L'alphabet araméen n'est pas une bonne solution pour transcrire Tamazight , les caractères araméens sont essentiellement consonantiques et sécrivent dune manière forcément continue (ils sont essentiellement attachés les uns aux autres même dans lécriture non manuscrite),
Un exemples :
le mot ddu, idda (aller) en caractères araméens, cela donnerait « دُّو » . Les deux lettres (d) apparaissant visuellement dans la transcription Tifinagh et latine, napparaissent pas dans la transcription araméenne et lon sait limportance de laspect visuel dans lapprentissage de la lecture aux enfants et le rôle joué par limage dans la consolidation des informations dans la mémoire humaine au cours de lapprentissage.
Un autre exemple :
seker, isseker (faire) qui doit sécrire dans lalphabet araméen comme suit « سْكْر ». Nous voyons que le double (s) en caractères latins napparaît que lors de la prononciation en caractères araméens. On dirait quil ny a quun seul (s) car cest au cours de la prononciation que cela apparaît. Ce double (s) est donc implicite et par conséquent non visuel. Un effort cérébral, des connexions neuronales dans le cerveau, sont donc indispensables pour ajouter cette information dans le petit cerveau de lenfant afin de retenir cette image et sa signification, car pour lui, à première vue, il ne sagit là que de pures images nayant aucune valeur symbolique ni psychologique comme chez ladulte.
Tout cela pour dire que Le système phonologique de la langue amazighe contient des oppositions impossibles à représenter par le système décriture araméen .