Sahara occidental : la France soutient le Maroc à l’Onu

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Saheli
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1/ Je peux t'assurer que vous etiez plus nombreux que nous, vos effectifs étaient plus importants, tout ceux qui avaient pris le maquis contre le france, tout vos djounoud, moudjahidines et autres ont été mobilisé, et Wallah que les cubains ont apporté un soutien militaire, des armes et des bateaux remplis de soldats sont arrivés dans les cotes algeriennes, les armes ont été utilisés mais juste au moment ou les cubains aller entrer en lice, le cessez le feu a été signé, l'actuel president egyptien Hosni Moubarak a été capturé par les soldats marocains, dans un avion algerien, il y a eu une conference de presse internationale avec lui en prisonnier, les egyptiens étaient dans le front avec vous, il y en a eu de capturé, c'est pour cela que les marocains ont expulsé prés de 300 egyptiens lors de la guerre, il y avait des armes de la syrie et de l'Urss !
Quant au Maroc, les pilotes d'hélicopteres étaient américains, et les francais ont fourni des armes, pas un soldat étranger n'a combattu pour les marocains !

2/ Correct ? Tu l'a lu au moins, il dit juste que le Maroc n'a pas recupéré ces territoires, mais la guerre (militaire) a été largement emporté, renseigne toi, 350 soldats algeriens capturés, des centaines de tué, pour le Maroc seulement une trentaine de soldats tués et 50 prisonniers !
Les algeriens en ouvrant le 2e front au nord n'ont pas dépassé la frontiere !
Ich et figuig sont 2 village colés a la ligne frontiere et ils n'y sont restés que peu de temps !
Hassi Beida, Tinjoub, Bechar, Tindouf sont bien éloignés de la frontiere !
Lis asahbi je vais pas tout t'apprendre !

3/ Sa découle de cela, on ne renverse jamais quelqu'un qui est en position de force, on ne renverse que celui qui est en position de faiblesse ou qui a fait une erreur ! (Madagascar, Mauritanie...)
Si Ben Bella avait gagné la guerre jamais il n'aurai été renversé !

1) Non, les effectifs de la guerre d'Algérie, très fortement réduit, étaient occupé en Kabylie contre le FFS et Ait Ahmed. Le début de la guerre s'est fait donc avec un avantage en nombre marocain. Le rapport de force s'est équilibré par la suite.
2) Partant du fait que le Maroc a pénétré le territoire algérien pour "reprendre" des territoires, on peut conclure que comme le Maroc n'a rien récupéré du tout, il a perdu sa guerre. Mnt si le but du Maroc était de tuer des Algériens, alors là oui il a gagné. Tu dois voir la victoire comme l'atteinte de l'objectif. L'objectif algérien était de préserver ses territoires, ce qui a été fait. C'est donc uen victoire, meme si le bilan humain coté algérien est plus lourd. Ce n'est pas parce que le nombre de mort est élevé que c'est une défaite.

3) Boumediene était le chef des armées, Ben Bella ne faisait que de la figuration au pouvoir. Il a gagné la guerre des sables, pourtant il s'est fait renverser.
 
1) Non, les effectifs de la guerre d'Algérie, très fortement réduit, étaient occupé en Kabylie contre le FFS et Ait Ahmed. Le début de la guerre s'est fait donc avec un avantage en nombre marocain. Le rapport de force s'est équilibré par la suite.
2) Partant du fait que le Maroc a pénétré le territoire algérien pour "reprendre" des territoires, on peut conclure que comme le Maroc n'a rien récupéré du tout, il a perdu sa guerre. Mnt si le but du Maroc était de tuer des Algériens, alors là oui il a gagné. Tu dois voir la victoire comme l'atteinte de l'objectif. L'objectif algérien était de préserver ses territoires, ce qui a été fait. C'est donc uen victoire, meme si le bilan humain coté algérien est plus lourd. Ce n'est pas parce que le nombre de mort est élevé que c'est une défaite.

3) Boumediene était le chef des armées, Ben Bella ne faisait que de la figuration au pouvoir. Il a gagné la guerre des sables, pourtant il s'est fait renverser.

1/ Quel par la suite, c'est vous qui avez attaqué les 1ers, les marocains ont mis que des postes et attendaient, si vous avez attaqué c'est que vous etiez en nombre suffisant, et meme plus important, car a moins d'etre fou tu n'attaque pas si tu n'a pas une chance de gagner !

2/ Le but de la guerre n'était pas de recuperer les territoires par la force mais mais d'etre en position de force pour amener la négociation, mais si ton armée se fait défoncer tu perds la guerre, enfin c'est logique, si tu bats mon armée tu gagne la guerre, si je bat ton armée je gagne la guerre !
Tout les articles que j'ai posté pour te prouver que ton armée a pris une taulée face a l'armée marocaine, et en plus vous etiez soutenu par au moins 3 pays qui vous ont envoyé des militaires et qui se sont battu a vos cotés et pourtant on entend aucune victoire de l'armée algerienne lors de la guerre des sables :)
T'essaye de noyer le poisson, t'es pas le 1er tkt !
Moi, demain je viens chez toi, je me bat contre toi avec 2 de tes potes, je vous défonce, ensuite je rentre chez moi aprés que ton voisin soit intervenu pour nous separer, c'est moi qui ai gagné pas toi...
Cites moi quand est ce que l'armée marocaine a essuiyé une defaite face a la tienne, car depuis tout a l'heure je te prouve que la mienne a dégommé la tienne !

3/ Wé c'est sa, je suis plein de succés face a ma victoire contre le Maroc, j'ai battu l'ennemi, mon peuple me voit comme un héros et je suis respecté, mais je me fait destitué par un mec qui était a mes ordre, y en a qui devraient utiliser leur cerveau plus souvent pour pas que sa rouille !
 
1/ Quel par la suite, c'est vous qui avez attaqué les 1ers, les marocains ont mis que des postes et attendaient, si vous avez attaqué c'est que vous etiez en nombre suffisant, et meme plus important, car a moins d'etre fou tu n'attaque pas si tu n'a pas une chance de gagner !

2/ Le but de la guerre n'était pas de recuperer les territoires par la force mais mais d'etre en position de force pour amener la négociation, mais si ton armée se fait défoncer tu perds la guerre, enfin c'est logique, si tu bats mon armée tu gagne la guerre, si je bat ton armée je gagne la guerre !
Tout les articles que j'ai posté pour te prouver que ton armée a pris une taulée face a l'armée marocaine, et en plus vous etiez soutenu par au moins 3 pays qui vous ont envoyé des militaires et qui se sont battu a vos cotés et pourtant on entend aucune victoire de l'armée algerienne lors de la guerre des sables :)
T'essaye de noyer le poisson, t'es pas le 1er tkt !
Moi, demain je viens chez toi, je me bat contre toi avec 2 de tes potes, je vous défonce, ensuite je rentre chez moi aprés que ton voisin soit intervenu pour nous separer, c'est moi qui ai gagné pas toi...
Cites moi quand est ce que l'armée marocaine a essuiyé une defaite face a la tienne, car depuis tout a l'heure je te prouve que la mienne a dégommé la tienne !

3/ Wé c'est sa, je suis plein de succés face a ma victoire contre le Maroc, j'ai battu l'ennemi, mon peuple me voit comme un héros et je suis respecté, mais je me fait destitué par un mec qui était a mes ordre, y en a qui devraient utiliser leur cerveau plus souvent pour pas que sa rouille !

1) Non mais tu te trompe de A à Z.

2) De A à Z.

3) De A à Z.

4) Tout ce que je dis tu fait tout pour le nier. C'est dur de tenir un débat. :D
 
1) Non mais tu te trompe de A à Z.

2) De A à Z.

3) De A à Z.

4) Tout ce que je dis tu fait tout pour le nier. C'est dur de tenir un débat. :D


Je n'ai pas encore compris cette histoire, un pays divisé par les colons et puis après l'independance le pays retrouve son integrité territoriel
Deja que le Maroc ferme les yeux sur pas mal d'abus notamment sur les frontière Marocco-algerrienne de l'Est, encore sur la certe on voit bien l'enclave vers Tinedouf....
Et puis même le protectorat Français si mes souvenir sont bons a été engendré par la bataille d'Isly lorsque les Marocains voulaient preter main forte à nos voisin ALgeriens.....



Donc un peu de reconaissance bon sang, arretez de mettre les battons dans les oues et voyez un peu plus long que le bout de votre nez...
La Maroc est un pays pacifique, jamais aucune attaque contre l'Algerieou même les mercenaire du polisario, il s'est toujours contenté de defendre son integrité territorielle....

Chers voisins, regardez de l'avant et interessez vous au developpement et la prosperité de votre pays, occupez vous de votre salade interne et laissez les marocains vivre en paix...

Et comme chantait Latifa Raafat: jari ya jari:
http://www.youtube.com/watch?v=0nOGGyTaGZo
 
Bonsoir,

On ne peut pas dire qu'il ait eu des guerres entre le Maroc et l'Algéàrie mais uniquement des escarmouches.

Sinon alors, il faudrait en convenir que les FAR n'avaient pas pesé lourd face à l'armée lors du différend à l'îe de Persil.
 
Bonsoir,

On ne peut pas dire qu'il ait eu des guerres entre le Maroc et l'Algéàrie mais uniquement des escarmouches.

Sinon alors, il faudrait en convenir que les FAR n'avaient pas pesé lourd face à l'armée lors du différend à l'îe de Persil.

Les FAR ne voulaient pas tuer leurs freres musulman ils les chassaient seulement avec "ELFARDI" le gadjet de la fantazia Maraine...on ne peut tirer sur nos freres gratuitement si pour defendre nos terre et c'est de la legitide defence, je dis et je redis est la Maroc est un pays pacifiste trop intelligent pour mener une guerre dont les resultats seront les blessés, les orphelins et les veuves, ainsi que des maison detruites et des sans abri



Notre culture et notre religion nous interdisent cela sauf cas de force majeur


Restons amis et voyons ensemble l'avenir des deux patries soeurs...
 
Bonsoir,

On ne peut pas dire qu'il ait eu des guerres entre le Maroc et l'Algéàrie mais uniquement des escarmouches.

Sinon alors, il faudrait en convenir que les FAR n'avaient pas pesé lourd face à l'armée lors du différend à l'îe de Persil.

Escarmouches plus de 3 semaines de combats face a face, qui ont parfois meme virés au corps a corps ? :D

Escarmouches, 2 battaillons anéantis dans le Sahara marocain ?

Droles d'escarmouches alors :D

Quant a l'ilot persil sa c'est une escarmouche, un opération militaire pour déloger.......3 soldats qui dormaient dans des tentes sur l'ilot ! mdrrrrr
 
Les FAR ne voulaient pas tuer leurs freres musulman ils les chassaient seulement avec "ELFARDI" le gadjet de la fantazia Maraine...on ne peut tirer sur nos freres gratuitement si pour defendre nos terre et c'est de la legitide defence, je dis et je redis est la Maroc est un pays pacifiste trop intelligent pour mener une guerre dont les resultats seront les blessés, les orphelins et les veuves, ainsi que des maison detruites et des sans abri



Notre culture et notre religion nous interdisent cela sauf cas de force majeur


Restons amis et voyons ensemble l'avenir des deux patries soeurs...

J'avais lu de la part d'un intervenant algerien, qui racontait que son pére avait fait la guerre des sables en 63 et qui lui a dit qu'en arrivant, ils ont trouvé les marocains qui étaient en position de defense, meme quand ils les ont attaqués, ils ne réagissaient pas comme s'ils étaient en guerre et qu'ils devaient anéantir l'ennemi et que sa les avait surpris au début.
Et que c'est aprés qu'il y ai eu des morts qu'ils ont réagit.
Aprés Allah oua3lem sa ne reste qu'un forumiste.
 
Cette fois c'est une source tunisienne (pays neutre tu en conviendra) :D

Le 27 janvier 1976, éclata la deuxième guerre entre l'Algérie et le Maroc. En fait, ce dernier pays affirmait ses visées territoriales sur ce Sahara, tandis que l'Algérie méditerranéenne, refusant l'extension de son voisin, aspirait à un "couloir" vers l'Atlantique, qui, outre son caractère politique et stratégique, lui permettrait d'évacuer notamment son minerai de fer de Gara Jbilet.

Faisons cependant un bref historique. Dès 1955, depuis le Caire, Allal El Fassi avait produit une carte du Grand Maroc des Almoravides qui se terminait aux frontières du Sénégal, une revendication adoptée par son parti l'Istiqlal et publiée dans son journal El Alam, (juillet 1956).

L'armée de libération marocaine envahit en 1957 la région nord du Sahara espagnol ; elle ne sera refoulée qu'en février 1958 par la Légion étrangère espagnole, aidée par des unités françaises du sud algérien et de l'AOF (Afrique occidentale française).

Le 25 février 1958, le roi Mohamed V affirmait officiellement, que son pays "poursuivrait son action pour la restitution du Sahara au Maroc", peuplé alors de quelque 75 000 âmes, selon le recensement espagnol.
Le 28 novembre 1960, naissait la Mauritanie. En 1963, l'Espagne projette d'exploiter les gisements de phosphates de Bou Craa, qui couvrent 250 km² avec des réserves de 2 milliards de tonnes à ciel ouvert, et décide de construire à El Ayoun, un quai pour des minéraliers de 100 000 tonnes, tout en édifiant à Huelva, en Espagne, plusieurs usines d'acide phosphorique.

En 1971, le général Franco - dont le gouvernement a toujours considéré le Sahara occidental comme "res nullus" (terre sans maître) au moment où les Espagnols se sont installés - et n'ayant aucunement l'intention de se dessaisir du Sahara au profit de l'un ni de l'autre, répond ainsi à la démarche du roi du Maroc qui lui rend visite à Madrid : "Ce que vous me demandez, Majesté, est un suicide auquel ni moi ni l'Espagne ne sommes disposés...". Peu après, Hassan II, recevant le ministre espagnol Lopez Bravo, lui demande : "...Donnez-moi l'engagement que vous n'accorderez pas l'indépendance au Sahara... Je suis prêt à accepter encore une présence coloniale espagnole... parce que ce territoire m'appartient..." [1] .

En septembre 1973, Franco, dans un message à l'Assemblée locale (la Jemâa) proclame que le "peuple sahraoui est le seul maître de son destin et que l'Espagne assurerait son intégrité".

En octobre 1974, par un accord secret entre Hassan II et Ould Daddah, on assiste à la partition du Sahara : Saguiet El Hamra pour le Maroc et le Rio de Oro pour la Mauritanie.

Le 10 décembre, l'Assemblée générale de l'ONU décide de soumettre l'affaire du Sahara à la Cour internationale de justice pour avis consultatif.

Le 2 novembre 1975, le prince Juan Carlos se rend à El Ayoun et déclare : "l'Espagne tiendra ses engagements au Sahara".

Le 6, c'est la "Marche verte" avec 20 000 marcheurs qui pénètrent au Sahara. Le 9, le roi annonce : "La Marche a atteint son objectif".

Le 14 novembre 1975, à Madrid, un accord tripartite est signé entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie. L'Espagne acceptait de mettre fin à sa colonisation du Sahara pour le 28 février 1976, la transition étant assurée par une administration à trois : un gouverneur espagnol et deux adjoints marocain et mauritanien. On respectera toutefois "l'opinion de la Jemâa" : l'assemblée des habitants du Sahara. Une société d'exploitation des phosphates est créée : avec 65 % de participation marocaine et 37 % espagnole. D'autres arrangements conclus restaient secrets.

Aussitôt, l'accord est dénoncé durement par l'Algérie qui se sent trahie. La cassure entre les deux pays va, dès lors, précipiter les événements.

Les manœuvres ne cesseront pas, compliquant encore l'imbroglio ; la Tunisie, quant à elle, n'étant ni consultée ou informée sur une question qui intéressait pourtant l'évolution de toute la région.

Le conflit devenait inévitable. Le 28 novembre, les Marocains occupent Smara. Le 10 décembre, l'ONU décide l'organisation d'un référendum au Sahara. Le 11, 4 000 soldats marocains occupent El Ayoun. De son côté, la Mauritanie, le 19 décembre, occupe La Guerra, à sa frontière avec le Sahara espagnol.

Dans une conférence de presse, le roi Hassan II déclare : "Logiquement, j'attends qu'Alger me fasse la guerre". Le 9 janvier 1976, l'armée marocaine fait son entrée à Dakhla (ex Villa Cisneros). Elle est rejointe le 12 par les Forces armées mauritaniennes. Le même jour, les derniers éléments de la Légion espagnole quittent le Sahara.

Le 27, la guerre éclate entre les deux pays. L'affrontement est dur. La ville d'Amgala est occupée par le Maroc. Les communiqués contradictoires se succèdent, les campagnes de presse sont virulentes. Il y a grand risque que les escarmouches localisées soient dépassées et que les deux pays se dressent l'un contre l'autre.
 
Le 30, le Président Bourguiba nous convoque à une réunion restreinte à 9 h 45 avec Nouira, le Premier ministre, Chatti, le ministre des Affaires étrangères, Chedli Klibi son directeur de cabinet et moi même. D'emblée, le Président me désigne pour une mission urgente auprès du chef d'Etat algérien et du roi du Maroc : "Je les voyais venir, dit-il, l'enjeu est trop grand (...). Il faut essayer d'arrêter cela, autrement, les choses vont aller trop loin".

Je suis un peu gêné : essentiellement politique, cette mission délicate aurait dû revenir au Premier ministre ou au ministre des Affaires étrangères, présents à la réunion. Mais le Président n'a pas ce scrupule et n'explique même pas sa décision. Nous passons en revue, longuement, l'historique de l'affaire ; nous évaluons, sommairement, les potentialités des deux armées et jaugeons précisément les appuis extérieurs dont peuvent bénéficier l'une et l'autre partie. Bourguiba veut peser de tout son poids pour arrêter l'escalade. Il nous lit son interview au Monde (8 septembre 1974) : "J'ai dit au Premier ministre marocain qu'on était prêt à l'aider, s'il ne contrevenait pas à la décision de l'ONU d'accorder aux Sahraouis le droit à l'autodétermination...".

Un avion spécial de notre compagnie est aussitôt affrêté. Nous sortons de la réunion vers 11 h 30. Je m'envole à 14 heures pour Alger et déclare au départ : "Nous avons l'espoir de voir se dissiper dans les plus brefs délais les nuages qui obscurcissent les relations entre les pays frères". A l'arrivée, je confirme le cadre de ma mission et notre cortège se dirige directement vers le "Palais du peuple" où, accompagné de notre ambassadeur Mahmoud Maamouri, je suis introduit directement auprès du président Boumediene, entouré notamment de Bouteflika, de mon homologue Ahmed Abelghani, du directeur général de la Sûreté, Ahmed Draya, et du colonel Mohamed Yahaoui.

L'audience qui va durer de 17 heures à 19 heures, me permet d'exprimer longuement nos appréhensions et le souci majeur de Bourguiba de sauvegarder la sécurité dans la région. Je laisse entrevoir que nous sommes décidés à agir aussi auprès du Maroc et conclus ainsi :

"La bonne volonté algérienne me permettra de continuer cette mission au Maroc.

Boumediene, calme mais déterminé, souligne :

- Nos rencontres au sommet, notre bonne volonté, ont été trahies par l'accord tripartite de Madrid qui réintroduit l'Espagne dans la région, et qui vise à un dépeçage et un partage du Sahara espagnol, aux dépens de tout un peuple qu'on veut lancer dans une diaspora, à l'instar du peuple palestinien. Nous aurons ainsi, bientôt, une deuxième Palestine dans la région (...) Aussi faudrait-il que nous convenions tous qu'aucun changement d'équilibre dans la région, géographique ou politique, ne puisse se faire sans l'accord de nous tous (...) L'Algérie, de toute façon, s'y emploiera (...) Mon pays est déterminé à lancer toutes ses forces dans la bataille en cas de nouvelle agression après Amgala, où nous n'avons pas voulu riposter pour éviter l'escalade (...) Tout le peuple algérien a démontré sa vigueur pendant la guerre coloniale (...) Je suis un homme de la guerre et de la montagne. Je ne pense pas que le roi du Maroc puisse renoncer, comme moi, aux fastes et aux palais".

Et ce fut ainsi, pendant deux heures entières, où je ne réussis à intervenir que sporadiquement, dans une atmosphère de plus en plus poignante :

Boumediene avait besoin de se défouler... mais il semblait sincère. J'en retire la conviction qu'il est déterminé à réagir au prochain accrochage.

Il est presque 19 heures. Le chef d'Etat algérien me demande d'accepter son hospitalité pour le soir, vu l'heure tardive. J'acquiesce, bien que j'avais pensé rentrer le soir même. Je comprends que Boumediene souhaite que je prolonge la conversation avec ses collaborateurs : dîner donc organisé par le ministre de l'Intérieur et réunissant les hauts responsables civils et militaires, puis soirée tardive avec Bouteflika et Medghri, qui rappellent l'agression de 1963 lors de la "guerre des sables" et retracent les différentes péripéties des rapports algéro-marocains, quand "l'Algérie jouait le jeu pour être finalement trahie". J'en retire la conclusion que les Algériens ne pourraient accuser une deuxième défaite devant le Maroc. :D Je n'ai jamais autant craint l'irréparable.

Le 31 janvier, de bon matin, je repars pour Tunis où je gagne directement Carthage et où je retrouve autour du Président les mêmes interlocuteurs qu'à l'aller, à savoir : le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le directeur du cabinet. Pendant plus d'une heure, après mon compte rendu et un long échange de points de vue, nous convenons qu'outre des conséquences imprévisibles pour la vieille monarchie marocaine et la jeune révolution algérienne et quelles que soient les ambitions expansionnistes et les intérêts économiques des uns et des autres, la Tunisie ne pouvait que redouter toute complication.
 
Elle devait donc insister pour une trêve dans l'immédiat, et à longue échéance pour une politique de bon voisinage et de respect mutuel (...) Dans ces conditions, il fallait convaincre le Maroc de se contenter de sa victoire de Amgala et de calmer le jeu, tout en le prévenant que l'Algérie pouvait, cette fois, réagir autrement que lors de la "guerre des sables". (On en conclu donc que pendant la guerre des sables elle s'est fait battre, ce qui confirme ce que j'ai mis en gras plus haut :))

Contact diplomatique pris, je reprends, le soir même, l'avion spécial pour Rabat, d'où je repars sur Fès où réside Hassan II. Le dîner et la soirée permettent de faire le point avec plusieurs membres du gouvernement marocain, dont Ahmed Laraki, Taiebi Benhima, le ministre de l'Information et Moulay Ahmed Alaoui, proche du roi. Je suis très étonné par leur énervement : ils veulent en découdre une fois pour toutes avec l'Algérie, s'exaltant sur leur première victoire à Amgala. Nullement impressionné, j'imagine alors l'état d'esprit du roi ; je revois la soirée passée dans une atmosphère tendue avec les ministres algériens et adapte en conséquence ma stratégie.

Le lendemain, l'audience va durer 1 h 15. Le roi est seul, contrairement à Boumediene. Après les formules d'usage que je ne ménage pas, Sa Majesté évoque avec sympathie ma dernière visite au Maroc, deux ans auparavant.

[En effet, le 28 décembre 1973, j'arrivai au Maroc, invité par mon homologue Hadou Chiguer pour une réunion de travail ; en vérité, pour clarifier nos relations refroidies depuis quelques mois à cause d'une scabreuse affaire de calomnie rapportée par un proche du Président, qui, en réaction, avait rappelé brusquement notre ambassadeur. Je pus m'expliquer pendant toute la soirée avec le ministre marocain. Le lendemain, le roi me reçut, et sans laisser paraître le moindre signe d'acrimonie, n'a pas tari d'éloges sur Bourguiba qui, insistait-il, "avait porté sur les épaules la dépouille de Sa Majesté Mohamed V". C'était pathétique.

Au retour, le 1er janvier, le soir même, j'informai l'épouse du chef de l'Etat de la délicatesse de ma mission et de ses résultats. Le lendemain matin, le Président reçoit longuement son fils, puis le Premier ministre et moi-même. Je lui transmis le message "de respect et de fidélité" du roi Hassan II. A la sortie, j'annonçai "la prochaine relance des relations tuniso-marocaines ..."].

Cette fois-ci, en 1976, nous passons d'emblée aux problèmes d'actualité. Le roi me dit combien il est révolté et peiné par l'attitude des dirigeants algériens et décrit, brièvement mais sobrement, la situation. J'enchaîne pour exprimer notre consternation (...) et conclus ainsi :

"Le président Bourguiba souhaite, vivement et avec insistance, que l'affrontement s'arrête là, qu'on prenne un temps minimum pour calmer la tension afin de reprendre le contact et, le cas échéant, le dialogue.
Le roi m'interroge sur ma mission en Algérie :

- C'est la même que celle du Maroc (...) J'ai l'intime conviction qu'une volonté personelle immédiate et réciproque du roi Hassan II et du président Boumediene est nécessaire pour éviter l'escalade et toutes ses conséquences.

Le souverain réfléchit un instant, puis se lance, calmement, dans une diatribe contre l'Algérie pour terminer son exposé géopolitique :

- L'affaire du Sahara est maroco-mauritanienne, et les deux pays ont réussi à décider l'Espagne à partir. L'Algérie veut interférer et compliquer la situation. Vous en connaissez les raisons aussi bien que moi.

Puis Hassan II se lance dans l'historique de ses manifestations de bonne volonté à l'égard de l'Algérie, restées, assure-t-il, sans réciprocité. Il épilogue, longuement, sur l'affrontement de 1963 et sa décision, malgré une forte opposition intérieure, de céder Tindouf "comme Bourguiba l'a fait pour la borne 233.

Le roi exulte en vantant les vertus guerrières du peuple marocain :

- Le Maroc, ce faisant, défend toute la région et veut cantonner une fois pour toutes l'Algérie dans ses frontières (...) Vous êtes aussi concernés que nous.

La maîtrise du roi est impressionnante. Il martèle ses mots, sait se référer au passé pour aller au présent et revenir, avec brio, au passé, pour déterminer l'avenir. Il sait être brillant.

Mais, je ne m'égare pas et reviens au sujet :

- J'aimerais rapporter à Bourguiba votre décision d'arrêter l'escalade.
Ce qui me vaut une nouvelle tirade du roi qui proclame à la fin :
- L'armée fera son devoir.

Bouleversé par cette détermination, je prends sur moi-même d'affirmer :

- La Tunisie sera contrainte de déplorer et de dénoncer toute nouvelle complication !

- Est ce la position personnelle de Bourguiba ?

- Majesté, ma mission est nette et précise (...) Vous avez toujours rappelé les conseils de feu Sidi Mohamed V pour une concertation permanente entre les deux pays" (...) et je finis par laisser entrevoir que les Algériens sont déterminés à en découdre eux aussi.
 
- Majesté, ma mission est nette et précise (...) Vous avez toujours rappelé les conseils de feu Sidi Mohamed V pour une concertation permanente entre les deux pays" (...) et je finis par laisser entrevoir que les Algériens sont déterminés à en découdre eux aussi.

Un pesant silence s'installe. L'audience en reste là ; Hassan II me demande de prolonger mon séjour : il veut me recevoir une seconde fois. Je rentre au palais des hôtes pour déjeuner avec quelques ministres marocains, notamment deux vieux amis, Taiebi Benhima et Ahmed Senoussi, ancien ambassadeur en Tunisie. Ils savent que je vais revoir le roi, le déjeuner est plus calme que le dîner de la veille, mais les interrogations sur cette seconde entrevue prédominent. Il est difficile de détendre complètement l'atmosphère.

Le soir, c'est vers 22 heures, que je suis réintroduit au palais de Fès. Le souverain, vêtu en chef militaire, me reçoit à un autre étage, dans un autre bureau que celui du matin et me déclare :

"Je viens de me réunir avec mon Etat-major (...) Cette enveloppe [qu'il me montre] contient mes instructions pour aller de l'avant. Nous devions occuper ce soir Bir Helou. J'ai tout arrêté provisoirement. Vous le direz à Bourguiba. J'espère qu'il obtiendra la réciprocité et qu'on ne le décevra pas (...) L'Algérie ne doit plus interférer dans les problèmes de la région dont l'équilibre géographique ou politique ne se fera pas selon ses ambitions".

Le roi veut expliquer la gravité de la décision et sa portée. Lui aussi est manifestement sincère, sa sympathie pour notre pays et son admiration pour Bourguiba sont évidentes. Dans un court échange de vues, nous convenons qu'il est urgent d'attendre la mutation de l'Algérie, qui passe par des transes révolutionnaires avant de retrouver, par la force des choses, un certain équilibre.

Il est près de 23 h 30. Je rentre au palais où vinrent d'arriver pour une même mission de bons offices, Hosni Moubarak, alors vice-président de la République égyptienne et Séoud Fayçal, ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite. Nous veillons tant soit peu, nous convenons que le calme et la sérénité s'imposent. Nous devisons sur les tribulations de Kadhafi et sur le sort de l'unité arabe. Je suis agréablement surpris par le réalisme de Moubarak et la pondération de Fayçal. Le lendemain, 2 février, je rencontre le Premier ministre, et discute encore longuement avec Moulay Ahmed Alaoui qui entrecoupe ses interventions impétueuses de ses habituels traits d'humour.

J'arrive à Tunis vers 18 h 30 où je déclare à l'aéroport :

"Les recommandations du Président ont permis d'obtenir deux résultats concrets : mettre fin à une situation qui aurait pu se dégrader davantage et devenir très dangereuse pour l'ensemble de la région, et réfléchir à une solution politique et pratique pour un règlement pacifique, respectant les droits fondamentaux de chaque partie".

Nous nous retrouvons, à 19 heures, chez le Président : le Premier ministre, le directeur de cabinet, Mongi Kooli, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et moi-même. Dans mon compte rendu, je rapporte intégralement les propos du roi, je souligne "sa surprise" devant la position de Bourguiba de "déplorer et dénoncer" toute escalade. Je mets, toutefois, en valeur la bonne volonté de Hassan II et son fameux geste de "l'enveloppe" annonçant l'arrêt de l'avancée militaire marocaine. Nous étudions tous les aspects de la trêve obtenue, sa fragilité et convenons d'agir pour la préserver...

Le Président est réconforté. Il rappelle certaines de ses positions politiques dans le passé et ses bons réflexes dans de telles conjonctures. Il demande au Premier ministre de déclarer son soutien total à ma mission. A l'issue de cette longue séance de travail, Nouira déclarera : "Le ministre de l' Intérieur à fait au chef de l'Etat un compte rendu de son entretien avec Sa Majesté le roi du Maroc et a évoqué les complications qui se sont produites à la suite du problème du Sahara occidental. Ce compte rendu a été fait, selon les directives que le ministre de l'Intérieur avait reçues, auparavant, avant de quitter Tunis pour Rabat". Dans sa dernière partie, ce texte souleva la surprise de certains observateurs, il était destiné au Maroc.

Bourguiba, quant à lui, préfère appeler personnellement Hassan II au téléphone pour le féliciter de son réalisme et l'assurer de son soutien personnel. Au président Boumediene, il annonce l'arrêt des hostilités à Amgala en l'adjurant au calme et à la sérénité. Les Algériens me feront, néanmoins, le reproche de n'avoir pas fait escale à Alger, à mon retour de Rabat.

Bourguiba.net

(Sa fait 4 sources de differents pays) :D
 
Ne serait-il pas préférable de mentionner le lien dont est issus cet article (http://geopolitique.hautetfort.com/)?

D'autre tout n'est pas exact dans le contenu dudit article car les Accords de madrid à l'article 3 imposaient un référendum d'autodétermination du sahara Occidental, ce qui n'est pas et pourtant un élément essentiel au règlement de ce conflit.
 
Ne serait-il pas préférable de mentionner le lien dont est issus cet article (http://geopolitique.hautetfort.com/)?

D'autre tout n'est pas exact dans le contenu dudit article car les Accords de madrid à l'article 3 imposaient un référendum d'autodétermination du sahara Occidental, ce qui n'est pas et pourtant un élément essentiel au règlement de ce conflit.

Le lien dont est issu l'article est noté, il suffit d'ouvrir les yeux.
De plus ton site ne marche pas.
Et enfin, je repondais a Polyno et a en juger de ta reponse, tu n'a pas compris de quoi nous parlions quant au Sahara, il est marocain, vous n'avez pas fait de referundum a tindouf quand les habitants de cette region ont demandé le rattachement au Maroc, je ne vois pas pourquoi alors nous devrions en faire un ;) surtout pour une region qui de tout temps a été du domaine du Sultan marocain ;) contrairement a vous pour ce qui est de la region de tindouf et bechar ainsi que Ain Salah !
 
Le lien dont est issu l'article est noté, il suffit d'ouvrir les yeux.
De plus ton site ne marche pas.
Et enfin, je repondais a Polyno et a en juger de ta reponse, tu n'a pas compris de quoi nous parlions quant au Sahara, il est marocain, vous n'avez pas fait de referundum a tindouf quand les habitants de cette region ont demandé le rattachement au Maroc, je ne vois pas pourquoi alors nous devrions en faire un ;) surtout pour une region qui de tout temps a été du domaine du Sultan marocain ;) contrairement a vous pour ce qui est de la region de tindouf et bechar ainsi que Ain Salah !

mais cette narration ne mentionne pas que certains passages sont issus du livre "Hassan II, mémoire d'un roi" Ed.Plon, 1993.

Quant à dire qu'une source tunisienne est neutre, il ne faut se méprendre. Le pays de Ben Ali comme le Maroc n'est pas véritablement indépendant, mais sous un statut hybride qualifié sous la forme de "l'indépendance dans l'interdépendance", c'est-à-dire que les deux pays sont des satelittes de la France. Pour preuve, ni la Tunisie ni le Maroc ne peuvent faire activiter la réciprocité d'imposition aux visas des ressortissants français alors que l'Hexagone exige ce document aux citoyens des deux nations susnommées.
__________________________________

L'indépendance dans l'interdépendance ", tel était le compromis proposé au Maroc par Edgar Faure, président du conseil français, lors de la conférence d'Aix-les-Bains en septembre 1955. Le royaume était alors encore sous le joug du Protectorat français et le Sultan Mohammed Ben Youssef toujours en exil. À la table des pourparlers figuraient le parti de l'Istiqlal, représenté notamment par Mehdi Ben Barka, Omar Benabdejalil, Abderrahim Bouabid ou encore M'hamed Boucetta. Le Parti pour la Démocratie et l'Indépendance (P.D.I.) a également participé aux entretiens d'Aix-les-Bains.

S'agissant de la délégation française, elle était composée d'Edgar Faure, Robert Schuman, Pierre July ainsi que d'autres membres du gouvernement. Quant aux " invités ", certains chefs traditionnels marocains, fidèles alliés du Protectorat, ils étaient également conviés à négocier l'indépendance du Maroc. La préséance leur sera d'ailleurs accordée, à la grande déception des istiqlaliens. Si le sort immédiat du Maroc s'est en grande partie joué pendant la conférence, son avenir en tant qu'Etat indépendant a également été soigneusement préparé par l'ancienne puissance protectrice. La France , depuis longtemps convaincue de la nécessité d'accorder au Maroc son indépendance, a essentiellement consacré ses efforts à ménager ses intérêts économiques et ceux de ses clients passés (notables parmi lesquels figuraient plusieurs caïds et pachas). Le destin du nouvel Etat indépendant se serait dessiné durant la conférence d'Aix-les-Bains. Officiellement, les négociations ont abouti à un accord : le Sultan fantoche Ben Arafa abdiqua, le Sultan légitime Mohammed Ben Youssef rentra d'exil et le Maroc fut proclamé indépendant lors de la déclaration de la Celle-Saint -Cloud. Officieusement, Aix-les-Bains fut peut-être le premier acte néo-colonialiste de la part de la France.

http://www.yenoo.com/fr/news+print.storyid+1630.htm
 
mais cette narration ne mentionne pas que certains passages sont issus du livre "Hassan II, mémoire d'un roi" Ed.Plon, 1993.

Quant à dire qu'une source tunisienne est neutre, il ne faut se méprendre. Le pays de Ben Ali comme le Maroc n'est pas véritablement indépendant, mais sous un statut hybride qualifié sous la forme de "l'indépendance dans l'interdépendance", c'est-à-dire que les deux pays sont des satelittes de la France. Pour preuve, ni la Tunisie ni le Maroc ne peuvent faire activiter la réciprocité d'imposition aux visas des ressortissants français alors que l'Hexagone exige ce document aux citoyens des deux nations susnommées.
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L'indépendance dans l'interdépendance ", tel était le compromis proposé au Maroc par Edgar Faure, président du conseil français, lors de la conférence d'Aix-les-Bains en septembre 1955. Le royaume était alors encore sous le joug du Protectorat français et le Sultan Mohammed Ben Youssef toujours en exil. À la table des pourparlers figuraient le parti de l'Istiqlal, représenté notamment par Mehdi Ben Barka, Omar Benabdejalil, Abderrahim Bouabid ou encore M'hamed Boucetta. Le Parti pour la Démocratie et l'Indépendance (P.D.I.) a également participé aux entretiens d'Aix-les-Bains.

S'agissant de la délégation française, elle était composée d'Edgar Faure, Robert Schuman, Pierre July ainsi que d'autres membres du gouvernement. Quant aux " invités ", certains chefs traditionnels marocains, fidèles alliés du Protectorat, ils étaient également conviés à négocier l'indépendance du Maroc. La préséance leur sera d'ailleurs accordée, à la grande déception des istiqlaliens. Si le sort immédiat du Maroc s'est en grande partie joué pendant la conférence, son avenir en tant qu'Etat indépendant a également été soigneusement préparé par l'ancienne puissance protectrice. La France , depuis longtemps convaincue de la nécessité d'accorder au Maroc son indépendance, a essentiellement consacré ses efforts à ménager ses intérêts économiques et ceux de ses clients passés (notables parmi lesquels figuraient plusieurs caïds et pachas). Le destin du nouvel Etat indépendant se serait dessiné durant la conférence d'Aix-les-Bains. Officiellement, les négociations ont abouti à un accord : le Sultan fantoche Ben Arafa abdiqua, le Sultan légitime Mohammed Ben Youssef rentra d'exil et le Maroc fut proclamé indépendant lors de la déclaration de la Celle-Saint -Cloud. Officieusement, Aix-les-Bains fut peut-être le premier acte néo-colonialiste de la part de la France.

http://www.yenoo.com/fr/news+print.storyid+1630.htm


Mais Riqu, Whigine ne comprendra pas ça, du moins il ne l'avouera pas. Il aime avoir raison meme quand il a tort.
 
mais cette narration ne mentionne pas que certains passages sont issus du livre "Hassan II, mémoire d'un roi" Ed.Plon, 1993.

Quant à dire qu'une source tunisienne est neutre, il ne faut se méprendre. Le pays de Ben Ali comme le Maroc n'est pas véritablement indépendant, mais sous un statut hybride qualifié sous la forme de "l'indépendance dans l'interdépendance", c'est-à-dire que les deux pays sont des satelittes de la France. Pour preuve, ni la Tunisie ni le Maroc ne peuvent faire activiter la réciprocité d'imposition aux visas des ressortissants français alors que l'Hexagone exige ce document aux citoyens des deux nations susnommées.
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L'indépendance dans l'interdépendance ", tel était le compromis proposé au Maroc par Edgar Faure, président du conseil français, lors de la conférence d'Aix-les-Bains en septembre 1955. Le royaume était alors encore sous le joug du Protectorat français et le Sultan Mohammed Ben Youssef toujours en exil. À la table des pourparlers figuraient le parti de l'Istiqlal, représenté notamment par Mehdi Ben Barka, Omar Benabdejalil, Abderrahim Bouabid ou encore M'hamed Boucetta. Le Parti pour la Démocratie et l'Indépendance (P.D.I.) a également participé aux entretiens d'Aix-les-Bains.

S'agissant de la délégation française, elle était composée d'Edgar Faure, Robert Schuman, Pierre July ainsi que d'autres membres du gouvernement. Quant aux " invités ", certains chefs traditionnels marocains, fidèles alliés du Protectorat, ils étaient également conviés à négocier l'indépendance du Maroc. La préséance leur sera d'ailleurs accordée, à la grande déception des istiqlaliens. Si le sort immédiat du Maroc s'est en grande partie joué pendant la conférence, son avenir en tant qu'Etat indépendant a également été soigneusement préparé par l'ancienne puissance protectrice. La France , depuis longtemps convaincue de la nécessité d'accorder au Maroc son indépendance, a essentiellement consacré ses efforts à ménager ses intérêts économiques et ceux de ses clients passés (notables parmi lesquels figuraient plusieurs caïds et pachas). Le destin du nouvel Etat indépendant se serait dessiné durant la conférence d'Aix-les-Bains. Officiellement, les négociations ont abouti à un accord : le Sultan fantoche Ben Arafa abdiqua, le Sultan légitime Mohammed Ben Youssef rentra d'exil et le Maroc fut proclamé indépendant lors de la déclaration de la Celle-Saint -Cloud. Officieusement, Aix-les-Bains fut peut-être le premier acte néo-colonialiste de la part de la France.

http://www.yenoo.com/fr/news+print.storyid+1630.htm

Ptdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Alala sacrés farceurs, le VISA ?
Un pays touristique imposer le VISA? mdrrr

Et puis ton histoire d'indépendance dans l'interdependance c'était peut etre bon en 1956-57-58 mais pas aujourd'hui.
L'Egypte ne demande pas de VISA, la Mauritanie non plus donc nous sommes tous des pays de l'indépendance dans l'interdependance :D
Vous en avez du culot serieux !
Et puis je parie, que le seul pays vraiment indépendant c'est l'Algerie !

En attendant, vous allez vous nourrir dans les poubelles alors que vous etes un pays petrolier mais en plus gazier !!!!!
Si c'est sa l'indépendance....

Ps: Quand au bouquin la, j'espere que tu as compris qu'il n'est pas d'hassan 2 mais d'un francais, mais bon il doit mentir lui aussi comme les 4 premieres sources que j'ai donné hein ? :D
 
Ptdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
En attendant, vous allez vous nourrir dans les poubelles alors que vous etes un pays petrolier mais en plus gazier !!!!!

Permets moi de te dire que les poubelles dans les marchés, même en France, il y'a eu un reportage précédemment, de plus en plus de personnes vont dénicher les quelques fruits et légumes encore consommables qu'ils n'ont pas besoin de payer. Tu peux le voir toi même dans les marchés sur le coup de midi, il y'a parmi cette populations beaucoup de nos compatriotes.....

Alors arrête de fantasmer sur l'Algérie, j'ai l'impression que tu es obsédé par ce pays, essaie de déverser ta haine sur toi même, tu en as bien besoin !

Moi personnellement j'aime bien aller au Maroc, mais n'essaie pas de me dire qu'au Maroc tout va bien et que tout le monde se porte bien. Quand je promène dans les souks, je ne peux compter le nombre de pauvres gens qui me supplient malheureusement de leur donner quelques centimes...

De toute façon, dans les 3 pays du Magrheb, ils sont tous lotis à la même enseigne et il le resteront tant qu'il y'au Boutef, M6 ou Ben Ali ;)
 
Ils sont si courageux qu'ils vous ont aussi mis a 2 reprises a genoux !

Lors de la guerre des sables en 1963 ou la bataille de Hassi Beida, fut un désastre pour les soldats algeriens qui n'ont pas trouvé autre moyen que de fuir.
Et lors de la bataille d'Amgala (Sahara marocain) en 1976, ou les algeriens ont du se replier aprés avoir laissé sur le sol 200 morts et 100 prisonniers !!

Tu pretends que le maroc a battu l'algerie militairement?!! tu vis dans un monde de mensonge, de foutaises et de mythologie, ton identité historico-politique est un tissu de mensonge auquel seul toi et tes semblables y croient, dis moi monsieur, si ce que tu pretends est vrai, quel territoire le maroc a-t-il arraché aux algeriens?? à croire ta mythologie makhzenienne, le maroc serait le seul pays au monde a avoir eu victoires sur le terrains sans avoir gagner un seul cm²!! l'Algerie est toujours dans ses frontières, et les marocains sont toujours en train de pleurnicher sur les territoires marocains qui sont possessions algeriennes et toi pour te consoler tu rumines les conneries et les mensonges qui sont devenus avec le temps une partie de ton identité!! c'est pathetique.
 
Tu pretends que le maroc a battu l'algerie militairement?!!

Le problème avec ce genre de réflexion, est qu'elle date de la conception de la bataille de l'époque de cromagnon ! Et encore, car il parrait que ce dernier, utilisait des tactiques pour avoir le terrain en sa faveur...

D'ailleurs la France encore teinté par le remord que lui affligeait son ancienne colonie, avait avouer par l'intermédiaire de ses journalistes la difficulté des soldats Algériens à tenir une arme à feu. Leurs propres canons les brulaient tant sous la panique et la chaleur du soeil il perdaient la boule... Erreur stratégique des Algériens ? Astuce militaire des marocains ?

C'est vraiment pathétique, de te voir vouloir juger ton prochain; car tu n'as qu'à écumer le net pour comparer les déclaration de nos dirigeants respectifs. L'un prêchant la mort pour les mroukis, l'autre la fraternité et la guerre intellectuelle virtuelle et non meurtrière.

PS : ATTENTION ! GOOGLE peut t'emmener sur le site de propagande de bouteflika merci de ne pas m'en tenir compte !
 
Permets moi de te dire que les poubelles dans les marchés, même en France, il y'a eu un reportage précédemment, de plus en plus de personnes vont dénicher les quelques fruits et légumes encore consommables qu'ils n'ont pas besoin de payer. Tu peux le voir toi même dans les marchés sur le coup de midi, il y'a parmi cette populations beaucoup de nos compatriotes.....

Alors arrête de fantasmer sur l'Algérie, j'ai l'impression que tu es obsédé par ce pays, essaie de déverser ta haine sur toi même, tu en as bien besoin !

Moi personnellement j'aime bien aller au Maroc, mais n'essaie pas de me dire qu'au Maroc tout va bien et que tout le monde se porte bien. Quand je promène dans les souks, je ne peux compter le nombre de pauvres gens qui me supplient malheureusement de leur donner quelques centimes...

De toute façon, dans les 3 pays du Magrheb, ils sont tous lotis à la même enseigne et il le resteront tant qu'il y'au Boutef, M6 ou Ben Ali

Completement d'accord avec toi ;)
Je n'essaye pas de faire passer mon pays pour un pays riche, meme si la situation évolue et qu'il est assez bien loti par rapport a certains pays.
Mais certains algeriens ont tendance a se croire superieur au marocains, j'essaye donc de leur expliquer que chez le voisin aussi, la vie est dure ;)
Quant au Sahara, tu m'excusera de défendre l'intégrité territoriale de mon pays ^^
 
Tu pretends que le maroc a battu l'algerie militairement?!! tu vis dans un monde de mensonge, de foutaises et de mythologie, ton identité historico-politique est un tissu de mensonge auquel seul toi et tes semblables y croient, dis moi monsieur, si ce que tu pretends est vrai, quel territoire le maroc a-t-il arraché aux algeriens?? à croire ta mythologie makhzenienne, le maroc serait le seul pays au monde a avoir eu victoires sur le terrains sans avoir gagner un seul cm²!! l'Algerie est toujours dans ses frontières, et les marocains sont toujours en train de pleurnicher sur les territoires marocains qui sont possessions algeriennes et toi pour te consoler tu rumines les conneries et les mensonges qui sont devenus avec le temps une partie de ton identité!! c'est pathetique.

Mon ami, relis les 3 dernieres pages et tu verras par toi meme.
Non, pas que c'est un succés d'avoir battu militairement l'algerie, mais sa reste la verité, que certains essayent de deformer, j'ai beaucoup lu sur cela, et je me permets de rectifier quand je vois une erreur.
Pour rester sur le sujet du Sahara occidental, il y a eu une confrontation entre nos 2 armés dans le lieu dit Amgala au Sahara, 2 bataillons algeriens se trouvaient sur le territoire marocain secondé de combattants du Polisario, l'armée marocaine les as rencontrés sur ce point, il y a eu bataille voici le resultat donné par le QUID:


"1976- janv. tension avec Maroc à propos du Sahara occidental ; destruction d'une colonne algérienne par l'armée marocaine."
http://www.quid.fr/2003/411_18.htm (http://www.quid.fr/2003/411_18.htm)

"27/29-1 à Amgala, combats Mar.-Algériens : Algériens (200 morts, 100 prisonniers) se retirent"
http://www.quid.fr/2003/4113_11.htm (http://www.quid.fr/2003/4113_11.htm)

Quand a la guerre des sables pour eviter le HS je n'en parlerai pas, mais si tu veux je peux te donner des precisions en MP ;)
 
Oui tu as raison !

Quel homme bouteflika qui CRACHE sur la FRANCE !!

D'ailleurs seul lui à le courage d'aller se soigner en Algérie quand il est malade ! Et il ne demande jamais rien à la france !

Quel homme mon dieu quel homme ...

Berlusconi ne s'était-il pas fait soigner aux USA? Or, il faut reconnaître la vérité: la SECu française en banqueroute, en se faisant soigner en France, Bouteflika a voulu rendre service à son ancine ami Chirac. De plus, il faut savoir que tout algérien est en droit de subir en des soins à l'étranger sur recommandations de médecins et l'Hexagone a des conventions avec l'Algérie à ce propos.

Mais il y a lieu de rester en respect avec la discussion: pourquoi le Maroc n'actice pas la réciprocité de visas aux ressortissants français (et par extension aux Européens)? Manque de nif à s'être véritablement décolonisé de son maître (la Tunisie n'échappe pas non plus à l'interrogation) ou afin de ne prétériter son industrie de prostitution? La question n'est pas autant insoluble qu'elle paraît!
 
Mon ami, relis les 3 dernieres pages et tu verras par toi meme.
Non, pas que c'est un succés d'avoir battu militairement l'algerie, mais sa reste la verité, que certains essayent de deformer, j'ai beaucoup lu sur cela, et je me permets de rectifier quand je vois une erreur.
Pour rester sur le sujet du Sahara occidental, il y a eu une confrontation entre nos 2 armés dans le lieu dit Amgala au Sahara, 2 bataillons algeriens se trouvaient sur le territoire marocain secondé de combattants du Polisario, l'armée marocaine les as rencontrés sur ce point, il y a eu bataille voici le resultat donné par le QUID:
QUOTE]
je ne sais pas quel âge as-tu, mais reveille toi, ton delire t'enfonce, sois adulte et responsable, pour moi tu es un pauvre sujet petri de mythologie et de propagande sans plus, je vois de temps en temps des marocains brandir la carte du maroc imaginaire et mythologique où l'ouest algerien est "annexé" au maroc!...dis moi "ya messiou el fahem" puisque le rêve du maroc, de son peuple, de son roi, et de son armée est d'annexer l'ouest algerien au royaume mythologique, pourquoi ces territoires où tes forces armées sont censées avoir remporté de "glorieuses victoires" sur l'ALN sont toujours en Algerie et pour l'eternité? l'armée marocaine serait la seule armée au monde qui gagne sur le terrain et qui recule!!! ton delire est risible, tu ne connais de Amgala que ce que vos propagandistes officiels vous ont raconté. pour ma part ces hsitoires me passent par dessus la tête, mais si tu veux je peux t'apporter des precisions plus proches de la realité vraie que ton delire.
 
Wighine tu as dis que les algeriens se nourrissent des poubelles!! tu es vraiment abjecte et odieux, j'ai lu tes interventions sur ce forum, il est vrai que c'est un forum marocain et que tu as le droit de delirer et d'insulter autant que tu veux l'algerie et les algeriens, mais sache que quand je te lis je me dis dieu merci que notre frontière est fermée, pour le reste je te laisse pleurnicher, tu as toute la vie devant toi pour pleurnicher et ressasser tes defaites et ta jalousie qui te rongent de l'interieur, tu as l'eternité devant toi pour redessiner dans ta tête les frontières de l'Algerie lalatek!, tu fais pitié plus qu'autre chose.
 
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