Virus mystérieux en Chine, l'épidémie se propage

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très intéressant et je suis particulièrement d'accord avec les constats suivants :

Depuis le début de l’émergence du coronavirus, je partage mon analyse qu’il s’agit d’une épidémie banale. Le terme peut choquer quand il y a des morts, et a fortiori dans la crise sanitaire et la dramaturgie collective hallucinée que nous vivons. Pourtant, les données sont là : les affections respiratoires habituelles que nous vivons chaque année font bon an mal an 2'600'000 morts à travers le monde. Avec le Covid-19, nous en sommes, au quatrième mois, à 12'000 décès, et avec le pays initialement le plus touché qui est parvenu à juguler l'épidémie. Nous sommes très très loin d'avoir un effet statistiquement significatif au regard de la mortalité habituelle et en particulier de la surmortalité saisonnière.

Je l’ai dit et je le répète : le même traitement politique ou journalistique appliqué à n’importe quel épisode de grippe saisonnière nous terrifierait tout autant que l’épidémie actuelle. Comme la mise en scène (avec décompte en live des victimes) de n’importe quel problème sanitaire d’envergure, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, des cancers ou aux effets de la pollution atmosphérique nous ferait frissonner d’effroi tout autant et même infiniment plus !

Pareillement, les projections qui sont faites pour imaginer le nombre de morts possibles sont rien moins que délirantes. Elles reposent sur un « forçage » artificiel et maximal de toutes les valeurs et coefficients. Elles sont faites par des gens qui travaillent dans des bureaux, devant des ordinateurs et n’ont aucune idée ni des réalités de terrain, ni de l’infectiologie clinique, aboutissant à des fictions absurdes. On pourrait leur laisser le bénéfice de la créativité et de la science-fiction. Malheureusement, ces projections, littéralement psychotiques, font des dégâts massifs.

C’est dans ce paradoxe compliqué entre la très grande innocuité du virus pour l'immense majorité des gens et sa dangerosité extrême dans certains cas que nous sommes trouvés coincés. Nous avons alors adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques : renoncer à dépister les personnes possiblement malades et confiner la population dans son ensemble pour enrayer la diffusion du virus. Mesures à vrai dire moyenâgeuses et problématique puisqu’elles ne ralentissent l’épidémie qu’au risque de phénomènes de rebond potentiellement encore pires. Et qu’elles enferment tout le monde alors qu’une faible minorité seulement est concernée. Toutes les recommandations en santé publique sont à l’inverse de dépister le plus de cas possibles, et de confiner uniquement les cas positifs le temps qu’ils ne soient plus contagieux.
Le confinement général constitue un pauvre pis-aller face à l'épidémie dès lors qu’on manque de tout ce qui permettrait de lutter efficacement contre elle…
Pourquoi en est-on arrivé là ? Simplement parce que nous avons défailli à mettre d’emblée en place les bonnes réponses. Le manque de tests et de mesures de dépistage en particulier est emblématique de ce naufrage : alors que la Corée, Hong-Kong, Singapour et la Chine en faisaient la priorité absolue, nous avons été d’une passivité invraisemblable à organiser la mise à disposition de quelque chose de techniquement simple.

Il suffit de consulter les données avérées dans les pays cités pour, je l'espère, pouvoir admettre que les pertes sont la conséquence de notre panade sanitaire. Singapour, à mi-février, était le deuxième pays le plus touché au monde après la Chine, avec le même nombre de "premiers contaminateurs que plus tard en Italie, en France, en Espagne et en Suisse. Le nombre de morts à ce jour, un mois plus tard (22 mars) : en tout et pour tout, deux.
 
La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée, qui ont intégré l’association de dépistages massifs avec la prescription de chloroquine dans leurs treatment guidelines.

Ni Hong Kong ni la Corée, deux territoires qui ont connu les plus faibles taux de mortalité face au Covid-19 n’ont imposé de confinement aux personnes saines. Elle se sont simplement organisées différemment.

L’intérêt pour la chloroquine est désormais mondial avec des équipes travaillant aux quatre coins du monde. Si l’efficacité aujourd’hui très probable du médicament se confirme, ce sera un major game-changer. Une fois les personnes à risque de complications diligemment traitées, les innombrables infections bénignes dues au SARS-CoV-2, que nous serons très nombreux à vivre, pourvoiront l’immunité de masse qui ravalera cette « pandémie » au rang de sale mésaventure.

Le dépistage de masse est désormais enfin une priorité sanitaire. Le temps d’organiser la capacité d’analyses des laboratoires, nous y aurons tous progressivement droit. Le laboratoire Sanofi vient par ailleurs de proposer au gouvernement français de produire gratuitement un million de de doses de chloroquine.

Une dernière info enfin, qui nous incitera tous je l’espère à la prudence : les dernières données infectiologiques tenderaient à confirmer que les enfants ne sont que très peu porteurs et/ou contaminateurs du SARS-CoV-2. Si cette hypothèse se confirme, la fermeture des écoles ne serait en fait pas une mesure nécessaire. Les données que je relaye ici sont tombées cette semaine. Au moment où la fermeture a été décidée, on les ignorait- comme je le précisais dans mon blog précédent- il s'agissait donc d'une mesure de précaution, dont l'indication pourrait être démentie si les données en question se confirment.

Soyons donc patients et appliqués. Une fois cette hallucination collective passée, il sera alors temps de faire un rigoureux « post-mortem » des décisions sanitaires et de chercher à comprendre ce qu’il s’est passé pour qu’on génère cet invraisemblable gâchis sociétal…
 
bonjour tout le monde :)

vous avez lu l'article cité plus haut par @buroli ?

je vous ai mis les conclusions principales si vous ne voulez pas tout lire

en tous cas si la chloroquine marche, en effet la partie est terminée :)
 
bonjour tout le monde :)

vous avez lu l'article cité plus haut par @buroli ?

je vous ai mis les conclusions principales si vous ne voulez pas tout lire

en tous cas si la chloroquine marche, en effet la partie est terminée :)

Article intéressant en effet.

Les pays asiatiques ont en effet adopté des mesures bien plus intelligentes et moins draconiennes, qui se sont avérées plus efficaces que celles des pays occidentaux...

Il faudra à terme tirer les leçons de ces erreurs...
 
bonjour tout le monde :)

vous avez lu l'article cité plus haut par @buroli ?

je vous ai mis les conclusions principales si vous ne voulez pas tout lire

en tous cas si la chloroquine marche, en effet la partie est terminée :)
Le problème avec la chloroquine,c'est que le patient qui la prend doit être très surveiller car ce traitement est à éviter en cas de diabète,épilepsie, maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, infarctus, arythmie, allongement congénital du QTc),maladie de Parkinson,déficit en G6PD,troubles de la kaliémie ou de la magnésémie, grossesse et allaitement donc ceux qui la prendrais doivent être en relative bonne santé en dehors biensûre de leur coronavirus
 
DIRECT. Coronavirus: l'Italie dépasse la barre des 6000 morts


CORONAVIRUS - “Crise sanitaire mondiale majeure de notre époque”, selon l’OMS, la pandémie de Covid-19 “s’accélère” et son bilan s’alourdit. Partie de Chine où elle semble endiguée, elle a désormais pour épicentre l’Europe, où l’Italie subit le plus lourd bilan, mais touche aussi de plein fouet l’Iran et les États-Unis.

En France et un peu partout dans le monde, des mesures drastiques sont prises pour limiter la propagation de l’épidémie: confinement, quarantaines, fermeture des frontières... Et le printemps qui est là ne sera pas à lui seul le remède miracle pour mettre fin à cette crise.

> Ci-dessous, les principales informations à retenir
  • 186 nouveaux décès en 24 heures ont été recensés en France lundi soir, alourdissant le bilan total à 860 morts. Au lendemain du premier décès annoncé d’un médecin hospitalier, on a appris lundi la mort de quatre autres médecins dans l’Est de la France.
  • Dans le monde, on compte plus de 350.000 cas recensés pour près de 16.000 décès, en majorité en Europe, selon le décompte de l’AFP. Avec plus de 6000 morts selon le dernier bilan des autorités lundi, l’Italie est le pays qui déplore le bilan le plus lourd. Ce lundi, l’Espagne, 2e pays le plus touché en Europe, a elle dépassé la barre des 2000 morts.

  • La pression s’accentue sur le CIO pour reporter les JO de Tokyo prévus en juillet, comme le réclame à présent la fédération internationale d’athlétisme. Plusieurs comités olympiques nationaux ne veulent pas envoyer d’athlètes au Japon cet été. Le CIO se donne quatre semaines pour trancher mais l’idée d’une annulation est exclue.
> Retrouvez ci-dessous les informations sur le coronavirus en France et à travers le monde:
20h10: Les marchés en plein air seront fermés dès ce mardi, mais...
Les marchés en plein air seront fermés à partir de ce mardi mais des dérogations seront possibles, a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe ce lundi soir.
“Il sera permis aux préfets, sur avis des maires, de déroger cette interdiction”, dans le cas notamment des communes ou villages où “le marché est le seul endroit pour trouver des produits frais”, a-t-il précisé au journal télévisé de TF1


https://www.huffingtonpost.fr/entry...cc5b6f5b7c546fb07?utm_hp_ref=fr-international
 
Coronavirus. Cuba envoie en Italie des médecins ayant combattu la fièvre Ebola
Cuba a dépêché ce week-end une équipe de médecins et d’infirmiers en Italie afin qu’ils contribuent à la lutte contre le coronavirus à la demande de la Lombardie, région du nord du pays la plus affectée par l’épidémie.

Cuba a dépêché en Italie une équipe de 52 médecins et infirmiers, dont certains forts d’avoir combattu la fièvre Ebola en Afrique, pour aider le pays européen le plus meurtri dans sa lutte contre le covid-19.

La destination de cette équipe arrivée samedi en Italie est la région de Lombardie, la plus touchée par le coronavirus. En un mois, 4 825 personnes sont mortes en Italie en raison de cette pandémie.

L’équipe composée de 36 médecins, 15 infirmiers et un administrateur, « est prête à travailler sans relâche pour soigner et affronter l’épidémie de covid-19 en collaboration avec les professionnels de la santé » d’Italie, a déclaré son chef, Carlos Ricardo Perez.

Trente des membres de cette équipe ont lutté contre l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 à l’appel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a ajouté le chef de l’équipe lors d’une cérémonie avant leur départ de La Havane.

Avec des revenus de 6,3 milliards de dollars en 2018, l’exportation de services médicaux, en plus du tourisme, est l’un des moteurs de l’économie cubaine, selon les chiffres officiels.
 
Coronavirus: l'Asie affronte une deuxième vague de contaminations
Publié le : 22/03/2020 - 13:35Modifié le : 23/03/2020 - 10:40

La Chine craint une nouvelle de contaminations «via» des cas importés et le retour au travail des Chinois confinés. NICOLAS ASFOURI / AFP

Des plages australiennes aux rues de New Delhi, à travers toute l'Asie, les autorités ont intensifié ce week-end leurs efforts pour ralentir le coronavirus. Une seconde vague de contaminations est enregistrée dans des régions qui pensaient l'épidémie sous contrôle.

Le coronavirus a coupé l'Asie en deux. D'un côté, les pays d'Extrême-Orient et d'Océanie, qui ont connu les bilans les plus lourds. De l'autre, l'Asie du Sud-Est et le sous-continent indien, qui voient leur nombre de cas augmenter de façon inquiétante. Au total, l'Asie a dépassé ce dimanche les 95 000 personnes contaminées, soit un tiers des cas de Covid-19 enregistrés dans le monde, selon un décompte de l'Agence France-Presse.
En dehors de la Chine où plus de 80 000 personnes ont été contaminées après l'apparition en décembre du premier cas de nouveau coronavirus à Wuhan, la Corée du Sud est le pays d'Asie le plus touché avec plus de 8 500 cas.

D'où viennent les nouveaux cas ?
Dans les pays où l'épidémie semblait maîtrisée comme la Chine, les autorités font désormais face à une deuxième phase de contaminations, notamment liée aux personnes rentrant de l'étranger. Mais selon certains observateurs, le retour au travail de millions d'employés présente un autre risque.
À Hong Kong où le pire semblait passé, le nombre de personnes contaminées a presque doublé la semaine dernière, de nombreuses personnes revenant dans le centre financier.
Singapour a interdit aux visiteurs de courte durée de se rendre dans cette cité-État densément peuplée, après une vague de cas importés qui a fait grimper à 432 le nombre total de personnes contaminées.
Après avoir fermé ses frontières aux non-résidents et aux étrangers, l'Australie, qui compte 1 300 cas, a demandé aux habitants d'annuler leurs déplacements à l'intérieur du pays.

Effondrement potentiel de systèmes de santé déjà fragiles
Alors que le nombre de personnes porteuses du Covid-19 en Chine n'a cessé de baisser ces dernières semaines, d'autres pays voient les bilans s'alourdir. La Thaïlande a enregistré ce dimanche une soudaine hausse, avec 188 nouveaux cas. Ce qui laisse planer des doutes sur les chiffres recensés par ses deux voisins, la Birmanie et le Laos, qui, eux, ne font état d'aucun cas.
Des mesures visant à restreindre les déplacements ont été prises dans différents pays comme la Malaisie où l'armée a été déployée pour imposer le confinement.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé l'Asie du Sud-Est à mener une lutte « violente » contre cette épidémie, redoutant qu'elle ne conduise à l'effondrement de systèmes de santé déjà fragiles.


http://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20200322-coronavirus-asie-affronte-deuxième-vague-épidémie
Bombe à retardement sanitaire
 
Coronavirus: l’Afrique face à la pandémie ce lundi 23 mars
Publié le : 23/03/2020 - 20:11Modifié le : 23/03/2020 - 20:38


L’Afrique comptait, ce lundi 23 mars, 1 396 cas confirmés de coronavirus, selon les Nations unies. Le Covid-19 a déjà coûté la vie à 40 personnes sur le continent.

En Afrique du Sud, le pays africain le plus durement touché, les cas confirmés se sont multipliés en 24 heures. Plus de 400 cas sont confirmés. Le président Cyril Ramaphosa a annoncé, ce lundi 23 mars, un confinement national de la population du pays pendant trois semaines, à compter de jeudi, pour tenter d’enrayer la propagation rapide du nouveau coranivirus.

« Un confinement national sera mis en place pendant 21 jours, il sera imposé à partir de jeudi minuit », a déclaré le président sud-africain lors d’un discours télévisé, indiquant que cette mesure visait à prévenir une « catastrophe humaine ».
Cyril Ramaphosa a également annoncé que l’armée serait déployée dans les rues pour faire respecter le confinement national.

« J’ai ordonné le déploiement des Forces de défense nationale sud-africaines pour aider la police à faire respecter les mesures que nous avons annoncées ».

Le Burkina Faso durement touché
Quatre personnes ont été emportées par la pandémie jusqu’à ce jour au Burkina Faso, selon le ministère de la Santé. Le pays le plus durement touché d’Afrique de l’Ouest totalise 99 cas confirmés.
Depuis le début de la pandémie, la cellule d’alerte a enregistré plus de 42 000 appels, selon le coordonnateur national de la réponse à la pandémie, le professeur Martial Ouédraogo.

Vigilance au Mali
Le Mali doit « redoubler de vigilance » à la frontière avec le Burkina Faso, selon le ministre de la Santé, Michel Sidibé. Dans un communiqué daté du 20 mars, le dernier en date, son ministère affirme qu’aucun cas n’a été confirmé jusqu’à ce lundi au Mali.

Fermeture des frontières en Côte d’Ivoire
Les autorités ivoiriennes ont fermé les frontières dimanche 23 mars alors que huit nouveaux cas étaient annoncés, portant à 25 le nombre de cas confirmés en Côte d’Ivoire.

Le virus coûte la vie à un imam en Gambie
La Gambie, pays enclavé dans le Sénégal, a fermé ses frontières après l’annonce, dans la nuit de dimanche à ce lundi, du décès d’un ressortissant du Bengladesh, un imam âgé de 70 ans. Il s’agit du deuxième cas déclaré et du premier décès en Gambie. Ce religieux, arrivé via le Sénégal le 13 mars, avait été en relation avec de nombreuses personnes. Avant la Gambie, il avait visité six pays pour des programmes de prières.

Le Nigeria contre-attaque sur Twitter
Le pays le plus peuplé d’Afrique rapporte un premier décès. Il s’agit d’un homme, âgé de 67 ans, qui était rentré récemment du Royaume-Uni où il est soigné pour d’autres pathologies.
Pour contrer les pasteurs qui prétendent que le virus n’a pas encore frappé le Nigeria, les autorités ont lancé des campagnes anti-intox. Elles incitent la population à cesser de relayer les messages dont la source ne serait pas le Nigeria Centre for Disease Control.

La Guinée n’est pas épargnée
À Conakry, les autorités sanitaires signalent deux nouveaux cas, portant à quatre le nombre de cas confirmés. Il s’agit d’un couple rentré de France à la mi-mars.

Fonctionnaires en congés à Djibouti
Djibouti accentue les mesures pour empêcher la propagation du coronavirus. Le président Ismaël Omar Guelleh a décrété, ce lundi, une semaine de congés pour l'ensemble des fonctionnaires, en dehors des services de Santé, de la Police, de la Gendarmerie et de l'Armée, notamment.
Les commerces devront rester fermés à l'exception des magasins d’alimentation, pharmacies, banques et stations-service.

Au Zimbabwe, une voix s’éteint
Un journaliste radio, Zororo Makamba, est la première victime de la pandémie au Zimbabwe, selon le ministre de la Santé, Obediah Moyo. Zororo Makamba était âgé de 30 ans.

Fermeture des frontières en Éthiopie
Addis Abeba a annoncé, ce lundi, la fermeture de ses frontières terrestres à tous mais pas aux biens jugés essentiels. Des soldats chargés de faire respecter cette mesure ont été déployés, selon un communiqué du Premier ministre.

Un numéro vert en Mauritanie
Les autorités annoncent la création d’un centre d’appel dédié au coronavirus. Par ailleurs, deux malades, des ressortissants de l’Australie et du Bangladesh, sont aux soins intensifs, selon le ministre de la Santé.
 
Maroc : confinement et état d’urgence sanitaire

Au Maroc, ce lundi matin, le ministère de la Santé a fait un dernier bilan des personnes touchées par le virus Covid-19 : 122 cas sont officiellement recensés dans le royaume. En conséquence, dès vendredi, le gouvernement a instauré des mesures de confinement de la population et l'état d'urgence sanitaire a été décrété dimanche soir.

À partir de minuit lundi, il n'y aura plus de trains en circulation au Maroc. Les grands taxis blancs reliant les villes entre elles ne circulent déjà plus, de même que les vols intérieurs de la compagnie aérienne nationale. La circulation des tramways à Rabat et Casablanca est réduite. Le gouvernement a appelé les journaux à stopper leur impression. Les commerces alimentaires du Nord doivent fermer à 18h et les opérations de rapatriement des touristes étrangers sont terminées.

Le Maroc s'est donc immobilisé ce week-end. Toute circulation en ville doit désormais être justifiée par une attestation. Mais quelques incidents ont eu lieu, surtout dans des quartiers pauvres, à Tanger, Fès, Tétouan, Salé et Ksar Kebir.

À Tanger, des dizaines de jeunes sont sortis bruyamment dans les rues pour dénoncer le confinement et la fermeture des mosquées. Deux meneurs ont été arrêtés mais des prières ont été lancées, depuis les fenêtres des immeubles, dans plusieurs quartiers pour les soutenir.

Ces entorses ont aussitôt été condamnées par tous les partis représentés au Parlement, notamment les islamistes. Désormais, l'état d'urgence sanitaire permet aux forces de sécurité d'arrêter et de présenter à la justice tout contrevenant. Les peines pour « rébellion » ont été aggravées.
 
La BCEAO débloque une forte somme pour venir en aide aux économies ouest-africaines

Moins touché que le reste du monde par le virus du covid-19, même si 42 des 54 pays africains ont déjà recensé au moins une personne contaminée, le continent prend des mesures pour affronter les conséquences économiques de la pandémie. En Afrique de l’Ouest, la BCEAO, la Banque centrale des huit pays de l’UEMOA a décidé d’injecter 340 milliards de francs CFA chaque semaine dans l’économie. Prise ce week-end, cette décision est mise en application dès ce lundi.

Les 340 milliards de francs CFA débloqués dès ce lundi s’ajoutent au montant que la Banque centrale de l’UEMOA accorde chaque semaine à ses antennes des huit pays membres. La somme globale hebdomadaire est ainsi portée à 4 750 milliards de francs CFA.

C’est l’une des huit mesures prises par la BCEAO. Cette hausse devrait permettre à chaque banque centrale d’éviter la baisse du financement de l’économie. Pour aider les entreprises privées à faire face aux conséquences collatérales du covid-19, la BCEAO va faire la cotation de 1 700 d’entre elles, qui étaient jusqu’ici exclues de son portefeuille.

Les Banques de la zone CFA ouest-africaine auront donc accès à des ressources complémentaires de plus de 1 000 milliards de francs CFA (1 050 milliards), ce qui va ainsi donner aux entreprises privées concernées la possibilité de négocier et de bénéficier de meilleures conditions pour leurs emprunts.

Pour les dépenses urgentes liées à la lutte contre la pandémie, les pays membres de l’UEMOA auront 25 milliards de CFA à se partager, via un fonds versé à la Banque ouest africaine de développement.

La BCEAO a par ailleurs exhorté le secteur bancaire de la zone à soutenir les petites et moyennes entreprises mises en difficulté par les effets du coronavirus, en leur accordant par exemple des reports pour le remboursement de leurs crédits.

rfi
 
« Je me serais coupé un bras pour une bouffée d’air frais » : le calvaire des Chinois qui ont survécu à l’épidémie
Deux mois après son entrée en vigueur, la quarantaine est assouplie dans le Hubei, où le coronavirus est apparu.

Par Simon Leplâtre Publié aujourd’hui à 11h05

https://www.lemonde.fr/internationa...-19-racontent-leur-calvaire_6034219_3210.html






.... ça promet, nous n'en sommes qu'à une semaine,
qu'est ce qu'il en sera dans 2 mois ????

Slm

Je pense qu'on peut relativiser… ( juste faire attention à certains qui ont des pathologies mentales et physiques que l'enfermement risque de nuire).

J'ai une grosse pensée en revanche à toutes les personnes opprimées, enfermer injustement non pas sur 2 ou 8 mois mais sur des années voir une vie:(
 
Peut-être qu'après ça les chinois renonceront à manger des animaux que les humains ne doivent pas manger (chauve-souris, pangolin, chiens, chats, rats, serpents...).
Et s'ils pouvaient aussi arrêter de persécuter les Muslims de chez eux...
 
Le virus s’est propagé à la vitesse grand V aux Etats-Unis.
Plus de 1000 morts enregistrés, dont plus de 300 dans le seul état de New-York, où les hôpitaux sont débordés.

Trump, qui espère la fin du confinement dans deux semaines, est complètement à côté de la plaque.
 
Peut-être qu'après ça les chinois renonceront à manger des animaux que les humains ne doivent pas manger (chauve-souris, pangolin, chiens, chats, rats, serpents...).
Et s'ils pouvaient aussi arrêter de persécuter les Muslims de chez eux...
A priori les chinois pourraient interdir la consommation d’animaux sauvages

c’était déjà discuté chez eux avant même la pandémie
 
A priori les chinois pourraient interdir la consommation d’animaux sauvages

c’était déjà discuté chez eux avant même la pandémie

avec toutes les épidémies qui sont parties des chauve-souris, pangolin et autres ratons laveurs en circuit sur les marchés chinois
au mépris des controles vétérinaires et de l'hygiène,
il serait temps d'interdire tout cela !

mais bon on a eu aussi la vache folle, les moutons enragés, les maladies du porc (trichinose) etc.

aux USA il y a les cerfs-zombies, dont on craint qu'ils pourraient contaminer les chasseurs qui les mangent.
 
Coronavirus: dans les camps rohingyas, la peur d'un "feu de forêt"

Accueillant près d'un million de réfugiés, les camps rohingyas du sud du Bangladesh, surpeuplés et miséreux, font craindre un scénario cauchemar à mesure que la pandémie de coronavirus se rapproche de leur région.

"Nous sommes extrêmement inquiets. Si le virus arrive ici, il se propagera comme un feu de forêt", explique à l'AFP le leader communautaire rohingya Mohammad Jubayer, qui vit au milieu de collines couvertes de bicoques de bambous et bâches tassées les unes contre les autres.

Les conditions de vie misérables dans lesquelles vivent les Rohingyas, minorité musulmane qui a fui en masse des persécutions en Birmanie voisine à l'automne 2017, font de ce plus grand camp de réfugiés du monde un terreau fertile pour n'importe quelle maladie. Et un baril de poudre potentiel pour le nouveau coronavirus.

Dans les autres pays de la planète, les habitants sont appelés à respecter une distance de sécurité entre eux. Mais dans le grand camp de Kutupalong, les allées boueuses font à peine deux mètres de large et grouillent perpétuellement de monde.

La distanciation sociale y est "virtuellement impossible", dit Paul Brockman, directeur Bangladesh pour l'ONG Médecins sans frontières, "les populations vulnérables comme les Rohingyas vont être frappées de façon disproportionnée par le Covid-19".

Chaque cabanon fait à peine 10 mètres carrés et peut héberger jusqu'à 12 personnes vivant dans la promiscuité. "Vous pouvez entendre votre voisin d'à-côté respirer", raconte un travailleur humanitaire.

Ici, les masques, devenus essentiels dans le reste du monde, sont rares. Quant aux gels hydroalcooliques pour se désinfecter les mains, ils sont inconnus.

Le Bangladesh compte à ce jour 39 cas confirmés de coronavirus qui y a déjà fait 5 morts. Mais les experts jugent ce nombre grandement sous-estimé en raison de la faible quantité de tests réalisés dans cette nation d'Asie du Sud aux 160 millions d'habitants.

- 'Un nouveau massacre' -

Alors qu'un tiers de l'humanité est confinée chez elle, la plupart des Rohingyas ne savent rien ou peu de choses de la situation mondiale actuelle. Le Bangladesh a coupé l'accès à internet dans les camps depuis la fin de l'année dernière pour mieux les contrôler.

"La plupart d'entre nous ne savent pas ce qu'est cette maladie. Les gens ont seulement entendu qu'elle tue beaucoup. Nous n'avons pas l'internet pour savoir ce qu'il se passe", indique Sayed Ullah, un leader communautaire.

"Nous nous en remettons à la miséricorde divine",
ajoute-t-il.

Lokman Hakim, un réfugié de 50 ans, s'inquiète de l'absence de mesures préventives dans les camps contre le coronavirus. "Nous avons reçu du savon et on nous a dit de nous laver les mains. Et c'est tout", relate-t-il.

Les nombreux travailleurs humanitaires permettant la survie des centaines de milliers de réfugiés ainsi que les Rohingyas de la diaspora venant dans les camps sont autant de possibles vecteurs d'introduction du coronavirus.

Dans ces conditions, les autorités locales réduisent l'accès de personnes extérieures aux camps.

"Nous avons minimisé le travail humanitaire dans les camps. Seules les activités liées à la nourriture, à la santé et aux problèmes juridiques vont continuer", décrit à l'AFP Bimol Chakma, un responsable du commissariat aux réfugiés du Bangladesh.

Des Rohingyas vivant à l'étranger dans des pays fortement touchés par le coronavirus essayent de mettre en garde leurs proches dans les camps en leur téléphonant. Mais de nombreux Rohingyas expatriés sont revenus sans être filtrés.

"S'ils sont porteurs du virus et se mêlent aux foules, ça va être un nouveau massacre, bien plus gros que ce qu'il s'est passé en 2017", s'alarme Mojib Ullah, un activiste rohingya basé en Australie, en référence à la répression en Birmanie que des enquêteurs de l'ONU ont qualifiée de "génocide".

 
Le virus s’est propagé à la vitesse grand V aux Etats-Unis.
Plus de 1000 morts enregistrés, dont plus de 300 dans le seul état de New-York, où les hôpitaux sont débordés.

Trump, qui espère la fin du confinement dans deux semaines, est complètement à côté de la plaque.
les USA sont surtout passé a la 2e place mondiale de contaminés avec près de 70 000 cas dépassant l'Italie
mais les USA ont énormément d'appareil respiratoire en réanimation donc certains sont en rea depuis 2 ou 3 ou 4 semaines a savoir que l'éspérance de vie devient nul a ce stade de reanimation .
https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/575773/coronavirus-plus-de-1000-morts-aux-etats-unis

le chiffre des morts risque de faire un boum prochainement .
en Allemagne pareil, ils possédent 2 a 3 fois + de respirateur que la France donc se permettent l'acharnement therapeutique et même de prendre des patients de Mulhouse et d'Italie .

l'acharnement n'as aucun interet sauf de tester des medicament et ensuite de tester la charge virale dans les excréments ou les prises de sang .
a noter qu'on ne sort pas indemne d'une longue reanimation ...
 
les USA sont surtout passé a la 2e place mondiale de contaminés avec près de 70 000 cas dépassant l'Italie
mais les USA ont énormément d'appareil respiratoire en réanimation donc certains sont en rea depuis 2 ou 3 ou 4 semaines a savoir que l'éspérance de vie devient nul a ce stade de reanimation .
https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/575773/coronavirus-plus-de-1000-morts-aux-etats-unis

le chiffre des morts risque de faire un boum prochainement .
en Allemagne pareil, ils possédent 2 a 3 fois + de respirateur que la France donc se permettent l'acharnement therapeutique et même de prendre des patients de Mulhouse et d'Italie .

l'acharnement n'as aucun interet sauf de tester des medicament et ensuite de tester la charge virale dans les excréments ou les prises de sang .
a noter qu'on ne sort pas indemne d'une longue reanimation ...
C'est aux boufeurs de chauve-souris, pangolins, serpents, rats, chiens, mygales... de payer la note de ce massacre et également de la crise économique et sociale qui va arriver.
 
Un bébé de moins d'un an est mort du Covid-19 aux USA. Il s'agit du premier enfant mort de la maladie.

Le coronavirus tue un bébé aux Etats-Unis, la barre des 2000 morts dépassée

C’est une première, dans ce pays qui est désormais le plus touché au monde avec 120 000 contaminations confirmées.

La mort de la jeune Julie, 16 ans, avait déjà créé l’émoi en France. Ce samedi soir, la stupeur envahit les Etats-Unis tandis que le gouverneur de l’Illinois a annoncé le décès d’un « très jeune enfant » du coronavirus. Avant de préciser qu’il avait moins d’un an.
« Aujourd'hui, j'ai des informations terriblement tristes à annoncer... » avait introduit sa conférence de presse le gouverner J.B. Pritzker, conscient du coup de tonnerre que ce drame allait provoquer. Et de poursuivre : « Je sais à quel point cette nouvelle est difficile à accepter, surtout s'agissant d'un très jeune enfant. »
Un enfant sans autre pathologie ?
Le département de la Santé de l'Illinois n’a pas précisé si le bébé souffrait d'autres pathologies. Mais la maladie est réputée épargner relativement les enfants, et les très jeunes victimes sont très rares.
Les Etats-Unis sont devenus cette semaine le pays du monde ayant enregistré le plus grand nombre de cas de contaminations au nouveau coronavirus. Près de 120 000 personnes ont été officialisées contaminées.
Dans la soirée, les autorités ont également annoncé que la barre des 2000 morts avait été dépassé. Le président Donald Trump a aussi évoqué la possibilité de mettre New York sous cloche, ainsi que le New Jersey, « peut-être un ou deux autres endroits » et « certaines parties du Connecticut ».
 
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