Sciences et découvertes

Cette découverte va révolutionner l’écologie : ce champignon digère totalement le plastique

le 6 avril 2014
Des étudiants américains ont découvert un incroyable champignon jusqu’alors inconnu qui est capable de digérer le plastique.
Le domaine de l’écologie va peut-être faire un bond en avant grâce à cette trouvaille sensationnelle. DGS vous fait découvrir cet intéressant spécimen.

Un groupe d’étudiants de l’université de Yale se sont rendus dans la forêt amazonienne, en Equateur, dans le but de rapporter des plantes et des champignons.
Ils ont participé à la Rainforest Expedition and Laboratory avec leur professeur afin d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la botanique.
Ils sont revenus chargés de nombreux spécimens végétaux qu’ils ont étudiés pour découvrir une nouvelle espèce de fungus très intéressante qu’ils ont nommée Pestalotiopsis microspora.

Ce champignon pourra se révéler très utile à l’avenir, d’une part parce qu’il est capable de survivre en se nourrissant de plastique (de polyuréthane pour être précis) et d’autre part parce qu’il peut le faire dans un milieu anaérobie, autrement dit sans oxygène.

Le Pestalotiopsis microspora pourrait donc être utilisé dans les décharges de détritus, qui sont généralement privées d’oxygène, pour faire disparaître les nombreux déchets de plastique que nous produisons en permanence.

Une bonne alternative aux méthodes employées aujourd’hui, notamment celle qui consiste à enterrer le plastique et à attendre qu’il se décompose de lui-même, ce qui prend entre 150 et 400 ans.

http://dailygeekshow.com/2014/04/06...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2014-04-07

:cool::)

mam
 
des squelettes dans le sahara


un site de restes humains, immense nécropole, pas comme les autres
(un bracelet fait dans une dent d'hippopotame).............

mam
 
Les chiens s'orientent grace à une boussole interne
Bon l'histoire des pipi caca je n'ai jamais remarquée.... Mais c'est certain que les chiens ont un sens de l'orientation, qui m'a souvent remis sur le bon chemin !!! :p
J'ai la mauvaise habitude de sortir des sentiers lors de mes randos en montagne, pour capter LE cliché !
Lorsque je m'aventure sur des sentiers que je ne connais pas, heureusement que j'emmène mon yéti de poche partout avec moi !!! Lorsque j'arrive à un croisement et que je ne suis plus certaine je le suis les yeux fermés, et bien souvent si j'avais suivie mon sens de l'orientation (défectueux) je n'aurais pas pris le bon chemin !!!
Parfois je m'écoute aussi et fais des découvertes, des boucles plus longues mais sympa, mais aussi des raccourcis....impraticables ( à moins d'être en cordée lol) !!!!!
 
Stonehenge : de fabuleux nouveaux secrets se dévoilent

Par Jean-Paul Fritz

Grâce à l'emploi de nouvelles technologies, un projet archéologique britannique a permis de découvrir de nombreux monuments nouveaux sur ce qui est l'un des plus importants sites mégalithiques du monde.
Stonehenge, l'un des plus importants sites mégalithiques au monde (JPF)


La légende veut que Merlin ait amené les pierres de Stonehenge d'Irlande, en une nuit. Aujourd'hui, même si on a relégué l'enchanteur dans les livres de contes, on ne sait toujours pas exactement comment les constructeurs du monument mégalithique ont pu amener plus de 80 "pierres bleues" de 3 ou 4 tonnes chacune depuis le pays de Galles, un trajet de plus de 300 kilomètres en terrain accidenté, et ce voici plus de 41 siècles. Ou comment, une centaine d'années plus tard, ils ont transporté sur une trentaine de kilomètres d'autres blocs, en grès massif, de 50 tonnes Et ce n'est que l'un des nombreux mystères de ce site sacré, étonnant monument : lieu de culte, de sépultures, observatoire solaire...

Mais Stonehenge n'était pas juste un cercle de pierre planté au beau milieu de la campagne, et l'on commence à peine à s'en apercevoir. L'an dernier déjà, une équipe d'archéologues a découvert des ossements prouvant que cette zone était un terrain de chasse et un lieu de vie pour les hommes préhistoriques depuis au moins 9.000 ans.

Au début de ce mois, on apprenait que grâce au hasard d'un tuyau d'arrosage trop court en période de sécheresse, les empreintes dans l'herbe de pierres aujourd'hui déplacées ont été révélées, et ont montré que le monument formait bien, à l'origine, un cercle complet.

Une maison-tumulus massive
Mais la découverte la plus importante provient d'une cartographie numérique détaillée de Stonehenge et de ses environs, dans le cadre du Stonehenge Hidden Landscapes Project (projet des paysages cachés de Stonehenge), mené conjointement par l'université de Birmingham et l'Institut Ludwig Goltzmann pour la prospection et l'archéologie virtuelle. Cette cartographie unique, réalisée notamment à partir de radars à pénétration de sol et de magnétomètres, a permis de mettre au jour des monuments jusqu'ici inconnus, et de mieux comprendre les restes de certains autres découverts précédemment.


Reconstitution 3D du tumulus situé au sud-ouest de Durrington Walls, juste avant que le monument funéraire soit recouvert entièrement (LBI ArchPro, Joachim Brandtner)

Ce travail a révélé rien moins que 17 nouveaux monuments de l'époque à laquelle Stonehenge a été achevé. Des douzaines de sépultures ont également été placées sur la carte, ainsi que de très grandes fosses, parfois de 4 mètres de profondeur, dont certaines correspondraient à des alignements astronomiques.

Parmi les sites étudiés, un grand tumulus, antérieur à Stonehenge, estimé à 6.000 ans au moins. Ce bâtiment massif de 33 mètres de long était construit en bois, recouvert ensuite d'un monticule de terre. Il servait probablement à l'inhumation rituelle des morts.

Un fossé rituel de 3 kilomètres... avec des voies d'accès
Durrington Walls, une enceinte néolithique située à 3km au nord-est, était déjà connue, mais il s'avère aujourd'hui qu'elle constituait une sorte de "super-henge" de 1,5km de circonférence, qui, à ses débuts, était flanquée d'une ligne d'une soixantaine de poteaux massifs, sans doute de 3 mètres de haut.


Carte des monuments de Stonehenge (LBI ArchPro, Wolfgang Neubauer)

Le grand fossé connu sous le nom de Cursus, et qui constituait une barrière symbolique avant l'accès à Stonehenge, a lui aussi révélé de nouveaux secrets. Datant de 3.500 ans avant notre ère, il s'étale sur 3 kilomètres, et fait environ 100 mètres de large, avec une fosse sur son côté est. Ce que l'on ne savait pas, c'est ce qui était à l'intérieur. Cette nouvelle recherche a permis de trouver une seconde fosse à l'autre bout du Cursus, dans le prolongement de la fameuse "Heel Stone" qui marque l'entrée de Stonehenge et qui était alignée avec le coucher du soleil lors du solstice d'été. Les archéologues ont également découvert des brèches dans le Cursus, permettant l'accès à Stonehenge. De quoi imaginer cette grande allée, d'est en ouest, comme une sorte de voie de procession rituelle suivant la course du soleil, avec des lignes allant du sud au nord qui guidaient les visiteurs dans leur accès au cercle de pierres, comme le décrit le professeur Vincent Gaffney, archéologue à l'université de Birmingham et leader du projet, au site du Smithsonian Institute.

De l'âge du Bronze à la première guerre mondiale
Les chercheurs ont aussi détecté des implantations de l'âge du bronze, de l'âge de fer, on encore romaines. Ils ont même retrouvé des tranchées creusées autour de Stonehenge par l'armée britannique pour servir de lieu d'entraînement aux troupes, durant la première guerre mondiale.

L'ensemble est aujourd'hui en train de redessiner totalement le paysage de Stonehenge et son histoire, qui s'étendrait sur une période de 11.000 ans. "Le Stonehenge Hidden Landscapes Project est unique à plusieurs titres", affirme le professeur Gaffney. "Non seulement il a révolutionné la manière dont les archéologues utilisent les nouvelles technologies pour interpréter le passé, mais il a aussi transformé notre compréhension de Stonehenge et de ses environs".

http://actualites.nouvelobs.com/obs...a-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20140912


mam
 
La mort étrange d'ancêtres géants du Soleil

1232379775.jpg
Les premières étoiles de l'univers ont disparu il y a bien longtemps. Composés principalement d'hydrogène et d'hélium, ces soleils monstrueux avaient une vie courte, seulement quelques millions d'années, et aujourd'hui ils ne sont plus qu'un modèle théorique, que l'on n'a pas pu observer. On pense que certaines de ces étoiles seraient encore visibles dans des galaxies incroyablement lointaines, dont la lumière remonterait à un passé suffisamment reculé, mais pour l'instant, il n'y a aucune certitude à ce sujet.



Avec ou sans métaux, le "conflit des générations" stellaires
Les étoiles que l'on connaît aujourd'hui sont divisées en deux "populations". Les plus jeunes (relativement) ont moins de 10 milliards d'années, et composent la quasi totalité des étoiles observables. Leurs aînées, elles, ont entre 11 et 13,5 milliards d'années, et se trouvent dans le halo galactique, sphère diffuse autour de la Voie Lactée (ou des autres galaxies). La différence réside dans leur teneur en métaux (en astronomie, les composés autres que l'hydrogène et l'hélium). Alors que les étoiles "jeunes" sont riches en métaux, les plus anciennes, elles, en ont comparativement très peu.

Il existe cependant une troisième génération dans l'arbre généalogique des étoiles : les quasi-mythiques étoiles dites de "population III". Elles seraient nées dans les 400 millions d'années après le Big Bang, auraient été composées quasi uniquement d'hydrogène et d'hélium... et auraient eu une vie très courte. Paradoxalement, ce seraient elles qui auraient été à l'origine des premiers éléments chimiques lourds, formés dans leurs derniers instants, et qui se seraient alors répandus dans l'univers après leur "mort".

De grands ancêtres retournés au néant?
Les modèles actuels pour ces "grands ancêtres" nous expliquent que ces étoiles ont fini de manière spectaculaire, dans des explosions gigantesques (une supernova démultipliée), laissant derrière elles un trou noir. Seulement voilà, ce modèle ne convient pas à tout le monde, en tout cas pas pour toutes ces étoiles de population III. Une équipe d'astrophysiciens des universités de Californie-Santa Cruz et du Minnesota (USA) vient de découvrir une famille d'étoiles qui n'auraient même pas formé de trou noir, et auraient tout simplement...disparu.

Ces étoiles auraient été de véritables monstres de l'espace : 55 à 56000 fois la masse du Soleil. Ke-Jung Chen, auteur principal d'un article écrit sur le sujet dans The Astrophysical Journal, explique qu'ils ont "découvert qu'il y avait un petit créneau dans lequel les étoiles supermassives pouvaient exploser complètement au lieu de devenir un trou noir supermassif. Personne n'avait découvert ce mécanisme auparavant".

Après 1,69 millions d'années, une telle étoile va devenir instable et commencer à s'effondrer. Durant ce processus, elle va synthétiser rapidement des éléments "lourds" : oxygène, néon, magnésium, silicone... Le processus réclame davantage d'énergie que celle qui maintient la cohésion de l'étoile. L'effondrement s'arrête, et une explosion massive se produit.

Ces gigantesques ancêtres, datant de la prime enfance de l'univers, se seraient donc tout simplement évaporées, ensemençant l'espace de leurs restes... qui ont contribué ensuite à former d'autres étoiles, celles qui peuplent aujourd'hui nos galaxies. Certaines de ces explosions pourraient même avoir déclenché un pic de formation d'étoiles dans leur galaxie...

Quelle est donc l'importance aujourd'hui de savoir que, parmi les soleils géants primordiaux, certains aient disparu et pas d'autres? Pour les chercheurs, "avec une plus grande compréhension de la manière dont ces étoiles sont mortes, on espère glaner quelques aperçus de la manière dont l'univers tel que nous le connaissons s'est formé".



Crédit photo : Simulation d'une vue en coupe d'une étoile supermassive de 55000 masses solaires, montrant le coeur dans lequel l'hélium est converti en oxygène. (Ken Chen, Université de Californie-Santa Cruz)

elles devraient pouvoir être détectées par le futur télescope Euclid, dans l'infra-rouge.

mam
 
La mort étrange d'ancêtres géants du Soleil

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Les premières étoiles de l'univers ont disparu il y a bien longtemps. Composés principalement d'hydrogène et d'hélium, ces soleils monstrueux avaient une vie courte, seulement quelques millions d'années, et aujourd'hui ils ne sont plus qu'un modèle théorique, que l'on n'a pas pu observer. On pense que certaines de ces étoiles seraient encore visibles dans des galaxies incroyablement lointaines, dont la lumière remonterait à un passé suffisamment reculé, mais pour l'instant, il n'y a aucune certitude à ce sujet.



Avec ou sans métaux, le "conflit des générations" stellaires
Les étoiles que l'on connaît aujourd'hui sont divisées en deux "populations". Les plus jeunes (relativement) ont moins de 10 milliards d'années, et composent la quasi totalité des étoiles observables. Leurs aînées, elles, ont entre 11 et 13,5 milliards d'années, et se trouvent dans le halo galactique, sphère diffuse autour de la Voie Lactée (ou des autres galaxies). La différence réside dans leur teneur en métaux (en astronomie, les composés autres que l'hydrogène et l'hélium). Alors que les étoiles "jeunes" sont riches en métaux, les plus anciennes, elles, en ont comparativement très peu.

Il existe cependant une troisième génération dans l'arbre généalogique des étoiles : les quasi-mythiques étoiles dites de "population III". Elles seraient nées dans les 400 millions d'années après le Big Bang, auraient été composées quasi uniquement d'hydrogène et d'hélium... et auraient eu une vie très courte. Paradoxalement, ce seraient elles qui auraient été à l'origine des premiers éléments chimiques lourds, formés dans leurs derniers instants, et qui se seraient alors répandus dans l'univers après leur "mort".

De grands ancêtres retournés au néant?
Les modèles actuels pour ces "grands ancêtres" nous expliquent que ces étoiles ont fini de manière spectaculaire, dans des explosions gigantesques (une supernova démultipliée), laissant derrière elles un trou noir. Seulement voilà, ce modèle ne convient pas à tout le monde, en tout cas pas pour toutes ces étoiles de population III. Une équipe d'astrophysiciens des universités de Californie-Santa Cruz et du Minnesota (USA) vient de découvrir une famille d'étoiles qui n'auraient même pas formé de trou noir, et auraient tout simplement...disparu.

Ces étoiles auraient été de véritables monstres de l'espace : 55 à 56000 fois la masse du Soleil. Ke-Jung Chen, auteur principal d'un article écrit sur le sujet dans The Astrophysical Journal, explique qu'ils ont "découvert qu'il y avait un petit créneau dans lequel les étoiles supermassives pouvaient exploser complètement au lieu de devenir un trou noir supermassif. Personne n'avait découvert ce mécanisme auparavant".

Après 1,69 millions d'années, une telle étoile va devenir instable et commencer à s'effondrer. Durant ce processus, elle va synthétiser rapidement des éléments "lourds" : oxygène, néon, magnésium, silicone... Le processus réclame davantage d'énergie que celle qui maintient la cohésion de l'étoile. L'effondrement s'arrête, et une explosion massive se produit.

Ces gigantesques ancêtres, datant de la prime enfance de l'univers, se seraient donc tout simplement évaporées, ensemençant l'espace de leurs restes... qui ont contribué ensuite à former d'autres étoiles, celles qui peuplent aujourd'hui nos galaxies. Certaines de ces explosions pourraient même avoir déclenché un pic de formation d'étoiles dans leur galaxie...

Quelle est donc l'importance aujourd'hui de savoir que, parmi les soleils géants primordiaux, certains aient disparu et pas d'autres? Pour les chercheurs, "avec une plus grande compréhension de la manière dont ces étoiles sont mortes, on espère glaner quelques aperçus de la manière dont l'univers tel que nous le connaissons s'est formé".



Crédit photo : Simulation d'une vue en coupe d'une étoile supermassive de 55000 masses solaires, montrant le coeur dans lequel l'hélium est converti en oxygène. (Ken Chen, Université de Californie-Santa Cruz)

elles devraient pouvoir être détectées par le futur télescope Euclid, dans l'infra-rouge.

mam
 
Il existe cependant une troisième génération dans l'arbre généalogique des étoiles : les quasi-mythiques étoiles dites de "population III". Elles seraient nées dans les 400 millions d'années après le Big Bang, auraient été composées quasi uniquement d'hydrogène et d'hélium... et auraient eu une vie très courte. Paradoxalement, ce seraient elles qui auraient été à l'origine des premiers éléments chimiques lourds,
C’est bizarre d’avoir dit « paradoxalement ». C’est pas paradoxale… pourquoi ils ont dit ça ?
 
Après 1,69 millions d'années, une telle étoile va devenir instable et commencer à s'effondrer. Durant ce processus, elle va synthétiser rapidement des éléments "lourds" : oxygène, néon, magnésium, silicone... Le processus réclame davantage d'énergie que celle qui maintient la cohésion de l'étoile. L'effondrement s'arrête, et une explosion massive se produit.
C’est plutôt ça qui est paradoxale :p . Soit ils se sont emmêlé les pinceaux, soit ne comprends rien :prudent:.
 
Si la source d’énergie empêchant l’étoile d’imploser s’épuise, comment cela peut‑il arrêter son effondrement ? Ça devrait être l’inverse, tel que je le comprends.
Ce sont des forces différentes qui s'équilibrent tant qu'il y a fusion. La cause de l'effondrement, c'est la gravitation.

Quand à l'arrêt de l'effondrement, on ne sait pas grand chose : au delà d'une certaine densité, les lois de la physique telle qu'on la connait ne s'applique plus.
 
Ce sont des forces différentes qui s'équilibrent tant qu'il y a fusion. La cause de l'effondrement, c'est la gravitation.
Justement… le phénomène décrit, c’est celui de l’empoisonnement par le fer (comme je l’appel) : l’étoile produit des matériaux par des fusions libérant de moins en moins d’énergie (la fusion produisant des atomes de plus en plus lourd), et qui avec la production de fer, consomme même contraire de l’énergie au lieu d’en libérer; et l’étoile s’effondre parce que la pression interne qui s’équilibrait avec la force gravitationnelle, disparait, et alors l’étoile s’effondre.

Là, ce qui est dit, c’est ça (que je citais comme surprenant) :
Le processus réclame davantage d'énergie que celle qui maintient la cohésion de l'étoile. L'effondrement s'arrête
… exactement le contraire, ça dit que le phénomène produit l’arrêt de l’effondrement de l’étoile.

Ou alors je comprend tout de travers.
 
Justement… le phénomène décrit, c’est celui de l’empoisonnement par le fer (comme je l’appel) : l’étoile produit des matériaux par des fusions libérant de moins en moins d’énergie (la fusion produisant des atomes de plus en plus lourd), et qui avec la production de fer, consomme même contraire de l’énergie au lieu d’en libérer; et l’étoile s’effondre parce que la pression interne qui s’équilibrait avec la force gravitationnelle, disparait, et alors l’étoile s’effondre.

Là, ce qui est dit, c’est ça (que je citais comme surprenant) :

… exactement le contraire, ça dit que le phénomène produit l’arrêt de l’effondrement de l’étoile.

Ou alors je comprend tout de travers.
Tu as cependant raison de soulever ce paradoxe car, en théorie, il n'y a pas de limite à l'effondrement gravitationnel stellaire.
 
Tu as cependant raison de soulever ce paradoxe car, en théorie, il n'y a pas de limite à l'effondrement gravitationnel stellaire.
L’article fait justement l’hypothèse du contraire :p . Ils disent que au delà d’une certaine masse (55 à 56 000 masses solaires), les étoiles disparaissent dans une explosion tellement violente qu’elle sont totalement volatilisé, ne créant pas de trou noir, peut‑être parce qu’il ne reste plus rien pour le constituer.

Mais la question que je trouve paradoxale, reste, parce que l’explosion est justement une conséquence de l’effondrement, dont l’article dit qu’il s’arrête.

Peut‑être que c’est une source de troisième ou quatrième main, et quelque chose a mal été rapporté.
 
L’article fait justement l’hypothèse du contraire :p . Ils disent que au delà d’une certaine masse (55 à 56 000 masses solaires), les étoiles disparaissent dans une explosion tellement violente qu’elle sont totalement volatilisé, ne créant pas de trou noir, peut‑être parce qu’il ne reste plus rien pour le constituer.

Mais la question que je trouve paradoxale, reste, parce que l’explosion est justement une conséquence de l’effondrement, dont l’article dit qu’il s’arrête.

Peut‑être que c’est une source de troisième ou quatrième main, et quelque chose a mal été rapporté.
En effet, il y a un problème.

L'étoile la plus massive jamais observée est de 320 masses solaires.

http://www.lecosmographe.com/blog/decouverte-de-letoile-la-plus-massive-jamais-observee/
 
Ceci dit, en relisant l'article, c'est une nouvelle découverte. 400 millions d'années après le big bang, c'est au dela de la limite observable actuelle. (l'objet le plus lointain jamais observé est à 30 milliards d'AL et date de 700 millions d'années après le big bang.
 
C’est bizarre d’avoir dit « paradoxalement ». C’est pas paradoxale… pourquoi ils ont dit ça ?

Elles seraient nées dans les 400 millions d'années après le Big Bang,
Paradoxalement, ce seraient elles qui auraient été à l'origine des premiers éléments chimiques lourds
:D

mam
 
En effet, il y a un problème.

L'étoile la plus massive jamais observée est de 320 masses solaires.

http://www.lecosmographe.com/blog/decouverte-de-letoile-la-plus-massive-jamais-observee/
165000 années lumière de nous pour celle de ton article

EDIT :

" Il faut peut être préciser que ce type de supernovae inhabituelles produit selon les auteurs de l'étude de l'ordre de 10000 fois plus d'énergie qu'une supernova de type Ia (les supernovae "standard"). Grâce à cette colossale énergie, malgré leur distance elle aussi énorme, pas loin de 13 milliards d'années-lumière
On peut aussi ajouter que l'alternative lorsque ces étoiles hypermassives produisent un trou noir lors de leur effondrement au lieu de se disperser, serait que le trou noir produit constitue la "graine" des futurs trous noirs supermassifs qui peuplent aujourd'hui le centre des galaxies (et qui se forment par fusions successives de trous noirs "graines" de taille intermédiaire. Cette première population d'étoiles est vraiment fondamentale."

mam
 
29/09/2014
Quand des bulles de plasma changent le cours d'une bataille

C'était en 2002, en pleine guerre d'Afghanistan. L'Opération Anaconda, en mars, avait pour cible quelques 150 à 200 Talibans qui avaient pris leurs quartiers d'hiver dans une vallée de la province de Paktia, au sud de Kaboul.
Le 4 mars, au petit matin, un hélicoptère Chinook de l'armée US est envoyé sur le pic du Takur Ghar, à la rescousse d'une équipe de Navy Seals. Avant son atterrissage, un message radio est envoyé à l'hélicoptère, l'avertissant que la position est aux mains de l'ennemi et qu'il ne doit pas atterrir. Le message n'arrivera pas. Sept soldats américains seront tués dans la bataille qui s'ensuivra.

Jusqu'ici, le responsable désigné de la mauvaise communication était le terrain montagneux et accidenté, rendant difficiles les communications radio. Mais une étude qui vient d'être publiée dans la revue Space Weather propose une autre explication, qui implique... des bulles de plasma.

Comme des bulles d'air dans l'eau

230733942.jpg
La partie supérieure de l'atmosphère, l'ionosphère, est constamment soumise aux radiations solaires. Sous l'effet de ces radiations, une partie des gaz se transforme : les atomes perdent des électrons, et l'ensemble constitue une couche de plasma, un mélange d'atomes ionisés et d'électrons "libres".

Durant les heures de la journée, les radiations solaires maintiennent ce plasma dans un état relativement stable, mais à la tombée de la nuit, des électrons vont rejoindre leurs atomes, pour former de nouveau des gaz neutres électriquement.
Cette recombinaison se produit plus rapidement à basse altitude, ce qui rend le plasma moins dense, et l'amène à monter sous forme de bulles dans le plasma plus épais au-dessus de lui, un peu comme des bulles d'air sous l'eau. Ces "bulles de plasma" créent des turbulences qui peuvent alors détourner et disperser les ondes radio.

C'est en lisant un compte-rendu de l'opération Anaconda, dix ans plus tard, que Michael Kelly, du Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (Maryland, USA) a émis l'hypothèse que les communications radio de ce matin fatal avaient été perturbées par des bulles de plasma.

Collectant des données du satellite TIMED, de la NASA, Michael Kelly et son équipe ont eu de la chance : le satellite était passé au-dessus du champ de bataille.
Ils ont donc pu démontrer qu'une bulle de plasma se trouvait à ce moment-là entre le satellite de communications et l'hélicoptère, et aurait donc contribué au problème de communications.

Les chercheurs ont également mis au point une modélisation informatique susceptible de prédire de tels impacts. Bien sûr, en mars 2002, ces technologies n'existaient pas, et rien n'aurait pu changer le cours de la bataille... Mais on sait désormais que les bulles de plasma peuvent causer des perturbations dans les communications. Avec des conséquences graves.



Crédits photos : http://espace-temps.blogs.nouvelobs...-changent-le-cours-d-une-bataille-543236.html

- Troupes américaines durant l'Opération Anaconda (Département de la défense des USA via Wikimedia Commons)

- représentation d'une bulle de plasma dans l'ionosphère qui perturbe les communications en provenance d'un satellite (NASA)

mam
 

Les terres rares, qu'est-ce que c'est ?
Mountain Pass, en Californie (Etats-Unis);Molycorp


Fin 2013, les autorités américaines ont autorisé l'entreprise Molycorp à relancer l'extraction de terres rares sur le site minier de Mountain Pass, en Californie.



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Mine à ciel ouvert de Molycorp, à Mountain Pass (Californie), pour l'extraction de terres rares | Mountain Pass, en Californie (Etats-Unis) |   | © Molycorp
Fin 2013, les autorités américaines ont autorisé l'entreprise Molycorp à relancer l'extraction de terres rares sur le site minier de Mountain Pass, en Californie.


    • Les terres rares désignent 17 métaux : le scandium, l'yttrium, et les quinze lanthanides. Ces matières minérales aux propriétés exceptionnelles sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie. Avec le boom du numérique et des nouvelles technologies vertes, aujourd'hui, à l'échelle de l'économie mondiale, les terres rares sont considérées comme des métaux stratégiques. Problème : l'extraction et le traitement des terres rares polluent et produisent des déchets toxiques.
      Quelles sont les matière minérales qui font partie des terres rares ?
      Les terres rares regroupent 17 métaux : le scandium, l'yttrium, et les quinze lanthanides (Lanthane, Cérium, Praséodyme, Néodyme, Prométhium, Samarium, Europium, Gadolinium, Terbium, Dysprosium, Holmium, Erbium, Thulium, Ytterbium, et Lutécium)

      D'où viennent les terres rares ?
      Contrairement à leur nom, ces métaux ne sont pas si rares : certains, comme le cérium, sont aussi répandus dans l'écorce terrestre que d'autres métaux plus usuels comme le cuivre. C'est un Suédois, Carl Axel Arrhenius, qui découvre le premier une terre rare dans une carrière près de Stockholm, en 1787. Mais il faudra attendre les années 1940 pour voir le développement de techniques d'extraction perfectionnées et la production de terres rares en grande quantité.

      À quoi servent les terres rares ?
      Ces métaux sont devenus indispensables car ils sont utilisés dans des fabrications de haute technologie. On retrouve ainsi des terres rares dans les batteries de voitures électriques et hybrides, dans les LED, les puces de smartphone, les écrans d'ordinateurs portables, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes... L'industrie de la défense a elle aussi recourt aux terres rares dans la fabrication de capteurs de radars et sonars ou de systèmes d'armes et de ciblage.

      Quel est l'impact de l'exploitation des terres rares sur l'environnement ?
      Lors de l'extraction et du raffinage des terres rares, des éléments toxiques sont rejetés dans l'environnement : des métaux lourds, de l'acide sulfurique, et même de l'uranium. En 1998, les Etats-Unis sont contraints de fermer la mine à ciel ouvert de Mountain Pass, en Californie, après que des milliers de litres d'eau radioactive aient été accidentellement déversés dans la nature. En Mongolie intérieure, la radioactivité mesurée dans les villages près de la mine de Baotou serait 32 fois supérieure à la normale (contre 14 fois à Tchernobyl).

      Quels sont les grands pays producteurs de terres rares ?
      A cause de l'impact environnement, de nombreux pays ont fermé leurs exploitations de terres rares. Aujourd'hui, c'est la Chine qui assure l'essentiel de la production mondiale, ce qui donne à Pékin un quasi monopole. Mais face à la flambée des prix des terres rares, de grands pays miniers souhaitent une diversification des sources d'approvisionnement : les Etats-Unis ont ainsi décidé en 2013 de réactiver la mine de Mountain Pass, le Canada, l'Australie et l'Afrique du Sud multiplient les projets d'extraction et de prospection, y compris dans les fonds marins du Pacifique.

      Comment concilier exploitation des terres rares et respect de l'environnement ?
      Recycler plutôt que produire, voilà ce que proposent de nombreux chercheurs pour faire face à l'accroissement de la demande en terres rares. Une solution serait donc de recycler les déchets électroniques pour en extraire les terres rares et les réutiliser.
  • géo
mam
 
Un nouveau cratère d’impact majeur d’un astéroïde avec la Terre. Ce cratère était inconnu auparavant. Il daterait d’il y a 2.6 millions d’années au moins et 470 millions d’années au plus. Faute de financement, les recherches n’ont pas été aussi loin qu’il aurait fallut, et il faudra attendre pour avoir une datation précise (la fourchette donnée est très large). La découverte date de 2001, et n’a été rendu publique qu’en 2013, et avec encore des manque de précisions, comme la datation.

Le critère est dans l’actuel Canada (je ne sais pas où il était il y a des millions d’années… peut‑être à l’équateur :D ), sous l’eau au large de la baie de Sept‑Îles (@Nalinux connait peut‑être). Il mesure 4 Km de diamètre, est profond de 250 m (à son plus profond), se trouve à 40 m sous la surface de l’eau, et présente des signes de fusion de minéraux à une température de 1 600 ℃.

cratere-sept-iles-canada.jpg

Résumé de : Un gros impact d'astéroide au Canada il y a des millions d'années ? (herboyves.blogspot.fr).
 
ASTROPHYSIQUE
Ces grandes effusions de lumière et de particules auraient une incidence croissante sur notre quotidien...

Comment l'anticipation des éruptions solaires peut protéger la Terre


      • 648x415_aurore-boreale-irlande-apres-eruption-solaire-17-mars-2013

        Aurore boréale en Irlande après une éruption solaire, le 17 mars 2013. - OSKARSSON/SOLENT NEWS/SIPA

            • Un jour peut-être, la Catherine Laborde du XXIIe siècle inclura un nouveau volet à ses bulletins météo. Après les prévisions du temps et de l'enneigement ou des marées, elle se penchera sur l’état du Soleil, son activité, son rayonnement et surtout ses éruptions.

            • Ces grandes effusions de lumière et de particules, 15 fois supérieures à la taille de la Terre, auraient une incidence croissante sur notre quotidien. D’où l’importance d’anticiper leur apparition, indique Tahar Amari, auteur d’une publication inédite sur le sujet.


              Avec son équipe, ce chercheur du CNRS a mis en évidence la formation d’une «corde magnétique» qui émerge de l’intérieur du Soleil. La transition vers l’événement éruptif ne serait pas possible avant la formation de cette «corde». Plusieurs critères ont été mis en évidence: un seuil énergétique et une altitude au-delà de laquelle les arcades magnétiques qui retiennent la corde s’affaiblissent. Si ces points critiques sont dépassés, il y a éruption.

            • Grâce à cette découverte, «on pourra dire s’il se passe quelque chose ou pas sur la Terre. C’est un travail à la source des éruptions qui améliore l’échelle de temps pour réagir.» Le délai pour que les particules solaires atteignent notre planète étant de 24 à 72h.

              Concrètement, l’idée est d’anticiper d’éventuelles perturbations des systèmes de communication sur Terre. «Notre planète est entourée d’une couche, la ionosphère, à travers laquelle passent les ondes radios.

            • Quand il y a une éruption, cette "gaine" est modifiée, créant de multiples problèmes», résume le chercheur. Les systèmes de GPS et les générateurs électriques seraient ainsi touchés.

              Les fausses commandes des satellites
              Dans un domaine comme l’aéronautique, les conséquences sont nombreuses. Un avion doit en permanence être en contact avec le sol.

            • Si les communications radio sont altérées, le contact est perdu. Par ailleurs, le personnel navigant étant constamment en l’air, il est aussi le premier touché par les particules énergétiques des éruptions. En cas de tempête solaire, les compagnies aériennes effectuent déjà des déroutages en volant à plus basse altitude et en évitant les pôles, plus exposés.

              Ces particules ont aussi un impact sur le fonctionnement des satellites, entraînant des anomalies ou «fausses commandes.»

            • Idem pour les fusées, type Ariane 5, dont l’orbite dépend parfois de ces événements.

            • Une dernière incidence concerne le milieu boursier puisque les logiciels de «trading», réglés à la milliseconde reposent sur des horloges atomiques de haute précision.

            • Elles ne résisteraient pas à de très fortes éruptions, comme celle de 1859. Les spécialistes évaluent aujourd’hui à une centaine de milliards de dollars le coût des dégâts de cette tempête. Rien de très rassurant quand on sait que la probabilité de subir une telle catastrophe dans les dix prochaines années est de 12%.


          • mam
 
Des nanoparticules pour détecter le cancer ?

Des nanoparticules contre le cancer ? Le géant internet américain Google a dévoilé mardi 28 octobre un nouveau projet de recherche visant à utiliser des nanoparticules pour diagnostiquer des maladies comme le cancer, selon "Les Echos" et "The Wall street journal".

"Les nanoparticules pourraient être ingérées sous la forme de comprimés afin de pénétrer dans le sang. Elles seraient conçues pour repérer et se fixer sur un type particulier de cellules, comme les cellules tumorales", explique-t-on chez Google.

Un diagnostic pourrait ensuite être réalisé en associant ces nanoparticules "à un objet connecté équipé de capteurs spéciaux". Google dit étudier pour cela différentes techniques de transmission non invasives, comme les ondes radio ou lumineuses.

Cela permettrait "d'aider les médecins à détecter les maladies dès leurs prémices", fait valoir le groupe, qui évoque plusieurs applications potentielles, comme un diagnostic pour les patients cancéreux ou encore "un test pour déceler les enzymes secrétées par des plaques artérielles sur le point de se rompre et de provoquer une crise cardiaque ou un AVC".

Lentilles de contact à destination des diabétiques
Google dit étudier en particulier le potentiel des nanoparticules pour détecter des cellules très rares, comme des cellules tumorales en mouvement, ou mesurer des changements progressifs d'éléments présents dans le sang comme un excès de sodium.

"Nous proposerons la technologie sous contrat de licence à des partenaires, afin qu'il développent des produits dont l'efficacité et la sécurité pourront être testés lors d'essais cliniques", indique encore le groupe américain.

Le projet dépend de "Google X", la branche du géant internet travaillant sur des projets futuristes comme les voitures sans chauffeur (Google Car), les lunettes interactives (Google Glass), ou le projet Loon utilisant des montgolfières comme relais internet.

Ce n'est pas la première initiative du groupe dans le domaine de la santé. Il avait ainsi annoncé en début d'année qu'il était en train de mettre au point des lentilles de contact intelligentes à destination des diabétiques, capables de mesurer en temps réel le taux de glucose dans les larmes.

http://actualites.nouvelobs.com/obs...a-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20141030

mam
 
Des nanoparticules pour détecter le cancer ?

Des nanoparticules contre le cancer ? Le géant internet américain Google a dévoilé mardi 28 octobre un nouveau projet de recherche visant à utiliser des nanoparticules pour diagnostiquer des maladies comme le cancer, selon "Les Echos" et "The Wall street journal".

"Les nanoparticules pourraient être ingérées sous la forme de comprimés afin de pénétrer dans le sang. Elles seraient conçues pour repérer et se fixer sur un type particulier de cellules, comme les cellules tumorales", explique-t-on chez Google.

Un diagnostic pourrait ensuite être réalisé en associant ces nanoparticules "à un objet connecté équipé de capteurs spéciaux". Google dit étudier pour cela différentes techniques de transmission non invasives, comme les ondes radio ou lumineuses.

Cela permettrait "d'aider les médecins à détecter les maladies dès leurs prémices", fait valoir le groupe, qui évoque plusieurs applications potentielles, comme un diagnostic pour les patients cancéreux ou encore "un test pour déceler les enzymes secrétées par des plaques artérielles sur le point de se rompre et de provoquer une crise cardiaque ou un AVC".

Lentilles de contact à destination des diabétiques
Google dit étudier en particulier le potentiel des nanoparticules pour détecter des cellules très rares, comme des cellules tumorales en mouvement, ou mesurer des changements progressifs d'éléments présents dans le sang comme un excès de sodium.

"Nous proposerons la technologie sous contrat de licence à des partenaires, afin qu'il développent des produits dont l'efficacité et la sécurité pourront être testés lors d'essais cliniques", indique encore le groupe américain.

Le projet dépend de "Google X", la branche du géant internet travaillant sur des projets futuristes comme les voitures sans chauffeur (Google Car), les lunettes interactives (Google Glass), ou le projet Loon utilisant des montgolfières comme relais internet.

Ce n'est pas la première initiative du groupe dans le domaine de la santé. Il avait ainsi annoncé en début d'année qu'il était en train de mettre au point des lentilles de contact intelligentes à destination des diabétiques, capables de mesurer en temps réel le taux de glucose dans les larmes.

http://actualites.nouvelobs.com/obs...a-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20141030

mam
Super intéressant
 
Une paire d'étoiles en pleine "spaghettification" au centre de la galaxie
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C'est l'histoire d'un couple d'étoiles qui s'approchent trop près d'un trou noir et qui finissent en spaghetti.
Non, ce n'est pas la dernière blague à la mode dans les salons où l'on cause d'astrophysique, mais bien la découverte (surprenante) faite par un groupe d'astronomes de l'UCLA (Californie), près du coeur de la Voie Lactée.

Là, se tient un trou noir supermassif, qui répond au nom bucolique de Sagittarius A* (prononcer : "A étoile").

Au départ, les astronomes couraient après un nuage, poétiquement baptisé G2. Un gros nuage d'hydrogène, que l'on estimait à trois fois la masse de la Terre, et qui se dirigeait tranquillement vers le trou noir supermassif situé au centre de la Voie Lactée.

C'était une bonne raison de l'avoir à l'oeil : selon les calculs, un tel nuage aurait dû être englouti par le trou noir lorsqu'il est passé près de lui cet été. Or, le nuage est toujours là. Mystère ?

C'est là qu'intervient l'équipe de l'UCLA, qui a trouvé pourquoi le nuage de gaz continuait joyeusement sur sa trajectoire : ce n'était pas un nuage de gaz, tout simplement, en tout cas si l'on en croit les conclusions de leur étude qui viennent d'être publiées dans The Astrophysical Journal. Pour arriver à ces résultats, ils ont fait appel aux gigantesques télescopes du W.M. Keck Observatory, à Hawaï. Les données leur ont permis d'interpréter ce qui s'est réellement passé autour du trou noir géant.

En fait, notre bon nuage était à l'origine deux étoiles, un couple binaire comme on peut en voir assez couramment dans la galaxie.
Sous l'influence du trou noir, ces deux étoiles ont fusionné en une seule, décrite comme "une étoile extrêmement grande, dans un manteau de gaz et de poussière, et chorégraphiée par le puissant champ gravitationnel du trou noir".
Mieux encore, selon les termes d'Andra Ghez, professeur de physique et d'astronomie à l'UCLA et co-auteur de l'étude, cette étoile géante est en cours de "spaghettification", un phénomène courant près des trous noirs, qui pousserait les très gros objets à s'allonger.

"Lorsque deux étoiles près d'un trou noir fusionnent en une seule, cette étoile va être en expansion pendant un million d'années avant de se calmer", explique le professeur Ghez, qui étudie les milliers d'étoiles dans le voisinage de Sagittarius A*.
Pour la chercheuse, G2 pourrait même être une nouvelle classe d'étoiles près du trou noir, qui seraient créées sous l'influence de son puissant champ gravitationnel poussant ainsi les binaires à fusionner. "Il est possible que de nombreuses étoiles que nous avons observées sans les comprendre soient le produit de fusions de ce type qui se seraient calmées".

Et G2 dans tout ça ? Lors du passage au plus près du trou noir, elle a eu sa surface un peu égratignée, mais tout ira bien pour elle, nous rassure Andrea Ghez.
L'étoile géante est toujours en expansion, mais elle finira par se calmer... En attendant elle poursuivra son bonhomme de chemin, faisant le tour du trou noir tous les 300 ans.

Crédit image : Vue d'artiste d'un trou noir en pleine croissance au coeur d'une galaxie (NASA/JPL-Caltech)

http://espace-temps.blogs.nouvelobs...-de-spaghettification-au-centre-d-546351.html

mam
 
D’après ce reportage, il est possible que Jupiter se soit formée plus à l’extérieur du système solaire qu’elle ne l’est maintenant et ait ensuite migrer vers l’intérieur. J’ai déjà entendu dire la même chose pour Saturne. Alors cette idée semble être prise au sérieux.

 
Le Big Bang a-t-il créé un univers parallèle où le temps recule?
Créle 13.12.2014 à 17:36



Le temps peut-il aller à reculons?
C’est la théorie d’une nouvelle étude, «Identification of a Gravitational Arrow of Time», menée par des scientifiques britanniques et publiée dans la revue spécialisée Physical Review Letters.

Julian Barbour de l'université d'Oxford au Royaume-Uni et ses collègues physiciens expliquent que lors du Big Bang, deux univers auraient été créés.

L’un avançant dans le temps (le nôtre) et l’autre allant en sens inverse.

Cette théorie va à l’encontre de la conception actuelle de «flèche du temps», introduite par Arthur Eddington en 1927, qui explique que le temps nous semble s’écouler toujours dans la même direction. «Si (les deux univers) étaient suffisamment complexes, il pourrait exister des deux côtés des observateurs qui percevraient le temps dans des directions opposées, explique Julian Barbour au Scientific American.

Des êtres intelligents (dans l’autre branche) considéreraient que nous vivons dans leur passé reculé.»

Les chercheurs expliquent qu’il n’existe actuellement aucune preuve scientifique qu’un univers miroir n’ait pu être créé en même temps que le nôtre, arguant que les lois physiques actuellement connues fonctionnent quel que soit le sens du temps.

«Cela ouvre la voie à une approche complètement nouvelle d’un problème fondamental, la nature de la flèche du temps», ajoute Julian Barbour.

«Nous sommes en train d’étudier un nouvel aspect de la gravitation de Newton, qui n’avait pas été étudié auparavant.

Qui sait ce qui pourra sortir de cette recherche?»

mam
 
Dernière édition:
As if Stonehenge weren’t spectacular enough, an unprecedented digital survey—involving aerial laser scanning, ground-penetrating radar, and other geophysical and remote-sensing technologies—has revealed that the iconic 5,000-year-old standing stones were part of a much broader Neolithic ceremonial landscape. Unveiled at the British Science Festival in September, the research has revealed 17 new monuments and thousands of as-yet-uninterpreted archaeological features, including small shrines, burial mounds, and massive pits, across nearly five square miles of the Salisbury Plain.

http://www.archaeology.org/issues/1...and-stonehenge-neolithic-ceremonial-landscape
 
As if Stonehenge weren’t spectacular enough, an unprecedented digital survey—involving aerial laser scanning, ground-penetrating radar, and other geophysical and remote-sensing technologies—has revealed that the iconic 5,000-year-old standing stones were part of a much broader Neolithic ceremonial landscape. Unveiled at the British Science Festival in September, the research has revealed 17 new monuments and thousands of as-yet-uninterpreted archaeological features, including small shrines, burial mounds, and massive pits, across nearly five square miles of the Salisbury Plain.

http://www.archaeology.org/issues/1...and-stonehenge-neolithic-ceremonial-landscape

traduction stp
merci ;)

mam
 
traduction stp
merci ;)

mam
Comme si le site de Stonhenge n était pas suffisamment spectaculaire, une enquête sans précédent, mettant en œuvre scanner laser aérien (LIDAR), radar sous terrain (GPR) et autres technologies de prospection a distance, a révélé que le fameux site de pierres dressées datant de 5000 ans faisait partie d un bien plus vaste complexe de cérémonie du Néolithique.
Cette découverte, dévoilée au British Science Festival en Septembre, a révélé 17 nouveaux monuments et des milliers de traces archéologiques encore non expliquées incluant des petits sanctuaires, des tertres funéraires et des fosses massives, répartis sur environ 5 milles carré (13 km²) dans la plaine de Salisbury.

Pour le reste de l article, j ai un peu la flemme et te renvois vers Google traduction :)
Si c est incompréhensible, je traduirai au complet si tu veux.

LIDAR : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lidar
GPR : http://fr.wikipedia.org/wiki/Radar_à_pénétration_de_sol
On a un exemple d utilisation d un GPR dans le premier Jurassic Park, quand ils font une explosion et visualisent des ossements de dinosaure dans le sol.
C est tout de même très explicite, et bien loin de la réalité en ce qui concerne la précision :)
La profondeur du sondage dépend du terrain, (humidité, densité), ainsi que de la puissance et de la fréquence de l appareil. Les plus performants en conditions idéales arrivent a "voir" jusqu a 50 mètres de profondeur, ou peut être 100 sauf erreur.
C est un peu le même principe que une échographie chez une femme enceinte.

L explication du LIDAR est très technique, mais voila le type d images qu on obtient :


Les grands avantages sont que ça peut être utilisé pour scanner le sol même en cas de présence d arbres, et que la précision peut être de quelques centimètres pour certains modèles. Il me semble que la résolution "standard" est d environ 10 cm.
Donc ça permet de mettre en évidence des restes de relief indiquant un ancien tumulus ou des constructions, qui seraient invisibles a l œil nu.
Inconvénient : ça coûte encore une véritable fortune au km² .
Ça se fait depuis un hélicoptère ou un avion.
C est ce qui a permis de trouver des pyramides jusque la inconnues en Egypte il y a quelques mois.
 

Pièces jointes

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