où a eu lieu la plus grosse partie de la manif parisienne de samedi. En dépit de deux passages dans les hôpitaux parisiens ce week-end, l’homme de 41 ans, surnommé Manu, ne savait pas jusqu’à lundi soir s’il allait conserver la vue.

Contactée ce mardi matin par CheckNews, sa compagne, Séverine, qui était présente avec lui place d’Italie, indique que Manu a finalement perdu l’usage de son œil. «Son globe oculaire était coupé de part et d’autre à cause de la violence de l’impact. Et par la suite, il perdra sûrement aussi l’œil», dit-elle.

Intérimaire dans l’automobile, Manu, habitué des manifs de gilets jaunes depuis un an, était venu manifester à Paris avec sa compagne depuis Valenciennes (Nord) dont il est originaire. «On veut vivre de nos salaires, et on se bat aussi pour nos enfants. On en a quatre chacun», expliquait Séverine à CheckNews, lundi.

Contactée par Libération, la préfecture de police de Paris a indiqué que le préfet Lallement allait saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) «à la demande du ministère de l’Intérieur». Lundi, en fin de journée, la justice a elle aussi saisi la police des polices : le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «violence par personne dépositaire de l’autorité publique avec armes ayant entraîné une interruption temporaire de travail de plus de huit jours».

https://www.liberation.fr/checknews...e-lacrymogene-samedi-a-perdu-son-oeil_1764244
 
La séance des Questions au Gouvernement (QAG) » a été animée cet après-midi à l'Assemblée nationale. A l'origine, une question posée par le député La France Insoumise du Nord, Ugo Bernalicis. L'élu qui intervenait sur la manifestation des Gilets jaunes de samedi dans la capitale, a affirmé que le préfet de police de Paris, Didier Lallement – qui a remplacé ce printemps Michel Delpuech aux méthodes moins offensives - portait le surnom de « préfet qui fait flipper les flics ». « C'est à dessein que vous l'avez nommé car il y a une adéquation entre votre doctrine de maintien de l'ordre et la réputation de ce préfet, entre l'éborgneur et le fou furieux », a lancé le député LFI, en estimant que le préfet avait « quitté le camp de la République » et demandant à ce qu'il soit « démis de ses fonctions ».

http://www.leparisien.fr/politique/francois-ruffin-sanctionne-apres-une-violente-passe-d-armes-a-l-assemblee-19-11-2019-8197335.php
 
«Gilets jaunes»: vive passe d’armes à l’Assemblée entre Ferrand et Mélenchon

«On ne peut pas passer son temps à stigmatiser la violence, et donner ce spectacle de violence verbale!», s’est agacé Ferrand.


Les envolées sont parfois lyriques... Et souvent violentes. Les habituelles questions-réponses de l’Assemblée nationale ont viré quelques minutes au charivari, mercredi, lorsqu’ont été abordées les dernières manifestations de «gilets jaunes». En pleine réponse du secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent Nuñez, l’Insoumis François Ruffin a réclamé plusieurs fois, en hurlant depuis son siège, «un mot, un mot de compassion!» pour le manifestant gravement blessé à l’œil par un projectile samedi, à Paris.

Un échange tendu à l'Assemblée nationale entre Ferrand et Mélenchon - Regarder sur Figaro Live

«M. Ruffin, je vous rappelle au règlement, et ce sera inscrit au procès-verbal», lui a lancé le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, après plusieurs rappels à l’ordre. Une fois la réponse de Laurent Nuñez terminée, la situation s’est envenimée. Jean-Luc Mélenchon et l’élue macroniste Michèle Peyron se sont interpellés, chacun debout, à quelques mètres d’écart, en se pointant du doigt. «Asseyez-vous!», a lancé Richard Ferrand à la «marcheuse». «M. le président Mélenchon, regagnez votre place, un peu de calme!», s’est-il époumoné. «On ne peut pas passer son temps à stigmatiser la violence, et donner ce spectacle de violence verbale. Sachez vous tenir!»

«Désordre organisé»

La tension s’est nouée autour de la question posée par l’élu Ugo Bernalicis. L’Insoumis a dénoncé une remise en cause du «droit de manifester», après l’interdiction d’une manifestation parisienne de «gilets jaunes» marquée par des violences samedi. Il a aussi réclamé le départ du préfet de police de Paris, Didier Lallement, l’accusant d’appliquer la «consigne» de l’exécutif de «gouverner par la peur».

En réponse, le secrétaire d’État à l’Intérieur a jugé «légitimes» l’intervention des forces de l’ordre puis l’interdiction de la manifestation, face à «des individus extrêmement violents». «La hiérarchie de la Préfecture de police, sous votre responsabilité, doit assumer d’avoir organisé le désordre», a répondu l’Insoumis, usant du «droit de réplique» que lui confère le nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Quelques minutes plus tard, le premier ministre, Édouard Philippe, a tenu à revenir sur l’appel au départ du préfet de police. «Mettre en cause nommément un fonctionnaire, qui exerce sa mission au service de l’État, et qui, dans cet hémicycle, ne peut pas répondre (...), me semble ne pas exactement correspondre aux exigences (...) d’une démocratie mûre», a-t-il déclaré à l’adresse des Insoumis.
 
Comment une camionnette de la ville de Paris s'est retrouvée à livrer des palettes au black bloc

Une camionnette, enlevant les encombrants avant chaque manifestation, est passée par la place d'Italie plusieurs heures avant l'acte 53 des gilets jaunes. Des manifestants en ont profité pour récupérer les palettes ramassées jusque-là, alimentant plusieurs théories sur les réseaux sociaux.

Question posée par Niafron le 18/11/2019

Bonjour,
Vous nous interrogez sur une photo, publiée ce lundi et montrant des personnes habillées de noir, sur une camionnette de la ville de Paris, en train de décharger des palettes sur la place d’Italie. La personne qui partage la photo indique en légende : «J’étais aux abords de la place d’Italie, le 16. Un feu était déjà présent sur cette place. Quelle fut ma surprise à l’apparition d’un camion de la ville venir tranquillement déverser des palettes aux nez des CRS et repartir tranquillement. Peut-on m’expliquer ????»

L’image a notamment été reprise par le gilet jaune Jérôme Rodrigues, ce mardi..................

https://www.liberation.fr/checknews...e-a-livrer-des-palettes-au-black-bloc_1764278
 
GJ : les juges n'assument pas !
Mis en examen pour "participation à une manifestation non autorisée", plusieurs gilets jaunes nîmois ont vu leur procès reporté à juin 2020, alors qu'ils avaient déjà vu en juin leur procès reporté à novembre 2019... Car les juges ne parviennent pas à trouver une base légale à ces mises en examen, donc reportent, sans doute à tout jamais, le procès, craignant de devoir relaxer les prévenus. En fait toute la procédure n'est qu'une menace, au même titre que les gazages ou les matraquages...

VIDEO. Scène surréaliste au tribunal à Nîmes : des gilets jaunes qui voulaient être jugés sont expulsés
Pour la troisième fois en quelques jours, des gilets jaunes étaient appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour avoir participé à des manifestations non autorisées. Mais l'annonce du report, un de plus, de l'audience à une date ultérieure a mis le feu aux poudres.

 
Whatsapp, Telegram, Spam... La nouvelle stratégie de communication des «gilets jaunes» pour se mobiliser

MANIFESTATION Les « gilets jaunes », qui s’apprêtent à manifester samedi à l’occasion de l’acte 56, « se sont structurés et s’organisent désormais en dehors des réseaux sociaux » traditionnels, a expliqué Maxime Nicolle, l’une des figures du mouvement.

  • Les « gilets jaunes » s’apprêtent à manifester samedi à l’occasion de « l’acte 56 » de leur mouvement.
  • « Les gens se sont structurés et s’organisent désormais en dehors des réseaux sociaux », a déclaré Maxime Nicolle, l’une des figures des « gilets jaunes ».
  • « Sur Facebook, nous étions trop surveillés, la moindre de nos actions était scrutée par les autorités », explique Philippe Pascot, l’un des leaders du mouvement.
  • Whatsapp, Telegram, Spam, Skype… « Pour communiquer, on préfère désormais passer par d’autres systèmes de communication plus sécurisés », explique Maxime Souque, l’un des administrateurs de la plateforme « Le vrai débat ».
Doit-on s’attendre ce samedi à une journée noire ? Deux jours après le début de la grève illimitée contre la réforme des retraites, les « gilets jaunes » devraient défiler samedi à Paris à l’occasion de « l’acte 56 » de leur mouvement. Pour l’instant, peu d’informations sont disponibles, mais selon la plateforme Démosphère, qui répertorie les événements « alternatifs », le principal cortège des « gilets jaunes » devrait s’élancer en fin de matinée de Bercy pour se diriger vers la porte de Versailles, en passant par la gare d’Austerlitz et la place Denfert-Rochereau.

Difficile de dire à quoi s’attendre ce samedi tant peu d’informations filtrent sur les réseaux sociaux, le canal habituel des « gilets jaunes ». Interrogé sur le manque de communication du mouvement pour cette 56e journée de mobilisation, Maxime Nicolle, alias Fly Rider, figure médiatique des « gilets jaunes », a affirmé au Parisien que « les gens se sont structurés et s’organisent désormais en dehors des réseaux sociaux » traditionnels.

« Sur Facebook, on était constamment surveillés, c’était trop facile d’anticiper nos actions »

Les appels nationaux à manifester pour l’acte 56 du mouvement n’ont en effet pas beaucoup été relayés sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Sur Facebook, plateforme sur laquelle est née et s’est organisée la contestation, très peu d’événements ou de vidéos ont été postées cette semaine pour appeler à la mobilisation. Alors qu’au plus fort du mouvement, il y a un an, on comptait des centaines de pages Facebook d’appels à manifester. « Les gens restent très mobilisés, on s’organise juste aujourd’hui de manière différente », explique Maxime Souque, l’un des administrateurs de la plateforme « Le vrai débat », et « gilet jaune » de la première heure.

« On ne fait plus d’appels sur Facebook, on préfère passer par d’autres systèmes de communication, plus privés. C’était du pain béni pour les forces de l’ordre, ils pouvaient trop facilement anticiper nos actions, et nous court-circuiter », ajoute le militant. « Passer par les réseaux sociaux traditionnels, ça ne sert plus à rien », explique de son côté Philippe Pascot, l’un des leaders du mouvement. « Nous étions trop surveillés, la moindre de nos actions était scrutée par les autorités. Il ne fait aucun doute que nous étions « espionnés ». On ne peut plus aujourd’hui faire confiance aux grandes plateformes », ajoute l’écrivain et ancien élu, qui sera dans la rue samedi.....

https://www.20minutes.fr/high-tech/...rategie-communication-gilets-jaunes-mobiliser
 
Aujourd'hui le GAV n'est pas passé loin ...Mais contrairement à ce que certains GJ craignent ce ne sont pas les GJ qui sont en train de se faire récupérer par les syndicats , c'est une Giletjuanisation du mouvement social qui est en train de s'opérer.
 
Nord de Montpellier : un sapin avec un vêtement gilet jaune accroché à la cime d’une éolienne !
La question turlupine les gendarmes et les exploitants du parc éolien de Lou Puech, à Dio-et-Valquières, à 70 kilomètres au nord-ouest de Montpellier : l'éolienne culmine à 60 m !

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« Gilets jaunes » : Le Défenseur des droits dénonce des « interpellations déguisées » lors d'une manifestation
le 20/12/19

CONTROLE D'IDENTITE Jacques Toubon recommande aussi au ministre de l’Intérieur « de mettre fin à la pratique des contrôles d’identité délocalisés »

Le 2 janvier 2019 à Paris, 43 « gilets jaunes » avaient été empêchés de manifester. Le Défenseur des droits Jacques Toubon a qualifié les contrôles d’identité d'« interpellations déguisées », avant de recommander des sanctions contre la hiérarchie policière.

C’est désormais au parquet de Paris d’ouvrir ou non une enquête judiciaire pour des « atteintes à la liberté par personne dépositaire de l’autorité publique ». « Le commissaire divisionnaire A et sa hiérarchie ont donné l’ordre de faire transporter 43 personnes d’urgence et de procéder à des « contrôles d’identité déportés », en dehors de toute procédure légalement prévue et sans que l’autorité judiciaire, garante des libertés individuelles, n’en soit informée », constate Jacques Toubon dans une décision anonymisée rendue le 10 décembre.
La fin des contrôles d’identité délocalisés ?

Les manifestants, qui tentaient de gagner les Champs-Élysées, avaient été emmenés au commissariat du 13e arrondissement et « privés de liberté » pendant deux à trois heures, estime le Défenseur des droits. En conséquence, il « recommande l’engagement de poursuites disciplinaires à l’encontre du commissaire » et de sa hiérarchie.

Jacques Toubon recommande aussi au ministre de l’Intérieur « de mettre fin à la pratique des contrôles d’identité délocalisés », qualifiée de « récurrente ». « Cette décision totalement inouïe étrille les pratiques policières à l’œuvre et qui sont un stratagème pour dissuader de la liberté », a commenté auprès de l’AFP Me Vincent Brengarth, un des avocats des manifestants.

« Elle est un signal extrêmement fort adressé au ministère de l’Intérieur, qui plus est dans un contexte de fortes mobilisations sociales », a-t-il ajouté. Autorité indépendante chargée, entre autres, de veiller au respect de la déontologie des forces de sécurité, le Défenseur des droits avait traité 1.228 saisines sur ce sujet en 2017.
https://www.20minutes.fr/societe/26...-interpellations-deguisees-lors-manifestation
 
Aujourd'hui Rouen l'intersyndicale - gilets jaunes - TOUS ENSEMBLE - Manifestation dans Rouen et autres actions à venir -

PAS DE TREVE POUR NOEL ! LA LUTTE CONTINUE

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21 décembre 2018 ·

Bonjour à tous. Vous êtes nombreux à nous demander dans vos messages, la publication du bilan provisoire des violences policières.
C'est chose faite (liste non-exhaustive). La team Vécu, le média du gilet jaune adresse tout son soutien aux victimes ainsi qu'à leurs proches.

(Complétez la liste en commentaires SVP et nous la mettons à jour.)

BILAN PROVISOIRE des VIOLENCES POLICIERES (uniquement) :

ZINEB REDOUANE, 80 ans, a été tuée par une grenade lacrymogène reçue en plein visage à Marseille le 1er décembre 2018.
JEROME H. a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 24 novembre 2018.
PATRICK, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
ANTONIO, 40 ans, vivant à Pimprez, a été gravement blessé au pied par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
GABRIEL, 21 ans, apprenti chaudronnier vivant dans la Sarthe, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
SIEGFRIED, 33 ans, vivant près d’Epernay, a été gravement blessé à la main par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
MAXIME W., a été brûlé à la main et a perdu définitivement l’audition à cause d’une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.
CEDRIC P., apprenti carreleur vivant à la Possession (Réunion), a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à la Possession le 27 novembre 2018.
GUY B., ~60 ans, a eu la mâchoire fracturée par un tir de LBD 40 à Bordeaux le 1er décembre 2018.
AYHAN, ~50 ans, technicien Sanofi vivant à Joué-les-Tours, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Tours le 1er décembre 2018.
BENOIT, 29 ans, a été gravement blessé à la tempe par un tir de LBD 40 à Toulouse le 1er décembre 2018. Il a été placé dans le coma pour 15 jours, sa vie est en danger.
MEHDI, 21 ans, a été gravement blessé lors d’un passage à tabac à Paris le 1er décembre 2018.
MAXIME I., 40 ans, a eu une double fracture de la mâchoire à cause d’un tir de LBD 40 à Avignon le 1er décembre 2018.
FREDERIC R., 35 ans, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 le 1er décembre 2018 à Bordeaux.
DORIANA, 16 ans, lycéenne vivant à Grenoble, a eu le menton fracturé et deux dents cassées par un tir de LBD 40 à Grenoble le 3 décembre 2018.
ISSAM, 17 ans, lycéen vivant à Garges les Gonesse, a eu la mâchoire fracturée par un tir de LBD 40 à Garges-les-Gonesse le 5 décembre 2018.
OUMAR, 16 ans, lycéen vivant à Saint Jean de Braye, a eu le front fracturé par un tir de LBD 40 à Saint Jean de Braye le 5 décembre 2018.
JEAN-PHILIPPE L., 16 ans, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 le 6 décembre 2018 à Bézier.
RAMY, 15 ans vivant à Vénissieux, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 ou une grenade de désencerclement à Lyon le 6 décembre 2018.
ANTONIN, 15 ans, a eu la mâchoire et la mandibule fracturées par un tir de LBD 40 à Dijon le 8 décembre 2018.
THOMAS, 20 ans, étudiant vivant à Nîmes, a eu le sinus fracturé par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
DAVID, tailleur de pierre vivant en région parisienne, a eu la maxillaire fracturée et la lèvre arrachée par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
FIORINA L., 20 ans, étudiante vivant à Amiens, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD à Paris le 8 décembre 2018.
ANTOINE B., 26 ans, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Bordeaux le 8 décembre 2018.
JEAN-MARC M., 41 ans, horticulteur vivant à Saint-Georges d’Oléron, a perdu son œil droit à cause d’un tir de LBD 40 à Bordeaux le 8 décembre 2018.
 
ANTOINE C., 25 ans, graphiste freelance vivant à Paris, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
CONSTANT, 43 ans, technico-commercial au chômage vivant à Bayeux, a eu le nez fracturé par un tir de LBD 40 à Mondeville le 8 décembre 2018.
CLEMENT F., 17 ans, a été blessé à la joue par un tir de LBD 40 à Bordeaux le 8 décembre 2018.
NICOLAS C., 38 ans, a eu la main gauche fracturée par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.
YANN, a eu le tibia fracturé par un tir de LBD 40 à Toulouse le 8 décembre 2018.
PHILIPPE, a été gravement blessé aux côtes, avec hémorragie interne et fracture de la rate par un tir de LBD à Nantes le 8 décembre 2018
ALEXANDRE F., 37 ans, a perdu son œil droit à cause d’un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Paris.
MARIEN, 27 ans, a eu une double fracture de la main droite à cause d’un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Bordeaux.
FABIEN, a eu la pommette fendue et le nez fracturé par un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Paris.
JIM, 41 ans, a perdu son oeil lors de l’acte IV de la mobilisation des gilets jaunes à Bordeaux par tir de LBD 40, le 8 décembre 2018. Les policiers ont visé la tête. Leetchi: https://www.leetchi.com/c/jim-victime-des-forces-de-lordre…
OLIVER C., blessé le 24 novembre 2018 aux genoux par les projectiles de la grenade GLI F4, jambe brûlée sur toute la partie inférieure. (Même jour et même chambre d'hôpital qu'Antonio. A toujours les points de sutures à ce jour.)
AXELLE M., 28 ans, Champs Élysée le 8 décembre 2018, mâchoire fracturée et dents cassées par tir de flash ball dans la joue. Dans l'attente de consolidation de la fracture pour diagnostic et intervention.
GUILLAUME P., a reçu 45 jours d'ITT pour fracture ouverte et arrachement des tendons de sa main à Nantes le 8 décembre 2018 suite à un tir de flash ball.
FRANCK D, 19 ans, Marne (52). Énucléé le 1 décembre 2018 par flash ball à bout portant. Malgré plusieurs opérations et la pose de plaques sur son malaire et orbite broyé (laissant une "immense cicatrice"); son oeil droit, n'a pu être sauvé. Il n'a plus de mutuelle et se trouve dans une situation inquiétante. Il sera demain samedi 21/12 en interview exclusive sur Vécu, le média du gilet jaune. https://www.leetchi.com/c/franck-blesser-giletjaune…
ROMEO B., 19 ans, élève en classe prépa, blessé à Toulouse, place Jeanne d'Arc, le 1er décembre 2018 par un tir offensif de LBD alors qu'il fuyait la manifestation, 90 jours d'ITT pour fracture ouverte du tibia.
ANISSA D., touchée par un tir de flashball à la tête le 1er décembre à Paris sur le boulevard Haussmann à 13h30 en face de l'hôtel Freidland. Souffre d'un trauma crânien avec plaie ouverte de 5cm et des acouphènes. Actuellement en cours d'enquête judiciaire pour retrouver le coupable de cette bavure.
AGNES LB., 48 ans, victime le 22 décembre à Toulouse Jean Jaurès de 2 tirs de flash ball dans le dos et la main: pouce fracturé, arrachement osseux et des ligaments.
 
PASCAL, 40 ans et père de famille, a pris une grenade dans les jambes type GLi F4, hospitalisé le 1er décembre au Puy-en-Velay.
JEAN-PHILIPPE L., 16 ans, a perdu son oeil gauche par tir de LBD 40 le 6 décembre 2018 à Bézier.
NOEL L., 36ans, le 1er Décembre à Paris, victime d'un tir de grenade lacrymogène reçu dans la tête: 7 points de sutures.
AURORE C., 47a, ambulancière STREET MEDIC à Oyonnax dans l'Ain, a reçu un tir de flashball dans la cheville à Bourg en Bresse (01) le samedi 22 décembre alors qu'elle portait secours à une femme âgée qui venait d'être gazée, en lui rinçant les yeux. Cheville fracturée, ne peut plus poser la jambe à terre depuis plusieurs jours, décollement osseux de la malléole, six semaines d’immobilisation..
LOLA, (en photo de ce post), 17 ans, prépa supérieure d'art à Bayonne, 41 points de suture, mâchoire fracturée en 3, dents cassées et la joue perforée par un tir de Flash Ball en plein visage à Biarritz le 18 décembre 2018 (elle n'avait pas de gilet); lors des manifestations tenues en marge de la visite de Jean-Yves Le Drian pour la préparation du prochain G7 présidée par la France, fin août, à Biarritz. Courage à elle, vous pouvez l'aider ainsi que ses proches, désemparés, sur Leechi; ce serait bienvenu quand à leur situation(..) On pense très fort à elle :

https://www.leetchi.com/c/lola-blessee-injustement-a-biarri…


https://www.facebook.com/Vecu.lemedia/photos/a.525734527906569/528432047636817/?type=3&theater
 
Ergué-Gabéric. Une vingtaine de Gilets jaunes devant l’usine Bolloré

Une vingtaine de personnes se sont rassemblées, ce jeudi 2 janvier 2020, devant l’entrée de l’usine Bolloré, à Ergué-Gabéric. Une façon de dénoncer le « symbole » de ce qu’ils combattent, selon les mobilisés.

Ce jeudi 2 janvier 2020, au matin, une vingtaine de personnes, dont une bonne partie portant le gilet jaune, se sont rassemblées sur le parking devant l’entrée de l’usine Bolloré d’Ergué-Gabéric, à Pen Carn, près de Quimper (Finistère). « C’est pour nous l’exemple de la collusion entre grandes entreprises, médias et politiques. C’est un symbole de ce que l’on combat », explique l’un d’entre eux.

« Nous allons continuer nos actions de blocage un peu partout, comme ce que nous avons fait lundi à la gare routière », assure une autre. Lundi 30 janvier, Gilets jaunes et syndicalistes s’étaient retrouvés à la gare routière de Quimper. « Les cars Macron, c’est le symbole de la déréglementation la plus totale, expliquait alors Valérie Pluchard, de l’union locale Force ouvrière à Quimper. Ces cars sont aussi faits pour bloquer la grève. »
À la suite de cette manifestation, le préfet du Finistère a signé un arrêté interdisant les manifestations aux gares routières de Quimper et Brest, du jeudi 2 au lundi 6 janvier 2020.
 
Paris : manifestation pour les retraites et acte 60 des Gilets jaunes

 
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