Ouais : en Tunisie et au Maroc on navigue à vue en matiére de stratégie économique !
Pas comme en Algérie oû on a su "intelligemment" mettre en pratique le célébrissime modèle dit "industrie industrialisante" cher à De Bernis !
N'est ce pas grace à cette stratégie que l'Algérie s'est hissé dans le top ten des pays industrialisés !
Ouais !
Pas comme en Algérie oû les richesses de ce pays sont le fruit du génie de ce pays, à savoir…..le pompage du pétrole !
L'Algérie, deuxième puissance économique africaine
Les résultats de la 13ème tripartite ont été diversement appréciés. Si certains
ont pu constater que les décisions étaient sans effet sur les salariés, notamment
la revalorisation du SNMG qui est loin de répondre aux besoins des ménages, d'autres
ont par contre salué les mesures prises, à l'instar de l'installation de comités de
travail sur des questions pertinentes, à savoir le crédit documentaire, la couverture
des allocations familiales et le code du travail. Ces dossiers préoccupent à plus d'un
titre les chefs d'entreprise qui ont eu à souligner que les producteurs locaux ne
peuvent pas se soumettre aux mêmes règles que les importateurs versés dans la
revente en l'état. La trésorerie de ces PME a été mise à rude épreuve et parfois au
détriment des autres charges. Les pouvoirs publics ont adopté dans le cadre de la
crise financière des décisions jugées draconiennes en raison de leur rigidité et de
leur incidence immédiate. L'exigence du règlement des importations par le biais du
crédit documentaire a provoqué un tollé général, y compris des entreprises ayant
pignon sur rue. Après cinq mois de son adoption, l'Etat se dit prêt à discuter sur les
modalités d'application de ce dispositif, ce qui peut être considéré comme un
acquis important. Les patrons auront à débattre et à convaincre de cette question
lors des prochaines réunions avec les représentants du gouvernement.
Les connaisseurs des questions de cet ordre sont en mesure de prévoir que les
autorités publiques s'emploient désormais à lever cette disposition afin de
permettre aux opérateurs locaux d'acheter les matières premières et intrants sans
payer au préalable, surtout que l'Algérie a rétabli depuis une dizaine d'années la
confiance avec ses partenaires. Grâce à un Produit national brut de l'ordre de
250 milliards de dollars, le pays est plus que solvable aux yeux des investisseurs
et Etats du monde. A l'exception de l'Afrique du Sud, aucun pays africain ne peut
rivaliser avec l'Algérie sur ce plan. Et les projets engagés depuis plusieurs années,
ainsi que les mesures préventives et correctives adoptées depuis deux ans (2008 et
2009) feront de l'Algérie un véritable pays dragon qui prendra une place
prépondérante à l'échelle mondiale comparable à celles de l'Inde, de la Chine et
du Brésil, pour ne citer que ces pays. Les moyens humains et matériels sont
aujourd'hui réunis par cette projection.
L'Etat est décidé cette fois-ci à prendre en main le devenir de l'économie nationale
en lui assurant les moyens nécessaires à son épanouissement. La balle est dans le
camp des opérateurs algériens appelés à redoubler d'efforts et à innover en la
matière