Poly/monothéisme

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Zouhair38
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Assalamu aleykoum.

J'ai lu ici de la part de croyants des choses qui font froid dans le dos.
Sous prétexte que des traces plus anciennes de polythéisme que de monothéisme sont retrouvées, ils prétendent que l'homme fût d'abord polythéiste.

Pour moi l'homme fût monothéiste et au fur et à mesure qu'il s'éloigna de Dieu il ne se sentait plus assez pur pour avoir un rapport direct avec le divin donc il prit des intercesseurs auxquels il finit plus vouer un culte.
On constate que même dans le polythéisme il existe parmis les divinités une hiérarchie fondamentale.
Cependant on peut en déduire que le polythéisme n'existe que si toutes les divinités ont le même statut. Sans cela ça ne reste que de l'association à un Dieu suprême.

Qu'en pensez-vous ?
 
As salaamou 3alaykoum

Allaahou ta3ala nous apprend que les gens étaient tous croyant (musulmans) depuis notre maître Adam jusqu'à notre maître Idriss. Ce n'est qu'après sa mort que la mécréance est apparue, et notre maître Nouh fût le premier Prophète envoyé à des mécréants.

Par contre l'intercession n'est pas l'association
le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :
»َمنَزاَرقَْبِريَوَجبَْتلَهُ َشفَاَعتِي«
ce qui signifie : « Celui qui visite ma tombe bénéficiera de mon
intercession » [rapporté par Ad-DâraqouTniyy et jugé qawiyy par le HâfiDH As- Soubkiyy].

Alors que l'association est le fait d'associer Allaah, le créateur, et la créature dans ne serait-ce qu'un attribut. Comme attribuer à Dieu un attribut des créatures (le corps, l'endroit, le changement,...) ou attribuer à une créature un attribut du Créateur (la création, la toute puissance, le non
 
A vrai dire, les premiers dieux sont des déesses, ainsi qu’en témoignent les innombrables statues retrouvées au Proche-Orient jusqu’en Anatolie à partir du IXe millénaire avant notre ère et dans l’Indus ou dans la Crète du IIIe millénaire avant notre ère. Veillant sur la fécondité des champs, des hommes et des troupeaux, elles sont les probables héritières de Vénus rudimentaires, vieilles pour certaines d’une trentaine de milliers d’années, découvertes en Europe et en Sibérie. Mais à la différence de celles-ci, la déesse du néolithique, aux marques sexuelles fortement affirmées (puisqu'elle est d’abord une donneuse de vie), fait l’objet d’un véritable culte, prélude aux rituels des premières religions établies, qui naissent avant notre ère, d’abord en Mésopotamie puis en Egypte et dans le reste du monde. Quasi systématiquement associée à une figure bovine incarnant la puissance de la force mâle, elle « porte en germe toutes les constructions ultérieures de la pensée mythique d’Orient et de Méditerranée », écrit le préhistorien Jacques Cauvin (Naissance des divinités, naissance de l’agriculture, Flammarion, 1997).

Désormais, la divinité est un recours pour les hommes : ils peuvent la supplier, la prier comme ils le feraient avec un supérieur hiérarchique. Ils peuvent l’attendrir par des offrandes : de fleurs, de fruits, bientôt de ce qu’ils ont de plus précieux, une bête prélevée dans leur troupeau. Dans les premiers bourgs qui se constituent, la plus vaste construction, probablement la plus belle aussi, est le temple, où l’on vient en communauté prier la déesse et lui demander sa protection.


Patriarcat et dieux mâles
Les siècles passent, les bourgs se transforment en cités. Erido, la première grande ville connue, construite en Basse-Mésopotamie, compte près de quatre mille habitants vers 4000 avant notre ère. Le développement des techniques agraires engendre les premiers surplus, prélude aux débuts du commerce ; des classes sociales se forment ; des hiérarchies s’instaurent : les hommes gèrent la vie extérieure, les femmes s’occupent de la maisonnée. Le patriarcat se consolide. Aux mâles qui régentent la vie de la société, il devient de plus en plus difficile de s’accommoder de divinités qui ne soient pas à leur image, virile et protectrice. Vénus rentre à la maison, pour s’installer au cœur des cultes domestiques. Dans le grand temple d’Erido, Enki l’a détrônée pour s’ériger protecteur de la ville et de ses habitants. Dans les autres cités qui bourgeonnent, d’autres dieux mâles naissent et commandent. Ils sont riches et forts. Des individus se mettent pleinement à leur service. Une classe de « professionnels du sacré » se constitue et établit les rituels les plus aptes à complaire aux dieux : ce sont les premiers prêtres.

La suite de l’histoire, que nous déclinerons au fil de ce dossier, est une longue épopée au cours de laquelle se forment les premiers royaumes terrestres et les premiers panthéons divins créés à leur image. Car désormais, et pour longtemps, les dieux et les rois iront de paire, chacun se nourrissant de la puissance de l’autre, et vacillant quand l’autre trébuche.
 
LA NAISSANCE DU MONOTHÉISME


Entretien avec Jan Assmann


Professeur d’égyptologie à Heidelberg et membre de l’Institut allemand d’archéologie, Jan Assmann dresse, dans le Prix du monothéisme, un « portrait » du monothéisme, dont il avait raconté la naissance dans Moïse l’égyptien (Aubier, 2001). Selon lui, sa caractéristique principale n’est pas la distinction entre un dieu unique et des divinités multiples, mais entre la vérité et l’erreur. Entretien.


Peut-on dire que le monothéisme est né du polythéisme et d’une évolution de la pensée, ou plutôt qu’il est une « invention » indépendante des religions précédentes ?

Il procède des deux. Du polythéisme, dans un long processus d’évolution (l’Egypte en est le meilleur exemple) et d’un acte révolutionnaire d’abandon de toutes les traditions. On distingue ainsi le monothéisme évolutionnaire et l’autre, révolutionnaire. La devise du monothéisme évolutionnaire se résume en « tous les dieux sont un » et la révolutionnaire en « pas de dieu, sauf Dieu » ou encore « pas d’autres Dieux ». On parle donc de monothéismes inclusif et exclusif. L’exemple le plus ancien et le plus clair de monothéisme exclusif est celui du culte d’Aton, introduit par le roi égyptien Amenophis IV-Akhenaton. Mais même ce monothéisme révolutionnaire n’est pas tombé du ciel. Il présuppose une tradition plus ancienne, de laquelle il s’éloigne de façon polémique. Akhenaton a seulement radicalisé une « nouvelle théologie du soleil » qui existait déjà. Quant au « mouvement de Jéhovah seul » (Bernhard Lang), révolutionnaire, il s’impose par étapes avant que ne se constitue le monothéisme pur.


Comment l’idée du Dieu unique a-t-elle germé dans l’esprit des hommes ?

Les religions de l’Ancien monde ne connaissaient pas un joyeux bazar de divinités, mais un monde structuré de dieux, un panthéon. Cela implique déjà l’idée d’unité. Œuvre d’un seul créateur, le monde est plein de dieux, mais il n’y a qu’un Dieu incréé, autoconstitué, d’où tout provient. Cette perspective monothéiste est très prononcée en Egypte. La conception d’Akhenaton était que le monde, non seulement provenait d’une origine, mais qu’il était maintenu au quotidien par cette source unique d’énergie vitale cosmique, Aton, le soleil. Par son mouvement, celui-ci générait le temps, et par son rayonnement, la lumière et la chaleur. C’est un monothéisme cosmologique, très différent de celui que la Bible associe à Moïse, c’est-à-dire un monothéisme politique, celui de la loi et de la fidélité à un seul Seigneur. Ce dernier présuppose l’existence d’autres dieux. Quel sens aurait sinon la loi de la foi ? Bien plus décisive que l’affirmation de l’un, que l’on retrouve dans les textes « païens », est la négation des multiples (« Nul autre n’existe que toi » chez Akhenaton, « tu ne dois pas avoir d’autres dieux près de toi » pour Moïse).


Le « l’un l’unique » des Egyptiens, le « Yahvé est un » du Chema hébraïque et le « Dieu est un » de l’Antiquité gréco-romaine sont-ils le même dieu ?


L’un l’unique égyptien célèbre le dieu duquel tout le monde, les dieux et les hommes, provient. La prière du Chema se rapporte, avec « Jehovah, notre Dieu est un », au dieu unique qu’Israël doit aimer de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces. La devise « heis theos » (« un dieu ») des inscriptions gréco-romaines varie entre les deux significations : un dieu en ou au-dessus de tous les dieux et un dieu seul qui peut nous sauver.


L’affirmation d’un dieu unique par Akhenaton peut-elle être considérée comme la première vraie tentative de monothéisme ?


C’est le premier vrai monothéisme car il abolit et persécute les autres dieux, c’est-à-dire leurs cultes. Contrairement à ce qui se passe dans le monothéisme biblique, il s’agit d’un dieu qui s’occupe du monde dans sa totalité, mais pas des individus. Le dieu d’Akhenaton est le soleil, et rien que le soleil, qui brille sur le Bien et le Mal, sans se préoccuper de la justice, de l’injustice et de la manière de vivre de chacun. Seul Akhenaton peut entrer en relation personnelle avec cette puissance, et le soleil n’apparaît qu’à lui sous des traits personnels. Pour le commun des mortels comme pour le reste de la création, le dieu Aton est seulement énergie cosmique. On peut se demander s’il s’agit d’un théisme et pas plutôt d’un déisme, d’un acte qui relève moins de la fondation d’une religion que d’un « désenchantement » du monde.


Dans Moïse l’Egyptien, vous dites que, malgré l’avènement du monothéisme, le cosmothéisme a traversé les siècles et accompagné la spiritualité occidentale, « courant vivace » doté d’une « fascinante capacité de renaissance ».


Le cosmothéisme postule la divinité du monde, le monothéisme considère que Dieu est extérieur au monde. Les deux positions s’excluent, pourtant, il y a des degrés intermédiaires, des lignes de communication. Le cosmothéisme connaît l’idée de la divinité « hypercosmique », qui dépasse le cosmos visible, dans la mesure où elle le précède comme origine et elle ne se manifeste à lui que « dans des reflets colorés » (Goethe). Le monothéisme insiste sur la radicale extériorité au monde du dieu transcendant, reliant Dieu et monde à travers la création. L’idée de création sépare Dieu et monde comme sujet et objet, et pourtant le monde peut être compris comme un acte de la révélation, comme le présente l’enseignement chrétien. Cette tension caractérise l’histoire spirituelle et religieuse occidentale.


Le monothéisme n’engendre-t-il pas l’intolérance avec une affirmation étrangère au polythéisme : « Tout ce qui est extérieur à moi relève de l’erreur et du mensonge » ?


Vous tenez comme ouverte l’idée de religio duplex (religion double). Que recouvre-t-elle ? Le problème du monothéisme exclusif est l’intolérance. La distinction entre vrai et faux n’autorise pas de degré intermédiaire. Cette distinction était étrangère aux religions païennes de l’Ancien monde, et avec elle, l’idée de faux dieu et de fausse religion. Les religions monothéistes doivent s’éloigner de ce concept de vérité absolue. Les vérités de la foi ne peuvent jamais être universelles et absolues. Pourtant, elles sont vraies pour ceux qui y croient et nous devons nous tenir à cette vérité. C’est une vision du XVIIIe siècle et une tâche que les religions actuelles n’ont intellectuellement pas encore accomplie : la conception de religio duplex faisait la différence entre la religion du peuple qui devait s’en tenir à des vérités absolues, et la religion des initiés qui avaient compris le caractère relatif des vérités de la foi, mais tenaient à la représentation d’un Etre Supérieur et à l’obligation de règles morales. Aujourd’hui, la différence entre « peuple » et « initiés » n’a naturellement plus de sens. Mais nous devons reconnaître qu’il existe, au-delà des religions et de leurs croyances, certaines règles du jeu universelles dans le rapport à l’autre, qui sont inhérentes à la nature de l’Homme.
 
Assalamu aleykoum.

J'ai lu ici de la part de croyants des choses qui font froid dans le dos.
Sous prétexte que des traces plus anciennes de polythéisme que de monothéisme sont retrouvées, ils prétendent que l'homme fût d'abord polythéiste.

Pour moi l'homme fût monothéiste et au fur et à mesure qu'il s'éloigna de Dieu il ne se sentait plus assez pur pour avoir un rapport direct avec le divin donc il prit des intercesseurs auxquels il finit plus vouer un culte.
On constate que même dans le polythéisme il existe parmis les divinités une hiérarchie fondamentale.
Cependant on peut en déduire que le polythéisme n'existe que si toutes les divinités ont le même statut. Sans cela ça ne reste que de l'association à un Dieu suprême.

Qu'en pensez-vous ?
Ce que je pense, et ce que je trouve important, est le "ici et maintenant".
Je pense cependant que l'homme au cours de son évolution intelectuelle a toujours recherché le dieu le plus parfait, et le dieu le plus parfait ne partage pas son royaume avec d'autres dieux, d'où le passage du polythéismes au monothéisme. Un dieu monothéiste est extrêmement terrifiant comparé aux dieux des polythéismes. Le passage du mono au poly me semble illogique.
Cela étant dit, je ne vois pas pourquoi des idées pareilles devraient te faire froid dans le dos, ce qui s'est passé s'est passé et dépasse nos capacités d'appréhension, on peut collecter des indices archéologiques mains rien n'est sûr. L'important c'est que ici et maintenant nous croyons au même dieu Allah sob7anaho wa ta3ala. ;)
 
Ce que je pense, et ce que je trouve important, est le "ici et maintenant".
Je pense cependant que l'homme au cours de son évolution intelectuelle a toujours recherché le dieu le plus parfait, et le dieu le plus parfait ne partage pas son royaume avec d'autres dieux, d'où le passage du polythéismes au monothéisme. Un dieu monothéiste est extrêmement terrifiant comparé aux dieux des polythéismes. Le passage du mono au poly me semble illogique.
Cela étant dit, je ne vois pas pourquoi des idées pareilles devraient te faire froid dans le dos, ce qui s'est passé s'est passé et dépasse nos capacités d'appréhension, on peut collecter des indices archéologiques mains rien n'est sûr. L'important c'est que ici et maintenant nous croyons au même dieu Allah sob7anaho wa ta3ala. ;)


D'accord alors dit moi ou sont les révélations des autres divinités ?
Qui sont leurs prophètes et qu'enseignent ils ?
 
Je n'ai pas avancé des arguments. J'ai juste précisé que les historiens aujourd'hui argumentent en faveur d'une évolution des polythéismes en monothéismes et pas à l'envers.
Ce que je voulais dire c'est que cette connaissance ne nous sert à rien en tant que musulmans.


Nordia à volontairement tronqué l'analyse qui a été faite par l'auteur qu'elle cite.

Voilà l'analyse complète qui ne va absolument pas en son sens.

http://etudesanciennes.revues.org/614
 
Nordia à volontairement tronqué l'analyse qui a été faite par l'auteur qu'elle cite.

Voilà l'analyse complète qui ne va absolument pas en son sens.

http://etudesanciennes.revues.org/614


L auteur Jan van Reeth se base sur les les études d orientaliste et non sur l archéologie les faits mon ami les preuves
  1. pollos (< poly) qui veut dire « plusieurs »
  2. theos (< théisme) qui veut dire « dieu ».
les premiers dieux sont des déesses, ainsi qu’en témoignent les innombrables statues retrouvées au Proche-Orient

L’un l’unique égyptien célèbre le dieu duquel tout le monde, les dieux et les hommes, provient. La prière du Chema se rapporte, avec « Jehovah, notre Dieu est un », au dieu unique qu’Israël doit aimer de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces. La devise « heis theos » (« un dieu ») des inscriptions gréco-romaines varie entre les deux significations : un dieu en ou au-dessus de tous les dieux et un dieu seul qui peut nous sauver.
 
A vrai dire, les premiers dieux sont des déesses, ainsi qu’en témoignent les innombrables statues retrouvées au Proche-Orient jusqu’en Anatolie à partir du IXe millénaire avant notre ère et dans l’Indus ou dans la Crète du IIIe millénaire avant notre ère. Veillant sur la fécondité des champs, des hommes et des troupeaux, elles sont les probables héritières de Vénus rudimentaires, vieilles pour certaines d’une trentaine de milliers d’années, découvertes en Europe et en Sibérie. Mais à la différence de celles-ci, la déesse du néolithique, aux marques sexuelles fortement affirmées (puisqu'elle est d’abord une donneuse de vie), fait l’objet d’un véritable culte, prélude aux rituels des premières religions établies, qui naissent avant notre ère, d’abord en Mésopotamie puis en Egypte et dans le reste du monde. Quasi systématiquement associée à une figure bovine incarnant la puissance de la force mâle, elle « porte en germe toutes les constructions ultérieures de la pensée mythique d’Orient et de Méditerranée », écrit le préhistorien Jacques Cauvin (Naissance des divinités, naissance de l’agriculture, Flammarion, 1997).

Ce ne sont que des suppositions.

Mettons que je taille une statue de bouc, on va dire que j'adore le bouc ?
 
Ce ne sont que des suppositions.

Mettons que je taille une statue de bouc, on va dire que j'adore le bouc ?

les archéologues ne s basent pas sur une trouvaille ensuit de dire que c est un dieu mais tout les petits fragment que le relie se qui fut le cas
 
les archéologues ne s basent pas sur une trouvaille ensuit de dire que c est un dieu mais tout les petits fragment que le relie se qui fut le cas

Tu peut l admirer au Louvre


upload_2015-2-3_13-19-0.jpegCette statue est l'une des rares statues de culte figurant une divinité qui nous soient parvenues. Elle montre l'influence exercée par la Mésopotamie sur l'Iran et notamment sur la métropole de Suse, influence perceptible même lors des périodes d'indépendance. En effet, sur la statue de la déesse Narundi, de nombreux détails iconographiques et stylistiques évoquent le monde mésopotamien.

La tête de cette statue fut trouvée à Suse par Jacques de Morgan en 1904 et le corps en 1907, sur l'Acropole. Elle devait appartenir à un sanctuaire dont il subsiste un piédestal ou un podium de plusieurs marches de pierre et sur lequel des lions en pierre encadrant la statue servaient de socles à des mâts. L'attitude de la déesse, le costume, le décor, sont mésopotamiens, de même que le recours à des matériaux de différentes couleurs renforçant l'impression de vie. Les incrustations des oreilles et des yeux, probablement en pierre et métal précieux, ont été arrachées. La tiare à trois paires de cornes que porte la statue est l'attribut sumérien des dieux de haut rang. Son costume, le kaunakès, est aussi d'origine sumérienne. Prenant part aux festivités d'un banquet, la déesse tient une palme et un gobelet. Elle est assise sur un trône à accoudoirs bas où figurent des lions à la gueule menaçante, dont deux portent des lances ou des mâts. Sous les pieds de la divinité sont couchés deux lions. Ce félin est en Mésopotamie l'animal attribut de la déesse Inanna ou Ishtar, déesse de la guerre et de la sexualité. Une double inscription court sur le trône, l'une en akkadien donne le nom du dédicant "Puzur-Inshushinak, prince d'Awan" ; l'autre, rédigée dans la langue du pays, l'élamite, nous livre le nom local de la déesse ainsi vénérée : Narundi.
 
Tu peut l admirer au Louvre


Regarde la pièce jointe 80047Cette statue est l'une des rares statues de culte figurant une divinité qui nous soient parvenues. Elle montre l'influence exercée par la Mésopotamie sur l'Iran et notamment sur la métropole de Suse, influence perceptible même lors des périodes d'indépendance. En effet, sur la statue de la déesse Narundi, de nombreux détails iconographiques et stylistiques évoquent le monde mésopotamien.

La tête de cette statue fut trouvée à Suse par Jacques de Morgan en 1904 et le corps en 1907, sur l'Acropole. Elle devait appartenir à un sanctuaire dont il subsiste un piédestal ou un podium de plusieurs marches de pierre et sur lequel des lions en pierre encadrant la statue servaient de socles à des mâts. L'attitude de la déesse, le costume, le décor, sont mésopotamiens, de même que le recours à des matériaux de différentes couleurs renforçant l'impression de vie. Les incrustations des oreilles et des yeux, probablement en pierre et métal précieux, ont été arrachées. La tiare à trois paires de cornes que porte la statue est l'attribut sumérien des dieux de haut rang. Son costume, le kaunakès, est aussi d'origine sumérienne. Prenant part aux festivités d'un banquet, la déesse tient une palme et un gobelet. Elle est assise sur un trône à accoudoirs bas où figurent des lions à la gueule menaçante, dont deux portent des lances ou des mâts. Sous les pieds de la divinité sont couchés deux lions. Ce félin est en Mésopotamie l'animal attribut de la déesse Inanna ou Ishtar, déesse de la guerre et de la sexualité. Une double inscription court sur le trône, l'une en akkadien donne le nom du dédicant "Puzur-Inshushinak, prince d'Awan" ; l'autre, rédigée dans la langue du pays, l'élamite, nous livre le nom local de la déesse ainsi vénérée : Narundi.

Je trouve que ce sont des conclusions bien hâtives.

En tout cas dans ton texte rien ne prouve que cette statue est la statue d'une déesse.
 
Je trouve que ce sont des conclusions bien hâtives.

En tout cas dans ton texte rien ne prouve que cette statue est la statue d'une déesse.

Même le coran en parle celle que les païens vénéraient

19. Que vous en semble [des divinités] Lat et Uzza,

20. ainsi que Manat, cette troisième autre?

21. Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille?

22. Que voilà donc un partage injuste!

23. Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur.
 
Même le coran en parle celle que les païens vénéraient

19. Que vous en semble [des divinités] Lat et Uzza,

20. ainsi que Manat, cette troisième autre?

21. Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille?

22. Que voilà donc un partage injuste!

23. Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur.

Et qu'est-ce qui te fait dire que Lat Uzza et Manat sont sumériens ?
 
Parce-que elle détourne une étude neutre.

non je ne détourne rien du tout je dévoile se que chacun font semblant de ne pas voir

Exemple sur l image que voici upload_2015-2-3_14-35-50.jpeg


le lieue de la pierre noir existais déjà et protéger par un écrin
 
Assalamu aleykoum.

J'ai lu ici de la part de croyants des choses qui font froid dans le dos.
Sous prétexte que des traces plus anciennes de polythéisme que de monothéisme sont retrouvées, ils prétendent que l'homme fût d'abord polythéiste.

Pour moi l'homme fût monothéiste et au fur et à mesure qu'il s'éloigna de Dieu il ne se sentait plus assez pur pour avoir un rapport direct avec le divin donc il prit des intercesseurs auxquels il finit plus vouer un culte.
On constate que même dans le polythéisme il existe parmis les divinités une hiérarchie fondamentale.
Cependant on peut en déduire que le polythéisme n'existe que si toutes les divinités ont le même statut. Sans cela ça ne reste que de l'association à un Dieu suprême.

Qu'en pensez-vous ?
Bien avant d'être polythéistes, les hommes ne furent pas monothéistes mais animistes; et certains le sont encore.

C'est durant la révolution du Néolithique que les hommes changèrent radicalement leur perception du monde et la place qu'ils tiennent en son sein. L'évolution spirituelle qui suivit accoucha des premiers dieux.
 
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