Poèmes à partager

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Fermez les yeux et respirez profondément.
Prenez conscience de votre corps : de vos os, de votre chair.
Ressentez le poids de votre corps.
Songez à cette énergie qu'est la pesanteur. Depuis votre naissance , elle n'a cessé de vous attirer vers la Terre Mère.
Ressentez le poids de vos bras, de vos jambes, et de tout votre corps.
Ne résistez plus, laissez vous entraîner vers la Terre Mère.
Vous vous enfoncez dans la Terre. De plus en plus profondément. Vous traversez différentes strates, apercevez au passage des racines, des pierres et des minéraux.
Maintenant vous vous trouvez dans une poche, à peine plus grande que vous. Vous êtes entouré de terre humide et moelleuse. Vous vous sentez bien, en sécurité, malgré l'obscurité. Vous êtes dans le ventre de la Terre Mère.
Vous allez creuser au dessus de vous, remontant peu à peu, jusqu'à apercevoir une lumière.
Vous êtes arrivé à la surface.
La Terre vous soutient. Vous enfoncez vos racines profondément dans la Terre. Puis vous grandissez et développez des branches, de plus en plus haut.
La Terre vous nourrit. Absorbez son énergie par vos racine, et laissez la remonter le long de votre tronc puis de vos branches. A chaque inspiration, ressentez l'énergie monter en vous.
Vos branches ploient, et vous retournez cette énergie à votre Mère la Terre. Transmettez lui aussi une pensée chargée d'amour et de gratitude.
Absorbez l'énergie de la Terre, faîtes-là remonter le long de votre tronc et de vos branches, puis rendez la à la Terre.
Prenez conscience de votre respiration et de votre corps humain. La Terre est toujours là pour vous soutenir et vous nourrir.
Reprenez conscience de ce qui vous entoure puis ouvrez les yeux.
La Terre vous soutient. Vous enfoncez vos racines profondément dans la Terre. Puis vous grandissez et développez des branches, de plus en plus haut.



TERRE VOUS ENGLOUTI................:desole:
 
Je ne savais pas quoi repondre ,mais ta reponse est juste ,la terre vous englouti,et au lieu de m'enfoncer dans la terre pour prendre racines et avoir des ramifications je prefere avoir des racines et avoir des ramifications dans les âmes de mes semblables ceux qui
dont le coeur est enrichi par l'Amour d'Allah et dont l'esprit lutte contre ce qui nous eloigne de l'Amour d'Allah et dont l'âme est tapissé par l'Amour d'Allah et dont le corp n'oeuvre que selon les regles et les ordres d'Allah ,voilà où se trouve la vraie terre de chacun de nous !Qu'Allah fasse que chaque bon et sincere croyant trouve sa terre en son prochain.




La Terre vous soutient. Vous enfoncez vos racines profondément dans la Terre. Puis vous grandissez et développez des branches, de plus en plus haut.



TERRE VOUS ENGLOUTI................:desole:
 
Poème de Victor Hugo sur le Prophète Muhammad -prière et bénédiction sur lui-?
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
 
Face au laurier usé par les soleils d'été,

J'égrène les pensées filtrées par ma mémoire.

Sous la voûte tressée de la vigne qui ploie

Sous le poids de ses fruits trop mûrs,

J'observe la ronde chagrine des saisons qui défilent,

Je caresse l'espoir ténu

Qui nimbe le soir d'un rose tendre.

Ton azur resplendit dans mon âme trop pure.

Quelques lascives traînées de nuit

Obscurcissent le ciel limpide.

Inspirées par la pénombre,



Esterina
 
Le Pardonneur
Chaque Matin que Tu fais naître
Les Anges s'affairent à écrire
Sur les pages du Livre de Ma Vie
Le Destin Bon ou Mauvais
Que Tu m'as déssiné,

Tel les arbres qui se prosternent devant Toi
Sous le vent de tes Tempêtes
Je m'y plie et m'y résigne
Avec Volonté,

La Nature témoigne de Ta Vérité
Et dévoile Tes Signes
Et lorsque je vois ce chêne blessé
Qui perd de sa résine
J'ai mal au coeur comme si je voyais
Le Coeur de mon Frère qui saigne,

O mon Dieu
Lorsque je marche vers Toi
Chacun de mes pas est une aubaine
Pourquoi ma Famille les perçoient-ils comme une Peine ?

Tu as levé le Voile qui aveuglait mon Coeur
Hélas, mes Yeux croisent ceux de ma Mère et pleurent,
Mes invocations Te suffiront-elles
Pour épargner mon petit Frère et mes Soeurs?

Ne Me laisse pas monter vers Ton Paradis Seul
Et regarder Ceux que J'aime avancer vers Ton Feu
Attendant leur Tour sur son Seuil
Sauve Ma Famille Mon Dieu

Tu es l'Unique
Le Pardonneur.


islam-poeme
 
Regret du peintre.

Laisse moi jeter une dernière pluie d'étoiles,
Petite bruine de perles rose sur ta stele marbre,
Sous un ciel bleu qui a bercé un soir l'arbre,
Où nos vingts ans riaient sans peur des toiles;

Peinture grise voile ma vie aussi, mais où irai-je,
Chemin du paradis mène parfois l'enfer du dédain,
L'incertitude de l'après de ne plus voir ce demain,
Où nous attend le souvenir noir, ô ami t'aimai-je;

Demain je serai étoile avec toi, importe l'endroit,
Meme si Satan à bu, ensemble nous festinerons,
Au bord du cimetière les morts nous reveillerons,
Pour leurs montrer que nous sommes fier et droit;

Ami, pardon pour la toile d'un visage cassé,
N'y vois pas railleries et amire cette jolie femme,
Qu'est notre union dans la mort sous la flamme,
Bruyère, futur jardin de la mélancolie si animé;
creapoemes.com/poeme/amitie/374207/
 
Personne pour me montrer le droit chemin,
Personne pour effacer les erreurs de ma vie,
Personne pour lire les lignes de ma main,
Juste toi et mes enfants…et cet amour sans souci.

Personne pour me dire : Réveille-toi !
Personne pour régler la pendule et ses coups,
Personne pour m'offrir un coin sous le toit,
Juste toi et mes enfants…et cette joie d’être « Nous ».

Personne pour écrire les souvenirs de mon enfance,
Personne pour décrire l’innocence de mon âme,
Personne pour adoucir la charge de ma souffrance,
Juste toi et mes enfants, la plus chaude des flammes.

Personne pour comprendre le pourquoi du comment,
Personne pour peindre la rage de mes cris,
Personne pour prévoir ce que m’offrira le temps,
Juste toi et mes enfants ; les lumières de ma vie
jamal.
 
Des cris….

Il y a dans la nuit un homme qui crie
Est-ce un SDF, un délirant... Qui crie ?
Je ne sais pas je suis dans mon lit
Et je reste confortablement installé

Il y a dans la nuit un homme qui prie
Est-ce moi ou cet autre dans la nuit ?
Je ne sais pas je suis dans mon lit
Et je reste confortablement installé

J’aurais pu être cet homme qui crie
Tout seul dans la nuit froide de Paris
Je sais tous ceux que je dois remercier
Mais il me reste une mauvaise conscience

Et je ne sais plus donner facilement
Un argent ou un temps nécessaire
Aux autres qui restent dans la nuit
J’ai mal à mon âme, je ne suis plus l’ange

Sans être vraiment un vrai ******
Je ne profite pas vraiment du système
J’ai une toute petite vie et sans remord
Je sais seulement ce que j’aurais pu être

Je ne suis pas un ******, ni un saint
Mais quand j’entends ce cri dans ma nuit
Je me remémore, de ces choses enfouies
Des amis disparus, des souvenirs passés

Je n’aime vraiment pas vivre cette époque
Je me souviens de soleils plus lumineux
Et de vies contrariées par les grands délires
Je me sens comme un rescapé des enfers

Mais la nuit, c'est l’enfer qui se remémore
Tous les enfers, ceux que j’ai vécus autrefois
Dans des lieux où tous les grands délires
Occupaient les grands enfers des délirants

La nuit je songe à autrefois et à ce damné
Que pourrais-je faire pour lui, ici et maintenant
Heureusement, il ne vient pas tout le temps
Et ma prière, elle reste celle de cet homme



Je suis poète sans doute, et je délire parfois
Dans les nuits ou moi, j’entends cet homme
Seul dans la rue et resté dans le froid mortel
Je ne suis pas un ****** mais j’ai mal aussi

Il y a dans la nuit un homme qui crie
Est ce un SDF, un délirant, cet homme qui crie ?
Je ne sais pas, mais c’est aussi cet autre
Parfois aussi j’entends son cri et je prie

Dans ma boite à lettres, je vois des quêtes
Pour tous les enfants malades du Télé-thon
Ou des paysans africains du CCFD
Je devrais donner mais je suis las

Victorigueux
 
Mandela est mort, tous les médias en parlent

On parle d'un homme modeste et pacifique

Il a été choisi parmi d'autres par son peuple

Les vieux sages plus âgés ont choisi Nelson



Resté 27 ans en prison pour lutter contre l'apartheid

Lorqu'il fut libéré, il militait pour une réconciliation

Cet homme modeste et doux, il précha le pardon

Et pour cela il recut le prix Nobel de la paix



Plus tard il est devenu le premier président

D'une Afrique du Sud sans les différences de races

En prêchant un monde multiracial en Afrique



Par sagesse aussi, il abandonna sa présidence

Prônant un monde où seule la démocratie décide

Il est mort ce jour de décembre après une vie bien remplie

Victorigueux
 
Nous aimerions tant

que ce monde s’améliore ,

changer de décor ,

que toutes et tous nous nous serrions les mains ,

qu’il y ait moins de chagrin .

Vivre dans un monde de joie,

dans un monde où l’amour est Roi .



Nous aimerions tant

que plus jamais personne n’ait froid,

que chacun mange à sa faim .

Vivre dans un monde de fraternité ,

que nos hivers deviennent nos étés ,

qu’à jamais disparaissent nos chagrins .



Nous aimerions tant

voir moins de pauvreté,

que le riche accueille le mendiant ,

abolir nos différences,

que chacun puisse avoir sa chance,

même s’il n’est pas très diplômé !



Nous aimerions tant

que cessent à jamais toutes ces guerres,

que dans le monde finisse la misère,

que le riche tende la main au gueux .

Nous donner tous la main ,

vivre un éternel printemps .
Accueillons les malheureux ,

réconfortons les miséreux ,

caressons les gueux .

Et qu’enfin nous soyons tous heureux !





ecrit par Poldereau
 
Larme après larmes!

Les mots dansent mélancoliquement,
Froidement au rythme du silence
Larme après larme , minutieusement,
Les mots doux éteignent les flammes de l'absence...

Je rends à tes mots leur chaleur oubliée
Sous les nuages noirs d'un été
Je rends aussi à tes roses leur floraison
Je fais de ton printemps prolonger la saison!

J'invite ton sourire et ton regard
Sur les quais de la tendresse de mon départ
Je prendrais ta main et te ramènerais
Dans mon pays, dans la chaleur de mon palais!

Je vois la fuite du temps dans ta flamme
Sous tes pieds, dans tes regards et dans ton âme
Toi qui faisais de la longévité de la souffrance
La plus douce des sérénités des patiences!

Tu sommeilles tes blessure dans le pansement du silence
Dans la rivière calme qui serpente les distances
Qui séparent les chagrins et les champs d'amours
Fleuris autrefois au jardin des troubadours !

Je colorerais tes mots au pinceau d'or
Et je leurs donnerais la note mystique de l'aurore
Pour réveiller les sentiments endormis de ton cœur
Durant toutes ces années gâchées sans bonheur...

Je serais l'encre vive de ta plume, la voix de tes mots
J'imprimerais sur les murs de ton cœur les flots
Les sentiments et les battements d'amours
Et, j'ornerais ton corps de baisers pour toujours!'

Ali El Bougrini
Australie: 21 Novembre 2013.
 
Dans la mosquée et à l'école, au monastère
et à la synagogue
S'abritent ceux qui redoutent l'Enfer
et recherchent le Ciel
Celui qui connait les secrets de Dieu
Ne sème pas de telles semences
dans le coeur de son coeur


Omar Alkhayam
 
Le Coran, que les hommes nomment
le mot suprême,
On le lit de temps à autre, mais qui le lit sans cesse?
Ah! sur les lignes de la coupe,
un texte adorable est gravé
Que la bouche, a défaut des yeux,
elle-même sait lire

Omar Alkhayam
 
savoir reprendre espoir
parPoldereau.

Quand dans ta vie il fait bien noir ,

quand les circonstances ne sont pas favorables ,

il faut ,pourtant ,savoir reprendre espoir !

La vie n'est pas toujours adorable ,

tant d'obstacles en jalonnent le chemin ,

la peur du lendemain ,

des gens qui ne vous veulent pas que du bien......

Les multiples et épineuses épreuves

de la vie ;alors le moral est au plus bas .

Certains en arrivent même au pire parfois !

C'est alors ,pourtant ,qu'il faut remonter la pente.

Il suffit de considérer les bonnes choses de la vie,

et aussi d'un peu les provoquer .

Il faut savoir construire son bonheur,

afin de chasser le malheur .

Il faut sourire autour de soi ,

serrer les mains.

Il faut savoir prendre le taureau par les cornes,

quand à se laisser aller l'on se borne .

Il faut savoir aimer,

il faut apprendre aussi à pardonner :

agir ainsi est déjà une part de réussite .

Comme le disait Gilbert Bécaud :

"il y a toujours une société" :

ce ne sont pas de vains mots !

Il y a toujours des gens pour vous aimer .

Dans la vie ,il faut savoir reprendre espoir ,

car c'est du bonheur déjà une part .

Nous devons ,comme le disait Jésus ,

apprendre à nous aimer les uns les autres .

Qui seul dans la solitude se vautre ,

n'agit pas correctement .

Car autour de nous il y a des gens ,

comme le disait Gilbert Bécaud :

"il y a toujours une société" .

Il y a beaucoup de braves gens sur la terre ,

qui sauront nous rendre goût à la vie.

Et sans doute des gens qui nous aiment ,en plus!

Et puis si la terre ,c'est pas le Paradis,

ce n'est pas l'enfer non plus !
 
أبو القاسم الشابي

ألا أيها الظالم المستبد
حبيب الظلام عدو الحياه
سخرت بأنات شعب ضعيف
و كفك مخضوبة من دماه
و سرت تشوه سحر الوجود
و تبذر شوك الاسى في رباه

رويدك لا يخدعنك الربيع
و صحو الفضاء و ضوء الصباح
ففي الافق الرحب هول الظلام
و قصف الرعود و عصف الرياح
حذار فتحت الرماد اللهيب
و من يبذر الشوك يجن الجراح

تأمل هنالك انى حصدت رؤوس الورى و زهور الأمل
و رويت بالدم قلب التراب و اشربته الدمع حتى ثمل
ســيجرفك الســيل ســـيل الدماء
و يأكلك العاصف المشتعل

Ô tyran oppresseur...

Ami de la nuit, ennemi de la vie...
Tu t'es moqué d'un peuple impuissant
Alors que ta main est maculée de son sang
Tu abîmes la magie de l'univers
Et tu sèmes les épines du malheur dans ses éminences

Doucement ! Que ne te trompent pas le printemps,
La clarté de l'air et la lumière du jour
Dans l'horizon vaste, il y a l'horreur de la nuit
Le grondement du tonnerre et les rafales du vent
Attention ! Sous la cendre, il y a des flammes
Celui qui plante les épines récolte les blessures

Regarde là-bas où tu as moissonné les têtes humaines
et les fleurs de l'espoir
Et tu as englouti de sang, le cœur du sol et tu l'as abreuvé de larmes à l'ivresse
Le flot, torrent du sang va t'entraîner

Et l'orageux brûlant va te dévorer.
 
أبو القاسم الشابي

ألا أيها الظالم المستبد
حبيب الظلام عدو الحياه
سخرت بأنات شعب ضعيف
و كفك مخضوبة من دماه
و سرت تشوه سحر الوجود
و تبذر شوك الاسى في رباه

رويدك لا يخدعنك الربيع
و صحو الفضاء و ضوء الصباح
ففي الافق الرحب هول الظلام
و قصف الرعود و عصف الرياح
حذار فتحت الرماد اللهيب
و من يبذر الشوك يجن الجراح

تأمل هنالك انى حصدت رؤوس الورى و زهور الأمل
و رويت بالدم قلب التراب و اشربته الدمع حتى ثمل
ســيجرفك الســيل ســـيل الدماء
و يأكلك العاصف المشتعل

Ô tyran oppresseur...

Ami de la nuit, ennemi de la vie...
Tu t'es moqué d'un peuple impuissant
Alors que ta main est maculée de son sang
Tu abîmes la magie de l'univers
Et tu sèmes les épines du malheur dans ses éminences

Doucement ! Que ne te trompent pas le printemps,
La clarté de l'air et la lumière du jour
Dans l'horizon vaste, il y a l'horreur de la nuit
Le grondement du tonnerre et les rafales du vent
Attention ! Sous la cendre, il y a des flammes
Celui qui plante les épines récolte les blessures

Regarde là-bas où tu as moissonné les têtes humaines
et les fleurs de l'espoir
Et tu as englouti de sang, le cœur du sol et tu l'as abreuvé de larmes à l'ivresse
Le flot, torrent du sang va t'entraîner

Et l'orageux brûlant va te dévorer.
je ne le connaissais pas merci pour le partage.
je connais ....idh'chaabou yaoumane arada .....
 
بالأمــــس كنـتَ إذا أتيتُــكَ باكيـــاً سلَّيْتَنـي
واليـومَ صــرتَ إذا أتيتُــكَ ضاحكــــاً أبكيتنــي


بالأمـسِ كنتَ إذا سمعتَ تنهُّــدِي وتوجُّعِـي
!تبكي ، وها أبكي أنا وحدي، ولا تبكي معي

ميخائيل نعيمة
 
Voyageur,

Je n'ai pas de lit,
Mon coeur gît dans les calices
Des Roses des souvenirs...
Mon âme repose
Dans la pure joie
De nos intimes discutions .
Enferme mon doux souvenir
Dans le coffret d'or
D'une de tes valeurs!
Épingle mes regards tendres
Et les caresses de mes mots purs
Sur ta tunique de soie!1
Serre la silhouette de ma sympathie
Dans les bras de ta mémoire
Sur les ailes de joie!
Approche ta gentillesse
Aux murs de mon cœur
Là, où vivent nous amours?
Embrasse la douceur du parfum
De mes lèvres et sens mon corps
Et les battements de mon cœur !
Dans ce lointain horizon
Ta silhouette occupe toujours
Le champs de mon imagination...
Birtamtam

: décembre 2013
 
A celle que j’aime

Dans ta mémoire immortelle,
Comme dans le reposoir
D’une divine chapelle,
Pour celui qui t’est fidèle,
Garde l’amour et l’espoir.

Garde l’amour qui m’enivre,
L’amour qui nous fait rêver ;
Garde l’espoir qui fait vivre ;
Garde la foi qui délivre,
La foi qui nous doit sauver.

L’espoir, c’est de la lumière,
L’amour, c’est une liqueur,
Et la foi, c’est la prière.
Mets ces trésors, ma très chère,
Au plus profond de ton coeur.

Nérée Beauchemin
 
À Aurore

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

George Sand
 
(membre de bladi)





Adieu

Aux vents éparpillant mes temps
Je dis calmez-vous pour un instant
Le temps de lever ma paupière carminée
Pour un dernier adieu aux cœurs aimés

Le temps de composer un dernier vers
Avant de gagner gai l’autre univers
Seuls les nuages arrêteront mon élan
Pour entendre de loin les refrains opulents

Mon âme tue les errements de l'orage
Traverse la tempête sans même chanceler
S’havre au lieu où sont peint des anges
Pour vivre mieux enfin sans être harcelé.

Berraha El Houssine

(21-11-2010)
 
Adieu

Hélas ! je n’étais pas fait pour cette haine
Et pour ce mépris plus forts que moi que j’ai.
Mais pourquoi m’avoir fait cet agneau sans laine
Et pourquoi m’avoir fait ce coeur outragé ?

J’étais né pour plaire à toute âme un peu fière,
Sorte d’homme en rêve et capable du mieux,
Parfois tout sourire et parfois tout prière,
Et toujours des cieux attendris dans les yeux ;

Toujours la bonté des caresses sincères,
En dépit de tout et quoi qu’il y parût,
Toujours la pudeur des hontes nécessaires
Dans l’argent brutal et les stupeurs du rut ;

Toujours le pardon, toujours le sacrifice !
J’eus plus d’un des torts, mais j’avais tous les soins.
Votre mère était tendrement ma complice,
Qui voyait mes torts et mes soins, elle, au moins.

Elle n’aimait pas que par vous je souffrisse.
Elle est morte et j’ai prié sur son tombeau ;
Mais je doute fort qu’elle approuve et bénisse
La chose actuelle et trouve cela beau.

Et j’ai peur aussi, nous en terre, de croire
Que le pauvre enfant, votre fils et le mien,
Ne vénérera pas trop votre mémoire,
Ô vous sans égard pour le mien et le tien.

Je n’étais pas fait pour dire de ces choses,
Moi dont la parole exhalait autrefois
Un épithalame en des apothéoses,
Ce chant du matin où mentait votre voix.

J’étais, je suis né pour plaire aux nobles âmes,
Pour les consoler un peu d’un monde impur,
Cimier d’or chanteur et tunique de flammes,
Moi le Chevalier qui saigne sur azur,

Moi qui dois mourir d’une mort douce et chaste
Dont le cygne et l’aigle encor seront jaloux,
Dans l’honneur vainqueur malgré ce vous néfaste,
Dans la gloire aussi des Illustres Époux !

Paul Verlaine
 
Ô Syrie!

La haine est un volcan éruptif dans leur cœur
La larve envahit leur âme et leur corps
Les coups blessants font leur décor
La haine est un volcan éruptif dans leur cœur

Que c'est-il arrivé à ce beau pays la Syrie ?
D'où sont ils sortis ces féroces loups
Que faut-il faire pour arrêter ces chacals fous
Que c'est-il arrivé à ce beau pays la Syrie ?

Ô villes détruites, maisons ruinées, chambres vides à jamais
J'ai vu, ô femmes syriennes vos morsures de chagrin
J'ai vu, ô frères et soeurs de mon cœur votre mauvais destin
Ô villes détruites, maisons ruinées, chambres vides à jamais


Ô mon Dieu, j'ai vu tous ces gens fouettés par la guerre
Oui j'ai vu, tous ces enfants bestialement assassinés
Jetés au bord de la route tout au long du fossé
Ô mon Dieu, j'ai vu tous ces gens fouettés par la guerre

Mon âme bouleversée par l'âme de leur mauvais destin
Ému, mon esprit se perd dans leurs souffrances des temps actuels
Dans les terribles peines de leur vie, de leur deuil perpétuel
Mon âme bouleversée par l'âme de leur mauvais destin

Ô peuple Syrien, toi, l'errant ardent, l'exilé fouetté...
Tu fuis ta terre natale baignée de sang et de larmes
Tu fuis l'agonie de ton président et les coups de ses lames
Ô peuple Syrien, toi, l'errant ardent, l'exilé fouetté...

Le monde muet à ton égard, les puissances jouent leur mauvais jeu
Victime abattue, les hyènes te dévorent joyeusement
Cette scène abominable, pour certain, est devenue amusement!
Le monde muet à ton égard, les puissances jouent leur mauvais jeu

Ali El Bougrini
Australie : 2013.
 
LE FOU ET LA VÉNUS


Quelle admirable journée ! Le vaste parc se pâme sous l’œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l’Amour.
L’extase universelle des choses ne s’exprime par aucun bruit ; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c’est ici une orgie silencieuse.
On dirait qu’une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets ; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l’azur du ciel par l’énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l’astre comme des fumées.
Cependant, dans cette jouissance universelle, j’ai aperçu un être affligé.
Aux pieds d’une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l’Ennui les obsède, affublé d’un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l’immortelle Déesse.
Et ses yeux disent : — « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d’amour et d’amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux. Cependant je suis fait, moi aussi, pour comprendre et sentir l’immortelle Beauté ! Ah ! Déesse ! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire ! »
Mais l’implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre.


Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869
 
De l'Atlas à l'Alsace
Nous partons, nos femmes; nous partons, nos mères
Adieu nos pères, Adieu nos terres
On part très loin, on part guerroyer
Dans un autre continent que les guerres ont broyé

Avant que le soleil ne se lève sur l'Atlas
On est parti sur le front, loin, très loin en Alsace
Avant même d'y arriver, nos corps pleurent de fatigue
On ne sais plus viser et cette guerre nous intrigue

Embarqués sur un navire comme du bétail
Et dire que nous serons des héros d'une grande bataille
Nos pensées s'emmêlent tout au fond de nos âmes enragées
On est mal armés et ils préfèrent nous engager

Débarqués en Italie à quelques encablures du front
Une rage à comprendre le pourquoi de cette guerre nous prend
Une triste histoire que des tyrans ont tracé
Des pays et des frontières de la carte sont effacés

Nous, Goums, l'ultime clé pour les alliés
Pour la conquête du célèbre mont d'Italie
Rampant à genoux dans la nuit, têtes baissées
Dirigés par des cris d'en-avant et notre instinct aussi

Proies aux tirs des allemands et des alliés
Nous marchons tels des fantômes sur l'ennemi bien pallié
Tels des fourmis, nous conquérions le rempart envoûté
Et sommes devenus les maîtres du mont tant convoité

De là, le compte à rebours a commencé
D'une guerre, qui depuis six ans, s'est élancée
Sur l'Arc de Triomphe notre joie était ardente
Fiers d'être d'une légion ô combien combattante !

El Houssine BERRAHA membre de bladi
 
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