ALGER Le Maroc "est d'une certaine manière responsable" du blocage du processus de négociations avec le Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental, a estimé le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci dans un entretien jeudi au quotidien El Khabar.
"Le Maroc est d'une certaine manière responsable du blocage du fait qu'il cerne la solution dans son approche tout en rejetant la proposition du Polisario qui est aussi reconnue par le Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré M. Medelci au journal arabophone.
Le ministre a ajouté que l'Algérie n'était "pas satisfaite" des résultats du processus de négociations entre le Maroc et le Polisario. Ces négociations, selon lui, "n'ont enregistré aucune avancée en dépit des efforts de l'Algérie visant à aider l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, à accomplir sa mission dans les meilleures conditions".
"Je pense qu'il y a encore une prédisposition chez les deux parties au conflit outre la volonté de Christopher Ross et du secrétaire général de l'ONU de poursuivre les efforts en vue de parvenir aux résultats escomptés par la communauté internationale", a encore estimé M. Medelci.
Un sixième round de discussions sur l'avenir du Sahara occidental sous l'égide de l'ONU s'est achevé mercredi sans progrès tangible à Malte, selon M. Ross. Une autre réunion informelle est prévue fin mai 2011, a-t-il ajouté.
Concernant les relations algéro-françaises, M. Medelci à estimé qu'elles "ont été et sont très sensibles et connaissent des hauts et des bas". "Ce qui est diffusé par les médias français dont les journaux et les télévisions y compris officielles, et l'appel à voir se produire, en Algérie, les évènements survenus en Tunisie et en Egypte n'augure d'aucune évolution dans les relations, sachant que la position de la France était prudente concernant la situation en Algérie", a-t-il dit.
Selon le ministre, le "fait positif enregistré à ce jour est le règlement définitif de la question du diplomate Hasseni", blanchi par la justice française.
Mohamed Ziane Hasseni, chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères avait été interpelé à Marseille, en août 2008, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat à Paris en 1987 de l'opposant algérien Ali Mecili.
Inculpé pour complicité d'assassinat et placé sous un contrôle judiciaire qui lui a un temps imposé de rester en France, le diplomate a bénéficié d'un non-lieu en août 2010.
Cette question été "éreintante pour le diplomate, le gouvernement algérien et même le peuple... mais la vérité a fini par éclater", a-t-il dit.
Autre fait positif relevé par M. Medelci: "l'entame des négociations non- officielles pour la facilitation d'obtention des visas" et "le fait de permettre à la communauté algérienne établie en France, de bénéficier des nouvelles lois de la justice française, et qui sont parfois meilleures que celles existant actuellement dans le cadre de l'accord de 1968".
"Le Maroc est d'une certaine manière responsable du blocage du fait qu'il cerne la solution dans son approche tout en rejetant la proposition du Polisario qui est aussi reconnue par le Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré M. Medelci au journal arabophone.
Le ministre a ajouté que l'Algérie n'était "pas satisfaite" des résultats du processus de négociations entre le Maroc et le Polisario. Ces négociations, selon lui, "n'ont enregistré aucune avancée en dépit des efforts de l'Algérie visant à aider l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, à accomplir sa mission dans les meilleures conditions".
"Je pense qu'il y a encore une prédisposition chez les deux parties au conflit outre la volonté de Christopher Ross et du secrétaire général de l'ONU de poursuivre les efforts en vue de parvenir aux résultats escomptés par la communauté internationale", a encore estimé M. Medelci.
Un sixième round de discussions sur l'avenir du Sahara occidental sous l'égide de l'ONU s'est achevé mercredi sans progrès tangible à Malte, selon M. Ross. Une autre réunion informelle est prévue fin mai 2011, a-t-il ajouté.
Concernant les relations algéro-françaises, M. Medelci à estimé qu'elles "ont été et sont très sensibles et connaissent des hauts et des bas". "Ce qui est diffusé par les médias français dont les journaux et les télévisions y compris officielles, et l'appel à voir se produire, en Algérie, les évènements survenus en Tunisie et en Egypte n'augure d'aucune évolution dans les relations, sachant que la position de la France était prudente concernant la situation en Algérie", a-t-il dit.
Selon le ministre, le "fait positif enregistré à ce jour est le règlement définitif de la question du diplomate Hasseni", blanchi par la justice française.
Mohamed Ziane Hasseni, chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères avait été interpelé à Marseille, en août 2008, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat à Paris en 1987 de l'opposant algérien Ali Mecili.
Inculpé pour complicité d'assassinat et placé sous un contrôle judiciaire qui lui a un temps imposé de rester en France, le diplomate a bénéficié d'un non-lieu en août 2010.
Cette question été "éreintante pour le diplomate, le gouvernement algérien et même le peuple... mais la vérité a fini par éclater", a-t-il dit.
Autre fait positif relevé par M. Medelci: "l'entame des négociations non- officielles pour la facilitation d'obtention des visas" et "le fait de permettre à la communauté algérienne établie en France, de bénéficier des nouvelles lois de la justice française, et qui sont parfois meilleures que celles existant actuellement dans le cadre de l'accord de 1968".