L’antisémitisme de supporters de football condamné par un juge
Des messages antisémites publiés sur Facebook avant un match de football ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Anvers pour diffusion d’idées fondées sur la supériorité raciale ou la haine raciale et pour incitation à la haine ou à la violence.
« L'antisémitisme demeure un problème », déclare Patrick Charlier, directeur d'Unia. « Nous prenons les faits de cette nature au sérieux. Nous avons ouvert un dossier relatif à ces faits et nous nous sommes constitués partie civile.
Il ne peut y avoir de place dans le football pour l'antisémitisme, le racisme ou d'autres manifestations de discrimination ».
La veille du match, la personne condamnée, supporter et président de l'association des supporters de Beerschot Wilrijk, avait appelé sur Facebook à entonner un chant controversé. Sous son message Facebook, des réactions haineuses à l'égard des Juifs ont été publiées.
Ces réactions se référaient à Hitler, à la « chasse aux Juifs » et au génocide des Juifs. Les faits sont graves. Le juge a estimé que le prévenu avait manqué à ses responsabilités en tant que président d'une association de supporters et que ces messages allaient à l'encontre d'une société tolérante et qu’ils contribuaient au dénigrement d'un groupe de population sur la base de son ascendance.
Le 4 novembre 2020, le tribunal correctionnel d'Anvers a donc donné le signal que de telles manifestations d'antisémitisme sont inacceptables. Il a estimé que les faits étaient établis et il a condamné le prévenu à une peine de travaux d'intérêt général de 50 heures.
Le juge a accordé à Unia le montant provisionnel de 1 euro pour réparation du dommage moral et un montant de 100 euros pour les dommages et intérêts matériels.
Il existe des limites à ce qui peut se faire
Selon le juge, des déclarations telles que celles tenues par le prévenu sont préjudiciables au travail d'Unia et nécessitent des efforts supplémentaires.
L'action en justice relative à ces faits et la constitution de partie civile d'Unia mettent en évidence les objectifs de la loi antiracisme et soulignent qu'il y a des limites à ce que la société peut faire.
Le supporter du Beerschot condamné doit également payer 240 euros de frais de procédure.
Un groupe de supporters de Beerschot Wilrijk s’était également manifesté lors d'un match de football en avril 2018 en entonnant des chants anti-Juifs ; on pouvait y entendre des phrases telles que :
« Nous sommes anti-Juifs.
Nous les écrasons, les frappons, nous les poignardons, parce que nous sommes anti-Juifs ».
Ou encore : « Mon père était avec la Gestapo, ma mère était avec les SS.
Ensemble, ils ont brûlé des Juifs, parce que les Juifs brûlent mieux ».
Dans la tribune qui leur est réservée, les supporters avaient déployé un calicot de couleur violette arborant une étoile de David barrée d’une croix.
Avec les faits d'avril 2018, le supporter condamné n'en était pas à son coup d’essai.
Le 31 mars 2018, un procès-verbal a été dressé contre lui après qu'il eut fait un salut hitlérien lors du match de Beerschot Wilrijk contre Eupen.
Pour Unia, les faits d'avril 2018 constituent également un exemple flagrant d'antisémitisme, c'est-à-dire de manifestations qui visent la communauté juive ou les personnes d'ascendance juive.
Des messages antisémites publiés sur Facebook avant un match de football ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Anvers pour diffusion d’idées fondées sur la supériorité raciale ou la haine raciale et pour incitation à la haine ou à la violence.
« L'antisémitisme demeure un problème », déclare Patrick Charlier, directeur d'Unia. « Nous prenons les faits de cette nature au sérieux. Nous avons ouvert un dossier relatif à ces faits et nous nous sommes constitués partie civile.
Il ne peut y avoir de place dans le football pour l'antisémitisme, le racisme ou d'autres manifestations de discrimination ».
La veille du match, la personne condamnée, supporter et président de l'association des supporters de Beerschot Wilrijk, avait appelé sur Facebook à entonner un chant controversé. Sous son message Facebook, des réactions haineuses à l'égard des Juifs ont été publiées.
Ces réactions se référaient à Hitler, à la « chasse aux Juifs » et au génocide des Juifs. Les faits sont graves. Le juge a estimé que le prévenu avait manqué à ses responsabilités en tant que président d'une association de supporters et que ces messages allaient à l'encontre d'une société tolérante et qu’ils contribuaient au dénigrement d'un groupe de population sur la base de son ascendance.
Le 4 novembre 2020, le tribunal correctionnel d'Anvers a donc donné le signal que de telles manifestations d'antisémitisme sont inacceptables. Il a estimé que les faits étaient établis et il a condamné le prévenu à une peine de travaux d'intérêt général de 50 heures.
Le juge a accordé à Unia le montant provisionnel de 1 euro pour réparation du dommage moral et un montant de 100 euros pour les dommages et intérêts matériels.
Il existe des limites à ce qui peut se faire
Selon le juge, des déclarations telles que celles tenues par le prévenu sont préjudiciables au travail d'Unia et nécessitent des efforts supplémentaires.
L'action en justice relative à ces faits et la constitution de partie civile d'Unia mettent en évidence les objectifs de la loi antiracisme et soulignent qu'il y a des limites à ce que la société peut faire.
Le supporter du Beerschot condamné doit également payer 240 euros de frais de procédure.
Un groupe de supporters de Beerschot Wilrijk s’était également manifesté lors d'un match de football en avril 2018 en entonnant des chants anti-Juifs ; on pouvait y entendre des phrases telles que :
« Nous sommes anti-Juifs.
Nous les écrasons, les frappons, nous les poignardons, parce que nous sommes anti-Juifs ».
Ou encore : « Mon père était avec la Gestapo, ma mère était avec les SS.
Ensemble, ils ont brûlé des Juifs, parce que les Juifs brûlent mieux ».
Dans la tribune qui leur est réservée, les supporters avaient déployé un calicot de couleur violette arborant une étoile de David barrée d’une croix.
Avec les faits d'avril 2018, le supporter condamné n'en était pas à son coup d’essai.
Le 31 mars 2018, un procès-verbal a été dressé contre lui après qu'il eut fait un salut hitlérien lors du match de Beerschot Wilrijk contre Eupen.
Pour Unia, les faits d'avril 2018 constituent également un exemple flagrant d'antisémitisme, c'est-à-dire de manifestations qui visent la communauté juive ou les personnes d'ascendance juive.
L’antisémitisme de supporters de football condamné par un juge | Unia
Des messages antisémites publiés sur Facebook avant un match de football ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Anvers pour diffusion d’idées fondées sur la supériorité raciale ou la haine raciale et pour incitation à la haine ou à la violence.
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