Si tu relis attentivement ce qui était écrit, tu verrais que ce que j'ai mis en cause est le rapport qu'entretient l'Islam avec le corps de la femme qui n'a guère évolué depuis des siècles, le figurant toujours comme honteux, source de tentation obligée,... . Et j'ai fustigé cette manière de penser lorsqu'elle conditionne les raisons de refuser la mixité. C'est un élément de la pensée religieuse qu'il n'est pas interdit de considérer comme pouvant être "dégelé", les mentalités qui avaient cours lors de l'instauration de cette représentation chez les savants musulmans n'ayant plus forcément cours aujourd'hui dans la réalité du monde.
On parle bien ici d'éléments de la pensée religieuse, non de pratique. Qui refuse de s'exposer par pudeur personnelle est tout à fait libre de le faire. Cete raison-là me parait tout à fait valable. Tout comme celui ou celle qui n'y voit pas un impudeur particulière est libre de nager. La question du concubinage est un choix de vie, guidé par des valeurs religieuses et/ou personnelles. Une approche moderne de l'Islam ne se prononce pas sur ces questions d'ordre pratique, l'Islam bien sûr encourage le mariage, il s'agit ici d'une institution, non d'un sentiment personnel (la pudeur), il n'est pas régenté par des mêmes représentations mentales liées à une perception historicisée. Si tu veux mon point de vue sur ce sujet, je te dirais que c'est éminemment personnel comme choix, je ne jugerai jamais un choix en ce domaine.