Si les abattoirs avaient des vitres, tout le monde serait végétarien

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Oh la la madame sort de ses gonds :D

un point sensible.... ça fait mal :D

En plus demain c'est la fête du mouton :D

en parlant de ça, dans le département de la somme, il n'y a plus qu'UN seul abattoir agréé :eek:
et il parait qu'il n'y aurait plus assez de moutons
le préfet a donc pris un arrêté , en cas de transport de mouton vivant, par un particulier
qui se solde par une amende de 1500 € .....:confused:

mam
 
C'est vraiment, vraiment débile comme commentaire parce que oui, les animaux souffrent dans les abattoirs. Non seulement ils souffrent, mais ils vivent un stress et un traumatisme épouvantables . Tu savais que les mammifères rêvent lorsqu'ils dorment ? Tu savais que les animaux éprouvent des émotions (peur, joie, tristesse...), qu'ils peuvent souffrir de dépressions ? Ces faits sont connus scientifiquement depuis des décennies déjà. De toute manière, les réactions aussi imbéciles et sans coeur ne m'étonne pas venant d'un être humain, il y a qu'à voir comment nous traitons les individus de notre notre propre espèce....

et encore, on ne parle pas de la manière dont on les transporte.....:fou:

mam
 
Si tu irais, je t’accompagnerais :love: (si c’était pas trop loin). On mettrait des cagoules de tortues Ninja ? :p Il faudrait aussi prendre des cisailles pour couper les barbelés ou les clôtures :timide:, et faire attention aux clôtures électrifiées :pleurs:.

salam

lool waw tous ces pièges a dévier...je suis partante on les prend puis on les égorges soigneusement^^
 
On m'a dit que les huitres avaient un coeur et des nerfs pourtant. Et tant que je ne suis pas certaine à 100% je préfère les éliminer de mon assiette, comme ça je suis sûre de ne faire souffrir personne.
Oui, les huitres ont peut‑être un cœur, mais le cœur au sens figuré et le cœur au sens anatomique, c’est deux choses différentes.

Par exemple chez les humains, il n’y a rien qui se passe là, et par contre il y a des choses qui se passent à un endroit que tu ne suspecterais peut‑être pas : dans l’intestin. L’intestin humain est presque indépendant et il a ses propres émotions primitives. Et c’est pour ça que sous le coups d’émotions fortes, ont a mal au ventre et qu’on sent quelque chose à cet endroit là.

Pour les nerfs, ça dépend comment ils sont organisés, et je ne m’y connais pas assez. Je sais que les mollusques ont deux ganglions nerveux, mais je ne sais pas de quoi ils sont capables, s’il peut y avoir des émotions ou des souvenirs, et si oui, de quels genres.

Je me suis déjà posé les mêmes questions pour les crevettes aussi, mais je ne connais pas de réponses.
 
Si tu irais, je t’accompagnerais :love: (si c’était pas trop loin). On mettrait des cagoules de tortues Ninja ? :p Il faudrait aussi prendre des cisailles pour couper les barbelés ou les clôtures :timide:, et faire attention aux clôtures électrifiées :pleurs:.

c'est dans les élevages qu'il faudrait aller, d'abord !!!!:p :eek:

mam
 
Tout le monde en occident.
L'abattage de masse et le commerce de la viande c'est pas pareil sur toute la planete.
Va dire ca aux necessiteux du tiers monde qui ne mange que leur betails sans surplus.
 
Ne dites pas que les poissons ne souffrent pas et ne sont pas capables d'émotions! J'ai des poissons chez moi, ce sont des animaux passionnants. Ils viennent quand je les appelle, ils ont une vie sociale,....
Et on ne peut pas être sûr que les mollusques ne souffrent pas! Ce sont des animaux et je ne vois pas pourquoi ils seraient différents. On pensait bien que les animaux et les nouveaux nés ne souffraient pas, avant!
Et puis, vous n'êtes pas des mollusques, alors vous ne pouvez pas être sûrs que les mollusques ne souffrent pas. "un coquillage ne peut pas être conscient.".... Tu est un coquillage????
Désolée si je paraît agressive mais ça me rend malade que des gens mettent les poissons au même niveau que des objets.
 
je suis végétarien ..je mange pas de viande apar les poisson et autre produit de la mer..
et du mechoui temps en temps ...bref je mange très peu

Consommer la chair d'un poisson c'est consommer sa viande.
Consommer la chair d'un mollusque c'est consommer sa viande.
Consommer la chair d'un mouton c'est consommer sa viande.

Etre végétarien c'est s'abstenir de toute consommation de viande.
Tu es n'es donc pas végétarien, tu "manges très peu de viande".
 
Genre tous les abatoires sont comme ça ... propagande de végétarien s

J'ai eu l'occasion d'en visiter plusieurs lors de mon adolescence, la réalité est bien pire que ce que n'importe quel être humain normalement constitué est capable d'imaginer. S'il est si difficile de pénétrer ces lieux ça n'est pas seulement pour des questions sanitaires, crois-moi.

Les méthodes du IIIe Reich à côté c'est du pipi de chat.
 
C'est la société de consommation, le temps c'est de l'argent etc...du coup c'est la course à la productivité ! et donc la souffrance animal passe au 50éme plan.

Personnellement je manges des oeufs pour combler les protéïne de la viande, je doutes que sa souffre un oeuf.

Sinon pour les poissons, une étude à démontré qu'il sont incapable de sentir la douleur, ceci en raison de l’absence de nocicepteurs :

http://www.bladi.info/threads/poissons-incapables-ressentir-douleur.342234/
 
Dernière édition:
Ne dites pas que les poissons ne souffrent pas et ne sont pas capables d'émotions! J'ai des poissons chez moi, ce sont des animaux passionnants. Ils viennent quand je les appelle, ils ont une vie sociale,....
Et on ne peut pas être sûr que les mollusques ne souffrent pas! Ce sont des animaux et je ne vois pas pourquoi ils seraient différents. On pensait bien que les animaux et les nouveaux nés ne souffraient pas, avant!
Et puis, vous n'êtes pas des mollusques, alors vous ne pouvez pas être sûrs que les mollusques ne souffrent pas. "un coquillage ne peut pas être conscient.".... Tu est un coquillage????
Désolée si je paraît agressive mais ça me rend malade que des gens mettent les poissons au même niveau que des objets.
Je n’ai rien affirmé, et je disais qu’il faudrait qu’on se penche sur cette question objectivement, et que ça n’a jamais été fait. Ce que j’ai surtout dit, c’est qu’on ne peut pas voir les mêmes choses en une vache/boeuf et en un mollusque ou un krill.
 
Consommer la chair d'un poisson c'est consommer sa viande.
Consommer la chair d'un mollusque c'est consommer sa viande.
Consommer la chair d'un mouton c'est consommer sa viande.

Etre végétarien c'est s'abstenir de toute consommation de viande.
Tu es n'es donc pas végétarien, tu "manges très peu de viande".
Ça n’a pas de sens. Tu confond la matière et le vivant à ce point. Imagine juste le cas des viandes artificielles (ce n’est pas de la SF, ça a réellement été fait)
 
J'ai eu l'occasion d'en visiter plusieurs lors de mon adolescence, la réalité est bien pire que ce que n'importe quel être humain normalement constitué est capable d'imaginer. S'il est si difficile de pénétrer ces lieux ça n'est pas seulement pour des questions sanitaires, crois-moi.

Les méthodes du IIIe Reich à côté c'est du pipi de chat.
Attention, pente glissante avec la dernière comparaison… Et là on pourrais te retourner la question, en te demandant si tu es conscient(e) de ce qui a été fait par ces fous (qui n’était pas les seuls, il n’y a pas eu que l’Europe, l’Asie aussi a fait des horreurs sur les humains).
 
C'est la société de consommation, le temps c'est de l'argent etc...du coup c'est la course à la productivité ! et donc la souffrance animal passe au 50éme plan.
C’est aussi culturel, c’est aussi la tradition, qui font que la non‑consommation de viande est absolument impensable pour certaines gens. Ce qui me fait « rire », c’est les « écologistes » qui en sont de ces gens pour qui s’est inimaginable (ex. José Bové). C’est indécrottable ancré dans les traditions, et dieu sait à quel point la plupart des gens deviennent fous furieux quand il s’agit de questionner la pertinence des traditions.
 
@hibou :

Je peux te citer une douzaine d'espèces ayant une intelligence plus développée que la plupart des mammifères. Donc "ne pas voir la même chose", oui et non. Ce sont des espèces différentes mais néanmoins capable de plus d'intelligence que le mammifère moyen. Y compris chez des bestioles plutot quelconques (type squille-mante par exemple).

@breakbeat :

L'étude mentionnée dans ton lien a été réalisée et financée par les industriels de l'elevage piscicole. Donc bon, j'ai un doute sur sa "véracité".

D'autant plus qu'on a reprécisé la durée de la mémoire chez le poisson rouge. Elle serait, en moyenne, de 3 mois. Et que pour en arriver à ce résultat, il a justement été question d'utiliser la douleur (faible évidemment) afin de prouver les dires (l'expérience en elle-même est très simple et très documentée).
 
T’as tagué un fantôme :p

Je peux te citer une douzaine d'espèces ayant une intelligence plus développée que la plupart des mammifères. Donc "ne pas voir la même chose", oui et non. Ce sont des espèces différentes mais néanmoins capable de plus d'intelligence que le mammifère moyen. Y compris chez des bestioles plutot quelconques (type squille-mante par exemple).
Ça n’a pas d’intérêt de comparer l’intelligence, on ne sait pas la mesurer, sauf de manière anthropocentrique, ce qui limite l’intérêt d’en parler à propos des non‑primates. Les deux seules choses qu’on sache mesurer et qui peuvent être confondues avec, c’est, au feeling, l’adaptation à l’environnement, et objectivement, la complexité du langage, et c’est tout pour ce que j’en sais. Pour la comparaison entre les crabes et les mammifères, je te la laisse, c’est une comparaison trop délicate pour moi. À trop assimiler on ne distingue plus rien, et là je ne distingue plus rien, je n’arrive plus à suivre. Ou alors j’ignore des choses au sujet des crabes (je sais pour les céphalopodes, peut‑être que c’est à eux tu pensais et que tu as confondu ?).

Je crois qu’on peut s’épargner la barbarie sur les crabes, sans les assimiler à ce qu’ils ne sont pas.
 
@Hibou57 :
Vaip, été trop vite pour le pseudo.
Sinon, l'intelligence est assez bien définie : Aptitude à choisir les moyens les plus efficaces dans une situation donnée.
Multiplie les situations données ayant une similarité et tu as une idée relativement quantifiable de l'intelligence. Ou du moins d'une de ses formes, puisqu'on qualifie aujourd'hui l'intelligence comme étant multiple, avec un nombre, non fixé, de domaines d'application.
Je parlais des céphalopodes, mais pas seulement. Y a une bestiole dans l'océan qu'on appelle la squille-mante, appartenant à l'ordre des Stomatopoda (une branche des crustacés), qui est probablement la plus "maligne" dans cette branche (et de façon générale, plus intelligente que la plupart des mammifères).

Ca ressemble à un croisement entre une mante religieuse et un crabe rallongé. Une bestiole extrêmement vive, en terme de vitesse absolue elle se place en seconde position. Juste derrière un autre crustacé, la crevette-pistolet, capable de tuer soit par onde sonore soit par la chaleur lorsque sa pince "claque" (on parle de 5000°C). En gros, la squille mante est capable de trancher un pouce d'un humain (adulte) sans forcer. C'est aussi une bestiole qui est capable de voir à 360° (yeux entièrement amovible, mieux que le caméléon) et dans le spectre de l'infrarouge jusqu'à l'ultraviolet.

La plupart des aquariophiles marins la connaissent bien, elle s'incruste dans les pierres "vivantes" qu'ils achètent pour leurs bacs récifaux, survit à un voyage d'une semaine en avion dans la soute et débarquent dans les bacs en tuant tout ce qui approche son trou (y compris les poissons de 50-60cm). Et sort la nuit pour démolir oursin, coraux, anémones, bref, tout le règne animal du bac.

On s'est rendu compte que c'était très malin quand on a commencé à vouloir les enlever à l'aide de piège. C'est simple, la plupart des pièges ne fonctionnaient pas. Trappes, nœud coulant, tout ce qu'on a imaginé ne fonctionnait pas. Quand on plaçait une proie, même vivante, non seulement elle était pas prise au piège mais en plus, elle repartait avec la proie.

Je ne sais plus si c'est Ian Stewart ou Jack Cohen qui a fait des expériences dessus. Mais il proposait tous les jours soit un nouveau piège soit un casse-tête comme on en proposait aux céphalopodes (le coup de la proie dans un bocal par exemple). Et la bestiole arrivait, à chaque fois, à comprendre et résoudre l'enigme plus vite qu'un céphalopode l'aurait fait. Au point de se méfier quand on proposait la crevette sans piège et de ne plus venir la chercher sans avoir tester tout l'environnement (y compris le sous sol sableux) pour voir où était "l'arnaque".

Dans les mammifères, à part certains renards/loups, y en a peu qui sont capables d'autant de réflexion autour des pièges et de leurs mécanismes. Ce n'est donc pas vraiment 'les assimiler à ce qui ne sont pas" que de reconnaitre dans la squille-mante de l'intelligence.
 
J'ai eu l'occasion d'en visiter plusieurs lors de mon adolescence, la réalité est bien pire que ce que n'importe quel être humain normalement constitué est capable d'imaginer. S'il est si difficile de pénétrer ces lieux ça n'est pas seulement pour des questions sanitaires, crois-moi.

Les méthodes du IIIe Reich à côté c'est du pipi de chat.
Tous les abattoirs ne sont pas pareils,j'en ai visité dont une ou je vais régulièrement
 
Dernière modification par un modérateur:
C’est aussi culturel, c’est aussi la tradition, qui font que la non‑consommation de viande est absolument impensable pour certaines gens. Ce qui me fait « rire », c’est les « écologistes » qui en sont de ces gens pour qui s’est inimaginable (ex. José Bové). C’est indécrottable ancré dans les traditions, et dieu sait à quel point la plupart des gens deviennent fous furieux quand il s’agit de questionner la pertinence des traditions.

Manger de la viande n'as rien de traditionnel c'est naturel, même les animaux le font.
 
@breakbeat :

L'étude mentionnée dans ton lien a été réalisée et financée par les industriels de l'elevage piscicole. Donc bon, j'ai un doute sur sa "véracité".

Ha bon ? moi je pensée que les scientifiques été toujours honnête et sincère dans leur démarche...;)

D'autant plus qu'on a reprécisé la durée de la mémoire chez le poisson rouge. Elle serait, en moyenne, de 3 mois. Et que pour en arriver à ce résultat, il a justement été question d'utiliser la douleur (faible évidemment) afin de prouver les dires (l'expérience en elle-même est très simple et très documentée).

La mémoire du poisson on s'en fiche un peu.
 
Manger de la viande n'as rien de traditionnel c'est naturel, même les animaux le font.
La consommation occidentale, n’est pas naturelle, elle est culturelle. Elle est un symbole de richesse (comme l’est devenu le pain blanc face au pain‑bis, pourtant meilleur), si bien que même les pauvres, veulent en avoir à tous les repas, et achètent des viandes mauvaises alors que pour moins chers ils pourraient avoir des légumes bons. La Chine fait pareil, et met sa propre alimentation en péril pour se gaver de viandes de porc, alors que les Chinois vivaient avant, sans. Ils courent le risque de se retrouver en pénurie alimentaire avec les céréales et les légumes, pour produire de la viande. C’est assez critique chez eux, parce qu’en plus ils ont aussi des problèmes avec l’eau.

La pression que met la production de viande sur l’agriculture, n’a rien de naturelle. Jamais dans le passé, les humains n’auraient laissé le bétail ingurgiter presque toute leur production céréalière, ils auraient gardé les céréales pour eux. Le bétail, lui, se nourrissait de pâture, d’herbes dures que les humains ne mangeaient pas.

Même la NASA exclut la viande de l’alimentation pour les projets futurs de voyages vers Mars, alors que l’équipage aura pourtant besoin d’être en bonne santé, évidemment. Ça interpelle aussi sur le soit‑disant naturel.

Toujours au sujet du naturel, aucun animal dont l’alimentation courante est carnée, n’a de molaires comme en ont les humains. Les molaires, sont typiquement le fait d’animaux plutôt végétariens. La longueur de l’intestin chez l’humain, est aussi incompatible avec une alimentation principalement carnée. Même les renards, pourtant omnivores, on en proportion, un intestin plus court que celui des humains. Les intestins long, sont comme les molaires, le signe d’un régime naturel plutôt végétarien. La digestion des végétaux et plus longue, et nécessite un intestin long, tandis que la digestion de la viande doit se faire le plus vite possible, pour éviter les problème, et nécessite un intestin court. Cependant, l’usage de la cuisson depuis des millénaire, a aboutit à un raccourcissement de l’intestin chez les humains, mais ça c’est une autre question.

Voilà à propos de la nature ;)
 
Dernière édition:
La consommation occidentale, n’est pas naturelle, elle est culturelle. Elle est un symbole de richesse (comme l’est devenu le pain blanc face au pain‑bis, pourtant meilleur), si bien que même les pauvres, veulent en avoir à tous les repas, et achètent des viandes mauvaises alors que pour moins chers ils pourraient avoir des légumes bons. La Chine fait pareil, et met sa propre alimentation en péril pour se gaver de viandes de porc, alors que les Chinois vivaient avant, sans. Ils courent le risque de se retrouver en pénurie alimentaire avec les céréales et les légumes, pour produire de la viande. C’est assez critique chez eux, parce qu’en plus ils ont aussi des problèmes avec l’eau.

La pression que met la production de viande sur l’agriculture, n’a rien de naturelle. Jamais dans le passé, les humains n’auraient laissé le bétail ingurgiter presque toute leur production céréalière, ils auraient gardé les céréales pour eux. Le bétail, lui, se nourrissait de pâture, d’herbes dures que les humains ne mangeaient pas.

Même la NASA exclut la viande de l’alimentation pour les projets futurs de voyages vers Mars, alors que l’équipage aura pourtant besoin d’être en bonne santé, évidemment. Ça interpelle aussi sur le soit‑disant naturel.

Toujours au sujet du naturel, aucun animal dont l’alimentation courante est carnée, n’a de molaires comme en ont les humains. Les molaires, sont typiquement le fait d’animaux plutôt végétariens. La longueur de l’intestin chez l’humain, est aussi incompatible avec une alimentation principalement carnée. Même les renards, pourtant omnivores, on en proportion, un intestin plus court que celui des humains. Les intestins long, sont comme les molaires, le signe d’un régime naturel plutôt végétarien. La digestion des végétaux et plus longue, et nécessite un intestin long, tandis que la digestion de la viande doit se faire le plus vite possible, pour éviter les problème, et nécessite un intestin court. Cependant, l’usage de la cuisson depuis des millénaire, a aboutit à un raccourcissement de l’intestin chez les humains, mais ça c’est une autre question.

Voilà à propos de la nature ;)

Les animaux n'ont pas de culture, quelques soit la différence entre leur organes et les notre, donc manger de la viande c'est naturel.
 
Ça n’a pas de sens. Tu confond la matière et le vivant à ce point. Imagine juste le cas des viandes artificielles (ce n’est pas de la SF, ça a réellement été fait)

Il ne m'a pas semblé que boudinar évoquait sa consommation de viande de synthèse.

Attention, pente glissante avec la dernière comparaison… Et là on pourrais te retourner la question, en te demandant si tu es conscient(e) de ce qui a été fait par ces fous (qui n’était pas les seuls, il n’y a pas eu que l’Europe, l’Asie aussi a fait des horreurs sur les humains).

En quoi la pente est-elle glissante? Dans la mathématisation, l'optimisation et la rentabilisation de la souffrance les industries dont il est ici question n'ont absolument rien à envier aux systèmes concentrationnaires et génocidaires qui ont jalonné l'histoire des peuples. Le seul écart comparatif étant qu'il s'agit de groupes sociaux différents, en l'occurrence des espèces non humaines et qu'il est difficile pour une personne moralement équilibrée de reconnaître lui-même son statut de tortionnaire, cette phase demande non seulement une capacité de remise en question mais également de l'humilité.

La plupart des gens n'ont pas idée de la masse de violence et de cruauté qui existe derrière une simple boîte de Doliprane, une ceinture en cuir, un paquet de cigarettes ou une barquette de saumon fumé. Beaucoup d'entre nous se doutent aussi que quelque chose cloche, que cette surabondance a un prix, pas seulement écologique mais aussi spirituel mais rechignent à plonger la tête dans la fange. La réaction première de prise de distance ou de tentative de justification vis-à-vis de ces réalités est "normale" dans le sens où il s'agit de se protéger soi-même. L'horreur est telle et nous nous tenons dans une proximité si immédiate avec celle-ci que sans de solides bases psychologiques, la prise de conscience et le poids des responsabilités peut tout simplement écraser un homme.

Il est d'autant plus difficile d'admettre ce statut de dominant lorsqu'on est soi-même dominé, que l'on soit une femme, d'une "minorité" sexuelle, un pauvre et/ou bien un non-blanc. Mais tout musulman-e devrait par exemple avoir à l'esprit que la massification de la consommation d'animaux est un fait récent dans l'histoire des hommes, complètement étranger aux pratiques traditionnelles du bassin civilisationnel qui était le leur. Il ne s'agit pas de dire que ce qui est ancien est par nature fondamentalement bon mais d'interroger le présent, notre modernité à l'aune de l'expérience des peuples qui nous ont précédés: c'est tout le sens de l'épistémologie islamique.

Loin d'être une question secondaire, je pense que la façon dont une civilisation traite sa terre et les formes de vie qui y naissent, évoluent et meurent est un indicateur juste de sa valeur spirituelle mais aussi de sa capacité à exister dans la durée. Notre rapport aux animaux fait partie de ces critères, il est comme le reflet de nos rapports sociaux.

Et pour être honnête il m'importe peu que ce sujet ne figure ni à l'agenda théologique d'Al-Azhar ni au JT de 20h, estimant que le musulman comme le non-musulman, est libre et se doit de penser sa place dans ce monde par lui-même.
 
@breakbeat :

En ce qui concerne l'humain, c'est manger des insectes, des petits rongeurs et des charognes qui est "naturel". Le reste n'est venu qu'après l'invention de la chasse, bien plus tard dans son histoire. Quant au scientifique, ça n'en est pas un. C'est un employé d'une compagnie industrielle, comme il existe des biologistes et des chimistes travaillant pour des industries pharmaceutiques. Ce sont des exécutants, comme tout employé, non des chercheurs de pointe (on en est fort loin).

Pour te donner une idée, si on considère que l'homme occidental ne peut tirer ses protéines d'une seule source, la viande rouge, il ne devrait en consommer qu'entre 450 et 650 grammes par semaine pour assurer un fonctionnement optimal de son organisme. Tout ce qui est au delà est inutile et dangereux.

Tu as le droit de ne pas te préoccuper des poissons. De mon coté, étant aquariophile, c'est une passion personnelle. Et au vu de la connaissance moyenne du gars lambda concernant les poissons, il n'est guère étonnant que le public n'ait pas conscience de la richesse de ce microcosme. Suffit de voir le nombre de poisson rouge dans des bocaux pour s'en convaincre (à part dans quelques pays où le bocal est considéré, à juste titre, comme une maltraitance animale).

Et enfin, si, les animaux ont une culture. En tout cas, chez les grands primates. Des cultures différentes selon les tribus familiales d'ailleurs (au sein d'une même espèce).

Tiens, puisque tu es si attaché à l'éducation, tu es surement au courant que même les poissons éduquent leurs petits, non ? Mais bon, pour eux, il est difficile de parler de culture en effet.
 
@breakbeat :

En ce qui concerne l'humain, c'est manger des insectes, des petits rongeurs et des charognes qui est "naturel". Le reste n'est venu qu'après l'invention de la chasse, bien plus tard dans son histoire. Quant au scientifique, ça n'en est pas un. C'est un employé d'une compagnie industrielle, comme il existe des biologistes et des chimistes travaillant pour des industries pharmaceutiques. Ce sont des exécutants, comme tout employé, non des chercheurs de pointe (on en est fort loin).

Pour te donner une idée, si on considère que l'homme occidental ne peut tirer ses protéines d'une seule source, la viande rouge, il ne devrait en consommer qu'entre 450 et 650 grammes par semaine pour assurer un fonctionnement optimal de son organisme. Tout ce qui est au delà est inutile et dangereux.

Tu as le droit de ne pas te préoccuper des poissons. De mon coté, étant aquariophile, c'est une passion personnelle. Et au vu de la connaissance moyenne du gars lambda concernant les poissons, il n'est guère étonnant que le public n'ait pas conscience de la richesse de ce microcosme. Suffit de voir le nombre de poisson rouge dans des bocaux pour s'en convaincre (à part dans quelques pays où le bocal est considéré, à juste titre, comme une maltraitance animale).

Et enfin, si, les animaux ont une culture. En tout cas, chez les grands primates. Des cultures différentes selon les tribus familiales d'ailleurs (au sein d'une même espèce).

Tiens, puisque tu es si attaché à l'éducation, tu es surement au courant que même les poissons éduquent leurs petits, non ? Mais bon, pour eux, il est difficile de parler de culture en effet.

Manger de la viande c'est naturel.

Point.
 
@breakbeat :

Ben, tu sais, c'est pas parce que tu rajoutes "point" à la fin d'une phrase que ça en fait une vérité absolue pour autant.

Nous sommes des végétariens à tendance omnivore. Notre organisme peut tout à fait se passer d'un apport sous forme de viande durant un long moment (ou toute notre vie) sans carence.

La viande, pour l'être humain "naturel", est une nourriture ponctuelle. C'est une image d'Epinal qu'il faudrait consommer de la viande pour être fort ou en bonne santé (la plupart des athlètes olympiques sont végétariens, bizarrement).

La façon dont nous consommons la viande, aujourd'hui, n'est pas naturelle. Ceci par contre est une vérité non contestable.
 
@breakbeat :

Ben, tu sais, c'est pas parce que tu rajoutes "point" à la fin d'une phrase que ça en fait une vérité absolue pour autant.

Nous sommes des végétariens à tendance omnivore. Notre organisme peut tout à fait se passer d'un apport sous forme de viande durant un long moment (ou toute notre vie) sans carence.

La viande, pour l'être humain "naturel", est une nourriture ponctuelle. C'est une image d'Epinal qu'il faudrait consommer de la viande pour être fort ou en bonne santé (la plupart des athlètes olympiques sont végétariens, bizarrement).

La façon dont nous consommons la viande, aujourd'hui, n'est pas naturelle. Ceci par contre est une vérité non contestable.

Manger de la viande c'est naturel.

Point.
 
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