Sclérose en plaques: aux sépiennes et sépiens

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion mam80
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Une personne sur 1000 est atteinte de sclérose en plaques en France et en Belgique une personne sur 100 000 est atteinte de sclérose en plaques, c'est moi ou la différence est énorme? :oh:
@mam80
 
Tu sais, la médecine c'est bien , très bie même
Mais moi je crois aussi très largement en la naturopathie et le régime qu'elle décrit là, elle aurait pu le découvrir grâce à la naturopathie
Sachant qu'aux états unis, ils ont des milliers de train d'avance sur nous en France
Hamdollah ça fait plaisir de lire des choses comme ça . On se dit que tout n'est pas perdu et qu'il y a encore bcp bcp d'espoir :cool:

aussi ce qu'elle dit est tres intéressant: "
L’état des pays « riches »
J’ai pu concevoir le régime alimentaire spécifiquement pour mon cerveau et mes mitochondries. Mais avant de vous présenter ce régime, vérifions ce que les Américains mangent. Une famille américaine type consomme beaucoup d’aliments transformés, raffinés et c’est ainsi que la plupart des sociétés mangent lorsqu’elles deviennent plus riches. Et c’est probablement pourquoi, en devenant plus riches, leur état de santé décline."

Je me suis souvent fait cette remarque à savoir, que le taux de cancers dans les pays dvpés était énormément plus élevé que dans les pays en voie de dvpmt

Plus on raffine un produit, moins le corps aura de facilité à l'assimiler.. (il n'est pas programmé pour)
Plus un produit est brut, plus il est bon pour la santé
 
j'ai cherché aussi
(c'est une traduction automatique)


Un régime qui soutient les cellules mitochondries et du cerveau est donc riche en blocs de construction, des protéines (acides aminés), des acides gras essentiels - notamment à longue chaîne oméga-3, une masse de micronutriments - vitamines, minéraux, oligo-éléments, des antioxydants et de polyphénols, et probablement son ensemble beaucoup d'autres éléments nutritifs pas encore été identifié.

Dr Wahls décrit sa recherche et quels facteurs le traitement fait le plus de différence pour elle.

2003, elle a commencé le régime paléolithique, elle a éliminé les céréales, le lait, et les légumineuses. Elle a continué à manger de la viande, volaille, poisson, légumes, y compris les pommes de terre, fruits et oeufs. au fil du temps elle est retournée à manger un peu de riz et les légumineuses. REMARQUE: la santé Dr Wahls a continué de baisser en 2007 et était dans un fauteuil roulant.

En été 2007, elle a pris un test sanguin pour les allergies alimentaires, qui ont identifié une allergie aux œufs marquée, haricots pinto et le lait. Elle elimintated ci.

Novembre 2007, elle a commencé un programme de neuro-Stim.

Décembre 2007 Dr Wahls commencé un régime intensif, riche, avec un minimum de neuf tasses de fruits et légumes par jour. 4-6 tasses de crucifères ou familiales oignon légumes, 3 tasses de légumes ou de fruits de couleurs vives.

Janvier 2009, elle est retournée à un écrit un aliment / symptôme journal et a commencé le régime d'élimination avec une rotation de quatre jours des aliments. En Mars 2009, elle a éliminé toutes les sources d'herbes de céréales pour restreindre davantage l'exposition au gluten.

Comment était le Dr Wahls en mesure de retourner à la marche et le cyclisme d'être dans un fauteuil roulant?

Dr Wahls décrit ce qu'elle voit comme ayant fait le plus d'impact:

1. neurostimulation - novembre 2007 - plus d'exercice, la force musculaire accrue et la taille et les facteurs de croissance générés dans le cerveau, ce qui stimule la réparation de la myéline et se développe de nouvelles connexions entre les cellules cérébrales. Elle dit que son cerveau préparé à faire des travaux de réparation, et la nourriture a rendu possible pour les cellules du cerveau à utiliser les facteurs de croissance.

2. l'élimination rigoureuse des aliments auxquels des tests sanguins a montré qu'elle était sensible.

3. Profondément augmentation de l'apport de vitamines B, co-enzyme Q, antioxydants, et le soufre organique avec des choix alimentaires spécifiques. Il en est résulté un grand élan de micronutriments.

4. commuté à manger de la nourriture entièrement organique.

5. Elle a porté sur la consommation d'aliments de toutes les couleurs chaque jour.

6. pommes de terre entièrement éliminé blanches, les céréales etc., de sorte que la quantité d'insuline son corps fait chaque jour est faible.

7. Kept un aliment / symptôme journal et suivi une rotation alimentaire de 4 jours.

Elle est clair pour elle-même que l'augmentation de la teneur en nutriments de son régime alimentaire a eu un impact énorme sur sa santé. Par exemple elle mange 700 - 1000 grammes Kale chaque jour. Elle dit qu'elle remarque une baisse de l'énergie et la clarté mentale si elle ne mange pas le chou pendant quelques jours, mais pas le même déclin si elle manque suppléments.

Voici un aperçu abrégé des aliments Dr Wahl mange chaque jour:

3 tasses de crucifères et sombres verts

3 tasses aux couleurs intenses: 1 tasse rouge légumes / fruits, une tasse bleu noir légumes / fruits, une tasse de légumes jaunes / orange / fruits

3 tasses d'autres, y compris: 1 tasse de champignons / famille de l'oignon (pour le soufre organique ), et algues pour l'iode et oligo-éléments.

(Note: 1 tasse de légumes crus coupés = = 1/2 tasse cuit, une pomme de taille des fruits, ou 2 tasses légumes-feuilles)

Inclure les épices et les herbes.

Omega 3 des aliments riches, feuilles vertes et animaux nourris avec des feuilles vertes, les poissons sauvages et les fruits de mer. Et vous pourriez ajouter l'huile de poisson.

Mangez des viandes organes une fois par semaine

Bouillon d'os régulière

Les aliments fermentés ou un probiotique

Que dire des suppléments ainsi?

Dr Wahls a un aperçu des suppléments bénéfiques - je vous suggère de procurer un exemplaire de son livre si vous souhaitez en savoir plus sur ces derniers. Le magnésium est celui qu'elle recommande - 500 - 800 mg par jour.

Mon expérience: Ce est un bref aperçu de quelques-uns seulement de ses recommandations, mais ma nouvelle expérience est de faire un point de manger 9 tasses de légumes par jour, parmi les groupes qu'elle recommande et de voir quel impact le cas échéant il dispose. Remarque - mon régime actuel est paléo, je ai un peu de vin et de produits laitiers et de l'unité de craquage de riz occasionnel et chocolat.


Grande entrevue avec Dr Wahls de The Huffington Post Docteur Un MS-Frappé change son régime ... et Inverse Son déclin «irréversible»

Ces vidéos sont fantastiques - je vous recommande fortement de les regarder: Dr Wahls parle sur le régime alimentaire, elle utilise, et la science soutenir.

http://www.thewahlsfoundation.com/overcome-multiple-sclerosis-food-as-medicine/

mam
 
Tu sais, la médecine c'est bien , très bie même
Mais moi je crois aussi très largement en la naturopathie et le régime qu'elle décrit là, elle aurait pu le découvrir grâce à la naturopathie
Sachant qu'aux états unis, ils ont des milliers de train d'avance sur nous en France
Hamdollah ça fait plaisir de lire des choses comme ça . On se dit que tout n'est pas perdu et qu'il y a encore bcp bcp d'espoir :cool:

aussi ce qu'elle dit est tres intéressant: "
L’état des pays « riches »
J’ai pu concevoir le régime alimentaire spécifiquement pour mon cerveau et mes mitochondries. Mais avant de vous présenter ce régime, vérifions ce que les Américains mangent. Une famille américaine type consomme beaucoup d’aliments transformés, raffinés et c’est ainsi que la plupart des sociétés mangent lorsqu’elles deviennent plus riches. Et c’est probablement pourquoi, en devenant plus riches, leur état de santé décline."

Je me suis souvent fait cette remarque à savoir, que le taux de cancers dans les pays dvpés était énormément plus élevé que dans les pays en voie de dvpmt

Plus on raffine un produit, moins le corps aura de facilité à l'assimiler.. (il n'est pas programmé pour)
Plus un produit est brut, plus il est bon pour la santé
mais c'est trop dur pour moi qui adore les bonbons, le chocolat, les pâtisseries :pleurs:
 
mais c'est trop dur pour moi qui adore les bonbons, le chocolat, les pâtisseries :pleurs:
On ne peut pas changer nos habitudes du jour au lendemain ça c'est évident, même moi j'adore ça :D
Mais il faut juste changer des choses: introduire plus de fruits et de légumes par exemple, et sans limite!
 
On ne peut pas changer nos habitudes du jour au lendemain ça c'est évident, même moi j'adore ça :D
Mais il faut juste changer des choses: introduire plus de fruits et de légumes par exemple, et sans limite!
ça c'est déjà fait... je mange des légumes en grosses quantités tous les jours... et j'adore les fruits... donc le problème ne vient pas de là pour moi...à côté je mange gras et sucré :rouge:
 
ça c'est déjà fait... je mange des légumes en grosses quantités tous les jours... et j'adore les fruits... donc le problème ne vient pas de là pour moi...à côté je mange gras et sucré :rouge:
Privilégie les légumes verts... en très grande quantité, des salades, bcp de salades :cool: même le matin tu peux manger des légumes, fais des jus en y incorporant des fruits par exemple ça passe bcp mieux
 
Privilégie les légumes verts... en très grande quantité, des salades, bcp de salades :cool: même le matin tu peux manger des légumes, fais des jus en y incorporant des fruits par exemple ça passe bcp mieux
ah non le matin, je peux pas manger des légumes ou je vomis... tu vois quand je disais que je ne voulais pas vivre de contraintes :pleurs:
 
Quelle horreur! Le pire, c'est que la maladie est sournoise, elle frappe sans prévenir et on ne sait pas l'intensité de la prochaine poussée... j'appréhende le jour où je devrais peut-être avoir une sonde urinaire ou je serais en fauteuil... en espérant que ça n'arrive pas mais je dois l'envisager dans ma tête...

il faut absolument demander des séances de kiné, qui réapprennent à ton corps, par l'intermédiaire de la position du diaphragme, de reprendre le contrôle de ta vessie
puis, faire du sport chez le kiné, en salle avec des appareils, pour remuscler ton dos et tes jambes
avec les mouvements que le kiné t'indiquera
pour ça, il faut choisir un jeune cabinet bien équipé et des kinés au fait de toutes les formations

ça repoussera les poussées

s'attaquer à l'alimentation est + compliqué car on ne sait pas vraiment ce que l'on mange, comment
c'est transformé, ni s'il y a des additifs nocifs

se méfier aussi des nano particules, que l'on trouve (entre autre dans le sucre non raffiné = comme écrit + haut) dans le sucre, mais aussi dans les bouteilles en plastiques...
dans le sucre glace on y trouve des morceaux de verre
mais dans la plupart de notre alimentation, l'ennemi n° 1 est l'aluminium (eh oui !)
dans les plats préparés avec du riz, on peut y trouver de l'arsenic
tout cela est inscrit dans des sites médicaux

il faut donc faire de la détox, même avec des compléments alimentaires
avant de commencer un régime et prendre la grande décision à un moment donné
j'arrête ou pas mon traitement

j'ai appris que l'interféron (en molécule unique) est en vente libre dans certains pays mais que l'on ne peut
pas les obtenir en france, par ex
ce n'est pas la même posologie bien sûr car + concentré
et c'est par voie orale

j'en suis là de mes recherches
le médecin a toujours dit, même avant l'arrivée des maladies :
<tout ce qui est rouge et vert dans l'assiette est bon pour la santé>

mam

il FAUT absolument arrêter les sucreries

portez vous mieux tout le monde
bonne nuit
 
il faut absolument demander des séances de kiné, qui réapprennent à ton corps, par l'intermédiaire de la position du diaphragme, de reprendre le contrôle de ta vessie
puis, faire du sport chez le kiné, en salle avec des appareils, pour remuscler ton dos et tes jambes
avec les mouvements que le kiné t'indiquera
pour ça, il faut choisir un jeune cabinet bien équipé et des kinés au fait de toutes les formations

ça repoussera les poussées

s'attaquer à l'alimentation est + compliqué car on ne sait pas vraiment ce que l'on mange, comment
c'est transformé, ni s'il y a des additifs nocifs

se méfier aussi des nano particules, que l'on trouve (entre autre dans le sucre non raffiné = comme écrit + haut) dans le sucre, mais aussi dans les bouteilles en plastiques...
dans le sucre glace on y trouve des morceaux de verre
mais dans la plupart de notre alimentation, l'ennemi n° 1 est l'aluminium (eh oui !)
dans les plats préparés avec du riz, on peut y trouver de l'arsenic
tout cela est inscrit dans des sites médicaux

il faut donc faire de la détox, même avec des compléments alimentaires
avant de commencer un régime et prendre la grande décision à un moment donné
j'arrête ou pas mon traitement

j'ai appris que l'interféron (en molécule unique) est en vente libre dans certains pays mais que l'on ne peut
pas les obtenir en france, par ex
ce n'est pas la même posologie bien sûr car + concentré
et c'est par voie orale

j'en suis là de mes recherches
le médecin a toujours dit, même avant l'arrivée des maladies :
<tout ce qui est rouge et vert dans l'assiette est bon pour la santé>

mam

il FAUT absolument arrêter les sucreries

portez vous mieux tout le monde
bonne nuit
Oula là tu as ressorti un vieux message et surtout un sujet qui fâche lol...
Dès que je rentre à Bruxelles, je vais en parler à mon neurologue (pour le kiné) ou je vais carrément changer de neurologue car même si je l'aime bien, il ne comprend pas pourquoi j'aurais besoin de séances de kiné alors que je suis valide...Il attend peut-être que je devienne invalide pour qu'il me fasse une attestation l'idiot...

Oui l'alimentation c'est galère surtout pour moi qui suis une grande gourmande, c'est dur dur... et virer les sucreries, c'est le plus dur pour moi mais bon un moment faut que je réagisse en adulte... Demain, je vide mes placards, je donne tous les bonbons et chocolats que ma maman vient de m'envoyer avec amour :pleurs:
Je ne mange pas de plats déjà préparé... je ne mange plus de viande...
Quand tu dis que tout ce qui est vert est bon pour la santé ok je comprends de quoi tu parles mais tout ce qui est rouge? qu'est-ce que ce serait?

L'interféron en vente libre???? mais pourquoi faire? à quoi ça sert? qui a envie de prendre cette ***** sans y être obligé? tu te tords juste de douleur sous interféron rien d'autre...

Prendre la décision d'arrêter mon traitement? je l'ai déjà prise y a bien longtemps et je sais que ce n'est pas raisonnable mais je ne le regrette pas vu l'état dans lequel l'interferon me foutait... Mais dès mon retour en Belgique, je commence un nouveau traitement évidemment...

Surtout que là ma névrite optique gauche est revenue violemment depuis quelques jours et bon là je sais que ça ne sert à rien d'aller me faire hospitaliser pour être mise sous solumédrol ou de rentrer en Belgique pour ça, ça va juste me déchirer la peau et me faire prendre 10 kg et aucune amélioration...donc je ne sais pas si je dois aller en urgence voir un neurologue (c'est peut-être une nouvelle poussée), attendre de rentrer en Belgique ou ne plus attendre et rentrer en Belgique dans les jours qui viennent...
Là j'attends de rentrer et de mettre un peu d'ordre dans ma vie....
Merci pour tes conseils mam :love:
 
l'interféron seul, sans ce qu'il y a d'autre dans la seriingue
ça reste à voir !!! si ce serait pire ou mieux
on n'est pas chercheur
ma fille va aussi changer de neurologue
car avec la kiné qui vient, à l'origine pour moi, elle en a + appris que par son neurologue
quant à éviter les poussées, en tous cas

bon courage ma grande

voici que ce dit e site où je vais :

Nouveaux traitements oraux dans la SEP : la fin des injections ? Dr Dib
Aude Lecrubier


Arrivée des traitements oraux dans la SEP : la fin des injections ? Dr Dib

Les nouveaux traitements oraux vont-ils peu à peu détrôner les traitements injectables dans la SEP ? Medscape.fr a demandé son avis au Dr Michel Dib (neurologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière). 28 septembre 2012
Les deux essais de phase III, DEFINE et CONFIRM, tout juste publiés dans le New England Journal of Medicine, ont testé le traitement oral BG-12

(fumarate de diméthyle, Biogen) dans la sclérose en plaque récurrente-rémittente (SEP-R) : ils sont positifs.

Les nouvelles données indiquent que comparé à un placebo, le BG-12 réduit significativement le risque de rechutes (d'environ 20%) et le nombre de lésions cérébrales [1,2].

-----------------------------------------------------


En parallèle, un autre traitement oral, le teriflunomide (Aubagio®, Sanofi) a reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) de la Food & drug Administration (FDA) dans le traitement de la SEP-R la semaine dernière. L'agence européenne du médicament (EMA), actuellement en cours d'évaluation du rapport bénéfice/risque de la molécule, devrait, elle, se prononcer au premier trimestre 2013


Les nouveaux traitements oraux vont-ils peu à peu détrôner les traitements injectables dans la SEP ? Medscape.fr a demandé son avis au Dr Michel Dib (neurologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière).

Medscape.fr : Quelle place pour les produits oraux dans l'avenir ?

Michel Dib : Actuellement, en première ligne, les patients reçoivent soit des interférons soit de la copaxone® (acétate de glatiramère) et si le handicap progresse, ils reçoivent des immunosuppresseurs comme le natalizumab (Tysabri®) et le fingolimod (Gylenia®).

Dans les années qui viennent, il est clair - à la lumière des nouvelles publications- que les traitements oraux seront indiqués en première ligne comme les interférons et la copaxone®. Il semble évident que les cliniciens vont privilégier les traitements oraux pour des raisons d'adhérence au traitement et de qualité de vie. La pression des patients va être très forte.

En outre, nous avons un recul positif depuis plus d'un an avec le fingolimod qui a montré une efficacité et une tolérance exemplaire.

On ne voit pas pourquoi des patients devraient continuer à utiliser des produits injectables alors que d'autres options similaires et plus simples seront disponibles.

A-t-on un recul suffisant avec ces traitements ?

M.D. : Le seul produit pour lequel nous ayons un long suivi est le teriflunomide (près de 10 ans). Avec le BG-12, le recul est moindre. Le médicament est utilisé depuis une vingtaine d'année en Allemagne dans le psoriasis.

Mais d'une manière générale dans le domaine de la SEP il nous manque les données d'efficacité sur le long terme.

Les études qui évaluent les médicaments dans la SEP ne fournissent malheureusement pas ces données. Ce recul permettrait de montrer si ces produits sont capables d'agir sur le handicap et de modifier l'évolution naturelle de la maladie.

Au vu de ces résultats, le BG-12 semble-il être plus intéressant que les autres produits oraux ?

M.D. : Tenir compte des résultats du BG-12 sur le handicap et de sa non-infériorité par rapport à la copaxone®, ne suffit pas à affirmer sa supériorité par rapport aux autres produits oraux. Il faut qu'il y ait des comparaisons directes entre ces différents produits. De fait, il va être très difficile pour le praticien de savoir avec quel produit il faut commencer.

Pour le BG-12, il existe de réelles questions à se poser au sujet de son efficacité. La comparaison avec la copaxone® dans l'essai CONFIRM me parait étonnante compte tenu de l'absence d'efficacité de la copaxone® sur le handicap, bien notifiée par les autorités de santé. Même s'il s'agissait d'un critère secondaire, comment l'étude pourrait-elle démontrer la supériorité par rapport à un produit qui n'a pas d'efficacité…

En ce qui concerne les effets indésirables, ils sont assez équivalents. Les effets secondaires pour le teriflunomide sont essentiellement gastro-intestinaux (diarrhée, nausée) mais ils entraînent très peu d'arrêt de traitement. Le traitement a, par ailleurs, été associé à des chutes de cheveux. Pour le BG-12, nous observons ces effets gastro-intestinaux mais aussi des bouffées vasomotrices qui peuvent durer plusieurs heures. Aucun effet secondaire majeur n'a été observé avec chacune des deux molécules.

Rappel des études

Dans l'essai randomisé DEFINE, la proportion de patients qui a rechuté est significativement plus basse dans les deux groupes BG-12 que dans le groupe placebo, respectivement 27%, 26% et 46% (p<0,001).

En outre, le taux de rechute annualisée à deux ans est de 17 % dans le groupe BG-12 2cp/j ; de 19% dans le groupe BG-12 3cp/j et de 36% dans le groupe placebo (p<0,001).

La proportion de patients dont l'incapacité a progressé est de 16% dans le groupe BG-12 2cp/j, de 18% dans le groupe BG-12 3cp/j et de 27% dans le groupe placebo.

Enfin, le BG-12 réduit le nombre de lésions visibles à l'IRM (p<0,001).

CONFIRM est également un essai de phase III, randomisé et réalisé en double aveugle. Mené chez plus de 1400 patients atteints de SEP-R par l'équipe du Dr Robert J Fox (Mellen Center for Multiple Sclerosis Treatment and Research, Cleveland Clinic, Cleveland, Etats-Unis), il a comparé l'efficacité des deux mêmes doses de BG-12 à un placebo et à un traitement classique : l'acétate de glatiramère (copaxone®, Teva Pharmaceuticals, injection sous-cutanée quotidienne de 20 mg).

A deux ans, le BG-12 deux fois par jour, trois fois par jour et l'acétate de glatiramère diminuent le risque de rechute de respectivement 44% (p<0,001), 51% (p<0,001) et 29% (p=0,01) par rapport au placebo.

Comparé au placebo, la progression du handicap diminue de respectivement -21%, -24% et -7% avec le BG-12 2cp/j, le BR-12 3cp/j, et l'acétate de glatiramère, mais les résultats ne sont pas statistiquement significatifs.

Les effets secondaires sont similaires dans les deux essais, principalement gastro-intestinaux. Aucun événement indésirable sérieux n'a été rapporté.

Le Dr Dib est consultant pour Genzyme, une filiale des laboratoires Sanofi. Les deux études ont été financées par les laboratoires Biogen. Les liens d'intérêts des auteurs sont nombreux et détaillés sur le site du NEJM.

à lire en prenant son temps

mam
 
l'interféron seul, sans ce qu'il y a d'autre dans la seriingue
ça reste à voir !!! si ce serait pire ou mieux
on n'est pas chercheur
ma fille va aussi changer de neurologue
car avec la kiné qui vient, à l'origine pour moi, elle en a + appris que par son neurologue
quant à éviter les poussées, en tous cas

bon courage ma grande

voici que ce dit e site où je vais :

Nouveaux traitements oraux dans la SEP : la fin des injections ? Dr Dib
Aude Lecrubier


Arrivée des traitements oraux dans la SEP : la fin des injections ? Dr Dib

Les nouveaux traitements oraux vont-ils peu à peu détrôner les traitements injectables dans la SEP ? Medscape.fr a demandé son avis au Dr Michel Dib (neurologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière). 28 septembre 2012
Les deux essais de phase III, DEFINE et CONFIRM, tout juste publiés dans le New England Journal of Medicine, ont testé le traitement oral BG-12

(fumarate de diméthyle, Biogen) dans la sclérose en plaque récurrente-rémittente (SEP-R) : ils sont positifs.

Les nouvelles données indiquent que comparé à un placebo, le BG-12 réduit significativement le risque de rechutes (d'environ 20%) et le nombre de lésions cérébrales [1,2].

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En parallèle, un autre traitement oral, le teriflunomide (Aubagio®, Sanofi) a reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) de la Food & drug Administration (FDA) dans le traitement de la SEP-R la semaine dernière. L'agence européenne du médicament (EMA), actuellement en cours d'évaluation du rapport bénéfice/risque de la molécule, devrait, elle, se prononcer au premier trimestre 2013


Les nouveaux traitements oraux vont-ils peu à peu détrôner les traitements injectables dans la SEP ? Medscape.fr a demandé son avis au Dr Michel Dib (neurologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière).

Medscape.fr : Quelle place pour les produits oraux dans l'avenir ?

Michel Dib : Actuellement, en première ligne, les patients reçoivent soit des interférons soit de la copaxone® (acétate de glatiramère) et si le handicap progresse, ils reçoivent des immunosuppresseurs comme le natalizumab (Tysabri®) et le fingolimod (Gylenia®).

Dans les années qui viennent, il est clair - à la lumière des nouvelles publications- que les traitements oraux seront indiqués en première ligne comme les interférons et la copaxone®. Il semble évident que les cliniciens vont privilégier les traitements oraux pour des raisons d'adhérence au traitement et de qualité de vie. La pression des patients va être très forte.

En outre, nous avons un recul positif depuis plus d'un an avec le fingolimod qui a montré une efficacité et une tolérance exemplaire.

On ne voit pas pourquoi des patients devraient continuer à utiliser des produits injectables alors que d'autres options similaires et plus simples seront disponibles.

A-t-on un recul suffisant avec ces traitements ?

M.D. : Le seul produit pour lequel nous ayons un long suivi est le teriflunomide (près de 10 ans). Avec le BG-12, le recul est moindre. Le médicament est utilisé depuis une vingtaine d'année en Allemagne dans le psoriasis.

Mais d'une manière générale dans le domaine de la SEP il nous manque les données d'efficacité sur le long terme.

Les études qui évaluent les médicaments dans la SEP ne fournissent malheureusement pas ces données. Ce recul permettrait de montrer si ces produits sont capables d'agir sur le handicap et de modifier l'évolution naturelle de la maladie.

Au vu de ces résultats, le BG-12 semble-il être plus intéressant que les autres produits oraux ?

M.D. : Tenir compte des résultats du BG-12 sur le handicap et de sa non-infériorité par rapport à la copaxone®, ne suffit pas à affirmer sa supériorité par rapport aux autres produits oraux. Il faut qu'il y ait des comparaisons directes entre ces différents produits. De fait, il va être très difficile pour le praticien de savoir avec quel produit il faut commencer.

Pour le BG-12, il existe de réelles questions à se poser au sujet de son efficacité. La comparaison avec la copaxone® dans l'essai CONFIRM me parait étonnante compte tenu de l'absence d'efficacité de la copaxone® sur le handicap, bien notifiée par les autorités de santé. Même s'il s'agissait d'un critère secondaire, comment l'étude pourrait-elle démontrer la supériorité par rapport à un produit qui n'a pas d'efficacité…

En ce qui concerne les effets indésirables, ils sont assez équivalents. Les effets secondaires pour le teriflunomide sont essentiellement gastro-intestinaux (diarrhée, nausée) mais ils entraînent très peu d'arrêt de traitement. Le traitement a, par ailleurs, été associé à des chutes de cheveux. Pour le BG-12, nous observons ces effets gastro-intestinaux mais aussi des bouffées vasomotrices qui peuvent durer plusieurs heures. Aucun effet secondaire majeur n'a été observé avec chacune des deux molécules.

Rappel des études

Dans l'essai randomisé DEFINE, la proportion de patients qui a rechuté est significativement plus basse dans les deux groupes BG-12 que dans le groupe placebo, respectivement 27%, 26% et 46% (p<0,001).

En outre, le taux de rechute annualisée à deux ans est de 17 % dans le groupe BG-12 2cp/j ; de 19% dans le groupe BG-12 3cp/j et de 36% dans le groupe placebo (p<0,001).

La proportion de patients dont l'incapacité a progressé est de 16% dans le groupe BG-12 2cp/j, de 18% dans le groupe BG-12 3cp/j et de 27% dans le groupe placebo.

Enfin, le BG-12 réduit le nombre de lésions visibles à l'IRM (p<0,001).

CONFIRM est également un essai de phase III, randomisé et réalisé en double aveugle. Mené chez plus de 1400 patients atteints de SEP-R par l'équipe du Dr Robert J Fox (Mellen Center for Multiple Sclerosis Treatment and Research, Cleveland Clinic, Cleveland, Etats-Unis), il a comparé l'efficacité des deux mêmes doses de BG-12 à un placebo et à un traitement classique : l'acétate de glatiramère (copaxone®, Teva Pharmaceuticals, injection sous-cutanée quotidienne de 20 mg).

A deux ans, le BG-12 deux fois par jour, trois fois par jour et l'acétate de glatiramère diminuent le risque de rechute de respectivement 44% (p<0,001), 51% (p<0,001) et 29% (p=0,01) par rapport au placebo.

Comparé au placebo, la progression du handicap diminue de respectivement -21%, -24% et -7% avec le BG-12 2cp/j, le BR-12 3cp/j, et l'acétate de glatiramère, mais les résultats ne sont pas statistiquement significatifs.

Les effets secondaires sont similaires dans les deux essais, principalement gastro-intestinaux. Aucun événement indésirable sérieux n'a été rapporté.

Le Dr Dib est consultant pour Genzyme, une filiale des laboratoires Sanofi. Les deux études ont été financées par les laboratoires Biogen. Les liens d'intérêts des auteurs sont nombreux et détaillés sur le site du NEJM.

à lire en prenant son temps

mam

Dans la seringue? la composante principale (si pas la seule) est l'interféron...Y a quoi d'autre? J'ai deux boites chez moi (oui ma mère pense que je fais toujours mon traitement donc me l'envoie...je devrais me tourner vers une association ici pour leur donner mes seringues vu le prix ici ou demander à la pharmacie) et il est mis "Chaque flacon contient 30 microgrammes (6 millions d'UI) d'interféron bêta-1a. Albumine humaine sérique chlourure de sodium, phosphate monosodique anhydre, phosphate disodique anhydre.
Poudre et solvant pour préparation injectable.

le BG-12 c'est le traitement actuel de ta fille? attends le BG-12, je lis qu'il a été utilisé pour le psoriasis, c'est celui que je devais commencer non? (j'oublie à chaque fois le nom) mais mon neurologue m'avait dit qu'il était utilisé pour le psoriasis avant...
 
selon le Vidal
phosphate monosodique anhydre, phosphate disodique anhydre.
http://www.vidal.fr/substances/2763/phosphate_monosodique/
risques :
Atteintes rénales à type d’insuffisance rénale aiguë et de néphrocalcinose
Des lésions superficielles de la muqueuse gastrique
Réactions d’hypersensibilité
Troubles cardiaques : allongement du QT et arythmies

mam

ps ma fille reprend bien le BG12, après l'avoir arrêté + d'une semaine
 
Dernière édition:
coucou Marok
finalement, tu prends BG12 ou pas ?

en début de traitement, demande une prise de sang complète incluant les hormones (passe par ton gynéco)

mam
Je n'ai pas encore vu mon neurologue... pourquoi les hormones? je n'ai pas de gynéco, c'est grave à mon âge? :rouge:
 
Je n'ai pas encore vu mon neurologue... pourquoi les hormones? je n'ai pas de gynéco, c'est grave à mon âge? :rouge:

ahahahahah non, bien sûr
mais il serait préférable d'avoir ton Hormonologie, Immunologie, Virologie (pour la rubéole), avant de commencer
ton traitement
ainsi tu auras une base qui servira en cas de besoin, d'ici 6 mois
gros smackkkk

mam
 
ahahahahah non, bien sûr
mais il serait préférable d'avoir ton Hormonologie, Immunologie, Virologie (pour la rubéole), avant de commencer
ton traitement
ainsi tu auras une base qui servira en cas de besoin, d'ici 6 mois
gros smackkkk

mam
Je vois mon neurologue samedi matin... je reste paralysée, engourdie (des jambes) 10 minutes tous les matins, tu penses que ça peut être le signe que je vais faire une poussée? je te tiens au courant après mon rdv samedi avec mon neuro (pour mon nouveau traitement et contrôle)
 
Je vois mon neurologue samedi matin... je reste paralysée, engourdie (des jambes) 10 minutes tous les matins, tu penses que ça peut être le signe que je vais faire une poussée? je te tiens au courant après mon rdv samedi avec mon neuro (pour mon nouveau traitement et contrôle)

tu prends des médicaments autres, en ce moment ?
pour dormir, par ex

j'attends samedi ok

mam
 
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