dans ton lien il y a aussi :
http://journalextimerecherchespoir.over-blog.com/article-35538894.html
corroboré par ça :
Sclérose en plaques et alimentation: données récentes du congrès AAN
Peut-on recommander un régime alimentaire particulier aux patients atteints de SEP? Lors du dernier congrès de l’American Association of Neurology, plusieurs sessions étaient consacrées à la nutrition et la SEP. Le point sur les données actuelles.
Absence de recommandations
Il n'y a pas, en France, de recommandations officielles sur l'alimentation et la sclérose en plaques (SEP). Pourtant, en consultation, la question se pose. En 2012, des chercheurs américains rapportaient que 50% à 75% des patients SEP consommaient des compléments nutritionnels ou suivaient des régimes alimentaires qu'ils pensaient bénéfiques.
Lors du congrès de l'American Association of Neurology (AAN) 2017, de nombreuses sessions étaient consacrées à la nutrition. Une enquête transversale américaine portant sur plus de 7000 individus souffrant de SEP a notamment été présentée par
Kathryn Fitzgerald et coll .
Recrutés dans le cadre du registre NARCOMS (North American Research Committee on MS), les patients étaient invités à répondre à un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires. Les résultats suggèrent que, dans cette population :
l'apport en calcium était inférieur à celui recommandé par le RDA (recommended dietary allowance, c.-à-d. les apports nutritionnels conseillés américains).
l
es patients avec une alimentation plus riche en produits laitiers et en calcium avaient un risque de handicap plus faible (risque évalué par l'échelle PDDS - patient determined disease steps).
une consommation plus importante de sucre ajouté provenant de boissons sucrées tendait, à l'inverse, à être associée à un tableau de SEP plus sévère.
aucun lien n'était observé entre les scores PDDS et la consommation de viande, fruits et légumes ou fibres.
enfin, la composition du régime alimentaire variait selon les caractéristiques cliniques de la maladie.
Ainsi, les individus avec une SEP progressive consommaient moins de produits laitiers et plus de fruits et légumes que ceux avec une forme cyclique rémittente.
Jusqu'à présent, aucun régime alimentaire n'a été mis en évidence pour réduire le risque de développer une SEP. En 2014, une première étude prospective de population n'avait pas trouvé d'association entre une alimentation santé de haute qualité et la diminution du risque de développer la maladie. L'absence de patients adolescents, une population pourtant clé dans l'étude du développement la SEP, pourrait expliquer la négativité de l'analyse.
"Une alimentation saine pourrait réduire les comorbidités de la SEP". Pr Barbara Giesser (UCLA)
Selon le
Pr Barbara Giesser (Ronald Reagan UCLA Medical Center), qui présentait une session sur les conseils diététiques dans la SEP à l'AAN 2017 [5], «
il est important d'informer les patients pour qu'ils ne suivent pas n'importe quel régime trouvé sur Internet. »
Le mieux est d'orienter le patient vers « une alimentation saine, ce qui permettrait de réduire les comorbidités de la SEP ».
Obésité et comorbidités
Le diabète, les maladies cardiaques, la dépression et l'anxiété, sont associés à un risque accru de décès chez les patients SEP.
Les recommandations diététiques actuelles pour ces pathologies, telles que le régime méditerranéen, pourraient donc s'appliquer.
L'obésité, fortement associée à la SEP, constitue également un facteur de risque important. Les femmes obèses sont particulièrement concernées, surtout lorsque le surpoids est présent dès l'adolescence.
Le risque de développer une SEP est en effet double chez les femmes qui étaient en surpoids à 20 ans comparativement à celles plus minces au même âge
Il convient donc de « s'assurer que les patients maintiennent bien un poids santé », selon le Dr Giesser.
Les individus obèses atteints de SEP devraient donc être orientés, lorsque que c'est possible, vers un régime amaigrissant.
Une étude pilote, présentée à AAN 2017 a montré la faisabilité de deux types de stratégies diététiques chez les patients SEP.
La réduction calorique continue (avec une réduction quotidienne de 22% des besoins caloriques) et le jeune intermittent
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