Dans Sahih al-Bukhârî, selon Abu Bakr le Prophète salallahou'alayhi wa salam a dit : « Point de salut à un peuple commandé par une femme ».
Ibn ‘Abidîn Al-Hanafî, dans son livre Ar-Rad al-Muhtâr (577/1) dit: « Il n’est pas (permis) à une femme de diriger la prière pour un homme ».
Al-Châfi’î, dans Al-Um (191/1) dit : « Si une femme dirige la prière pour des hommes, des femmes et des enfants, alors la prière des femmes est valable, alors que celles des hommes et des garçons ne l’est pas, car Allah le Très-Haut a donné la pré-éminence aux hommes et non pas aux femmes. Et il n’est pas permis à une femme de diriger la prière pour un homme quelques soient les circonstances ».
An-Nawawî, dans Majmu’ (151/4) dit : « Nos camarades (ceux qui suivent Al-Châfi’î) sont d’accord pour que la prière d’hommes adultes ou de garçons, dirigé par une femme n’est pas valable, qu’elle soit obligatoire ou non. Ceci est l’avis de notre Ecole (Madhâb) et l’avis de la plupart des savants parmi les trois générations après le Prophète salallahou'alayhi wa salam ou celles d’après. Le même avis a été rapporté par Al-Bayhaqî des sept jurisconsultes suiveurs de Médine. Et c’est l’avis de Mâlik, Abu Hanîfa, Sufiân, Ahmad, Dâwud.
Ibn Hazm dans Al-Muhalâ (167/2) dit: « Il n’est pas permis à une femme de diriger la prière ni pour un homme ni pour des hommes. Ceci ne fait aucune divergence entre les savants. De plus, il y a des preuves que la femme annule la prière si elle passe devant un homme, qu’elle doit se mettre derrière l’homme lors de la prière et que l’Imam se met obligatoirement devant les prieurs.