Re akho Arlong,
Voilà qui est sage.
Si on parlait du contexte historique des sourates, àa nous permettra peut être d'y voir plus clair.
- Pour la sourate La table, pas grand chose à dire sauf qu'elle fait partie des toutes dernières sourates.
- Pour la sourate Al 3imran, les commentateurs considèrent ça révélation comme occasionnée par l'arrivé en l'an 9 de l'hégire, à Médine d'une délégation chrétiennes de Najran, nom d'une région et d'une ancienne ville du Yémen septentrional. Elle comprenait une soixantaine de professeurs, de théologiens et de notabilités, ayant à leur tête l’évêque Abu Harita. L'objet de leur visite était une prise de contacte avec le prophète pour s'informer de sa mission et des rapports de celle-ci avec le christianisme. Au cour de leur séjour, les chrétiens purent célébrer, chose remarquable, leur messe dans la mosquée même du prophète.
La discussion entre eux et le prophète porta sur divers points théologiques, et en particulier sur la nature du Christ. Pour l'islam, Jésus procède de l'esprit de Dieu et est son prophète, mais non son fils.
Toute la théorie de la trinité est à exclure. Si on peu admettre métaphoriquement une "paternité spirituelle", ce ne peut être que dans le sens d'inspiration spirituelle, jamais dans le sens d'une filiation physique ou de volonté. Pour la députation chrétienne "Le Père, le Fils, et le Sainte esprit" sont consubstantiels et forment une même unité dans le mystère de la trinité. C'était, sous une forme légèrement différente, l'objet même du debat autour du monophysisme,moins de deux siècles plus tôt, qui avait abouti à la condamnation d'Eutychès par le concile de Chalcédoine.
L'affirmation d'un Dieu unique, vivant, et tout le début de cette sourate reflètent cette discussion qui se solda par un désaccord.
Peut être que le contexte nous aidera à mieux comprendre les raisons du verset 85 sourate Al 3imran.