Lenvie matinale
Cétait un matin, comme il y en a tant dautres,
Quand le soleil se lève, il est toujours trop tôt
Je laperçus alors, en posture dapôtre
Quand il débusque un lièvre et quil part au galop
Voyez mon désarroi, létendard est levé
Mais le temps est compté, une folie mhabite
Il faut faire vite, je ne puis résister
Je dois décharger cette envie si subite
Comment faire, grands dieux, quand on rêve de gloire
Quand le ciboire est plein et la soif est absente
Tel lorateur parlant en vain dans le prétoire
Il me faut résoudre cette gêne oppressante
Puisque Venus, dormant, ne répond à requête
Du matinal ennui apaiser le refrain
J'ai sitôt entrepris, dés lors, dompter la bête
Cest ainsi que je pris mon courage à deux mains
Cest alors que je vis, dans le coin dune armoire,
Lustensile adéquat pour calmer mes ardeurs
Bien fait, tout en rondeurs, cet outil méritoire
Dun toucher délicat, peut faire mon bonheur
Je le pris plein dentrain, savourant à lavance
Le moment délicieux déclenchant le supplice
Cest un vice certain mais jaime la flagrance
Dun café, le matin, parfumant : le délice !
Vaé-primat ( Art et Poémes )
la fin nous laisse sur notre faim
Cétait un matin, comme il y en a tant dautres,
Quand le soleil se lève, il est toujours trop tôt
Je laperçus alors, en posture dapôtre
Quand il débusque un lièvre et quil part au galop
Voyez mon désarroi, létendard est levé
Mais le temps est compté, une folie mhabite
Il faut faire vite, je ne puis résister
Je dois décharger cette envie si subite
Comment faire, grands dieux, quand on rêve de gloire
Quand le ciboire est plein et la soif est absente
Tel lorateur parlant en vain dans le prétoire
Il me faut résoudre cette gêne oppressante
Puisque Venus, dormant, ne répond à requête
Du matinal ennui apaiser le refrain
J'ai sitôt entrepris, dés lors, dompter la bête
Cest ainsi que je pris mon courage à deux mains
Cest alors que je vis, dans le coin dune armoire,
Lustensile adéquat pour calmer mes ardeurs
Bien fait, tout en rondeurs, cet outil méritoire
Dun toucher délicat, peut faire mon bonheur
Je le pris plein dentrain, savourant à lavance
Le moment délicieux déclenchant le supplice
Cest un vice certain mais jaime la flagrance
Dun café, le matin, parfumant : le délice !
Vaé-primat ( Art et Poémes )
la fin nous laisse sur notre faim