Les
nouveaux historiens israéliens sont au début un groupe de 5 chercheurs (essayistes, journalistes et historiens) qui ont réexaminé l'histoire de la naissance de l'État d'
Israël :
Simha Flapan,
Benny Morris,
Tom Segev,
Ilan Pappé et
Avi Shlaïm
Simha Flapan publie son premier livre sur le révisionnisme de l'histoire du sionisme en 1987, suivi par des publications de Benny Morris, Avi Shlaïm et Ilan Pappé, l'année suivante. Ces publications sont contemporaines de l’ouverture d'archives israéliennes et britanniques portant sur
les événements de 1948.
D'autres publications suivent à la fin des
années 1990 et au début des années 2000.
Les « nouveaux historiens » ont remis en cause plusieurs éléments centraux de l'
historiographie israélienne, concernant les
intentions arabes lors de la guerre, les
relations entre le mouvement sioniste et la Transjordanie, le
rapport de forces entre les protagonistes, les
causes de l'exode palestinien de 1948, le rôle joué par les Britanniques qui contrôlaient la Palestine à l'époque et les responsabilités de l'échec des négociations qui suivirent l'armistice.
Même un Benny Morris qui regrettait que le nettoyage ethnique du plan DALET n'ait pas vidé complètement la Palestine de ses indigènes reconnait les atrocités planifiées dans les années 30 par Ben Gourion et mises en application en 47...puisqu'il a estime que le rapport de forces 100.000 juifs bien armés et entrainés contre 26.000 miliciens mal armés divisés avec en plus la trahison de la seule force un peu cohérente mais limitée du roi de Transjordanie Abdellah avec Golda Meyer ne pouvait que donner la victoire.
Il s'agissait d'une guerre réellement de conquête et non soi disant d'auto défense puisque le but colonial était le "transfert" des autochtones comme le rappelait Ben Gourion froidement.
Autant dire que c'était plié à la fois sur le papier et dans les faits.
Les terroristes des mouvements sionistes et les volontaires se sont illustrés d'un grand nombre de barbaries inutiles mais destinées à vider le territoire palestinien.
En bref ils ont commis des atrocités sans nom comme pour se venger par procuration de ce que l'Europe leur a fait.
L'histoire du massacre d'ampleur froidement éxécuté contre un village ami comme Deir Yassin n'a été que pointe visible de l'iceberg.
Tous ces faits ont été reconnus par les auteurs sionistes des groupes de mouvements fachistes dont beaucoup étaient recherchés par des attentats a la bombe dans des lieux publics par les anglais.
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