Pour réellement comprendre le génocide en cours..il faut appréhender d'abord leurs lois juives et tout s'explique à la lumière de ces articles. Le professeur d'université hébraique de Jérusalem a dénoncé cette mentalité dans un ouvrage : Histoire juive religion juive
Détail : Israel Shahak est né dans un camp de concentration...il a donc appris de l'histoire.
LOIS JUIVES : Meurtre et génocide
Selon la religion judaïque, le meurtre d’un Juif est un crime capital et l’un des trois péchés les plus abominables (à côté de l’idolâtrie et de l’adultère). Les tribunaux religieux et les autorités séculières juifs ont l’ordre de punir, même au-delà de leur ressort ordinaire, tout meurtrier d’un Juif.
Toutefois, le Juif qui cause indirectement la mort d’un autre Juif n’est coupable, au regard de la loi talmudique, que d’un « péché contre les lois du Ciel », punissable par Dieu et non par l’homme.
Le cas est tout à fait différent si la victime est un gentil. Le Juif qui tue délibérément un gentil n’est coupable que d’un péché contre les lois du Ciel, non punissable par un tribunal .
Quant à être la cause indirecte de la mort d’un gentil, ce n’est pas un péché du tout 82
Maïmonide, Mishneh Torah, « Lois sur les meurtriers » 2, 11 ; Encyclopédie talmudique, article « Goy »
82. R. (= Rabbi) Yo’el Sirkis, Bayit Hadash, Commentaire de la Maison de Joseph, « Yoreh De’ah »
L’un des plus importants commentateurs du Shulhan ‘Arukh explique que s’agissant d’un gentil, « l’on ne doit pas lever la main pour lui nuire, mais on peut lui nuire indirectement, par exemple en enlevant une échelle quand il est tombé dans un trou (…) il n’y a pas d’interdiction ici, puisque ça n’a pas été fait directement 83. »
Toutefois, ce même commentateur insiste sur le fait qu’un acte provoquant indirectement la mort d’un gentil est interdit, si cela risque de répandre l’hostilité envers les Juifs 84.
83. R. David Halevi (Pologne, XVIIe siècle), Tureï Zahav sur Shulhan ‘Arukh, « Ioreh De’ah »
84. Ibidem.
Le meurtrier gentil qui tombe sous une juridiction juive doit être exécuté, que la victime soit juive ou pas. Toutefois, si la victime est un gentil et que le meurtrier se convertit au judaïsme, il n’est pas puni 85.
85. Encyclopédie talmudique, article « Ger » (= converti (au judaïsme)).
Tout cela a un rapport direct et pratique avec les réalités de l’État d’Israël. Si le code pénal israélien ne fait aucune distinction entre Juif et gentil, les rabbins orthodoxes, quant à eux, la font, lorsqu’ils s’inspirent de la Halakhah pour conseiller leurs fidèles — notamment ceux qui servent dans l’armée.
L’interdiction, même la plus restrictive, de tuer un gentil délibérément ne s’appliquant qu’aux « gentils avec qui nous (Juifs) ne sommes pas en guerre », de nombreux commentateurs rabbiniques du passé sont arrivés logiquement à la conclusion qu’en temps de guerre, tous les gentils appartenant à une population ennemie peuvent, ou même doivent être tués 86.
Depuis 1973, cette « doctrine » est propagée publiquement à l’intention des militaires israéliens religieux. La première de ces exhortations officielles apparaît dans une brochure éditée par le commandement Région centre de l’armée israélienne, dont le domaine d’action comprend la Cisjordanie.
Dans ce petit livre, le grand rabbin du corps d’armée écrit :
86. Voir par exemple R. Shabbtay Kohen (milieu du XVIIe siècle), Sifteï Kohen sur Shulhan ‘Arukh, « Ioreh De’ah » :
« Mais en temps de guerre la coutume était de les tuer de sa propre main, car il est dit :
« Le meilleur des gentils — tuez-le ! » Sifteï Kohen et Tureï Zahaï (voir note 3) sont les deux principaux commentaires « classiques »
du Shulhan ‘Arukh.
« Quand au cours d’une guerre, ou lors d’une poursuite armée ou d’un raid, nos forces se trouvent devant des civils dont on ne peut être sûr qu’ils ne nous nuiront pas, ces civils, selon la Halakhah, peuvent et même doivent être tués.
En guerre, lorsque nos troupes engagent un assaut final, il leur est permis et ordonné par la Halakhah de tuer même des civils bons, c’est-à-dire les civils qui se présentent comme tels 87. »
87. Rabbin colonel A. Avidan (Zemel), Tohar hannesheq le’or hahalakhah (La pureté des armes à la lumière de la Halakhah),
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