Poèmes à partager

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Je parle pour ceux qui sont assis autour de moi.
Si je racontais ce que je vais dire à la source, elle se dessècherait d'émotion.
Si je le racontais à l'arbre, il en perdrait toutes ses feuilles.
Si je le racontais au rocher, il en branlerait sur ses bases.
Si je le disais à l'obus de 75, il exploserait.
Si je narrais mon récit aux pierres, je les ferais pleurer.
O vous tous, qui avez vécu ces événements que mes paroles vont rapporter,
Ecoutez-moi !
Vous avez mangé le suc des grappes amères, et vos enfants en gardent les lèvres irritées... !
 


على هذه الارض ما يستحق الحياة
تردد ابريل
رائحة الخبز في الفجر
آراء امراة في الرجال
كتابات اسخيليوس
اول الحب
عشب على حجر
امهات تقفن على خيط ناي
وخوف الغزاة من الذكريات
على هذه الارض ما يستحق الحياة
نهاية ايلول
سيدة تدخل الاربعين بكامل مشمشها
ساعة الشمس في السجن
غيم يقلد سربا من الكائنات
هتافات شعب لمن يصعدون الى حتفهم باسمين
وخوف الطغاة من الاغنيات
على هذه الارض ما يستحق الحياة
على هذه الارض سيدة الارض
ام البدايات
ام النهايات
كانت تسمى فلسطين
صارت تسمى فلسطين
سيدتي استحق لانك سيدتي
استحق الحياة
 
Aït Sadden

Je voudrais sur vos villages déposer un baiser
Emprunter vos sentiers que mes pas ont parcourus
Il y a bien longtemps de ça, bien entendu
Et que seuls les bons moments parvenaient à me bercer...

Les souvenirs m'envahissent lorsque je songe à vous, à toi?
La distance qui m'éloigne met mon corps en émoi
Je sens dans mon cœur étranges battements
Mes désirs sont en feu, sauvez-moi de cet éloignement

De l'autre côté de l'horizon, je pense à vous: Aït Sadden
Vos images se profilent vivantes dans ma mémoire
Parfums et couleurs rayonnent mon cœur matins et soirs
Et à travers les branches des figuiers les baisers suspendus doux, o éden !

Ici mes jours passent démunis, le regard fixé sur l'horizon
Et vos images reviennent chaque nuit enthousiastes
Réveiller les fantômes de mes échecs et de mes réussites
Un jour viendra où le vent d'hiver me portera les signes d'une nouvelle saison.

Au milieu de ces beaux jardins d'oliviers où mes pensées sommeillent
Dans le silence délicieux d'une tranquillité soyeuse, le chant des tourterelles
Berce ce bel espace confié aux rêveries fantastiques d'une muse réelle
Mes idées balancent, hésitent entre le vide et le remous du fleuve qui babille!

L'œil rêveur, j'observe ce paysage bucolique qui me ramène dans votre lumière
Qui surgit énigmatique mystérieuse m'absorbe m'hypnotise
Je revois la trace de mes pas, une émotion m'assaille me submerge me brise
Une larme s'échappe brûle ma joue, me rappelle à ma Terre-Mère ...

Australie : le 20 Avril 2014

Ali de BIRTAMTAM
 
J'ai cru qu'écrire...

J'ai cru qu'écrire c'est mourir,
Mourir lentement dans le plaisir,
Déplier à tâtons les pages de la mémoire,
Illuminer peu à peu, sa pénombre noire.

Ecrire sur le passé, les pieds empétrés dans un tapis de prière,
Jeté au hasard sur un chemin à l'aurore où jaillit la lumière,
Le silence de l'écriture, vent du désert qui tourne sa meule inexorable,
Alors que ma main court, la langue maternelle adorable.

Longtemps, j'ai cru qu'écrire c'est s'enfuir, s'évader,
Ou au moins se précipiter sous ce ciel immense, rechercher,
Dans la poussière du chemin, au pied de la dune friable,
La plainte hululante des ombres voilées flottant à l'horizon agréable.
Ali...BIRTAMTAM
 
AMI
Faisons de notre amitié, une lumière,
Une eau douce qui coule dans la rivière,
Douce écoute calmant les douleurs,
Raisonne de l'amitié au coeur.
 
Salam alayki chere therbat !

J'aime bien ce que tu affiche .
L'Amitié, est un trésor malheureusement non convoité ni apprécié et je ne sais pas pourquoi!!
Si toi tu trouve cela précieux alors c'est que tu es précieuse.

AMI
Faisons de notre amitié, une lumière,
Une eau douce qui coule dans la rivière,
Douce écoute calmant les douleurs,
Raisonne de l'amitié au coeur.
 
Une vie
Ce n'est presque rien

Une vie
Trop pleine de malentendus
Trop pleine de corps
D'encore et d'envies
Trop pleine de morts
Dans le bain des mensonges
Dans l'eau profonde et froide
Des désirs perdus
Sans le passage à gué
De la rivière des songes

Une vie
Ce n'est pas grand chose
Des aventures à l'eau de rose
Et des...

par Amrys
 
Encore nous noue élevons !

Aliénés ,
destitués ,
mais nous sommes pas brisés

Blessés,
mais le temps nous guérira
La tâche est lourde,
la responsabilité que nous portons
Longue est la route,
nous avons tombé,
nous osons
Secoués,
mais là,
nous nous tenons debout
Exténués,
mais nous continuons tout de même
Tristes sont les espoirs de notre attente
Tout de même,
encore nous nous élevons
Ne jamais abandonner, contre toute atteinte
Tout de même,
encore nous nous élevons
Haut au dessus de nos ennemis
Parfois,
nous sommes troublés
Mais pas désespérés
Luttant,
nous traçons notre chemin
Les épreuves,
sont là pour nous endurcir
Nous devons endurer
Nous devons tenir bon
Au dessus de tous nos problèmes
Par dessus tout nos yeux peuvent voir
Sachant que Dieu peut nous endurcir
Nous endurcir,
nous endurcir...
 
Notre langue Amazighe,
une fois encore
Vibrera nos montagnes,
nos villages,
nos villes
Elle tendra ses ailes douces
D'Egypte,
de la Libye,
de la Tunisie
De l'Algérie,
du Maroc
Des Îles Canaries,
de la Mauritanie
du Mali et du Niger


Notre langue survivra ainsi que notre culture
Je rends hommage par cette occasion
À toutes et à tous nos martyres Amazighs
Qui ont sacrifiés leur vie jusqu'à leur mort
Solennellement je m'incline devant la bravoure
De Moha Ou Hammou Zayani et ses compagnons
Qui ont fait front à l'invasion Française:pleurs:

Grâce à leur farouche dignité
Et leur volonté inébranlable
De sacrifier leur propre vie
Pour la liberté des autre
Et ils nous en tous émus ...!
Leur flamboyante lumière
Ne s'éteindra à jamais dans nos cœurs
Leur résistance exceptionnelle
Leur magnifique combat
Sont une incarnation
De notre nation Amazighe
Le ciment de leur unité
Est la fierté de TAMAZGHA
Les morts ne meurent jamais
Tant qu'ils sont dans le cœur
Des gens qui les aiment...
Prions tous pour ces gens braves
D'Egypte, aux Îles Canaries et au Niger...

merci cousin de l'AustrAli Ali Bougrine
 
Âme bédouine

Au pays du soleil et du silence
Couleur sang et verdure
Mon âme vagabonde
Laissez-la s'épanouir

Ma muse me guide en paix
Là, entre dunes et péninsules
Rêvant plus haut que les étoiles
D'un monde dansant sous mes yeux

Ne valant pas plus que personne
Je marche les mains assoiffées
Essayant de comprendre
Pour rompre l'anathème.
El Houssine BERRAHA
 
Que Dieu te bénisse oulahlinou
Que mes prières accompagneront
Ton âme et soulageront tes enfants
Reste en paix Oussaddeninou...

Je refuse d'apprendre ton décès
Ces larmes, ce chagrin aussi sinueux
Que le vol des agiles hirondelles dans les cieux
Je les serre contre mes paupières humides en excès !

Mes cils caressent les souvenirs de ta vie
Jadis pleine de joie étincelante, un parcours doux...
La mort est-elle le sublime devoir de chacun de nous?
Et pour le corps, la tombe sera t'elle le dernier confort, l'éternel lit?
Elbougrini Ali
 
Que Dieu te bénisse oulahlinou
Que mes prières accompagneront
Ton âme et soulageront tes enfants
Reste en paix Oussaddeninou...

Je refuse d'apprendre ton décès
Ces larmes, ce chagrin aussi sinueux
Que le vol des agiles hirondelles dans les cieux
Je les serre contre mes paupières humides en excès !

Mes cils caressent les souvenirs de ta vie
Jadis pleine de joie étincelante, un parcours doux...
La mort est-elle le sublime devoir de chacun de nous?
Et pour le corps, la tombe sera t'elle le dernier confort, l'éternel lit?
Elbougrini Ali
Salam
Joumouaa Mabrouka

Merci de ses poèmes très riches de ta part que tu partages avec nous
c'est une merveille ce qui prouve que tu es aussi une vrai cheulha mouslima pratiquante
Merci
 
Ces vers sont dédiés à @Belisama .


Ôde au Nutella

Ô toi petit pot de bon goût !
Palme, noisette et chocolat,
Mon estomac devient tout mou
Quand mes papilles sont dans tes bras.

Ravis mes yeux ! Chocolatée
Je t'étendrai sur couche de pain.
Elle peut pleurer tartine beurrée,
La confiture en prendra soin.

Ô Nutelle ! permets-moi folie,
Dame Cuillère que j'invite
A venir partager ton lit
T'étalera bien, t'étalera vite !

La bonne magie s'est envolée,
Pot de Nutelle est désempli,
Dame cuillère est dans l'évier.
Pardonnez-moi ma douce amie
Au cacao, j'ai tout mangé !


Rorschach Ibn Richard​





Petit poème de quatre strophes, composé en octosyllabes. Trois quatrains et un quintil, en rimes croisées. (pauvres pour la quasi totalité) :intello:
 
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Ces vers sont dédiés à @Belisama .


Ôde au Nutella

Ô toi petit pot de bon goût !
Palme, noisette et chocolat,
Mon estomac devient tout mou
Quand mes papilles sont dans tes bras.

Ravis mes yeux ! Chocolatée
Je t'étendrai sur couche de pain.
Elle peut pleurer tartine beurrée,
La confiture en prendra soin.

Ô Nutelle ! permets-moi folie,
Dame Cuillère que j'invite
A venir partager ton lit
T'étalera bien, t'étalera vite !

La bonne magie s'est envolée,
Pot de Nutelle est désempli,
Dame cuillère est dans l'évier.
Pardonnez-moi ma douce amie
Au cacao, j'ai tout mangé !


Rorschach Ibn Richard​





Petit poème de quatre strophes, composé en octosyllabes. Trois quatrains et un quintil, en rimes croisées. (pauvres pour la quasi totalité) :intello:

Manger du nutella
C'est comme manger du caca
De la ***** pour pas dire Khra
Rempli de chose gras

Manges plutôt un fruit
Orange ou Kiwi
Si tu tiens à la vie
Voila tes meilleurs amis

:intello:
 
أيها الساقي اليك المشتكى ** قــد دعونـــاك وإن لــم تسمع
ونديــم همــت في غرتــــه
وبشرب الــراح مـــن راحته
كلما استيقظ من سكرتـــه
جـــذب الــزق اليه واتكـــى ** وسقاني اربعـــاً فــي اربــع
***
ما لعيني عشيت بالنظــــر
أنــــكرت بعــدك ضوء القمر
وإذا ما شئت فاسمع خبري
عشيت عيني من طول البكا ** وبكى بعضي على بعضي معي
***
غصن بـــان مـــال من حيث استوى
بـــات مــن يهـــواه مـــن فرط الجـوى
خفق الاحشاء مــوهـــون القـــوى
كلما فكر في البين بكـــى ** ويحـــه يبــــكي لمـــا لم يـــقــــعِ
***
ليس لي صبر ولا لي جــــلــــدُ
يـــا لقــومي عــذلــوا واجتهدوا
أنـــكروا شكواي مما أجـــــدُ
مثل حــالي حقـــها أن تشتكي ** كمـــد اليــأس وذل الطمعِ
***
كبدي حـــري ودمعـــي يكـــــفُ
تعــــرف الذنــــب ولا تعترفُ
أيـــها المعــــرض عــما اصــفُ
قـــد نمــــا حبي بقلبي وزكـــا ** لا تــــخــل في الحب أنـــي مــدعي

Ô échanson, j'ai moult griefs à formuler à ton encontre, toi qui reste sourd à nos appels.
Il est un compagnon de plaisir qui d'amour m'a rendu fou:
J'aime son visage lumineux,
Et boire le vin que sa main me tend.
Quand il émerge de son ivresse,
I attrape l'outre, s'accoude, et me sert à boire jusqu'à plus soif.

Mais qu'est-il arrivé à mes yeux? Les voilà aveugles.
Après t'avoir vu, ils ont ignoré la clarté de la lune.
Accepteras-tu d'écouter mon histoire?
Mes yeux ont perdu la vue à force de pleurer, et une part de moi-même sur l'autre part pleure avec moi.

C'est un rameau de saule droit et flexible.
Malheur à qui s'en éprend: il mourra de consomption,
Les entrailles nouées et sans forces.
Chaque fois qu'il songe à la séparation, il fond en larmes.
Pourquoi pleurer sur ce qui n'est pas advenu?

De patience et de constance, me voici dépourvu.
Qu'ont donc mes amis à me blâmer sans relâche,
Niant mes douleurs et doléances?
En mon état, chacun se trouve en droit de se plaindre, rompu de désespoir, humilié dans ses désirs.

Mon cœur est desséché quand mes pleurs ruissellent.
Il connaît son péché sans l'admettre.
Ô toi qui te détournes de ces lignes,
Mes sentiments n'ont cessé de croître en moi,
Ne dis pas qu'en amour, je ne sais qu'exiger...

Ibn Zuhr.
 
Carrousel

Montre-moi sur quel versant
Se couchent et se lèvent
Ta lune et ton soleil

Je veux voir
Quelle direction tu prends
Lorsqu’arrive la rue Saint-Laurent
Où s’échouent la plupart de tes rêves
Où galopent tes meutes de Chimères

J’apprendrai ta chanson préférée
Pour savoir comment te consoler

Tu tournes dans ma tête
Comme un carrousel
Qui ne s’arrête jamais
Ne t’arrête jamais

Tu tournes dans ma tête
comme un carrousel
Être malade me plaît

J’immolerai mon cœur aux quatre feux
Le hisserai au sommet du Mont-Royal
Pour que tu n’aies plus
Jamais d’ennuis
Pour que tu te guides la nuit

Je dessinerai un visage aux étoiles
Pour que tu ne te sentes jamais seule

Des milliards de nourrices bienveillantes
Chasseront tout ce qui te tourmente

Tu tournes dans ma tête
Comme un carrousel
Qui ne s’arrête jamais
Ne t’arrête jamais

Tu tournes dans ma tête
comme un carrousel
Être malade me plaît

Peter Peter
 
La démocratie fouettée !

Le printemps Arabe fleurit faiblement
L'espoir succombe à chaque saison
Jeunes et vieillards remplissent les garnisons
La démocratie fouettée violemment !

La faucille de l'injustice décime les branches
Le long des rues un tas de roses avortées
Au jardin arabe le parfum a déserté
En éther toutes ces rêveries étanches !

L'hurlement de la rue grandit tristement
Assourdit l'oreille d'un espoir incertain
Cette otite de la justice de demain
La machine armée règne forcément...

Les rues sanglotent une autre fois
Tant de corps brûlés dans le feu
Tant de voix étranglées dans le jeu
La terreur dans tout le pays sème l'émoi

La tuerie continue au delà des dunes
La démocratie fouettée d'une main de fer
La vie de tous les jours est devenue l'enfer!
La confusion voile l'esprit des communes.

Les grandes puissances déraillent le train
Dans le tunnel d'une démocratie aveuglante
Le monde arabe aux mains sanglantes
Cherchant avec acharnement son destin ...?
Ali Elbougrini
 
Ô Toi qui m'éblouis par ta lueur trompeuse !
Aurore de mes jours, aurore radieuse !
Songe de l'avenir ! un instant t'a détruit.
Jeune encor, du malheur j'ai vu poindre la nuit ;
Sur mon cœur déchiré j'ai senti ses atteintes
Et de sa main de fer les poignantes étreintes.

Et j'ai vécu ! d'un œil terni par les douleurs,
Sur le temps qui n'est plus, j'ai répandu des pleurs.
Ah ! puis-je sans gémir reporter ma pensée
Sur ma jeunesse, hélas ! déjà presque effacée ?
Sur ces jours où le sort, couvert d'un voile épais,
Me laissa m'enivrer d'espérance et de paix ;
Où, rêvant un bonheur que le Ciel nous dénie,
Fraîche, je m'asseyais au festin de la vie ?
Mais de ces jours perdus, à peine un souvenir
Sépare le passé de mon pâle avenir !
Ils ont passé pour moi comme un souffle d'orage,
Comme le vent du soir glissant sous le feuillage ;
Et le temps, effeuillant ces fleurs de mon printemps,
D'un lugubre rideau charge mes jeunes ans.

Exister et souffrir, voilà donc mon partage !
Mes aïeux m'ont légué ce fatal héritage.
Souffrir ! tout l'homme est là. J'abjure enfin l'erreur
Qui dans ce lieu d'exil me montrait le bonheur.
Hélas ! je marche seule en ce désert immense,
Sur cet obscur chemin lentement je m'avance,
Et pour guider mes pas dans ces sombres détours,
De la main que j'aimai je n'ai plus le secours.
Celle dont l'amitié consola ma tristesse,
Celle qui me soutint au jour de la détresse,
Qui d'un cœur agité savait charmer les maux,
Précéda son amie au séjour des tombeaux.
En vain je la pleurai, de douleur étouffée ;
Sa cendre sous mes pleurs ne s'est pas réchauffée.
Ô mort ! à l'amitié quand tu vins la ravir,
Pourquoi me laissas-tu son sacré souvenir ?
Hélas ! ce souvenir de mon bonheur d'enfance
Ne saurait de mon cœur remplir le vide immense ;
Et ce cœur, accablé par le poids des douleurs,
Fixe sur le tombeau des yeux mouillés de pleurs.

La Foi vient m'affermir quand la peine m'accable ;
Elle tend au malheur son flambeau secourable,
Et, sublime échelon entre l'homme et le ciel,
À son œil ébloui montre un jour éternel.
Aux feux de ce flambeau, je retrouve la vie,
Non point sujette au temps, à la mort asservie,
Mais dans le sein de Dieu s'enivrant à jamais
De ce bonheur profond, de cette immense paix,
Où le divin amour à nos cœurs se déploie
Et change nos douleurs en éternelle joie.


Eulalie Favier.
 
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