Fausse accusation de viol: une de plus! 6 ans de prison pour rien. Une vie détruite pour rien. Des experts qui dérapent. Une justice qui cède aux suppositions en oubliant de chercher des preuves. Ouest-France dévoile en date du 22 juillet l'affaire suivante.
Elle avait menti, on l'avait crue
Loïc Sécher, condamné à seize ans de prison en 2003, est incarcéré à Nantes. La jeune fille qui l'accusait de viol dit, aujourd'hui, avoir menti.
leJDD.fr le vendredi 25 juillet 2008
Ce n'est pas la première. Virginie Meidera a écrit un livre sous le Titre "J'ai menti". Elle raconte comment, pour se rendre intéressante, elle avait accusé son père faussement. Six ans de prison pour rien, lui aussi.
Scénario classique et psychiatres serviles
L'homme étant coupable par principe dans notre société, l'affaire est bâclée comme trop souvent. Et les experts suivent servilement la justice, comme d'habitude:
L'affaire débute en 2000, à La Chapelle-Saint-Sauveur, un village de 700 habitants, en Loire-Atlantique. Une adolescente, âgée de 14 ans, accuse Loïc Sécher de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles répétées. () La jeune fille est fragile psychologiquement, mais jugée crédible par trois experts psychiatres au cours de l'instruction.
Une justice d'opérette
A noter comment la justice dysfonctionne dans ce genre d'affaire, puisque de toutes façon l'homme est coupable a priori:
Aucun test ADN n'est pratiqué, aucune confrontation n'a lieu.
Pas besoin de preuve, de vérification, besoin de rien pour cette justice de *****. L'erreur judiciaire, on s'en fout. Résultat: condamné à 16 ans de prison! Mieux vaut tuer une personne qu'être soupçonné de viol dans notre ... de société! Les hommes et les pères sont les acteurs malgré eux de toutes ces "affaires Dreyfuss" modernes.
Au bout de six ans, revirement:
En avril dernier, la jeune femme, âgée maintenant de 22 ans et hospitalisée pour ses difficultés psychologiques, revient sur ses déclarations. D'abord en privé, puis devant les gendarmes, qui l'ont entendue début juillet. Elle n'explique pas son revirement ni ce qui se serait passé à l'époque. Mais, cette fois encore, elle est jugée crédible par les spécialistes.
Donc quand la pseudo-victime ment, elle est jugée crédible, quand elle avoue son mensonge, elle l'est aussi. Cherchez l'erreur.
L'avocat de la vraie victime (l'homme), dénonce avec raison "un tel conditionnement de la société dans le compassionnel qu'il faut un coupable!". Encore a-t-il eu de la chance, si l'on peut dire: l'accusatrice a reconnu son mensonge six ans après. Combien d'hommes innocents sont en prison aujourd'hui, pour de fausses accusations de viol ou de violence conjugales?
sources:
http://forum.aufeminin.com/forum/co...sation-de-viol-6-ans-de-prison-pour-rien.html