Je ne sais pas si vous avez oublié cette notion mais je tiens à la rappeler (on peut ne pas être d'accord et nous sommes ici pour en débattre cordialement, dédicace Bejaadi qui s'emporte très vite) : la route, le trottoir, le parc du coin, le bureau de la sécu sont des espaces publics car il ne faut pas l'oublier nous vivons en société. Le cas de la route, contrairement aux autres exemples cités, nécessite une autorisation pour y "accéder" si je puis dire (bah oui, si on sait marcher on peut aller à la sécu et au parc du coin...). Cette autorisation est délivrée selon des règles, dans des conditions, dans le but d'assurer l'ordre et surtout la sécurité de ce même public qui le fréquente. Règles qui ont été définies par les représentants de ce même public, avec un historique attaché.
De ce que je viens de noter ci-dessus, je tiens à y sortir 3 points importants, qui ne vous auront pas échappé.
1. les conditions et les règles dites ci-dessous et qui sont censées représenter un accord commun (une médiation, un compromis si vous voulez), principe même de la société, sacrifier sa liberté/son jugement au profit d'une seule commune, ne remplient pas forcément son rôle. Parce que le temps change, les technologies changent et ainsi de suite. Problème peut se poser.
2. ces règles donc qui ne seraient plus top top, établis par les élus actuels ou précédents, sont tout à fait modifiable et heureusement j'ai envie de dire. Pour ce fait, il y a plusieurs solutions. Le première c'est que les élus la modifient directement par leur propre initiative selon les conditions de modification (à savoir majorité parlementaire). Affaire classée. Si l'initiative ne vient pas d'eux et qu'un usager n'est pas satisfait des règles et des conditions, il a le droit (et je dirais le devoir) d'en avertir les élus de sa requête. Acceptée tant mieux. Sinon, l'usager use de son droit de candidature et se présente aux prochaines élections. Gagnées, il rassemble la majorité et affaire classée.
3. enfin, et c'est sans doute ici la partie la plus polémique et génératrice de discorde, le fait de ne pas être en phase avec cet accord, ces règles, ces conditions, ne nous permet pas de les ignorer/de ne pas les respecter à notre convenance individuelle. Si l'appartenance à une société implique des usages communs (aussi injuste qu'ils soient, cf ci-dessus pour les changer justement) il faut les appliquer. Sinon intervient la répréhension (également définis bla bla bla par un accord bla bla bla les élus bla bla bla vous m'avez compris). Et j'en finirais par un extrême : la renonciation pure et simple d'appartenance à cette société et par conséquence la non utilisation de ses biens règle le tout.
Voilà mon point de vue. Veuillez éviter les dérives telles que l'insuffisance intellectuel de je ne sais quelle façon. Faites preuve d'acceptation de différence d'opinion et de point de vue. D'ailleurs moi aussi ça me fait un peu *****. Dédicace l'auteur de ce topic. Bejaadi donc.