Poèmes à partager

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  • Allah est grand!" Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte. Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?

  • * * *

  • La lune du Ramadan vient d'apparaître. Demain, le soleil baignera une ville silencieuse. Les vins dormiront dans les urnes et les jeunes filles dans l'ombre d
 

  • Je n'ai pas demandé de vivre. Je m'efforce d'accueillir sans étonnement et sans colère tout ce que la vie m'apporte. Je partirai sans avoir questionné personne sur mon étrange séjour sur cette terre.

    !




    Ne laisse pas de cueillir tous les fruits de la vie. Cours vers tous les festins et choisis les plus grandes coupes. Ne crois pas qu'Allah tient compte de nos vices ou de nos vertus. Garde-toi de négliger ce qui peut te rendre heureux.




    * *

    Nuit. Silence. Immobilité d'une branche et de ma pensée. Une rose, image de ta splendeur éphémère, vient de laisser tomber un de ses pétales. Où es-tu, en ce moment, toi qui m'as tendu la coupe et que j'appelle encore? Sans doute, aucune rose ne s'effeuille près de celui que tu désaltères là-bas, et tu es privée du bonheur amer dont je sais t'enivrer.
 
La perfection perd son charme et sa sincérité une fois qu'on lui affiche une image ,elle devient apparence nuance ou mensonge .L'amour sincère et profond le respect digne et mérité baignent dans la perfection divinement libres sans frontières ni obstacles ,mais une fois qu'on y affiche une apparence une identité une photo la perfection se brise et l'habillement de ce qui est profond et divin devient transparent et incertain .





L’amour est un don et il est difficile d’en parler tant il reste à découvrir.

Mais sur le chemin de l’amour il y a le respect.

Le respect c’est l’étoile d'une personne de celui qui cherche l’amour.

S’il perd cette étoile de vue, il n’est pas sur la bonne voie.

La personne qui s’aime se respecte, la personne qui se respecte est sur la voie de l’amour...

Se respecter c’est au commencement s’accepter tel que l’on est y compris dans ses travers.

La perfection n’existe pas et les apparences de la perfection n’inspirent qu’admiration et jalousie, deux sentiments


totalement étrangers à l’amour.
 
La perfection perd son charme et sa sincérité une fois qu'on lui affiche une image ,elle devient apparence nuance ou mensonge .L'amour sincère et profond le respect digne et mérité baignent dans la perfection divinement libres sans frontières ni obstacles ,mais une fois qu'on y affiche une apparence une identité une photo la perfection se brise et l'habillement de ce qui est profond et divin devient transparent et incertain .

J'aimes :love:
 
Sur la planète bleue
Les rêves sont des étoiles
Ils brillent de mille feux
Dans les cœurs sous le voile
Chantant dans la nuit
Ils dansent tout le jour
Travaillant sans relâche
Comme des fées, à leur tâche

Sur la planète bleue
Les rêves sont des fils
Des chemins lumineux
Qui se croisent et faufilent

Ils tissent avec amour
Tous les vœux du matin
Ordonnant sans détour
Les chemins pour demain

Sur la planète bleue
Les rêves des enfants
Sont un pont merveilleux
De terre à firmament

Ils sont dans le ciel
Des millions d’étincelles
Qui tracent dans le temps
Les destins pour mille ans

Dans les gouttes arc-en-ciel
Des rosées du printemps
les rêves sont diamants
Sous les pieds des passants

Comme un manteau de Beauté
Une parure de princesse
Ils vêtent de caresses
Notre terre bien aimée

Et moi, dans le vent
Je souffle en chantant
Plein d’Amour et de Joie
Sur ces rêves d’enfants

Sur la planète bleue
Dans les cœurs, les chansons
Réchauffent de mille feux
Les nuits au plus profond
 
Les rêves des enfants les rêves des enfants les rêves des enfants les rêves des enfants les rêves des enfants
les rêves des enfants ,nous sommes tous coupables de leur anéantissement, le monde est coupable de ce crime ,les autres ont interdit les rêves à leurs enfants pour un monde de puissance et de pouvoir nous les arabes musulmans en particulier on a obligé nos enfants à se détourner de leur raves en se rabaissant face à eux mêmes jusqu'à ne plus se reconnaitre et ne plus avoir envie de s'affirmer et d'exister !Au diable les reves des enfants au sein des adultes ignorants et irresponsables! Toi continue de rêver si tu en es encore capable !!!!!!!!!!!!!







Sur la planète bleue
Les rêves sont des étoiles
Ils brillent de mille feux
Dans les cœurs sous le voile
Chantant dans la nuit
Ils dansent tout le jour
Travaillant sans relâche
Comme des fées, à leur tâche

Sur la planète bleue
Les rêves sont des fils
Des chemins lumineux
Qui se croisent et faufilent

Ils tissent avec amour
Tous les vœux du matin
Ordonnant sans détour
Les chemins pour demain

Sur la planète bleue
Les rêves des enfants
Sont un pont merveilleux
De terre à firmament

Ils sont dans le ciel
Des millions d’étincelles
Qui tracent dans le temps
Les destins pour mille ans

Dans les gouttes arc-en-ciel
Des rosées du printemps
les rêves sont diamants
Sous les pieds des passants

Comme un manteau de Beauté
Une parure de princesse
Ils vêtent de caresses
Notre terre bien aimée

Et moi, dans le vent
Je souffle en chantant
Plein d’Amour et de Joie
Sur ces rêves d’enfants

Sur la planète bleue
Dans les cœurs, les chansons
Réchauffent de mille feux
Les nuits au plus profond
 
chikh Alawi a dit dans un poeme soufi:
le Dhikr est cause de tout bien
Mon Dieu! partout les maux se sont répandus
Et le Dhikr est devenu si lourd pour les langues.
Les gens se sont adonnés à d'étranges conduites,
Aussi leurs états sont multiples et divers.
Le Recherché est immergé dans les recherches,
Car la sincérité est si rare,
Les gens ont le coeur dur.
Les bons conseils sont vains pour les maîtres du péché;
Et moi je suis las d'avertir.
Que valent mes paroles comparées à celles des prophètes?
Le Dhikr est cause de tout bien.
 
C'est un petit "ghazal" en hindi.
Trado :
Ainsi est le monde et la vie
La lumière du soleil est sublime...

Le reste j'men souviens plus dsl.

Il y'a 6 vers en tout.

Mais en hindi ça donne autrement. Et plus beau.
 
Fermez les yeux et respirez profondément.
Prenez conscience de votre corps : de vos os, de votre chair.
Ressentez le poids de votre corps.
Songez à cette énergie qu'est la pesanteur. Depuis votre naissance , elle n'a cessé de vous attirer vers la Terre Mère.
Ressentez le poids de vos bras, de vos jambes, et de tout votre corps.
Ne résistez plus, laissez vous entraîner vers la Terre Mère.
Vous vous enfoncez dans la Terre. De plus en plus profondément. Vous traversez différentes strates, apercevez au passage des racines, des pierres et des minéraux.
Maintenant vous vous trouvez dans une poche, à peine plus grande que vous. Vous êtes entouré de terre humide et moelleuse. Vous vous sentez bien, en sécurité, malgré l'obscurité. Vous êtes dans le ventre de la Terre Mère.
Vous allez creuser au dessus de vous, remontant peu à peu, jusqu'à apercevoir une lumière.
Vous êtes arrivé à la surface.
La Terre vous soutient. Vous enfoncez vos racines profondément dans la Terre. Puis vous grandissez et développez des branches, de plus en plus haut.
La Terre vous nourrit. Absorbez son énergie par vos racine, et laissez la remonter le long de votre tronc puis de vos branches. A chaque inspiration, ressentez l'énergie monter en vous.
Vos branches ploient, et vous retournez cette énergie à votre Mère la Terre. Transmettez lui aussi une pensée chargée d'amour et de gratitude.
Absorbez l'énergie de la Terre, faîtes-là remonter le long de votre tronc et de vos branches, puis rendez la à la Terre.
Prenez conscience de votre respiration et de votre corps humain. La Terre est toujours là pour vous soutenir et vous nourrir.
Reprenez conscience de ce qui vous entoure puis ouvrez les yeux.
 
je ne sais pas si ce poème très connu a déjà été posté :
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Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur transparent
Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

P. Verlaine

Poèmes saturniens
 
ah un grand classique aussi intemporel
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Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

A. Rimbaud
 
les Chemins de l'Étoile


Paule-Christine

Une étoile chemine au profond de notre âme…
Minuscule grain d’or dans une impasse obscure,
Elle brille pour nous de sa lumière pure
Quand la vie se déchire et que se noue le drame.
Dans l’errance et la peur, dans la forêt du doute,
Prison aux mille angoisses où l’on tourne sans fin,
L’étoile nous appelle au bout d’un long chemin
Et nous fait retrouver le soleil et la route.

Humble et patiente amie qui ne trahit jamais,
Elle sait nos chagrins, nos haines éphémères
Et les incertitudes et les tristes colères,
Nous guidant pas à pas vers des îlots de paix.

Parfois, sur la grand’place aux bonheurs partagés,
Nous faisons une halte avec des pèlerins,
Joyeux comme des elfes au vent des frais matins.
Et l’étoile irradie l’amour et ses beautés.

Notre étoile bénie vient peut-être des cieux…
Mais il faut, pour la voir, ne pas fermer les yeux.
 
La lampe s'est vidée, l'huile s'est épuisée,
Le tambourin s'est tu, le danseur s'est couché,

Le feu s'est éteint et nulle fumée ne s'élève,

L'âme est absorbée dans l'Unique, et il n'y a plus de dualité.
 
IBN ARABI, poète mystique Andalou. (1165-1240)

L'AMANT

Un amoureux fou vint frapper à la porte de sa bien-aimée.
Elle demande derrière la porte : "Qui est là?"
Il répondit : "C'est moi!"
Elle dit: "Il n'y-a pas de place pour toi et moi dans la maison.
Alors il s'en alla méditer dans le désert et des années plus tard, il revint frapper à sa porte.
La voix de sa bien-aimée demanda : "Qui est là?"
Il répondit : "C'est toi-même !"
Et la porte s'ouvrit.

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Sens : Ce poême me fait penser aux paroles de Nisa dans le livre des Ephésiens 5: 28 à 32 : " C'est de cette façon que les maris doivent aimer leur femme, comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même, car personne n'a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l'entoure de soins. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et il s'attachera à la femme , et les deux deviendront une seule chair."

La femme de ce poème ne voulait pas vivre en "parallèle" avec son mari, elle voulait tout partager avec lui dans la fusion de chaque instant dans l'amour et le respect.
 
De Ibn Hazm. Ecrivain Andalou (10e /11e siècle)

Le collier de la colombe.

Quelqu'un m'a demandé mon âge, après avoir vu la vieillesse grisonner sur mes tempes et les boucles de mon front.
Je lui ai répondu : "Une heure, car en vérité je ne compte pour rien le temps que j'ai par ailleurs vécu."
Il m'a dit : "Que dites-vous là? Expliquez-vous? Voilà bien la chose la plus émouvante!
Je dis alors: "Un jour par surprise, j'ai donné un baiser , un baiser furtif, à celle qui tient mon coeur. Si nombreux que doivent être mes jours, je ne compterai que ce court instant , car il a été toute ma vie."
 
Un poème bouddhiste zen



Sống không giận, không hờn, không oán trách
Sống mỉm cười với thử thách chông gai
Sống vươn lên theo kịp ánh ban mai
Sống chan hòa với những người chung sống

Sống là động nhưng lòng luôn bất động
Sống là thương nhưng lòng chẳng vấn vương
Sống yên vui danh lợi mãi coi thường
Tâm bất biến giữa dòng đời vạn biến !

Sa-môn* Thích Hạnh Hải

____________________________________________________
Traduction par Dông Phong :



Vivre sans colère, sans fâcherie, sans rancune

Vivre en souriant devant les épreuves épineuses

Vivre en s’élevant pour atteindre la lumière de l’aurore

Vivre en pleine paix avec ceux qui nous entourent



Vivre c’est bouger mais le cœur reste immobile

Vivre, c’est aimer, mais sans attaches au cœur

Vivre dans la joie tranquille et mépriser la renommée et ses profits

Avec l’esprit immuable au milieu de la vie aux dix mille changements !



Le moine bouddhiste Thích Hạnh Hải
 
Dernière édition:
Un poème bouddhiste zen



Sống không giận, không hờn, không oán trách
Sống mỉm cười với thử thách chông gai
Sống vươn lên theo kịp ánh ban mai
Sống chan hòa với những người chung sống

Sống là động nhưng lòng luôn bất động
Sống là thương nhưng lòng chẳng vấn vương
Sống yên vui danh lợi mãi coi thường
Tâm bất biến giữa dòng đời vạn biến !

Sa-môn* Thích Hạnh Hải

____________________________________________________
Traduction par Dông Phong :



Vivre sans colère, sans fâcherie, sans rancune

Vivre en souriant devant les épreuves épineuses

Vivre en s’élevant pour atteindre la lumière de l’aurore

Vivre en pleine paix avec ceux qui nous entourent



Vivre c’est bouger mais le cœur reste immobile

Vivre, c’est aimer, mais sans attaches au cœur

Vivre dans la joie tranquille et mépriser la renommée et ses profits

Avec l’esprit immuable au milieu de la vie aux dix mille changements !



Le moine bouddhiste Thích Hạnh Hải





Un poème bouddhiste zen

Sống không giận, không hờn, không oán trách
Sống mỉm cười với thử thách chông gai
Sống vươn lên theo kịp ánh ban mai
Sống chan hòa với những người chung sống

Sống là động nhưng lòng luôn bất động
Sống là thương nhưng lòng chẳng vấn vương
Sống yên vui danh lợi mãi coi thường
Tâm bất biến giữa dòng đời vạn biến !

Sa-môn* Thích Hạnh Hải

Traduction par Dông Phong :

Vivre sans colère, sans fâcherie, sans rancune
Vivre en souriant devant les épreuves épineuses
Vivre en s’élevant pour atteindre la lumière de l’aurore
Vivre en pleine paix avec ceux qui nous entourent

Vivre c’est bouger mais le cœur reste immobile
Vivre, c’est aimer, mais sans attaches au cœur
Vivre dans la joie tranquille et mépriser la renommée et ses profits
Avec l’esprit immuable au milieu de la vie aux dix mille changements !

Le moine bouddhiste Thích Hạnh Hải

Un poème bouddhiste zen

Sống không giận, không hờn, không oán trách
Sống mỉm cười với thử thách chông gai
Sống vươn lên theo kịp ánh ban mai
Sống chan hòa với những người chung sống

Sống là động nhưng lòng luôn bất động
Sống là thương nhưng lòng chẳng vấn vương
Sống yên vui danh lợi mãi coi thường
Tâm bất biến giữa dòng đời vạn biến !

Sa-môn* Thích Hạnh Hải

Traduction par Dông Phong :

Vivre sans colère, sans fâcherie, sans rancune
Vivre en souriant devant les épreuves épineuses
Vivre en s’élevant pour atteindre la lumière de l’aurore
Vivre en pleine paix avec ceux qui nous entourent

Vivre c’est bouger mais le cœur reste immobile
Vivre, c’est aimer, mais sans attaches au cœur
Vivre dans la joie tranquille et mépriser la renommée et ses profits
Avec l’esprit immuable au milieu de la vie aux dix mille changements !

Le moine bouddhiste Thích Hạnh Hải

Un poème bouddhiste zen

Sống không giận, không hờn, không oán trách
Sống mỉm cười với thử thách chông gai
Sống vươn lên theo kịp ánh ban mai
Sống chan hòa với những người chung sống

Sống là động nhưng lòng luôn bất động
Sống là thương nhưng lòng chẳng vấn vương
Sống yên vui danh lợi mãi coi thường
Tâm bất biến giữa dòng đời vạn biến !

Sa-môn* Thích Hạnh Hải

Traduction par Dông Phong :

Vivre sans colère, sans fâcherie, sans rancune
Vivre en souriant devant les épreuves épineuses
Vivre en s’élevant pour atteindre la lumière de l’aurore
Vivre en pleine paix avec ceux qui nous entourent

Vivre c’est bouger mais le cœur reste immobile
Vivre, c’est aimer, mais sans attaches au cœur
Vivre dans la joie tranquille et mépriser la renommée et ses profits
Avec l’esprit immuable au milieu de la vie aux dix mille changements !

Le moine bouddhiste Thích Hạnh Hải
Merveilleux .
 
J'ai entendu un ange

J'ai cru voir un ange

Un ange au dessus de mon épaule

Mon épaule ou j'entends parler

Parler de ma prochaine vie

Une vie dans le calendrier du ciel

Un ciel qui prépare ma venue

Une venue encore loin

Loin de cette terre

Cette terre qui meurtrit mon corps

Mon corps comme un fardeau

Un fardeau pour chaque être

Être ce que l'on nait

Nait celui qui devra mourir

Mourir pour se voir libre

Libre de la servitude

La servitude des hommes

Des hommes qui s'enchainent .


Ulysse
 
A présent mon cœur est devenu capable de toute forme :
Il est prairie pour les gazelles, cloître pour les moines chrétiens,
Temples pour les idoles, et Kaâba pour les pèlerins.
Il est les tables de la torah, et le livre saint du Coran.
Je professe la religion de l’amour,
et partout où se dirigent ses caravanes.
l’amour est ma religion et ma foi.


Poeme d' Ibn Arabi ( Maroc )
 
Ils ne sont pas Prophetes, mais des Saints
Awliya Allah dans sa terre que la paix soit sur eux
la sagesse est universelle et Allah n'a laisé aucun peuple
Platon a bu de michkat enoubouwwa, de meme que boudha et d'autres
 
J’ai compris qu’il vaut mieux sourire en quittant ce monde
Que les larmes sont le signe de l’abandon et du doute
Que le sourire efface la crainte même dans la déroute
Qu’il n’y a rien de meilleur que l’harmonie et la paix profonde

J’ai compris que la beauté n’est qu' une pale copie de la bonté
Que la parure du cœur vaut mieux que les fards sur le visage
Que les belles paroles ne font pas toujours le sage
Que le sage et le fou sont les deux voix de son immense bonté

J’ai compris que finalement je n’ai rien compris
Que chaque jour révèle que nous n’avons rien appris
Que ma raison n’est pas nécessairement ton tort
Que la vérité n’est pas toujours du coté du plus fort

Poeme d' Ibrahims Kone (Côte d’Ivoire)
 
Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l'amour jamais ne finirait, j'avais tort.

Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye,
Démonter la lune et le soleil,
Vider l'océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

W.H. Auden
 
Je n'aime pas c'est lourd et c'est deprimant !




Fermez les yeux et respirez profondément.
Prenez conscience de votre corps : de vos os, de votre chair.
Ressentez le poids de votre corps.
Songez à cette énergie qu'est la pesanteur. Depuis votre naissance , elle n'a cessé de vous attirer vers la Terre Mère.
Ressentez le poids de vos bras, de vos jambes, et de tout votre corps.
Ne résistez plus, laissez vous entraîner vers la Terre Mère.
Vous vous enfoncez dans la Terre. De plus en plus profondément. Vous traversez différentes strates, apercevez au passage des racines, des pierres et des minéraux.
Maintenant vous vous trouvez dans une poche, à peine plus grande que vous. Vous êtes entouré de terre humide et moelleuse. Vous vous sentez bien, en sécurité, malgré l'obscurité. Vous êtes dans le ventre de la Terre Mère.
Vous allez creuser au dessus de vous, remontant peu à peu, jusqu'à apercevoir une lumière.
Vous êtes arrivé à la surface.
La Terre vous soutient. Vous enfoncez vos racines profondément dans la Terre. Puis vous grandissez et développez des branches, de plus en plus haut.
La Terre vous nourrit. Absorbez son énergie par vos racine, et laissez la remonter le long de votre tronc puis de vos branches. A chaque inspiration, ressentez l'énergie monter en vous.
Vos branches ploient, et vous retournez cette énergie à votre Mère la Terre. Transmettez lui aussi une pensée chargée d'amour et de gratitude.
Absorbez l'énergie de la Terre, faîtes-là remonter le long de votre tronc et de vos branches, puis rendez la à la Terre.
Prenez conscience de votre respiration et de votre corps humain. La Terre est toujours là pour vous soutenir et vous nourrir.
Reprenez conscience de ce qui vous entoure puis ouvrez les yeux.
 
je ne sais pas si ce poème très connu a déjà été posté :
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Ces poetes parfois ne savent quoi ecrire ,paul Verlaine est formidable et j'adore tout ce qu'il ecrit durant ma jeunesse et maintenant mais ceci ne veut pas dire qu'il ne delire bref j'aime pas c'est trop leger et inconscient!




Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur transparent
Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

P. Verlaine

Poèmes saturniens
 
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