Une femme-kamikaze a provoqué une importante explosion devant l’entrée de la gare de Volgograd, au sud-ouest de la Russie. C’est le 2ème attentat en trois jours dans cette région, alors que Sotchi se prépare à accueillir les JO d’hiver le 7 février prochain.
Une femme-kamikaze s’est donné la mort dimanche devant l’entrée principale de la gare de Volgograd, au sud-ouest de la Russie. L’explosion qu’elle a déclenchée en actionnant ses charges devant un détecteur de métaux à l’entrée du bâtiment a provoqué la mort d’au moins 13 personnes et de nombreux blessés, selon le dernier bilan fourni par les enquêteurs. L’endroit était particulièrement fréquenté, en raison des départs en vacances du Nouvel an. Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné aux forces de l’ordre de prendre toutes les mesures nécessaires concernant la sécurité après cette explosion, selon un porte-parole cité par l’agence de presse RIA. C’est l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré en Russie (en dehors du Nord-Caucase) depuis le 24 janvier 2011, jour où des insurgés islamistes avaient tué 37 personnes à l’aéroport moscovite de Domodedovo.
L’événement, le 2ème en trois jours dans la région, relance les craintes d’une vague d’attaques de la part des islamistes du Nord-Caucase, alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, (située à quelque 800 kilomètres au sud de Volgograd) dont l’ouverture aura lieu le 7 février. Cette station touristique est elle-même située au pied du Grand Caucase, non loin de zones troublées comme la Tchétchénie et le Daguestan, dans l’extrême Sud de la Russie.
Vendredi, l’explosion d’une voiture piégée avait fait trois morts à Piatigorsk, ville du sud de la Russie située à 270 km à l’est de Sotchi.
Volgograd, l’ancienne Stalingrad, est une ville d’un million d’habitants, située à plusieurs centaines de kilomètres des régions musulmanes du Nord-Caucase, en proie à des violences séparatistes quasi quotidiennes. Le chef de l’insurrection islamiste du Nord-Caucase, le Tchétchène Dokou Oumarov, a appelé ses partisans à recourir à « la force maximale » pour empêcher le président Vladimir Poutine d’organiser les J.O d’hiver à Sotchi, dans une vidéo mise en ligne en juillet dernier.
les echos
Une femme-kamikaze s’est donné la mort dimanche devant l’entrée principale de la gare de Volgograd, au sud-ouest de la Russie. L’explosion qu’elle a déclenchée en actionnant ses charges devant un détecteur de métaux à l’entrée du bâtiment a provoqué la mort d’au moins 13 personnes et de nombreux blessés, selon le dernier bilan fourni par les enquêteurs. L’endroit était particulièrement fréquenté, en raison des départs en vacances du Nouvel an. Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné aux forces de l’ordre de prendre toutes les mesures nécessaires concernant la sécurité après cette explosion, selon un porte-parole cité par l’agence de presse RIA. C’est l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré en Russie (en dehors du Nord-Caucase) depuis le 24 janvier 2011, jour où des insurgés islamistes avaient tué 37 personnes à l’aéroport moscovite de Domodedovo.
L’événement, le 2ème en trois jours dans la région, relance les craintes d’une vague d’attaques de la part des islamistes du Nord-Caucase, alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, (située à quelque 800 kilomètres au sud de Volgograd) dont l’ouverture aura lieu le 7 février. Cette station touristique est elle-même située au pied du Grand Caucase, non loin de zones troublées comme la Tchétchénie et le Daguestan, dans l’extrême Sud de la Russie.
Vendredi, l’explosion d’une voiture piégée avait fait trois morts à Piatigorsk, ville du sud de la Russie située à 270 km à l’est de Sotchi.
Volgograd, l’ancienne Stalingrad, est une ville d’un million d’habitants, située à plusieurs centaines de kilomètres des régions musulmanes du Nord-Caucase, en proie à des violences séparatistes quasi quotidiennes. Le chef de l’insurrection islamiste du Nord-Caucase, le Tchétchène Dokou Oumarov, a appelé ses partisans à recourir à « la force maximale » pour empêcher le président Vladimir Poutine d’organiser les J.O d’hiver à Sotchi, dans une vidéo mise en ligne en juillet dernier.
les echos