Poèmes à partager

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion ultuflla
  • Date de début Date de début
De l'Atlas à l'Alsace
Nous partons, nos femmes; nous partons, nos mères
Adieu nos pères, Adieu nos terres
On part très loin, on part guerroyer
Dans un autre continent que les guerres ont broyé

Avant que le soleil ne se lève sur l'Atlas
On est parti sur le front, loin, très loin en Alsace
Avant même d'y arriver, nos corps pleurent de fatigue
On ne sais plus viser et cette guerre nous intrigue

Embarqués sur un navire comme du bétail
Et dire que nous serons des héros d'une grande bataille
Nos pensées s'emmêlent tout au fond de nos âmes enragées
On est mal armés et ils préfèrent nous engager

Débarqués en Italie à quelques encablures du front
Une rage à comprendre le pourquoi de cette guerre nous prend
Une triste histoire que des tyrans ont tracé
Des pays et des frontières de la carte sont effacés

Nous, Goums, l'ultime clé pour les alliés
Pour la conquête du célèbre mont d'Italie
Rampant à genoux dans la nuit, têtes baissées
Dirigés par des cris d'en-avant et notre instinct aussi

Proies aux tirs des allemands et des alliés
Nous marchons tels des fantômes sur l'ennemi bien pallié
Tels des fourmis, nous conquérions le rempart envoûté
Et sommes devenus les maîtres du mont tant convoité

De là, le compte à rebours a commencé
D'une guerre, qui depuis six ans, s'est élancée
Sur l'Arc de Triomphe notre joie était ardente
Fiers d'être d'une légion ô combien combattante !

El Houssine BERRAHA membre de bladi
Salam chère tharbat,

Très touchés par ce beau poème dont mon beau souvenir et prière sur le Mont des combattants morts pour la France à Bastia

je profite par la même occasion pour ceux qui habite les environs de la ville de Saint Louis France ville frontalière avec la Suisse et l’Allemagne



Organise, du 7 au 12 janvier 2014 à Saint-Louis, la semaine du Maroc en présence de Chakib Benmoussa, ambassadeur du royaume à Paris. Cette manifestation permettra de « parcourir un Maroc riche d’une civilisation fascinante et plurielle qui a réussi à unir dans son identité les influences les plus variées: arabe, andalouse, berbère et juive »,



*Programme sur facebook

ou la le net ville de saint louis.
 
L’amour exilé!

J’ai tant de regrets enfouis dans ma mémoire,
Tant de cicatrices dans mes pensées, dans mes sanglots !
Je pleure mon pays de sel, où roulent des soleils en reflets de miroirs,
Qui n’avait pas rêvé de remonter la longue chaîne des flots ?

Je porte le fardeau des douleurs sur le dos et dans le cœur,
La solitude construit son refuge au seuil de mon âme,
Mon cœur est devenu le monastère de douleurs,
Au sein duquel les souffrances s’allument en flammes.

Je trébuche derrière moi la séparation insolite …!
L’adieu, l’enfer : Ce gîte, où j’habite en permanence, où je vis…
De mon pays une rive de paradis interdite !
Devant les portes fermées, au royaume de l’oubli,

Je ne suis pas encore apte à concevoir la chance…
Dans cette île lointaine, une âme en attente !
Un être en suspens, l’écrasante attente, l’espérance ;
Dans ce désert des désirs, j’attends la fleur éternelle et ardente.

Là-bas, sur les lèvres de la montagne, où les abeilles produisent le miel,
Là-bas, où, moi le nomade, j’ai commencé la journée, le départ ;
Il reste quelques baisers d’amour d’un ciel au cœur d’un autre ciel,
Un amour au cœur d’un autre amour qui ne meurt, qui ne se sépare…
Ali El Bougrini
Australie : Décembre 2010.
 
Aggay ou la rivière des juifs
La rivière des juifs
N’est pas en Orient
Mais au Nord de l’Afrique
En plein cœur de l’Atlas

La rivière des juifs
Traverse la ville du ministre*
Emporte chagrins et ordures
Pour les jeter plus loin

La rivière des juifs
Voit son soi-disant protecteur
S’occuper du business extérieur
Et négliger ses devoirs « intérieurs »

La rivière des juifs
Dénonce le « racisme »
Dont elle est victime
Depuis quelque temps

La rivière des juifs
Ayant enfanté la célèbre plaine
Est un joyau en amont
Et une honte en aval

La rivière des juifs
Revendique son droit légitime
D’être protégée des âmes inconscientes
Sous les regards des vautours

La rivière des juifs
Marre du comportement des uns et des autres
Attend inlassablement le temps des crues
Pour faire naturellement le ménage..

* Actuel maire de la ville

B.H(Sefrou-Maroc : 28-10-2012)


un membre de bladi
 
A bas l'injustice
Maudits soient les nouveaux colons et à bas l’injustice
Qui étouffe en nous cet espoir tant propice
Quelle épouvantable erreur de nous croire un jour battus
Même si notre lutte avance à pas de tortue
Après avoir perdu du temps et non la gloire
Les miens se sentent battus comme des cafards
Mon cœur a un pressentiment de victoire
Et seul en ma cause je continu à y croire
Je sens en moi un goût de révolte
Conscient de l’approche du jour de la récolte
Ô les miens ne vous déclarez jamais vaincus
Sans vos droits vous serez toujours confus
Vous n’êtes que sur le début d’une bataille acharnée
D’où sortirez vainqueurs d'une lutte à jamais incarnée
Sans vos terres votre futur sera amer et pervers
Et votre honneur sera bafoué à travers
A vous voir déclarés battus, j’ai de la peine à y croire
Patience, sinon après ça sera trop tard !
Ne laissez pas l’occupant rompre jusqu’à votre enceinte
Sinon vous ne seriez que des statuts vivantes
Je pense toujours au mal que vous font ces nouveaux colons
C’est le pire des choses qui vous arrivent et non un don.

Brraha Houssine
 
Si j’étais libre… Ô poétesse !

Si j’étais libre ce soir, je prendrai le premier avion,
Pour atterrir à côté de toi, ô cupidon!
J’effacerai tes larmes, adoucir tes souffrances
Et prendre ta main pour une nouvelle romance.

Je t’ouvrirai les pages de mon cœur,
Je te ferai promener au jardin de mes fleurs,
Dans ce beau parfum, te faire oublier les morsures de la rupture
Et panser à jamais, les plaies, les griffures, les déchirures…

Je t’ôterai, t’arracherai à l’insomnie, à la douleur,
Ensemble, voyager vers cette île de bonheur,
Dans le ciel de nos regards, faire briller l’arc- en- ciel
Et sur les lèvres de nos jours, répandre la tendresse et le miel…

Si j’étais libre, je te construirai dans mon cœur,
Le lit de velours, éparpillé de roses et de fleurs,
Où, la chaleur et la douceur caresseront nos corps
Et, où, la paix régnera dans nos âmes, dans ce beau décor.

Si, seulement j’étais libre ce soir…Ô poétesse !
Je couvrirai ton corps de pétales et de mille caresses,
Je rallumerai dans ton cœur, la braise, le feu
Et renaître le désir de l’amour dans tes yeux…

En attendant d’être libre ! Je continuerai à t’écrire les mots-fleurs,
Les simples vers, les simples phrases, espérant éponger tes pleurs,
Je tisserai sur les jours de notre destinée, le lien de l’amitié, de la sympathie
Et dans l’aube de l’espoir, je rayonnerai de lumières, les désirs de notre vie...




Ali El Bougrini
Australie :
2014.
 
ya ALLAH
O Premier des premiers et le plus Eternel des éternels!
O mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les chastetés,
O mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui appellent les vengeances.
O mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui modifient tes Bienfaits.




Extrait de la supplication de kumail(Du'a)traduit par Ahmad al-bostani.


O mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui empêchent l`Invocation
O mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui apportent le malheur
O mon Dieu!
Pardonne-moi les péchés qui dissipent l`espérance.
O mon Dieu!
Pardonne-moi tout péché que j`eusse pu commettre et toute faute que j`eusse pu faire..
 
A George Sand (VI)

Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;
Verse ailleurs ce trésor que j’avais pour tout bien.
Va chercher d’autres lieux, toi qui fus ma patrie,
Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie,
Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien.

Laisse mon souvenir te suivre loin de France ;
Qu’il parte sur ton coeur, pauvre bouquet fané,
Lorsque tu l’as cueilli, j’ai connu l’Espérance,
Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance
Est de l’avoir perdu sans te l’avoir donné.

Alfred de Musset
 
Adieu maman!

Adieu maman !
Tu n es plus là,
Pourtant hier ru étais là,
Allongée sur ton lit.
Tu me tenais la main,
Je te caressais le visage.

Adieu maman !
Tu m’as laissé
Un grand vide.
Comment le combler ?
Je resterai seule
Sans toi.

Adieu maman !
Tu es partie loin
Rejoindre tes enfants
Et tous les anges
Dans la béatitude.

Adieu maman !
Demain j’irai tôt
Visiter ta tombe
Et déposer des fleurs
De toutes les couleurs,
Cueillies de tous les jardins.

Adieu maman !
Je ne te rêverai plus jamais,
A part tes objets,tes habits
Parfumés de ton amour.
Mais je garde tout de toi
Une vie pleine de bonheur.

Eric par Aladin




*
 
LE FOU ET LA VÉNUS


Quelle admirable journée ! Le vaste parc se pâme sous l’œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l’Amour.
L’extase universelle des choses ne s’exprime par aucun bruit ; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c’est ici une orgie silencieuse.
On dirait qu’une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets ; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l’azur du ciel par l’énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l’astre comme des fumées.
Cependant, dans cette jouissance universelle, j’ai aperçu un être affligé.
Aux pieds d’une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l’Ennui les obsède, affublé d’un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l’immortelle Déesse.
Et ses yeux disent : — « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d’amour et d’amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux. Cependant je suis fait, moi aussi, pour comprendre et sentir l’immortelle Beauté ! Ah ! Déesse ! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire ! »
Mais l’implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre.


Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869

Tu m'as devancé , l'un des plus beaux poème en prose jamais rédigé !:cool:
 



  • Aux amis inconnus
    Ces vers, je les dédie aux amis inconnus,
    A vous, les étrangers en qui je sens des proches,
    Rivaux de ceux que j'aime et qui m'aiment le plus,
    Frères envers qui seuls mon coeur est sans reproches
    Et dont les coeurs au mien sont librement venus.

    Comme on voit les ramiers sevrés de leurs volières
    Rapporter sans faillir, par les cieux infinis,
    Un cher message aux mains qui leur sont familières,
    Nos poèmes parfois nous reviennent bénis,
    Chauds d'un accueil lointain d'âmes hospitalières.

    Et quel triomphe alors ! Quelle félicité
    Orgueilleuse, mais tendre et pure, nous inonde,
    Quand répond à nos voix leur écho suscité,
    Par delà le vulgaire, en l'invisible monde
    Où les fiers et les doux se sont fait leur cité !

    Et nous la méritons, cette ivresse suprême,
    Car si l'humanité tolère encor nos chants,
    C'est que notre élégie est son propre poème,
    Et que seuls nous savons, sur des rythmes touchants,
    En lui parlant de nous lui parler d'elle-même.

    Parfois un vers, complice intime, vient rouvrir
    Quelque plaie où le feu désire qu'on l'attise ;
    Parfois un mot, le nom de ce qui fait souffrir,
    Tombe comme une larme à la place précise
    Où le coeur méconnu l'attendait pour guérir.

    Peut-être un de mes vers est-il venu vous rendre
    Dans un éclair brûlant vos chagrins tout entiers,
    Ou, par le seul vrai mot qui se faisait attendre,
    Vous ai-je dit le nom de ce que vous sentiez,
    Sans vous nommer les yeux où j'avais dû l'apprendre.

    Vous qui n'aurez cherché dans mon propre tourment
    Que la sainte beauté de la douleur humaine,
    Qui, pour la profondeur de mes soupirs m'aimant,
    Sans avoir à descendre où j'ai conçu ma peine,
    Les aurez entendus dans le ciel seulement ;

    Vous qui m'aurez donné le pardon sans le blâme,
    N'ayant connu mes torts que par mon repentir,
    Mes terrestres amours que par leur pure flamme,
    Pour qui je me fais juste et noble sans mentir,
    Dans un rêve où la vie est plus conforme à l'âme !

    Chers passants, ne prenez de moi-même qu'un peu,
    Le peu qui vous a plu parce qu'il vous ressemble ;
    Mais de nous rencontrer ne formons point le voeu :
    Le vrai de l'amitié, c'est de sentir ensemble ;
    Le reste en est fragile, épargnons-nous l'adieu.


    • René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
 
L'amour caché!

Mon amour a son secret,
Une vie plein de mystères,
Tant de choses, j'ai du les taire,
Le mal est sans espoir, discret.

Celle que j'aime,
N'en a jamais rien su,
Malgré mes vers, quelle a bien lu,
Elle me laisse sur les lames.

J'écris pour elle, rien répondu,
Elle me lit, ne fait que taire,
Je perds mon temps, ce n'est pas faire,
N'osant rien dire, semblant rien vu.

Elle est faite, douce et tendre,
Elle suit son chemin, sans entendre,
Mon murmure d'amour en flamme.

Elle a passé, la jeune fille,
Elle a la main en fleur qui brille,
"Quelle est donc cette belle femme?"


Bir Tam Tam


Paule-Christine

Une étoile chemine au profond de notre âme…
Minuscule grain d’or dans une impasse obscure,
Elle brille pour nous de sa lumière pure
Quand la vie se déchire et que se noue le drame.
Dans l’errance et la peur, dans la forêt du doute,
Prison aux mille angoisses où l’on tourne sans fin,
L’étoile nous appelle au bout d’un long chemin
Et nous fait retrouver le soleil et la route.
 
Je t’aime comme un poème…

Je reviendrai vivre dans les bras de ton pays, ô Muse !
Au paradis des abeilles, des fleurs, des fruits,
Et des cerises juteuses qui nourrissent nos nuits,
Le doux nectar, l’arôme d’un rêve qui nous amuse !

Ô svelte silhouette qui grandit dans mon cœur
Avec le chant mystique d’une poésie lyrique,
Des vers rituels des rimes indomptables et magiques
De tes paroles pleines de tendresse et de chaleur…

Je construirai la transparente lumière de tes doutes
Avec toutes les couleurs d’arc-en-ciel de mes mots
Entre aube et splendeur d’espoir au cœur de mon îlot,
Oui, je rendrai ton âme translucide, ô toi qui redoutes !

Comme tu es chère à mon cœur, amie rebelle et poétesse
Qui embaume mon âme de tendresse et de mots sublimes…
Je t’aime comme un poème, comme la mélodie des rimes !
Dans le langage suave qui nous approche dans la sagesse…

Australie : Mars 2014

Bougrine
 
Il meurt lentement /Pablo Neruda


Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas
Celui qui ne lit pas
Celui qui n’écoute pas de musique
Celui qui ne sait trouver
Grâce à ses yeux

Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre
Celui qui ne sait jamais aider

Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins
Celui qui ne change jamais de repères
Ne se risque jamais à changer
La couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les cœurs blessés

Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour
Celui qui pas une seule fois dans sa vie
N’a fui les conseils sensés

Vis maintenant
Risque-toi aujourd’hui
Agis tout de suite
Ne te laisse pas mourir lentement
Ne te prive pas d’être heureux
 
" Face au mal ! " Placide. Gaboury.


On ne détruit pas les ténèbres en luttant contre elles,
mais en allumant la lumière.
On ne détruit pas le mal en luttant contre lui,
mais en faisant le bien.

On ne détruit pas la haine ou la peur en s'acharnant contre elles,
mais en laissant monter la tendresse-amour.

C'est en allant vers l'est que l'on s'éloigne de l'ouest.

C'est en allant vers plus de vie qu'on dépasse la mort.

C'est en allant vers ce qui dure qu'on est libre de ce qui ne dure pas !!!
 
Toi, ma belle, en qui dort un parfum sacrilège
Tu vas me dire enfin le secret de tes rires.
Je sais ce que la nuit t'a prêté de noirceur,
Mais je ne t'ai pas vu le regard des étoiles.
Ouvre ta bouche où chante un monstre nouveau-né
Et parle-moi du jour où mon cœur s'est tué !…

Tu vas me ricaner
Ta soif de me connaître
Avant de tordre un pleur
En l'obscur de tes cils !
Et puis tu vas marcher
Vers la forêt des mythes

Parmi les fleurs expire une odeur de verveine :
Je devine un relent de plantes en malaises.
Et puis quoi que me dise ma Muse en tournée,
Je n'attendrai jamais l'avis des moissonneurs.

Lorsque ton pied muet, à force de réserve,
Se posera sur l'onde où boit le méhari,
Tu te relèveras de tes rêves sans suite
Moi, j'aurai le temps de boire à ta santé.


Kateb Yacine
 
L'amour caché!

Mon amour a son secret,
Une vie plein de mystères,
Tant de choses, j'ai du les taire,
Le mal est sans espoir, discret.

Celle que j'aime,
N'en a jamais rien su,
Malgré mes vers, quelle a bien lu,
Elle me laisse sur les lames.

J'écris pour elle, rien répondu,
Elle me lit, ne fait que taire,
Je perds mon temps, ce n'est pas faire,
N'osant rien dire, semblant rien vu.

Elle est faite, douce et tendre,
Elle suit son chemin, sans entendre,
Mon murmure d'amour en flamme.

Elle a passé, la jeune fille,
Elle a la main en fleur qui brille,
"Quelle est donc cette belle femme?"


Bir Tam Tam
À Aurore

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

George Sand
 
À Aurore

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

George Sand

Salam chère tharbat
Magnifique poème ce qui va dans le sens de la vérité
j'ai aimé
machaa Allah
 
La mer qui avale
les ombres
et qui bat des ailes
qui roule le courroux
dans les vagues d’abstinence
et le corail de l’alchimie

Amoureuse des espaces
la mer qui avale
les ombres
sang chaud sur voilier
en démesure de toi

Femme aimée
et encore aimée
sur les épaves
de la peur.

Djamal Amrani
 
Fermez les yeux et respirez profondément.
Prenez conscience de votre corps : de vos os, de votre chair.
Ressentez le poids de votre corps.
Songez à cette énergie qu'est la pesanteur. Depuis votre naissance , elle n'a cessé de vous attirer vers la Terre Mère.
Ressentez le poids de vos bras, de vos jambes, et de tout votre corps.
Ne résistez plus, laissez vous entraîner vers la Terre Mère.
Vous vous enfoncez dans la Terre. De plus en plus profondément. Vous traversez différentes strates, apercevez au passage des racines, des pierres et des minéraux.
Maintenant vous vous trouvez dans une poche, à peine plus grande que vous. Vous êtes entouré de terre humide et moelleuse. Vous vous sentez bien, en sécurité, malgré l'obscurité. Vous êtes dans le ventre de la Terre Mère.
Vous allez creuser au dessus de vous, remontant peu à peu, jusqu'à apercevoir une lumière.
Vous êtes arrivé à la surface.
La Terre vous soutient. Vous enfoncez vos racines profondément dans la Terre. Puis vous grandissez et développez des branches, de plus en plus haut.
La Terre vous nourrit. Absorbez son énergie par vos racine, et laissez la remonter le long de votre tronc puis de vos branches. A chaque inspiration, ressentez l'énergie monter en vous.
Vos branches ploient, et vous retournez cette énergie à votre Mère la Terre. Transmettez lui aussi une pensée chargée d'amour et de gratitude.
Absorbez l'énergie de la Terre, faîtes-là remonter le long de votre tronc et de vos branches, puis rendez la à la Terre.
Prenez conscience de votre respiration et de votre corps humain. La Terre est toujours là pour vous soutenir et vous nourrir.
Reprenez conscience de ce qui vous entoure puis ouvrez les yeux.

oh mon dieu!!!!!

que ça me fait du bien de te lire Greyheart!!:love:

que Allah t'offre toute sa grande miséricorde!:pleurs:

amine!!!


bonne nuit les autres ! encore en vie!
gaspillez pas trop votre temps!la vie est trop courte!
 
Je ne t'aime pas telle une rose de sel,
topaze, œillets en flèche et propageant le feu :
comme on aime de certaines choses obscures,
c'est entre l'ombre et l'âme, en secret, que je t'aime.

Je t'aime comme la plante qui ne fleurit,
qui porte en soi, cachée, la clarté de ces fleurs,
et grâce à ton amour vit obscur en mon corps
le parfum rassemblé qui monta de la terre

Je t'aime sans savoir comment, ni quand, ni d'où,
je t'aime sans détour, sans orgueil, sans problèmes:
je t'aime ainsi, je ne sais aimer autrement,

Je t'aime ainsi, sans que je sois, sans que tu sois,
si près que ta main sur ma poitrine est à moi,
et si près que tes yeux se ferment quand je dors.

Sache que je ne t'aime pas et que je t'aime
puisque est double là façon d'être de la vie,
puisque la parole est une aile du silence,
et qu'il est dans le feu une moitié de froid.

Moi je t'aime afin de commencer à t'aimer,
afin de pouvoir recommencer l'infini
et pour que jamais je ne cesse de t'aimer:
c'est pour cela que je ne t'aime pas encore.

Je t'aime et je ne t'aime pas, c'est comme si
j'avais entre mes deux mains les clés du bonheur
et un infortuné, un incertain destin.
Mon amour a deux existences pour t'aimer
Pour cela je t'aime quand je ne t'aime pas
et c'est pour cela que je t'aime quand je t'aime

Mienne, que ton sommeil repose en mon sommeil.
Amour, douleur, travaux, c’est l’heure de dormir.
Et dans la nuit tournant sur ses roues invisibles
comme l’ambre endormi contre moi tu es pure.

Nulle autre, amour, ne dormira avec mes rêves.
Tu iras, nous irons, sur l’eau du temps, ensemble.
Et dans l’ombre avec moi nulle autre voyageuse
que toi, lune et soleil, toujours mon immortelle.

Ouvertes sont tes mains et leurs poings délicats,
de doux signes sans but en sont déjà tombés
tes eyux se sont fermés comme deux ailes grises.

Que filent leur destin la nuit, le vent, le monde,
moi je ne suis en toi que cette eau qui m’emporte
et sans toi je ne suis plus rien de plus que ton rêve
 
Dernière modification par un modérateur:
La parole même, un papier écrit,
par les mille mains d’une seule main,
passer à travers toi, inutile aux rêves,
et tombe par terre, et s’y continue.

Et qu’importe doux, lumière ou louange,
qu’elle soit versée, débordant la coupe :
elle est du vin le tremblement tenace,
et tes lèvres ont teintes d’amarante.

Il ne veut plus la syllabe tardive,
ce qu’apport encore et toujours l’écueil
de mes souvenirs, l’écume irritée,

il veut seulement écrire ton nom.
Même si le tait mon amour nocturne
le printemps plus tard saura bien le dire.

Je t’aime parce que je t’aime et voilà tout
et de t’aimer j’en arrive à ne pas t’aimer
et de t’attendre alors que je ne t’attends plus
mon cœur peut en passer du froid à la brûlure.

Je ne t’aime que parce que c’est toi que j’aime,
et je te hais sans fin, te hais et te supplie,
et la mesure de mon amour voyageur
est de ne pas te voir, de t’aimer en aveugle.

Et si, lumière de janvier, tu consumais
ton rayon cruel, et mon cœur tout entier,
me dérobant la clef de la tranquillité?

En cette histoire je m’arrive qu’à mourir
et si je meurs d’amour, c’est parce que e t’aime,
parce qu’amour, je t’aime, et à feu et à sang.

Ne pas être serait être sans que tu sois,
sans que tu passes au cœur du midi traversé
pareille à la fleur bleue, et sans que tu chemines
plus tard à travers les briques et le brouillard,

sans cette lumière que tu portes en ta main
lumière d’or que nul autre ne saurait voir,
et dont nul n’a su peut-être qu’elle croissait
comme le commencement rouge de la rose,

sans que tu sois, enfin, sans que tu sois venue
brusque, stimulante, pour connaître ma vie,
rafale de rosier, et froment dans le vent,

et dès lors moi je suis parce que tu es,
et dès lors toi tu es, moi je suis et nous sommes,
par amour je serai, tu seras, nous serons.

La centaine d'amour - Pablo Neruda
 
Le vieux lit conjugal

Cet endroit intime et magique a la fois,
Ses draps sentant l’odeur de l’extase,
Ses oreillers gonflés de rêves secrets
Et d’un tas d’intimes confidences,
Certaines par faiblesses divulguées,
D’autres par besoins fanfaronnées,
Ce nid douillet où les envies charnelles,
Se mêler aux étreintes torrides et envoûtantes,
Que de gémissements et de mots sonnant,
Des notes douces d’amour à profusion,
Oubliant d’aérer le lieu d’un souffle nouveau
La routine cette maladie douce,
Des couples complaisants,
S’installe dans le lit et en prend possession,
Le temps faisant et la routine travaillant,
Le couple ne peut que s’allonger dos à dos,
Rien à se dire, que des soupires,
Des regrets et de l’amertume,
Dans tout cette histoire,
La chanson de Jacques Brel où il est dit :
« …Où l’on vois la flamme renaître de la cendre… »
N’est que chimère !!!
 


The Road Not Taken
BY ROBERT FROST

Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.
 
Mes yeux, j’admire que vous puissiez dormir



Ame égarée, songe à la nuit de ton départ,
En un séjour ténébreux tu seras emprisonnée;

Contrainte d’avoir la terre pour lit et pour couverture,
Dépréciée, méprisée, tu seras la proie des vers;

Une demeure exiguë et la solitude t’attendent :
On peut dormir lorsqu’on n’a pas de tels soucis.

Songe à la tombe et aux supplices qui t’y sont réservés;
J’admire, ô mes yeux, que le sommeil puisse vous visiter

Vous en avez du courage à pouvoir dormir,
D’un sommeil qui ne profite guère;

Ne pas veiller, n’être point préoccupés
Par les cauchemars qui vous attendent dans l’autre monde!
Sérieusement, réveillez-vous!
Dieu peut-être vous pardonnera-t-il alors;

Il suffit, âme malheureuse, prends tes dispositions.
Le tonnerre gronde, il n’y a plus aucun doute,

Je te conseille, si tu es mienne,
De prendre tes dispositions afin de détourner les flots qui t’assaillent.

J’admire, ô mes yeux, que vous puissiez dormir!

La lumière éclatante est sur le point de disparaître,
Et son rayonnement s’affaiblit.

Mon temps est bien passé maintenant,
Voici l’heure de la vieillesse.

Celui qui n’a ni semé le bon grain, ni pris ses dispositions
N’en verra pas les fruits, n’en profitera pas…

Hélas! le grand âge m’atteint.
Mes forces m’ont abandonné, c’est la décrépitude.

A chaque instant, je tombe un peu plus bas;
Les hommes de mon âge disparaissent. Je vous admire, ô mes yeux!

Seule ma langue est restée valide, et me tourmente :
Chaque jour, à tout instant, comme une lame affilée…

J’admire, ô mes yeux, que vous puissiez dormir!

Tes ennemis foncent sur toi, prends garde!
Leurs cavaliers ne cessent de donner l’assaut;

Tu es là, distrait, insouciant, ne regrettant rien,
Jusqu’au moment où Elle vient te prendre au collet.

Qu’il lâche prise, celui dont la maison est en ruines!
L’univers et l’éternité appartiennent à Dieu l’Immortel.

Et tu trouves encore tes joies et ton bonheur dans les vanités de ce monde!
Ceux qui t’aiment sont tous partis; comment être sans inquiétude?

Allons, fais tes adieux à ceux qui s’en vont sans retour!
Repense à tous ceux qui vivaient autour de toi,

Dans cette demeure bien bâtie et pourtant éphémère!
Songe à ta mère, à tes frères, à ton généreux père,

Lui, si tendre, n’a pu que dire : Pauvre enfant que j’abandonne!
Où est le printemps, où sont ses fleurs?

Il n’a fleuri qu’un instant, et son temps est passé.
C’est l’été qui surgit, avec ses vagues étouffantes

Dès son apparition, la terre reste blême.
Où est le jeune homme, où est sa vue perçante?
Il est bien affaibli, bien malade!

Malheur! Comme mes jeunes années m’énivraient!
Comme je me divertissais en ces premières heures,

A l’assaut sur un beau coursier!. Et que de projets!
Maintenant décharné, le fringant destrier ressemble au vieux carcan de Dbâk.

Amaigri, délaissé, détestable…
La peur s’impose à toi maintenant, en permanence.

Tu es abandonné à ton triste sort.
J’admire, ô mes yeux, que vous puissiez dormir!

La clémence ne peut venir que du Tout-Puissant,
Ainsi que de l’intercession du Prophète Mohammed,

Lui que nous trouverons présent au jour difficile,
Et qui réalisera des prouesses en ce jour d’épreuves,

Mon Seigneur qui me protègera.
Nous le trouverons et nous placerons sous son égide le jour du grand combat,

En ce jour où les dettes doivent être payées,
Jour de marchandages difficiles où chacun recevra son dû.

Il me dira : Toi, tu n’as rien à craindre,
C’est moi, El Hachemi, je suis devant toi et derrière toi!
J’admire, ô mes yeux, que vous puissiez dormir!

Extrait de " La poésie arabe populaire de l’Algérie" de Mohammed Belhalfaoui
 

Steps
Hermann Hesse




As every blossom fades
and all youth sinks into old age,
so every life’s design, each flower of wisdom,
attains its prime and cannot last forever.
The heart must submit itself courageously
to life’s call without a hint of grief,
A magic dwells in each beginning,
protecting us, telling us how to live.

High purposed we shall traverse realm on realm,
cleaving to none as to a home,
the world of spirit wishes not to fetter us
but raise us higher, step by step.
Scarce in some safe accustomed sphere of life
have we establish a house, then we grow lax;
only he who is ready to journey forth
can throw old habits off.

Maybe death’s hour too will send us out new-born
towards undreamed-lands,
maybe life’s call to us will never find an end
Courage my heart, take leave and fare thee well.
 
Il y a des femmes trop douces…

Il y a des femmes trop douces qui vivent avec les loups
Qui s’attaquent à elles avec leurs yeux fous
Pour briser leurs cœurs et voler leurs sous…
Il y a des femmes trop douces dans cet univers
Qui rêvent aux enfants, au foyer propre sans guerre
Et se demandent si les hommes peuvent garder les pieds sur terre ?

Il y a des femmes trop douces qui vivent avec les loups
Qui les blessent avec des griffes avides dans leur cou
Et les assassinent pour leur bien et leurs bijoux…
Il y a des femmes trop douces qui vivent avec les bourreaux
Qui les dévorent avec un appétit impatient de corbeau
Et qui les abandonnent sans pitié au caniveau !

Il y a des femmes trop douces qui vivent avec les loups
Qui rêvent au lieu des œufs de Pâques et le parfum doux
A la recherche d’une autre proie dans ce mystère d’amour flou...
Il y a des femmes douces qui vivent dans les bras des assassins
Qui les blessent et les jettent comme une colombe blessée dans un bassin
Ces femmes douces sont abusées et seules dans ce monde malsain !


Bougrine.
 
Qu'elle soit courtisane, érudite, ou dévote,
péninsule de bruits, des couleurs, et de l'or,
ville marchande et rose, voguant comme une flotte
qui cherche à l'horizon la tendresse d'un port,
elle est mille fois mort, mille fois revécue.
Beyrouth des cents palais, et Béryte des pierres,
où l'on vient de partout ériger ses statues,
qui font prier les hommes, et font crier les guerres.
Ses femmes aux yeux de plages qui s'allument la nuit,
et ses mendiants semblables à d'anciennes pythies.
À Beyrouth chaque idée habite une maison.
À Beyrouth chaque mot est une ostentation.
À Beyrouth l'on décharge pensées et caravanes,
flibustiers de l'esprit, prêtresses ou bien sultanes.
Qu'elle soit religieuse, ou qu'elle soit sorcière,
ou qu'elle soit les deux, ou qu'elle soit charnière,
du portail de la mer ou des grilles du levant,
qu'elle soit adorée ou qu'elle soit maudite,
qu'elle soit sanguinaire, ou qu'elle soit d'eau bénite,
qu'elle soit innocente ou qu'elle soit meurtrière,
en étant phénicienne, arabe ou routière,
en étant levantine, aux multiples vertiges,
comme ces fleurs étranges fragiles sur leurs tiges,
Beyrouth est en orient le dernier sanctuaire,
où l'homme peut toujours s'habiller de lumière.

Nadia Tuéni .
 
ورثة إبليس

وجوهكم أقنعة بالغة المرونة

طلاؤها حصافة، وقعرها رعونة

صفق إبليس لها مندهشا، وباعكم فنونه

".وقال : " إني راحل، ما عاد لي دور هنا، دوري أنا أنتم ستلعبونه
....

أحمد مطر
 
Deux ames se rencontrerent sans se trouver
Aspirées toute deux par le grand tourbillon de la vie
Elle se sont definitivement eloignées
l'une et l'autre perdue dans l'infini
Marchant toute deux sous le meme ciel etoilé
Elles aspirent un jour peut etre a se retrouver....



Tout cela n'etait bien sur qu'un foutu reve.
Dépassant tous mes espoirs et pourtant si esperée
Elle etait un don du ciel dans cette chienne de vie
Etranger en ce monde je me sentais depuis petit
Comme le temoin exterieur de cette etrange realité
Sa tendresse son amour elle voulait m'adresser
Inexperimenté, effrayé tout autant qu'envouté
Voila le jeune homme inachevé que j'etais
La superbe decue me delaissa et vers son destin se dirigea
Et a mes remords et chagrin seule elle me laissa
Mais tout cela n'etait bien sur qu'un foutu reve.
 
Tu nous as crées pour ton adoration
Voila le veritable sens de la vie!
Misericoridieux, tu nous as laissé le libre arbitre comme option
Tu proposes des voies, guides et egares a l'envie
Les hommes pourtant par ce moyen d'action
Dans leurs malheurs , te rendent responsables de leurs peripeties
Injustes ils parlent toujours sous l'effet des passions
O mon Dieu, sois clément, car ils ne savent aps ce qu'ils font


Ils parlent en ton nom alors que ton nom parle de lui meme
Sur nous tu as fait descende ton verbe en poeme
Orgueilleurs ils pretendent comprendre tes desseins
Humbles ils acceptent et se prosternent devant ta face, O divin
"Inteligents" ils pretendent l'etre en usant de leur raison
"Sectaires", ils se justifient par d'etranges interpretations
Et invectivent , transgressent en ton nom
Oubliant tous , par passion, qu'ils ne font usage que de ce que tu nous as fait don
Tous repandent iniquité, guerres et miseres
Bien que tu nous ais recommandé la paix celle ci est devenue une chimere
 
Hommes de mon pays

Dans nos montagnes il y a des hommes,
ce sont des amis de la nuit;
leurs yeux brillent du noir des chèvres,
leurs gestes raides comme la pluie.
Ils ont pour maître l’olivier,
simple vieillard aux bras croisés.
Eux,
leurs mains sont de chardons,
leurs poitrines sanctuaires,
"le ciel tourne autour de leurs fronts,
comme un insecte lourd à la chaude saison".
Dans nos montagnes il y a des hommes,
qui ressemblent au tonnerre,
et savent que le monde est gros comme une pomme.

Nadia Tuéni Hamadé
 
Comme si tout m’avait échappé
Le temps, la vie, l’amour et l’amitié

Je n’ai rien vu venir, rien vu passer
Tout est allé si vite, une vie si pressée

Attends, attends

J’aurais voulu te dire, te parler
La course a volé mes mots enchaînés

J’ai tout dit pourtant, sans jamais parler
Mes blessures, mes espoirs, mes cris étouffés

Attends, attends


Je t’offre cette caresse que je ne sais plus donner
Protège-moi de moi, de mon âme essoufflée

Etre là, comprendre, sourire, écouter
Te protéger de tout, de tous ; t’envelopper

Attends, attends

Si je me suis oublié, je ne t’oublie pas
Ma solitude est peuplée du souffle de ta voix

Je suis ici, nulle part, et déjà là-bas
Nomade d’un désert sans trace de pas

Attends, attends

J’ai vieilli mon âge, un souvenir de toi
Rien ne me retient au détour de la Voie

Cheminer, cheminer, te murmurer la loi :
Destiné à partir, ne jamais rester là

Attends, attends

Les sourires partagés, les images, les émois
Je t’aurais tout donné et la force de ma foi

Le temps est passé, et ma vie L’implora
Sois l’horizon chéri de ce qu’elle espéra

Attends, attends

Comme si tout m’avait échappé
Le temps, la vie, l’amour et l’amitié
Je suis ici, nulle part, et déjà là-bas
Nomade d’un désert sans trace de pas

Attends...

Tariq Ramadan
 
Mon coeur mutilé peine a cicatriser
Que tu fusses réelle, mon coeur ne l'avait jamais envisagé
Ma chance fut de te rencontrer de t'aimer meme s'il n'y avait aps de reciprocité
Maladroit, inexperimenté, je n'ai pas su te comprendre, ravir ton coeur
Devenir ton ami, ton confesseur, ton ame soeur
Ainsi va la vie, fait de deceptions qu'il faut tenir pour lecons
Je ne t'oublierais jamais je te dis Merci
 
Retour
Haut