Adel Kermiche et son complice : les deux terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray identifiés Les deux assaillants de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray ont été identifiés par les enquêteurs. Les deux terroristes avaient 19 ans.
[Mis à jour le 27 juillet 2016 à 11h26] Adel Kermiche, 19 ans, a été identifié comme étant l'un des deux terroristes et auteurs de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, non loin de Rouen. François Molins, le procureur de la République de Paris, a confirmé cette information lors d'une conférence de presse mardi soir. Il a également indiqué que cet individu était originaire de Mont-Saint-Aignan, une commune proche de Rouen, en Seine-Maritime. Comme l'affirmaient les médias plus tôt dans la journée, Adel Kermiche n'avait "aucune condamnation sur son casier judiciaire" mais était connu des services antiterroristes pour avoir tenté à deux reprises de se rendre en Syrie. Il était assigné à résidence sous bracelet électronique chez ses parents à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Adel Kermiche : des témoignages surréalistesLa radio RTL a contacté plusieurs personnes de l'entourage d'Adel Kermiche. Un voisin de 60 ans indique qu'il "ne parlait jamais". "Je l'ai vu pour la dernière fois vendredi. Il jouait au foot dans son jardin". Un jeune qui le connaissait assure : "Ce ne sont pas des musulmans qui ont voulu faire ça, c'est lui, de sa propre personne. Il a déconné, c'est tout. C'était un garçon normal, un jeune comme tout le monde, à l'école, au stade, au foot. Je ne sais pas ce qu'il lui a pris". Un autre ajoute : ""Sur le Coran de La Mecque, il m'a dit : 'Je vais attaquer une église'. Il m'a dit ça il y a deux mois en sortant de la mosquée. Sur la vie de ma mère, je ne l'ai pas cru".
.L'attentat contre le journal satirique aurait même "agi comme un détonateur", selon sa mère, qui avait été interrogée en mai 2015 par le journal suisse. La transformation sera rapide et radicale. Adel Kermiche est décrit alors comme un "gamin joyeux, gentil, qui aime la musique et sortir avec des copines". Mais rapidement il ne sort plus, si ce n'est pour aller très régulièrement à la mosquée.
A table, les leçons de morale religieuse prennent vite le pas sur les conversations normales. Sa mutation prendra moins de trois mois écrit alors la Tribune de Genève. "Il disait qu'on ne pouvait pas exercer sa religion tranquillement en France. Il parlait avec des mots qui ne lui appartenaient pas. Il a été ensorcelé, comme dans une secte", confiait toujours sa mère, professeure, à l'époque. Ses proches, parents mais aussi frères et sœurs, auraient tenté de le raisonner et de le surveiller écrit encore le titre helvète (lire sur la Tribune de Genève).
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