Qu'est ce que Prism ?

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Des explications intéressantes sur la page de Wikipédia, concernant l’état du trafique internet mondial.

http://en.wikipedia.org/wiki/PRISM_(surveillance_program)
Wikipédia EN a dit:
Edward Snowden

PRISM was first publicly revealed when classified documents about the program were leaked to journalists of the The Washington Post and The Guardian by Edward Snowden[citation needed] – at the time an NSA contractor – during a visit to Hong Kong. The leaked documents included 41 PowerPoint slides, four of which were published in news articles. The documents identified several technology companies as participants in the PRISM program, including Microsoft in 2007, Yahoo! in 2008, Google in 2009, Facebook in 2009, Paltalk in 2009, YouTube in 2010, AOL in 2011, Skype in 2011 and Apple in 2012. The speaker's notes in the briefing document reviewed by The Washington Post indicated that "98 percent of PRISM production is based on Yahoo, Google and Microsoft". The slide presentation stated that much of the world's electronic communications pass through the U.S., because electronic communications data tend to follow the least expensive route rather than the most physically direct route, and the bulk of the world's Internet infrastructure is based in the United States. The presentation noted that these facts provide United States intelligence analysts with opportunities for intercepting the communications of foreign targets as their electronic data pass into or through the United States.
C’est donc pour réduire les coûts que les communications passent par les États‑Unis, et c’est parce que les communications passent par les États‑Unis, qu’ils peuvent les espionner (au moins potentiellement).

Ce qui pose une question intéressante : les gens qui se plaignent de cet espionnage potentiel (à tord ou à raison), seraient‑ils prêt à payer leurs abonnements internet plus cher, pour permettre que les communications ne passent plus systématiquement par les États‑Unis ? Ou préféreraient‑ils comment souvent sur le Net, déléguer leurs responsabilités (en fait, s’en décharger, puisque qu’elles ne sont même pas déléguées), refuser systématiquement d’assumer quoi que ce soit et continuer de râler parce que c’est la seule chose qui leur convient vu que ça ne les engage à rien et ne leur cout rien personnellement ?

La même éternelle question : qu’est‑ce qui vaut le plus et qu’est‑on prêt à concéder pour ça, ce qui implique la question de savoir si on est prêt à concéder quoique ce soit pour quelque chose; et comme je crois assez sûrement connaitre la réponse, cette histoire me fait un peu rigoler.
 
Sur la même page de Wikipédia, une photo d’un graffiti grand‑format, montrant “Oncle Sam qui écoute les communications d’une cabine téléphonique”.
 

Pièces jointes

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Des explications intéressantes sur la page de Wikipédia, concernant l’état du trafique internet mondial.

http://en.wikipedia.org/wiki/PRISM_(surveillance_program)

C’est donc pour réduire les coûts que les communications passent par les États‑Unis, et c’est parce que les communications passent par les États‑Unis, qu’ils peuvent les espionner (au moins potentiellement).

Ce qui pose une question intéressante : les gens qui se plaignent de cet espionnage potentiel (à tord ou à raison), seraient‑ils prêt à payer leurs abonnements internet plus cher, pour permettre que les communications ne passent plus systématiquement par les États‑Unis ? Ou préféreraient‑ils comment souvent sur le Net, déléguer leurs responsabilités (en fait, s’en décharger, puisque qu’elles ne sont même pas déléguées), refuser systématiquement d’assumer quoi que ce soit et continuer de râler parce que c’est la seule chose qui leur convient vu que ça ne les engage à rien et ne leur cout rien personnellement ?

La même éternelle question : qu’est‑ce qui vaut le plus et qu’est‑on prêt à concéder pour ça, ce qui implique la question de savoir si on est prêt à concéder quoique ce soit pour quelque chose; et comme je crois assez sûrement connaitre la réponse, cette histoire me fait un peu rigoler.


Entre le sida et le cancer mon coeur balance...
 
Tu veux dire quoi ? Ça peut être interprété de plusieurs manières. Et tu parles de qui; des politiques ou des internautes ? Les responsabilités (parce que les pouvoirs effectifs) ne sont pas les mêmes dans la gestion des priorités.

Je parle de ta question en faite : entre payer plus cher et se faire espionné on choisis quoi ? alors maintenant pour demander le respect de nos vie privée va falloir payer plus cher ? c'est quoi c'est histoires !

Le fait que on paie moins cher parce que sa passe au USA ne justifie NULLEMENT le fait de violé nos vie privée !
 
Les services de renseignement américains ont lancé deux cent trente et une cyberattaques en 2011, visant notamment l'Iran, la Russie, la Chine ou la Corée du Nord, affirme le Washington Post samedi 31 août, sur la base de documents fournis par Edward Snowden.
"Ces révélations (...) fournissent de nouvelles preuves que les 'cyberguerriers', de plus en plus nombreux, de l'administration Obama infiltrent des réseaux informatiques à l'étranger et en perturbent le fonctionnement", écrit le quotidien, qui se fonde sur le budget secret des services de renseignement américains fournis par l'ex-sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale (NSA).
Outre ces cyberattaques, des spécialistes "s'introduisent dans des réseaux étrangers pour les mettre sous un contrôle américain discret", poursuit le quotidien, évoquant un projet baptisé GENIE, dont le budget s'élève à 652 millions de dollars. Des logiciels malveillants ont ainsi été placés "chaque année dans des dizaines de milliers de machines".
85 000 LOGICIELS CONTRÔLÉS À LA FIN DE 2013
Parmi les deux cent trente et une cyberattaques menées en 2011, "près des trois quarts visaient des cibles de la plus haute importance, que d'anciens responsables identifient comme des adversaires comme l'Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord, ou des activités comme la prolifération nucléaire",
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Ils essayent de retarder le développement des autres pays comme ces crapules qui posent des bombes
en Irak Afghanistan Pakistan et Syrie .
 
Dernière édition:
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Je parle de ta question en faite : entre payer plus cher et se faire espionné on choisis quoi ? alors maintenant pour demander le respect de nos vie privée va falloir payer plus cher ? c'est quoi c'est histoires !

Le fait que on paie moins cher parce que sa passe au USA ne justifie NULLEMENT le fait de violé nos vie privée !

Ah ben si, c’est justement ça l’histoire, et je dirais que s’imaginer qu’on peut tout obtenir et réclamer sans rien céder pour ça et dire en même que ça ne mérite qu’on y contribue rien et que ça ne vaut rien, je dirais que c’est à ça qu’il faut répondre « c’est quoi ces histoires ». Les gens qui le font croire, s’avèrent être des escrocs, qui savent que les gens aiment qu’on les prennent pour des idiots, si c’est pour entendre ce qu’ils ont envie d’entendre, surtout quand ils n’ont aucune envie d’entendre autre chose.

On a un nouveau problème avec les monopoles (en plus des problèmes qu’ils posaient déjà avant avec le manque de diversité qu’ils provoquent), et ces monopoles, dont principalement ceux de Google et Facebook savent comment tenir les gens et ne pas éveiller l’envie d’aller voir ailleurs : par la gratuité. C’est aussi elle qui met une pression énorme et absolument insurmontable pour la concurrence, qui n’a que très peu probabement les capitaux de départ nécessaires à surmonter cette pression de la gratuité obligatoire et à ses frais (parce que la soit‑disant gratuité, n’est qu’un cout qui est dissimulé de la vue des gens qui la réclame, la gratuité n’existant pas).

Il aurait été plus difficile pour PRISM, de devoir soudoyer des centaines ou des milliers de petites entreprises dans un même domaine, mais indépendantes les unes des autres . Ça leur a sûrement facilité la tâche de n’avoir à soudoyer qu’une petite poignée d’entreprises seulement, qui représentent 95% du trafique et des usages… Bingo pour eux! Ils ont décroché le gros lot en quelques coups.

Aussi longtemps que les gens préféreront un Facebook gratuit qui se finance en vendant des données sur leurs relations, leurs préférences et leurs habitudes, plutôt que de cotiser pour un abonnement à un site financé de la manière plus classique et plus saine, que seraient les cotisations des utilisateurs, le problème restera non‑résolu, et l’internaute pourra râler tout ce qu’il veut, rien n’y changera.

Et en lisant cet article de Wikipédia, j’ai constaté que une fois de plus, c’est un problème similaire qui se présente : « on » sacrifie tout pour la gratuité ou le moins cher. Faut assumer ses choix et ses priorités.

Malheureusement, la minorité qui voudrait autre chose, subit le courant imposé par la majorité qui est prête à tout sacrifier pour la gratuité (ou le moins cher possible, quand elle n’arrive pas à obtenir la gratuité).

Regarde la liste des participant à Prisme, et que constates‑tu ? Ce sont tous des monopoles ou quasi‑monopoles dans leurs domaines. Et ça renvoie à la question plus haut, de se demander pourquoi ses monopoles tiennent en place et pourquoi il n’existe aucune alternative de non‑monopole face à eux. Ces alternatives n’ont aucune chance d’exister, parce qu’elle n’ont pas les moyens de se financer à perte et à crédit perpétuellement.

C’est toujours le même problème : jusqu’ou va‑t‑on tout sacrifier pour se donner l’illusion qu’on peut tout avoir sans rien donner et qu’on peut se contenter de râler sans assumer aucune responsabilité ?

À mon avis, ces monopoles n’ont aucune crainte à avoir de ses fuites et que leurs noms aient été balancés, parce qu’ils savent comment ils tiennent les gens, et ils savent que ces gens ne sont pas prêt de changer leurs habitudes et leurs attentes pour passer à d’autres. Ils savnt qu’ils râleront, mais savent aussi qu’ils resteront.
 
Dernière édition:
Les services de renseignement américains ont lancé deux cent trente et une cyberattaques en 2011, visant notamment l'Iran, la Russie, la Chine ou la Corée du Nord, affirme le Washington Post samedi 31 août, sur la base de documents fournis par Edward Snowden.
Et la france aussi a été une cible, pendant l’affaire de l’intrusion dans le réseau de l’Élysée, avec des hameçonnages depuis des pages Facebook. Ils ont récupéré des mots de passes en donnant des liens vers des leurres qui ressemblaient aux pages de connexion à l’Élysée, et après avoir récupéré ces mots de passe, ont ainsi put s’y connecter et y installer des mouchards. C’était il y a deux ans environ. C’était avant les fuites de Snowden.

Mais ça c’est une autre histoire. Tous les pays en font autant, même si ce n’est pas une raison. Ensuite, la question des cyber‑attaques et plus un buzz qu’une réalité apparemment. Ça existe, mais pas autant qu’on aime se le faire croire pour se faire des sensations fortes.

Le problème que le net est entre les mains de quelques acteurs en situation de monopole, me semble plus préoccupant en pratique.

Remarque sur le vocabulaire : je parle pas de l’espionnage en faisant ce commentaire, et je ne comprends pas comment on peut mélanger les deux sous le même mot. Une cyber‑attaque et un acte d’espionnage, me semble être deux choses différentes. L’espionnage, idem, tout le monde le pratique, même les pays qui font semblant de s’en offusquer. La france le pratique, et le Maroc sûrement aussi, même si sûrement pas avec les mêmes moyens.
 
Dernière édition:
Dans la même page, sous “Censorship in China”, on retrouve une liste qui rappel étrangement celle des participants à PRISM (il manque juste Apple, qui n’est apparemment pas mouillé dans l’affaire Chinoise, sauf s’ils ont juste été omis) :

Wikipédia a dit:
Microsoft (along with Google, Yahoo, Cisco, AOL, Skype, and other companies) has cooperated with the Chinese government in implementing a system of Internet censorship.
 
Prism : le parquet a ouvert une enquête… depuis plus d’un mois !

Suite à la plainte déposée par deux associations de défense des droits de l’homme, en France, à l’encontre de la NSA et des multinationales privées impliquées dans l'affaire Prism, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 16 juillet dernier.

Pourquoi ne l’apprend-on qu’aujourd’hui ?

Après les révélation d’Edward Snowden, dans le dossier Prism, deux associations déposent plainte, le 11 juillet dernier en France, au nom de la protection des libertés individuelles : la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH). Le 16 juillet, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, collecte illicite de données personnelles, atteinte à la vie privée, atteinte au secret des correspondances électroniques ». L’enquête est confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ).

Les associations de défense des droits de l’homme accusent non seulement la NSA (agence de renseignement américaine) d’avoir surveillé illégalement et sans leur consentement de nombreux citoyens européens, mais aussi tous les géants du web (notamment leurs filiales européennes) impliqués dans l’affaire et qui auraient aidé la NSA dans sa quête de données : Facebook, Google, Microsoft, Yahoo, Youtube, Skype, AOL, Apple et Paltak.

Michel Tubiana, ancien président de la LDH, est l’avocat qui défend cette association. Il explique ce double niveau de plainte : « Tout d’abord, nous avons une législation, émanant des États-Unis, qui s’autorise d’intercepter un certain nombre d’informations, sans se soucier des législations française ou européenne. Ensuite, en vertu de cette situation, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) sont eux dans une situation de complicité. » ......................

http://www.linformaticien.com/actua...ouvert-une-enquete-depuis-plus-d-un-mois.aspx
 
[…]

Les associations de défense des droits de l’homme accusent non seulement la NSA (agence de renseignement américaine) d’avoir surveillé illégalement et sans leur consentement de nombreux citoyens européens, mais aussi tous les géants du web (notamment leurs filiales européennes) impliqués dans l’affaire et qui auraient aidé la NSA dans sa quête de données : Facebook, Google, Microsoft, Yahoo, Youtube, Skype, AOL, Apple et Paltak.

Michel Tubiana, ancien président de la LDH, est l’avocat qui défend cette association. Il explique ce double niveau de plainte : « Tout d’abord, nous avons une législation, émanant des États-Unis, qui s’autorise d’intercepter un certain nombre d’informations, sans se soucier des législations française ou européenne. Ensuite, en vertu de cette situation, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) sont eux dans une situation de complicité. »
Pour un site qui se fait appeler linformaticien.com, ils s’emmêlent les pinceaux au point de confondre Facebook, Google, et cie avec les FAI ? Ça ne fait pas sérieux.

Les FAI, c’est par exemple en france, SFR, Orange, Free et cie. et non‑pas Google, Facebook et cie.
 
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