Le roi Juan Carlos a demandé, lors de sa visite au Maroc mi-juillet, du roi Mohammed VI de gracier des détenus espagnols. Mardi, une quarantaine d’entre-eux ont été libérés.
Parmi eux un violeur de onze enfants marocains ?Parmi les quarante- huit détenus espagnols graciés, à l’occasion de la fête du trône, figurerait un violeur de onze enfants marocains, filles et garçons âgés entre quatre et quinze ans. Condamné en 2011 à trente ans de prison par la cour d’appel de Kénitra, dix-huit mois plus tard, le voilà qui retrouve la pleine liberté de ses mouvements, comme l'a révélé le site*andaluspress.com. La société civile monte rapidement au créneau.
Elle se mobilise et compte organiser un sit-in de contestation, demain à 22 heures à Rabat devant le siège du parlement. Un* rendez-vous placé sous le thème*: «*le peuple demande l’indépendance de la justice*». Depuis hier,*une page facebook, a été lancée. Elle recueille un franc succès auprès des Marocains, totalisant, déjà, presque 3000 participants sur environ 25 000 invités. Les commentaires postés y sont dans l’ensemble hostiles à la libération de l’Espagnol. Parallèlement, à la campagne sur les réseaux sociaux, une pétition sous le thème «*Non à la grâce de violeurs d’enfants*» est visible sur le site*avaaz.org. Vers neuf heures d’aujourd’hui, elle comptait 213 signatures.
Une guère sur le net entre mouvement «*Tamaroud*» et «*jeunes royalistes*»Ce ressortissant ibérique, 60 ans originaire d'Irak, réside dans la ville depuis 2006, il possède également une exploitation agricole. Au moment de son arrestation, la société civile tant au niveau de Kénitra que dans le reste du Maroc a organisé plusieurs manifestations, avec la participation d’acteurs et sportifs, dénonçant le crime. Seront-ils de la partie demain ? Rien n'est moins sûr. Déjà, Najat Anouar, la présidente de "Touche pas à mon enfant", une association de la défense des enfants victimes d’abus sexuels, a refusé de commenter la grâce royale accordée à l’Espagnol violeur de mineurs, estimant, dans des déclarations au site*hespress.com, que seul le roi a le droit de considérer qui mérite ou non la grâce. L'article 58 de la Constitution du 1er juillet 2011 stipule que "le Roi exerce le droit de grâce".Compte tenu de l’importance du sujet, la version marocaine du mouvement «*Tamaroud*» (Morocco Rebellion Movement) a saisi cette opportunité pour faire entendre ses revendications politiques. Une entrée qui, apparemment, n’est pas la bienvenue.
Sur*la page facebook, certains appellent à ne pas politiser le sit-in de vendredi à Rabat et demande l’extradition de l’Espagnol Daniel. Cette affaire de libération d'un violeur devient le nouveau terrain de bataille entre les partisans de «*Tamaroud*» et «*les jeunes royalistes*». Le sit-in de demain devant le parlement sera une occasion pour les deux factions de montrer leurs forces de mobilisation.
Yabiladi
Parmi eux un violeur de onze enfants marocains ?Parmi les quarante- huit détenus espagnols graciés, à l’occasion de la fête du trône, figurerait un violeur de onze enfants marocains, filles et garçons âgés entre quatre et quinze ans. Condamné en 2011 à trente ans de prison par la cour d’appel de Kénitra, dix-huit mois plus tard, le voilà qui retrouve la pleine liberté de ses mouvements, comme l'a révélé le site*andaluspress.com. La société civile monte rapidement au créneau.
Elle se mobilise et compte organiser un sit-in de contestation, demain à 22 heures à Rabat devant le siège du parlement. Un* rendez-vous placé sous le thème*: «*le peuple demande l’indépendance de la justice*». Depuis hier,*une page facebook, a été lancée. Elle recueille un franc succès auprès des Marocains, totalisant, déjà, presque 3000 participants sur environ 25 000 invités. Les commentaires postés y sont dans l’ensemble hostiles à la libération de l’Espagnol. Parallèlement, à la campagne sur les réseaux sociaux, une pétition sous le thème «*Non à la grâce de violeurs d’enfants*» est visible sur le site*avaaz.org. Vers neuf heures d’aujourd’hui, elle comptait 213 signatures.
Une guère sur le net entre mouvement «*Tamaroud*» et «*jeunes royalistes*»Ce ressortissant ibérique, 60 ans originaire d'Irak, réside dans la ville depuis 2006, il possède également une exploitation agricole. Au moment de son arrestation, la société civile tant au niveau de Kénitra que dans le reste du Maroc a organisé plusieurs manifestations, avec la participation d’acteurs et sportifs, dénonçant le crime. Seront-ils de la partie demain ? Rien n'est moins sûr. Déjà, Najat Anouar, la présidente de "Touche pas à mon enfant", une association de la défense des enfants victimes d’abus sexuels, a refusé de commenter la grâce royale accordée à l’Espagnol violeur de mineurs, estimant, dans des déclarations au site*hespress.com, que seul le roi a le droit de considérer qui mérite ou non la grâce. L'article 58 de la Constitution du 1er juillet 2011 stipule que "le Roi exerce le droit de grâce".Compte tenu de l’importance du sujet, la version marocaine du mouvement «*Tamaroud*» (Morocco Rebellion Movement) a saisi cette opportunité pour faire entendre ses revendications politiques. Une entrée qui, apparemment, n’est pas la bienvenue.
Sur*la page facebook, certains appellent à ne pas politiser le sit-in de vendredi à Rabat et demande l’extradition de l’Espagnol Daniel. Cette affaire de libération d'un violeur devient le nouveau terrain de bataille entre les partisans de «*Tamaroud*» et «*les jeunes royalistes*». Le sit-in de demain devant le parlement sera une occasion pour les deux factions de montrer leurs forces de mobilisation.
Yabiladi