FPP75
VIB
En ces temps ou les pseudo savants font preuve de beaucoup d'imagination , j'ai trouvé une fatwa basée sur le Coran du Docteur Charfi qui halalise l'alcool.
Je vous laisse la biographie de ce grand savant et le contenu de sa fatwa, et je pars acheter un litre de Bordeaux pour accompagner mon ftour de ce soir !
Bon ftour !
Né à Sfax en 1942, cet homme discret et modeste a commencé sa carrière comme professeur d’arabe, avant d’aller décrocher une agrégation en France puis de soutenir sa thèse de doctorat ès lettres à Tunis en 1982. Pendant un quart de siècle, il poursuivra sa carrière d’enseignant en occupant de hautes responsabilités aussi bien à l’université que dans l’administration de son pays. Il publie ses travaux en arabe, parce qu’il est plus soucieux de toucher ses frères en religion que de se faire connaître à l’étranger.
Les travaux d’Abdelmajid Charfi sont longtemps restés confinés dans les cercles universitaires. Ce n’est que depuis la publication en français de son essai L’Islam entre le message et l’histoire, en 2004, qu’un public plus large a véritablement découvert la réflexion de cet historien tunisien qui entend penser l’islam de l’intérieur avec le regard et les outils intellectuels d’un homme du XXIe siècle.
Question classique : qu’en est-il de l’interdiction de consommer de l’alcool ? En Occident, l’islam est souvent assimilé à cette interdiction…
L’islam est assimilé à beaucoup de choses. À l’interdiction des boissons alcoolisées, à la polygamie et même au terrorisme ! Au XIXe siècle, il était assimilé au fanatisme.
Dans le Coran, on trouve des versets qui incitent à ne pas consommer d’al*cool. Et lorsque l’on regarde les circonstances dans lesquelles ont été révélés ces versets, on découvre qu’il y avait alors des disputes, parfois sanglantes, à cause de l’ivresse.
Mais on trouve également dans le Coran un texte explicite où Dieu dit au Prophète : « Dis : “Je ne trouve pas dans ce qui m’a été révélé un aliment interdit, à l’exception du sang, de la viande de porc et des bêtes mortes.” » Le vin ne fait pas partie de ces trois catégories d’aliments qui sont explicitement illicites.
Les fuqahâ n’ont pas tenu compte de ce verset. Ils ont retenu les versets où le Coran incite les musulmans à ne pas consommer de vin. Cela pouvait se comprendre dans le contexte tribal. Mais aujourd’hui, le musulman peut consommer modérément de l’alcool sans être taxé d’infidélité, puisque c’est le texte même du Coran qui énumère les aliments interdits.
Je vous laisse la biographie de ce grand savant et le contenu de sa fatwa, et je pars acheter un litre de Bordeaux pour accompagner mon ftour de ce soir !
Bon ftour !
Né à Sfax en 1942, cet homme discret et modeste a commencé sa carrière comme professeur d’arabe, avant d’aller décrocher une agrégation en France puis de soutenir sa thèse de doctorat ès lettres à Tunis en 1982. Pendant un quart de siècle, il poursuivra sa carrière d’enseignant en occupant de hautes responsabilités aussi bien à l’université que dans l’administration de son pays. Il publie ses travaux en arabe, parce qu’il est plus soucieux de toucher ses frères en religion que de se faire connaître à l’étranger.
Les travaux d’Abdelmajid Charfi sont longtemps restés confinés dans les cercles universitaires. Ce n’est que depuis la publication en français de son essai L’Islam entre le message et l’histoire, en 2004, qu’un public plus large a véritablement découvert la réflexion de cet historien tunisien qui entend penser l’islam de l’intérieur avec le regard et les outils intellectuels d’un homme du XXIe siècle.
Question classique : qu’en est-il de l’interdiction de consommer de l’alcool ? En Occident, l’islam est souvent assimilé à cette interdiction…
L’islam est assimilé à beaucoup de choses. À l’interdiction des boissons alcoolisées, à la polygamie et même au terrorisme ! Au XIXe siècle, il était assimilé au fanatisme.
Dans le Coran, on trouve des versets qui incitent à ne pas consommer d’al*cool. Et lorsque l’on regarde les circonstances dans lesquelles ont été révélés ces versets, on découvre qu’il y avait alors des disputes, parfois sanglantes, à cause de l’ivresse.
Mais on trouve également dans le Coran un texte explicite où Dieu dit au Prophète : « Dis : “Je ne trouve pas dans ce qui m’a été révélé un aliment interdit, à l’exception du sang, de la viande de porc et des bêtes mortes.” » Le vin ne fait pas partie de ces trois catégories d’aliments qui sont explicitement illicites.
Les fuqahâ n’ont pas tenu compte de ce verset. Ils ont retenu les versets où le Coran incite les musulmans à ne pas consommer de vin. Cela pouvait se comprendre dans le contexte tribal. Mais aujourd’hui, le musulman peut consommer modérément de l’alcool sans être taxé d’infidélité, puisque c’est le texte même du Coran qui énumère les aliments interdits.