Poésie et érotisme

L’envie matinale

C’était un matin, comme il y en a tant d’autres,
Quand le soleil se lève, il est toujours trop tôt
Je l’aperçus alors, en posture d’apôtre
Quand il débusque un lièvre et qu’il part au galop

Voyez mon désarroi, l’étendard est levé
Mais le temps est compté, une folie m’habite
Il faut faire vite, je ne puis résister
Je dois décharger cette envie si subite

Comment faire, grands dieux, quand on rêve de gloire
Quand le ciboire est plein et la soif est absente
Tel l’orateur parlant en vain dans le prétoire
Il me faut résoudre cette gêne oppressante

Puisque Venus, dormant, ne répond à requête
Du matinal ennui apaiser le refrain
J'ai sitôt entrepris, dés lors, dompter la bête
C’est ainsi que je pris mon courage à deux mains

C’est alors que je vis, dans le coin d’une armoire,
L’ustensile adéquat pour calmer mes ardeurs
Bien fait, tout en rondeurs, cet outil méritoire
D’un toucher délicat, peut faire mon bonheur

Je le pris plein d’entrain, savourant à l’avance
Le moment délicieux déclenchant le supplice
C’est un vice certain mais j’aime la flagrance
D’un café, le matin, parfumant : le délice !

Vaé-primat ( Art et Poémes )

la fin nous laisse sur notre faim ;)
 
Le ciel ne veut dame que je jouisse


Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisse
De ce doux bien que dessert mon devoir ;
Aussi ne veux-je, et ne me plaît d’avoir
Sinon du mal en vous faisant service.

Puisqu’il vous plaît, que pour vous je languisse,
Je suis heureux, et ne puis recevoir
Plus grand honneur, qu’en mourant, de me voir
Faire à vos yeux de mon coeur sacrifice.

Donc si ma main, malgré moi, quelquefois
De l’amour chaste outrepasse les lois,
Dans votre sein cherchant ce qui m’embraise,

Punissez-la du foudre de vos yeux,
Et la brûlez : car j’aime beaucoup mieux
Vivre sans main, que ma main vous déplaise.

Pierre de Ronsard
 
Prête aux baisers résurrecteurs

Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T’entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses

Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret pas coeur
Toutes les portes de ton empire
Celle des yeux celle des mains
Des seins et de ta bouche où chaque langue fond
ET la porte du temps ouverte entre tes jambes
La fleur des nuits d’été aux lèvres de la foudre
Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure
Tout en gardant cette pâleur de perle morte
Tout en donnant ton coeur tout en ouvrant tes jambes

Tu es comme la mer tu berces les étoiles
Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares
Les amants et les fous
Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute

Et le dernier mariage entre rêve et vertu.

Paul Eluard
 
Psyché

Psyché, ma soeur, écoute immobile, et frissonne...
Le bonheur vient, nous touche et nous parle à genoux
Pressons nos mains. Sois grave. Écoute encor...Personne
N'est plus heureux ce soir, n'est plus divin que nous.


Une immense tendresse attire à travers l'ombre
Nos yeux presque fermés. Que reste-t-il encor
Du baiser qui s'apaise et du soupir qui sombre?
La vie a retourné notre sablier d'or.


C'est notre heure éternelle, éternellement grande,
L'heure qui va survivre à l'éphémère amour
Comme un voile embaumé de rose et de lavande
Conserve après cent ans la jeunesse d'un jour.


Plus tard, ô ma beauté, quand des nuits étrangères
Auront passé sur vous qui ne m'attendrez plus,
Quand d'autres, s'il se peut, amie aux mains légères,
Jaloux de mon prénom, toucheront vos pieds nus,


Rappelez-vous qu'un soir nous vécûmes ensemble
L'heure unique où les dieux accordent, un instant,
À la tête qui penche,à l'épaule qui tremble,
L'esprit pur de la vie en fuite avec le temps.


Rappelez-vous qu'un soir, couchés sur notre couche,
En caressant nos doigts frémissants de s'unir,
Nous avons échangé de la bouche à la bouche
La perle impérissable où dort le Souvenir.


Pierre Louýs
 
La gloutonne d’automne

Quand octobre dore notre sphère,
ta verge prend des couleurs de terre,
de feuilles, de mousse, de miel,
de vin, d’amande, d’appel.

- « Regagne vite l’âtre ! »
crie la belle d’albâtre…
« Il me tarde tant
de sentir sur mon sein
l’élan tourbillonnant
de ta main !

Rentre vite, mon aimé
en ce pays sucré
glaner et labourer
avec avidité
l’univers lacté
de ma chair al dente !

Les souffles de l’automne
ma raison désordonnent.
Je rêve de ta colonne
en mes bouches aphones,
de mes mains vigneronnes,
de mes lèvres ivrognes.

Je rêve de vendanges
du bout de mes phalanges,
de mortelle vidange,
d’échanges et de mélanges,
de santal et d’orange,
dans le fond de la grange.

J’offrirai là mes cuisses
et leur fleur de lys
à tout le saint office
de tes pires malices,
et je ne doute pas
que ton rude pénis
osera, usera
de tous mes orifices.

L’auburn magistère
illuminera nos chairs
roulant dans les feuilles mortes
épuisées, mais qu’importe !
Perséphone sous la terre
redeviendra sévère.
Mais la sève en nos corps
ne s’endort pas encore ! »




Arthémisia
 
Evasion charnelle

Je t'emmène au delà de l'horizon d'une contrée lointaine,
La où le ciel chaud berce la mer prude pour envouter les sirènes.
Blottis sur le pont du voilier, tu sens le plaisir gonfler tes veines
Quand de mes doigts fins, je m'immisce dans ta douce géhenne

Tout d'un coup, une chaleur brûlante irradie mon corps,
Je tremble de désir et mon coeur palpite si fort,
La douce brise caresse mes cheveux, l'air marin sur nous, s'évapore,
L'air est si pur, mon plaisir s'intensifie, avec toi je veux faire corps.

Tu frémis et gémis de désir et ton parfum me souffle que je suis amour, tu es Venise.
Il y a dans tes yeux, une belle péniche qui m'emmène vers une ile qui brule, qui m'attise.
Alors pour caresser tes seins qui pointent de plaisir, je déchire ta chemise.
Tu ne peux plus résister, tes lèvres voguent sur mon corps qui a lâche prise.

Pris dans le feu de notre passion, seul au loin, le cri des mouettes se fait entendre.
Affamée de désir, ma bouche se fait de plus en plus gourmande et mes lèvres courent pour te prendre.
Ton pouls s'accélère, ton sang se fige, ta respiration se bloque, tu suffoques et je sens que ta jouissance ne se fait plus attendre.
Alors, tu remontes ma tête, l'approche de ton visage, et dans ton regard fiévreux, je devine ton envie de me prendre.

Oui j'ai envie de te prendre ! De mon membre fort, je soulève ta jupe qui se plisse.
Je m'abandonne dans tes bras qui m'entourent, pour pénétrer enfin ton jardin des délices.
Tu halètes de plaisir, et chuchotes à mon oreille, que le voyage n'est qu'à ses prémices.
Je suis à toi, je t'offre mon âme, prêt à satisfaire tous tes inimaginables vices.

Le souffle coupé par les ondulations de nos corps qui se meuvent à l’unisson.
Je suis grisée par les douces sensations que je ressens, et je suis à l’abandon.
Mes ongles s’enfoncent dans ta chair, je n’en peux plus, ça y est, je touche le fond.
Une fois ma respiration apaisée, j’arrive enfin à te susurrer, hum c’était trop bon, recommençons !


MIms et Romantika
 
Evasion charnelle

Je t'emmène au delà de l'horizon d'une contrée lointaine,
La où le ciel chaud berce la mer prude pour envouter les sirènes.
Blottis sur le pont du voilier, tu sens le plaisir gonfler tes veines
Quand de mes doigts fins, je m'immisce dans ta douce géhenne

Tout d'un coup, une chaleur brûlante irradie mon corps,
Je tremble de désir et mon coeur palpite si fort,
La douce brise caresse mes cheveux, l'air marin sur nous, s'évapore,
L'air est si pur, mon plaisir s'intensifie, avec toi je veux faire corps.

Tu frémis et gémis de désir et ton parfum me souffle que je suis amour, tu es Venise.
Il y a dans tes yeux, une belle péniche qui m'emmène vers une ile qui brule, qui m'attise.
Alors pour caresser tes seins qui pointent de plaisir, je déchire ta chemise.
Tu ne peux plus résister, tes lèvres voguent sur mon corps qui a lâche prise.

Pris dans le feu de notre passion, seul au loin, le cri des mouettes se fait entendre.
Affamée de désir, ma bouche se fait de plus en plus gourmande et mes lèvres courent pour te prendre.
Ton pouls s'accélère, ton sang se fige, ta respiration se bloque, tu suffoques et je sens que ta jouissance ne se fait plus attendre.
Alors, tu remontes ma tête, l'approche de ton visage, et dans ton regard fiévreux, je devine ton envie de me prendre.

Oui j'ai envie de te prendre ! De mon membre fort, je soulève ta jupe qui se plisse.
Je m'abandonne dans tes bras qui m'entourent, pour pénétrer enfin ton jardin des délices.
Tu halètes de plaisir, et chuchotes à mon oreille, que le voyage n'est qu'à ses prémices.
Je suis à toi, je t'offre mon âme, prêt à satisfaire tous tes inimaginables vices.

Le souffle coupé par les ondulations de nos corps qui se meuvent à l’unisson.
Je suis grisée par les douces sensations que je ressens, et je suis à l’abandon.
Mes ongles s’enfoncent dans ta chair, je n’en peux plus, ça y est, je touche le fond.
Une fois ma respiration apaisée, j’arrive enfin à te susurrer, hum c’était trop bon, recommençons !


MIms et Romantika



C'est vraiment vous qui avez écrit cela ????
 
Le désir plus fort que la distance

Dans mon lit, les yeux rivés au plafond, mes pensées voguent jusqu'à toi.
Des questions fusent dans ma tête, ça me hante mais je ne sais pas pourquoi.
Je crois que c'est parce que j'ai envie, en ce moment d'être, avec toi.
Trop de kilomètres nous séparent, malheureusement, c'est la vie, on n'a pas le choix.

Dans mon lit, mon regard fixant la blanche lune, mes pensées envers toi sont sans fin.
Le sommeil ne me vient plus, il m'est inconnu depuis que je suis loin.
Loin de ton sourire câlin, loin de tes lèvres dont je prenais soin.
Tu me manques, mon corps te réclame, ardent comme le sable fin d'un mois de juin.

Je me souviens de la chaleur de ton corps, de la douceur de tes caresses, de ta sensualité.
Je me souviens de ces fous rires, de cette complicité, de notre amour si soudé.
Je me rappelle l’odeur de ta peau, ton sourire coquin, ton souffle sur moi et le goût de tes baisers.
Ca me manque tant que je souffre de t’aimer à distance, et je suis toujours là, à te désirer.

Dans la pénombre, mes mains se mettent subitement à caresser le vide
Lorsque ton ombre dans la chambre sombre surgit : Apparition perfide !
Je m'aperçois trop tôt que mon fantasme n'est qu'un mirage de candide.
Tu ne peux être là, mais mes lèvres ont gardé le souvenir torride de tes baisers humides.

Tu es là, tout près de moi, seulement voilà, te toucher, je n'y arrive pas.
J'essaye de toutes mes forces, je veux te sentir, mais c'est sans résultat !
Pourquoi je suis tourmentée de la sorte, pourquoi je ne suis pas dans tes bras ?
Désespérément, je m'accroche à nos souvenirs, mais hélas, la distance est là !

Dormir seul est un sacrilège quand je me souviens combien tu es douce.
Au lit auprès de toi, moi et ton corps, dont je ressentais les vibrantes secousses
Je me souviens de tes seins qui venaient à mon secours, à ma rescousse
Des que le désir se faisait sentir, tu ondulais sous mes caresses faites avec mon pouce.

Partie 1
 
Oui, j’ondulais sous tes précieuses caresses dont toi seul, avait le secret,
Tu savais faire vibrer toutes les parties de mon corps, et je succombais.
Comment parvenir à cet état de bien être dont je ne peux plus me passer ?
J’ai tellement envie de toi, en ce moment précis, que je n’ose plus respirer !

Je viendrais à toi, poussé par les vents, transporté dans un tourbillon tumultueux,
Téléporté dans tes yeux, par cette magie du rêve et de l’amour qui exauce les vœux.
Il suffit que tu l’implores, et l’éloignement ne sera plus un obstacle pour nous deux,
Car aucunes frontières, et pas une seule barrière ne résistera à mon cœur impétueux.

Oui, je t’implore, et je t’en supplie, reviens moi vite et arrêtons de nous faire souffrir.
Tu sais que pour toi, mon corps, mon âme et mon cœur sont affamés de désir.
Reviens moi, je veux que tu apaises ma faim de toi, je veux que tu me fasses rougir.
Te sentir contre moi, mon corps lové contre le tien, rien ne me ferait plus plaisir.

Ton envie est si forte que je la ressens venant vers moi effleurant ma bite
Elle envoute mon gland et fais brandir le glaive de la passion intense et subite
Pour que Ta langue lui dicte les règles d'un jeu langoureux qui m'excite
Ne t'arrêtes plus, la nuit devient courte, si près mais si éloigné, en moi tu t'invites.

Ton désir est si puissant que l’espace d’un instant, je sens ton souffle sur moi
Je ne sais comment, une chaleur brûlante et incandescente s’immisce en moi
Mon corps est en feu, incontrôlables sont mes caresses, il n’y a plus que toi et moi
Mon corps n’a qu’une loi, celle de la jouissance qui me laisse en émoi.

Partie 2

MIms et Romantika
 
La géante de Gustave Nadaud


Du temps que la Nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.

J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandir librement dans ses terribles jeux;
Deviner si son coeur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux;
Parcourir à loisir ses magnifiques formes;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,
Lasse, la font s'étendre à travers la compagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.

Bonsoir Asté ! J'espere que tu vas bien. C'est toujours un plaisir de lire tes posts sur Bladi.net .. Ceci dit j'aimerai faire une petite rectification, La géante est un poeme qui revient a Baudelaire, voilà ^^

Au plaisir.
 
Bonsoir Asté ! J'espere que tu vas bien. C'est toujours un plaisir de lire tes posts sur Bladi.net .. Ceci dit j'aimerai faire une petite rectification, La géante est un poeme qui revient a Baudelaire, voilà ^^

Au plaisir.


Saluuut toi ! ;)

ça fait bien longtemps !

( En effet, poéme de baudelaire qui a été chanté par Gustave Nadaud, chansonnier français )
 
J'avais posté ça quelque part.
Avis au lecteur: A première vue, ça n'a rien d'érotique.

Moi

Moi, contre Moi,
Une guerre sans loi,
Sans foi,
Un chagrin sans toit.

Moi, esclave et roi,
Une existence se noie,
Une derniere volonté, à chaque fois,
Le crucifix sans croix.

Moi, et les maux que je dois,
L'origine de tous les froids,
Absence du qui et du quoi,
Tyran , enfant, Moi, Toi...
 
J'avais posté ça quelque part.
Avis au lecteur: A première vue, ça n'a rien d'érotique.

Moi

Moi, contre Moi,
Une guerre sans loi,
Sans foi,
Un chagrin sans toit.

Moi, esclave et roi,
Une existence se noie,
Une derniere volonté, à chaque fois,
Le crucifix sans croix.

Moi, et les maux que je dois,
L'origine de tous les froids,
Absence du qui et du quoi,
Tyran , enfant, Moi, Toi...

Euhhh, en effet, pas d'érotisme dans les mots... étonnant comme votre avatar se marie à vos mots !
 
Il fut un temps ou Oudayus le Roi grec nous adulait par des poèmes du Jadis………tel que celui Cheikh Nefzaoui dans son œuvre : le jardin parfumé


Le jeune homme (fougueux) est celui dont je préfère le coït. Il est ma seule vérité.
Il est rempli de courage, il est ma seule ambition.
Son membre est fort, c’est avec sa langueur qu’il déflore,
Et il est riche dans toutes ses dimensions,
Il a une tête gonflée qui ressemble à un brasier,
Il est énorme, il n’a pas son pareil dans toute la création,
Il est fort et dur, et sa tête est arrondie.
La continuité des temps le trouve toujours vivant, et il ne meurt point,
Le sommeil fuit loin de lui, par suite de la violence de son amour,
Il fait entendre ses gémissements à ma vulve et il pleure sur mon bas-ventre,
Il n’implore pas de secours pour qu’on vienne à son aide,
Il ne reconnaît point d’allié, car, seul, il fait face aux plus grandes fatigues,
Et nul n’est en état d’apprécier ce qui résulte de ses efforts.
Il pénètre dans mon vagin vigoureusement et vivement,
Il y pétrit d’un pétrissement qui ne cesse point et qui n’a point son pareil.
Par-devant et par-derrière, puis à droite et à gauche,
Tantôt il s’y attache, d’un attachement puissant et vigoureux,
Tantôt il frotte sa tête à l’orifice de mon petit étroit.
Il caresse mon dos, mon ventre et mon côté,
Il me baise les joues, puis il suce mes lèvres,
Il m’embrasse, m’étreint et me fait rouler sur le lit.
Je suis entre ses mains comme un corps sans vie,
Chaque partie de ma personne reçoit tour à tour ses morsures,
Et il me couvre de baisers enflammés.
Lorsqu’il me voit excitée, il vient à moi,
Il ouvre mes cuisses, il baise mon bas-ventre,
Il me met son membre dans la main, afin que je le fasse frapper à la porte,
Et qu’il arrive dans mon huis. Mais voilà que le plaisir approche!
Il m’agite, me secoue vigoureusement, la cadence en est vive et entraînante,
Et nous travaillons ensemble avec entrain.
Il me dit : « Reçois mon sperme », et je lui réponds : « Donne, ô mon bien-aimé! »
Il sera le bienvenu, ô lumière de mes yeux !
O Seigneur des Seigneur, ô toi qui me satisfais,
O mon âme, ô mon esprit, lève-toi avec une nouvelle vigueur,
Car, par Dieu, tu ne le retireras pas de moi, laisse-le!
Ce jour se terminent ainsi pur de tout chagrin. »
Il a conjuré le Dieu Tout-Puissant
Pour obtenir de ne pas se lasser de moi pendant soixante-dix nuits :
Il a accompli ce qu’il voulait
En fait de baisers et d’étreintes pendant toutes ces nuits….. »
 
Jouissance

Aujourd'hui, dans tes bras, j'ai demeuré pâmée,
Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transport dont mon âme est charmée.


Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée;
Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
Puisque j'aime Tirsis et que j'en suis aimée.


Ô vous, faibles d'esprits, qui ne connaissez pas,
Les plaisirs les plus doux que l'on goûte ici-bas,
Apprenez les transports dont mon âme est ravie!


Une douce langueur m'ôte le sentiment,
Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant,
Et c'est de cette mort que je trouve la vie


Marie-Catherine-Hortence de Villedieu
 
Le serpent (Le jardins des caresses, Franz Toussaint)

Elle était assise sur mes genoux. J'avais glissé ma main sous sa robe. D'une voix indifférente, je parlais des troupeaux, des chiens, des pâturages. Ses jambes étaient dures. Enfin, elle parut s'apercevoir que je la caressais.
- Il y a un serpent sous ma robe! dit-elle en riant.
- Justement, lui ai-je répondu, je le cherche...
 
Dons d'arbres.

J'aime ces beaux fruits gorgés de
pulpe, je veux cueillir tes seins,
ils appellent les doigts, la main,
ils reposent tels deux beaux œufs
dans le nid de ton bustier.
Je veux me faire voleur d'œufs,
pilleur de nids, je veux glisser
sous leur masse de tendre chair
la convoitise de mes mains;
comme un enfant, je voudrais les
saisir et puis les emporter
ou bien m'affaler, me noyer
entre leurs dunes au sable d'or
où je trouverais le repos
d'après repas comme un marmot
protégé par
leur plénitude.

Tes seins, promontoires insolents
se dressent à l'avant de ton corps
où ils attirent le regard
à qui ils parlent
d'abandon
au bien-être sensuel
des temps primordiaux sans souci
et de cueillette de fruits lourds
dons d'arbres généreux, sublimes.

paprika.
 
Mon amour brillera toujours

Mouvements en puissance
Overdose de jouissance
Nous sommes en effervescence

Alanguis par nos caresses
Mouvements en souplesse
Overdose de tendresse
Un moment sans stress
Recueillement dans la paresse

Baisers suaves et langoureux
Regards chauds et amoureux
Instinct fébrile et chaleureux
Lumière tamisée sur fond de bleu
L'ivresse torride qui se meut dans tes yeux
Envie de toi, toujours encore, j'en reveux
Repue de tes caresses, mais pas encore de ton feu
Amoureux de ces instants si précieux

Te faire vibrer grâce à mes baisers
Ou hurler de plaisir et te voir t'apaiser
Une sensation que l'on ne voudrait jamais arrêter
Jusqu'à ce que nos spasmes puissent enfin se calmer
Ondulation permanente qui ne cesse de nous animer
Une ferveur qui s'empare de nos corps au désir affamé
Résister à l'envie de se reposer pour oser recommencer
Sensuellement, cette danse de l'amour et du désir insensé.

Romantika
 
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