Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023 – La justice est la réponse à la violence

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Le Hamas salue la demande du Chili de rejoindre la plainte de l’Afrique du Sud devant la CIJ​

vendredi 13-septembre-2024

Al-Quds occupée-CPI

Le mouvement de Hamas a salué la demande du Chili d’intervenir dans la plainte déposée devant la Cour Internationale de justice (CIJ) par l’Afrique du Sud contre Israel pour « violation de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide » dans le contexte de sa guerre dans la bande de Gaza.

Le Hamas a considéré que ce pas intervient pour affirmer les positions humanitaires de la République chilienne soutenant les valeurs de la justice et refusant les violations de la loi internationale à l’instar des crimes de guerre qui se perpétuent dans la bande de Gaza.

Le mouvement de Hamas a salué les positions du président chilien Gabriel Boric et son militantisme en faveur des droits des peuples à l’indépendance et à l’autodétermination.

Le Hamas a appelé tous les pays à rejoindre la plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste et à intensifier leurs efforts pour arrêter la guerre barbare contre le peuple palestinien et faire que les criminels rendent des comptes devant la justice internationale.
 
Israël.

Le procureur de la CPI demande un mandat d’arrêt “de toute urgence” contre Nétanyahou​

Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé aux juges, le 9 septembre, d’émettre au plus vite les mandats d’arrêt qu’il a demandés en mai contre Benyamin Nétanyahou et l’un de ses ministres, ainsi que contre des dirigeants du Hamas. Selon des sources israéliennes, ils pourraient être émis d’ici à la fin du mois.

Alors que, dans la bande de Gaza, la guerre fait toujours rage entre Tsahal (l’armée israélienne) et le Hamas, Ha’Aretz rapportait le 10 septembre que Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), vient de demander aux juges de la Cour de réagir “de toute urgence” à sa demande d’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant.

“Dans sa demande adressée aux trois juges de la CPI, le procureur évoque les combats en cours dans la bande de Gaza et le risque croissant de voir de nouveaux crimes de guerre perpétrés tant par Israël que par le Hamas.


Le 20 mai, Karim Khan avait déposé une demande d’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les deux dirigeants israéliens, mais également contre trois dirigeants du Hamas : Yahya Sinwar (alors chef du mouvement islamiste dans la bande de Gaza), Mohammed Deif (chef de son bras armé, les Brigades Al-Qassam) et Ismaïl Haniyeh (chef politique du mouvement, alors en exil à Doha, au Qatar).

“Entre-temps, ces deux derniers ont été tués par l’armée israélienne. Le nom de Haniyeh a été retiré de la dernière demande déposée devant la CPI après son assassinat, à Téhéran, le 31 juillet.” Cependant, le nom de Mohammed Deif reste sur la liste des inculpés, l’affirmation de Tsahal selon laquelle le chef militaire palestinien aurait été éliminé restant invérifiable.

Photo
Aurélie Boissière / Courrier international

“Un faisceau croissant de preuves”​

Selon des sources israéliennes, ces mandats d’arrêt pourraient être émis par la CPI d’ici à la fin de septembre. “Dans sa requête en date du 9 septembre, poursuit Ha’Aretz, Karim Khan invoque l’aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, un faisceau croissant de preuves quant à des crimes contre l’humanité commis par Tsahal contre la population civile et le sort de plus en plus inquiétant des Israéliens retenus en otages par le Hamas.”
Si la Cour émet ces mandats d’arrêt, Benyamin Nétanyahou, Yoav Gallant et Yahya Sinwar ne pourront plus se rendre dans les États parties au Statut de Rome (qui a institué la CPI) sans risquer d’être arrêtés. Les États-Unis n’en font pas partie – ils ont signé le Statut de Rome, mais ne l’ont pas ratifié.

Lire aussi : Justice. Non ! La CPI ne juge pas que les affaires africaines, affirme le procureur Karim Khan

“Dans une défense désespérée, Israël exige que la Maison-Blanche et le Congrès américain imposent des sanctions individuelles contre Karim Khan et des sanctions institutionnelles contre la CPI”, conclut le quotidien israélien.
Courrier internationa
 
Guerre à Gaza.

Le Sénégal sonne la “charge contre Nétanyahou”​

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a vertement dénoncé la politique de son homologue israélien dans les Territoires palestiniens et appelé à isoler diplomatiquement l’État hébreu. Un appel qui doit encore convaincre sur le continent. Jusque-là, c’est surtout l’Afrique du Sud qui s’est dressée face à la riposte israélienne à Gaza.

“Je n’ai pas reçu d’invitation, mais ce n’est pas une critique, rassurez-vous”, sourit Ousmane Sonko, arborant autour du cou une écharpe biface, keffieh d’un côté, couleurs du drapeau palestinien de l’autre. Samedi 31 août, le Premier ministre sénégalais s’est joint au rassemblement organisé par l’Alliance nationale pour la cause palestinienne au Sénégal sur l’esplanade de la grande mosquée de Dakar. Cette prise de parole, filmée par Dakar Actu, délivrait “le message du président Bassirou Diomaye Faye à l’ensemble de la communauté internationale”, s’est empressé de préciser Sonko.

Un message qualifié de “charge contre Nétanyahou” par Seneweb.

www.courrierinternational.com

Le Sénégal sonne la “charge contre Nétanyahou”

 

Cour internationale de justice. L’impératif du retrait israélien des territoires occupés​

Dans un été 2024 marqué par la poursuite de l’offensive génocidaire à Gaza, ainsi que par la révélation d’actes de barbarie commis sur des détenus palestiniens, l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ) sur l’illégalité de l’occupation israélienne est tout de même un nouveau succès majeur pour la Palestine. En plus des conséquences qu’il implique pour tous les États, il marque une rupture avec le discours politique dominant en Occident sur la nécessité d’une négociation avec Israël.

Alors que la rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese alerte désormais sur l’extension de la violence génocidaire à la Cisjordanie, la Cour internationale de justice (CIJ), organe judiciaire principal des Nations Unies a, dans son avis consultatif du 19 juillet 2024, précisé l’état du droit international s’agissant du Territoire palestinien occupé (TPO).

Ce long avis vient confirmer la logique de celui rendu, en 2004, sur l’édification du mur par Israël en territoire palestinien. Mais, saisie par l’Assemblée générale en 2022 de faits bien plus conséquents, la Cour a été plus loin cette fois-ci en affirmant non seulement l’illégalité des pratiques israéliennes d’occupation depuis 1967, mais aussi celle de l’occupation elle-même. La conséquence logique est la nécessité pour Israël de mettre fin à cette occupation « dans les plus brefs délais ».

Par ailleurs, la Cour a considéré, et ceci est également nouveau, que certaines pratiques d’occupation caractérisaient une violation de l’article 3 de la Convention sur l’élimination de la discrimination raciale, par lequel les États parties « condamnent spécialement la ségrégation raciale et l’apartheid ». Il convient donc de présenter cet avis qui rompt avec la représentation occidentale de la situation, et d’examiner les conséquences que la Cour estime devoir être tirées de ces violations graves, par Israël, du droit international. Car, même si elles ne sont pas respectées par leurs destinataires, les positions ou ordonnances de la Cour ont un impact considérable, raison pour laquelle une partie de la doctrine occidentale tente d’en minimiser le sens.

Quel droit applicable, à quelle situation ?.......​


 

Albanese : la présence d’Israel sur les territoires palestiniens est illégale​

mardi 17-septembre-2024


Cisjordanie occupée-CPI

Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations Unies sur les territoires palestiniens, a assuré que la violence de l’armée d’occupation israélienne et des colons en Cisjordanie occupée a atteint un niveau sans précédent depuis des siècles.

La responsable onusienne a déclaré à la presse que la présence israélienne sur les territoires palestiniens est illégale, elle a appelé les journalistes occidentaux à assumer leur responsabilité et à s’arrêter à déshumaniser les Palestiniens.

Albanese a ajouté que l’UNRWA avait subi une campagne de diffamation diligentée par Israel et d’autres pays d’une manière qui s’apparente à une conspiration pour la liquider.

« Je tire la sonnette d’alarme pour ne pas détourner les yeux sur ce qui se passe au peuple palestinien sous l’autorité militaire israélienne », a averti Albanese tout en soulignant que l’impunité dont profite Israel lui permettait de violer la loi internationale.
 

L’assemblée générale de l’ONU exige qu’Israel mette fin à l’occupation

19 septembre 2024ACTUALITÉS
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution exigeant qu’Israël mette fin à son occupation des territoires palestiniens, par un vote écrasant de 124 voix, contre 14, et 43 abstentions. Les États-Unis se sont opposés à la résolution, bien qu’ils continuent de prétendre qu’ils prônent une solution à deux États. Le détail des votes […]
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L’assemblée générale de l’ONU exige qu’Israel mette fin à l’occupation

19 septembre 2024ACTUALITÉS
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution exigeant qu’Israël mette fin à son occupation des territoires palestiniens, par un vote écrasant de 124 voix, contre 14, et 43 abstentions. Les États-Unis se sont opposés à la résolution, bien qu’ils continuent de prétendre qu’ils prônent une solution à deux États. Le détail des votes […]
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"Une mention spéciale pour l’Ukraine, qui n’apprécie pas l’occupation par la Russie mais ne semble pas gênée par l’occupation de la Palestine par Israël…."
Eh oui... c'est dommage. Mais peut-être ne faut-il pas fâcher les USA...?

Mes deux pays ont aussi courageusement brillé par leurs abstentions... :)
 
"Une mention spéciale pour l’Ukraine, qui n’apprécie pas l’occupation par la Russie mais ne semble pas gênée par l’occupation de la Palestine par Israël…."
Eh oui... c'est dommage. Mais peut-être ne faut-il pas fâcher les USA...?

Mes deux pays ont aussi courageusement brillé par leurs abstentions... :)

L'Ukraine a même dit qu'elle soutenait le droit à Israel l'occupant à se défendre.

C comme si on soutenait le droit à la Russie de commettre un génocide colonial...en Ukraine...avec les milliards et les armes de l'occident.


Et pis encore...l'Ukraine soutien des colons sionistes venus d'un autre continent européen sous prétexte qu'ils se sont convertis au judaisme au Caucase.

Alors que les palestiniens sont des descendants d'Hebreux.

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L’Afrique du Sud entend fournir de nouvelles preuves du génocide israélien à Gaza

lundi 7-octobre-2024

Le Cape Town – CPI

Le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a annoncé l’intention de son pays de soumettre de nouvelles preuves dans l’affaire de génocide déposée contre Israël devant la Cour internationale de Justice.

Il a ajouté dans un communiqué lundi, à l’occasion du premier anniversaire du génocide israélien à Gaza, qu’ils présenteraient de nouvelles preuves à la Cour internationale au cours du mois d’octobre.

Il a souligné que le mémorandum que son pays soumettra à la « Justice internationale » contient des « preuves détaillées » prouvant qu’Israël a commis un génocide contre les Palestiniens à Gaza.

Ramaphosa a appelé Israël à mettre en œuvre les décisions de mesures provisoires rendues par la « Justice internationale » en janvier, mars et mai 2024, dans la même affaire.

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice a ordonné des mesures provisoires dans l’affaire intentée par l’Afrique du Sud contre Israël selon laquelle ce pays viole la Convention internationale pour la prévention du génocide.

Le 28 mars, le tribunal a rendu une autre décision ajoutant d’autres mesures aux mesures temporaires demandées par l’Afrique du Sud dans son affaire contre Israël, avant de rendre une autre décision le 24 mai, exigeant qu’Israël arrête immédiatement son attaque militaire qu’elle a commencée, mais Israël n’a pas appliqué les décisions de justice.

Le 29 décembre, l’Afrique du Sud a soumis à la justice internationale une demande d’enquête sur Israël pour violation de certains articles de la Convention pour la prévention du crime punissable de génocide.

Alors que les audiences se poursuivaient, l’Afrique du Sud a exigé la suspension immédiate des opérations militaires israéliennes à Gaza, tout en garantissant que les habitants de la bande de Gaza aient accès à la nourriture, à l’eau et à l’aide humanitaire.

Lundi, un an s’est écoulé depuis le génocide en cours perpétré par Israël à Gaza, avec le soutien américain, qui a fait à ce jour plus de 139 000 martyrs et blessés palestiniens, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines de personnes, des enfants et des personnes âgées.

Tel Aviv poursuit la guerre de génocide, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la misérable situation humanitaire à Gaza.

Depuis le 23 septembre dernier, Israël a élargi la portée du génocide qu’elle commet à Gaza depuis le 7 octobre 2023, pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, par des raids aériens d’une violence et d’une intensité sans précédent, négligeant dans toute son ampleur les avertissements internationaux et les résolutions de l’ONU.
 

A propos de Omer Bartov dont il parle....il y'a plusieurs semaines que j'ai justement mis son témoignage qui qualifie de génocide ce que

l'entité génocidaire commet pour son expansionisme.

Omer Bartov est un historien israelien spécialiste de la seconde guerre mondiale de la Whermacht sur le front russe et de la Shoah.

Donc question génocide il en connait un rayon et le mécanisme. A cette occasion du commentaire de Gallagher Fenwick je remets
le témoignage de Bartov à nouveau.

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A Gaza, « un nombre incroyable d'enfants abattus d'une balle dans la tête »​


Dans cet article du New York Times, des médecins américains témoignent de l'horreur observée à Gaza : enfants délibérément ciblés, morts néonatales faute d'alimentation ou soins, malnutrition rappelant les camps de la mort...
"Presque chaque jour, je voyais un nouvel enfant, très jeune, atteint d'une balle dans la tête ou dans la poitrine, qui mourait presque systématiquement."
Ces radiographies montrant des enfants de Gaza avec des balles dans le cou ou la tête ont été partagées par le Dr Mimi Syed, qui a travaillé à Khan Younis du 8 août au 5 septembre. Elle a expliqué : « J'ai pris en charge de nombreux jeunes patients, pour la plupart âgés de moins de 12 ans, atteints d'une balle dans la tête ou dans la poitrine, sur le côté gauche. En général, il s'agissait d'une seule balle. Les enfants arrivaient soit déjà morts, soit dans un état critique, et mouraient peu après leur arrivée. »
44 médecins, infirmiers et auxiliaires médicaux ont vu plusieurs cas d’enfants préadolescents atteints d'une balle dans la tête ou la poitrine à Gaza
Dr Mohamad Rassoul Abu-Nuwar, chirurgien généraliste et bariatrique, 36 ans, Pittsburgh, Pennsylvanie :


« En une nuit, en quatre heures aux urgences, j'ai vu six enfants âgés de 5 à 12 ans, tous avec une seule blessure par balle à la tête. »

Nina Ng, infirmière urgentiste, 37 ans, New York :

« Les enfants blessés par balle étaient soignés à même le sol, se vidant souvent de leur sang à cause du manque d'espace, d'équipement et de personnel. Beaucoup sont morts alors qu'ils auraient pu être sauvés. »

Dr Mark Perlmutter, chirurgien orthopédique, 69 ans, Rocky Mount, Caroline du Nord :

« J'ai vu plusieurs enfants blessés par des balles à haute vélocité, touchés à la tête et à la poitrine. »
Irfan Galaria, chirurgien plasticien, 48 ans, Chantilly, Virginie :

« Notre équipe a traité quatre ou cinq enfants âgés de 5 à 8 ans, tous atteints d'une balle dans la tête. Ils sont arrivés en même temps aux urgences et sont tous décédés. »

Rania Afaneh, ambulancière, 23 ans, Savannah, Géorgie :

« J'ai vu un enfant atteint d'une balle dans la mâchoire. Aucune autre partie de son corps n'était blessée. Il était conscient et m'a fixé du regard alors qu'il s'étouffait avec son propre sang, tandis que j'essayais d'utiliser une unité d’aspiration cassée. »

Dr Khawaja Ikram, chirurgien orthopédique, 53 ans, Dallas, Texas :

« Un jour aux urgences, j'ai vu un enfant de 3 ans et un autre de 5 ans, tous deux avec une balle dans la tête. Leur père et leur frère ont dit qu'on leur avait annoncé qu’Israël se retirait de Khan Younis. Ils sont retournés voir ce qu'il restait de leur maison et ont été abattus par un tireur d'élite. »

Dr Ahlia Kattan, anesthésiste et médecin en soins intensifs, 37 ans, Costa Mesa, Californie :

« J'ai vu une petite fille de 18 mois avec une blessure par balle à la tête. »

Dr Ndal Farah, anesthésiste, 42 ans, Toledo, Ohio :

« J'ai vu beaucoup d'enfants. Selon mon expérience, les blessures par balle touchaient souvent la tête. Nombre d'entre eux souffraient de lésions cérébrales irréversibles. Presque chaque jour, des enfants arrivaient à l'hôpital avec des blessures par balle à la tête. »
Dr Ndal Farah, anesthésiste, 42 ans, Toledo, Ohio :

« La malnutrition était omniprésente. Il était fréquent de voir des patients dont l'apparence squelettique rappelait celle des victimes des camps de concentration nazis. »

Abeerah Muhammad, infirmière en soins intensifs et urgences, 33 ans, Dallas, Texas :

« Tous les gens que nous avons rencontrés nous montraient des photos d’eux avant octobre. Ils avaient tous perdu entre 9 et 27 kilos. La plupart des patients et du personnel étaient émaciés et déshydratés. »
 
Asma Taha, infirmière praticienne en pédiatrie, 57 ans, Portland, Oregon :

« Le chef du service néonatal était presque méconnaissable, ayant perdu près de la moitié de son poids par rapport à son apparence d'avant-guerre. Ces changements n'étaient pas seulement physiques : ils reflétaient aussi l’impact émotionnel et psychologique du conflit sur ceux qui soignaient les autres tout en luttant contre leurs propres pertes et difficultés. »

Dr Nahreen Ahmed, spécialiste des soins intensifs et des maladies pulmonaires, 40 ans, Philadelphie, Pennsylvanie :

« Tous mes patients présentaient des signes de malnutrition : par exemple, une mauvaise cicatrisation des plaies ou des infections qui se développaient rapidement. »

Dr Aman Odeh, pédiatre, 40 ans, Austin, Texas :

« Les mères en maternité accouchaient prématurément en raison de la malnutrition, du stress et des infections. Leur production de lait était faible à cause du manque d'hydratation et d'une alimentation insuffisante. »


Dr Mike Mallah, chirurgien généraliste, spécialiste en traumatologie et soins intensifs, 40 ans, Charleston, Caroline du Sud :

« Tous mes patients souffraient de malnutrition, à 100 %. »

Dr Deborah Weidner, psychiatre pour enfants et adolescents, 58 ans, Hartford, Connecticut :

« Les patients étaient très maigres. Leurs pantalons étaient visiblement trop larges, et leurs ceintures serrées à l’extrême. »

52 médecins, infirmières et auxiliaires médicaux ont observé une détresse psychiatrique quasi généralisée chez les jeunes enfants, certains exprimant même des envies suicidaires ou regretter d'être encore en vie.



 
La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza consitue-t-elle un génocide à l’encontre des Palestiniens ? Oui, à en croire l’ONU. Les méthodes de guerre employées par Israël dans la bande de Gaza « correspondent aux caractéristiques d’un génocide », affirme jeudi un Comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes. Le comité met en exergue les « pertes civiles massives et les conditions imposées aux Palestiniens sur place mettant leur vie en danger intentionnellement », dans un rapport qui doit être présenté lundi à l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Créé en 1968 par l’Assemblée générale de l’ONU, ce comité est chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits humains dans les Territoires palestiniens occupés. Elle s’est penchée dans un nouveau rapport sur la période allant de l’attaque meurtrière du 7 octobre 2023 du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Isra ël jusqu’à juillet dernier.

Civils et humanitaires tués​

« A travers son siège de Gaza, son obstruction de l’aide humanitaire, ses attaques ciblées et en tuant des civils et des travailleurs humanitaires, malgré les appels répétés de l’ONU, les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice
20minutes
 
Des Palestiniens déplacés des abris de Beit Hanoun traversent la route principale de Salaheddine vers Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, suite aux ordres d’évacuation de l’armée israélienne le 12 novembre 2024.

OMAR AL-QATTAA / AFP Des Palestiniens déplacés des abris de Beit Hanoun traversent la route principale de Salaheddine vers Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, suite aux ordres d’évacuation de l’armée israélienne le 12 novembre 2024.
GAZA - Une situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza qui continue à se détériorer. Le résultat des décisions israéliennes selon l’ONG Human Rights Watch (HRW). Cette dernière a estimé dans un rapport publié ce jeudi 14 novembre que les ordres d’évacuation à répétition de l’armée israélienne dans la bande de Gaza mènent à des déplacements forcés de population, ce qui relève du « crime de guerre ». Selon HRW, les « actions d’Is raël semblent également correspondre à la définition du nettoyage ethnique » dans les zones où l’armée a sommé les Palestiniens de partir et où ils ne pourront pas revenir.


« Human Rights Watch a rassemblé des preuves selon lesquelles des responsables israéliens (...) commettent le crime de guerre de transfert forcé » de civils, indique le rapport. Les autorités israéliennes affirment appeler les habitants de pans entiers du territoire à évacuer en raison d’impératifs militaires et disent ainsi participer à la protection des civils.


Mais « Israël devrait démontrer dans chaque cas que le déplacement de civils est la seule option possible » pour se conformer au droit international humanitaire, note Nadia Hardman, chercheuse à HRW. « Isra ël ne peut pas simplement s’appuyer sur la présence de groupes armés pour justifier le déplacement de civils », poursuit-elle.

En octobre, l’ONU a chiffré à 1,9 million les Gazaouis déplacés par la guerre. La population totale était estimée à quelque 2,4 millions d’habitants au début de la guerre.

Des zones de Gaza rendues « inhabitables »​

Le porte-parole de HRW pour le Moyen-Orient, Ahmed Benchemsi, ajoute que « rendre systématiquement inhabitable des grandes parties de Gaza » constitue « un nettoyage ethnique ». « Ce que font les autorités israéliennes à Gaza est ce que fait un groupe ethnique ou religieux visant à expulser les Palestiniens, un autre groupe ethnique ou religieux, de zones situées à l’intérieur de Gaza par des moyens violents », mentionne HRW. Selon l’ONG, les autorités israéliennes orchestrent les déplacements et s’assurent que certaines zones touchées « restent en permanence vidées ».

Le rapport de 170 pages, insiste sur deux zones que les Israéliens appellent les corridors de Neztarim et Philadelphie. Elles ont été, selon HRW « rasées, étendues et nettoyées » par l’armée pour créer des zones tampons pour raisons sécuritaires. La première, qui coupe la bande de Gaza d’est en ouest, s’étend désormais entre la ville de Gaza et le Wadi Gaza sur 4 km de large, selon le rapport. Presque tout le bâti a été démoli, a précisé Nadia Hardman lors d’une présentation à la presse. La seconde longe la frontière entre Gaza et l’Égypte, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a martelé que l’armée doit continuer à la contrôler.

Le rapport s’appuie sur des entretiens avec des Gazaouis, des images satellites et des données publiques, le tout rassemblé jusqu’à août 2024. Il ne tient pas compte de l’offensive israélienne en cours dans le nord de la bande de Gaza depuis plus d’un mois, et qui a forcé au moins 100 000 personnes à quitter les localités les plus au nord pour la ville de Gaza et ses environs, selon Louise Wateridge, porte-parole de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Le HuffPost :
 
"Il n'y a plus de mots. J'ai épuisé tous les mots pour expliquer ce qui est en train de se passer au Moyen-Orient": le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exprimé sans détour sa frustration ce lundi 18 novembre à Bruxelles.

"Il y a à peu près 44.000 morts à Gaza et 70% de ces personnes tuées sont des femmes et des enfants", a déclaré le responsable espagnol avant de présider ce qui devrait être sa dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne.

"Quand on regarde leur âge, il s'agit le plus souvent d'enfants de moins de neuf ans", a-t-il a encore déploré.


Josep Borrell, 77 ans, doit quitter ses fonctions le mois prochain. Pour cette dernière réunion sous sa présidence, il a proposé aux 27 de suspendre le dialogue politique, prévu par l'accord d'association entre l'Union européenne et Isra ël. Mais la plupart des pays de l'UE, dont l'Allemagne, les Pays-Bas ou la France, n'y sont pas favorables.( Ces pays sont infectés par cette secte )

"L'Histoire nous observe"​

"L'UE a du sang sur les mains" dans la bande de Gaza, déclare de son côté l'ONG Oxfam, dans un communiqué paru lundi. "Les discussions qui ont lieu aujourd'hui à huis clos ont un impact sur des personnes réelles, confrontées à l'inimaginable. Pourtant, la réponse de l'Europe est souvent léthargique", estime Agnès Bertrand-Sanz, experte humanitaire chez Oxfam, pour qui l'UE et ses États membres doivent "redoubler d'effort pour exiger un cessez-le-feu, suspendre l'accord d'association UE-Israël", "garantir que l'aide humanitaire ne soit pas bloquée ou détruite" et "arrêter les ventes d'armes à Israël".

"L'Histoire nous observe, et l'Europe doit choisir: veut-elle être complice de ces violations du droit humanitaire international et de cette campagne de nettoyage ethnique dans le nord de Gaza? Veut-elle avoir du sang sur les mains", s'interroge encore Agnès Bertrand-Sanz.
 
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