La consommation occidentale, n’est pas naturelle, elle est culturelle. Elle est un symbole de richesse (comme l’est devenu le pain blanc face au pain‑bis, pourtant meilleur), si bien que même les pauvres, veulent en avoir à tous les repas, et achètent des viandes mauvaises alors que pour moins chers ils pourraient avoir des légumes bons. La Chine fait pareil, et met sa propre alimentation en péril pour se gaver de viandes de porc, alors que les Chinois vivaient avant, sans. Ils courent le risque de se retrouver en pénurie alimentaire avec les céréales et les légumes, pour produire de la viande. C’est assez critique chez eux, parce qu’en plus ils ont aussi des problèmes avec l’eau.
La pression que met la production de viande sur l’agriculture, n’a rien de naturelle. Jamais dans le passé, les humains n’auraient laissé le bétail ingurgiter presque toute leur production céréalière, ils auraient gardé les céréales pour eux. Le bétail, lui, se nourrissait de pâture, d’herbes dures que les humains ne mangeaient pas.
Même la NASA exclut la viande de l’alimentation pour les projets futurs de voyages vers Mars, alors que l’équipage aura pourtant besoin d’être en bonne santé, évidemment. Ça interpelle aussi sur le soit‑disant naturel.
Toujours au sujet du naturel, aucun animal dont l’alimentation courante est carnée, n’a de molaires comme en ont les humains. Les molaires, sont typiquement le fait d’animaux plutôt végétariens. La longueur de l’intestin chez l’humain, est aussi incompatible avec une alimentation principalement carnée. Même les renards, pourtant omnivores, on en proportion, un intestin plus court que celui des humains. Les intestins long, sont comme les molaires, le signe d’un régime naturel plutôt végétarien. La digestion des végétaux et plus longue, et nécessite un intestin long, tandis que la digestion de la viande doit se faire le plus vite possible, pour éviter les problème, et nécessite un intestin court. Cependant, l’usage de la cuisson depuis des millénaire, a aboutit à un raccourcissement de l’intestin chez les humains, mais ça c’est une autre question.
Voilà à propos de la nature