Votre vie à Paris

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harissagirl a dit:
ça a changé Barbes
j adore les quartiers populaires de Paris , j y vais pour m encanailler :D
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mais on m'a dit qu'il y a une différence entre barbes nord et barbes sud, avec les noir à barbes nord et les maghrebins au sud du boulevard, j'ai pas cherché à descendre plus loin que du côté de la mosquée al fath (c'est triste vos mosquée avec des portes en carton au passage..)
 
Zaza a dit:
j'espere qu'une de mes bladinettes preferées ne te lira jamais, sinon mchina fiha

à choisir entre berlin et amsterdam c berlin biensur - i ich liebidish beaucoup les allemands et j'ai aimé la ville - calme, chaque coin respire l'histoire, tres culturelle, d'ailleurs un coin m'a bcp marqué (comme des baraques en pleine rue, et les livres acrochés dans le mur que tu peux lire, debout et à l'abri, !! )naaari j'imagine meme pas si c'etait au maroc un truc pareil il ya longtemps que les pages de ces malheureux livres auraient atteri chez moul zarri3a
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berlin c'est une ville sans histoire que des nouvelles constructions
c'est une ville reconstruite aprés la seconde guerre mondiale
 
J'aime Paris...d'autant plus que je suis de Montpellier...

Je marche dans les rues avec l'assurance du mec qui sait où il est, alors que je suis complètement à l'Ouest, et ne me repère que grâce à quelques boutiques où les commerçants rigolent de mon accent...

Dans le métro je suis comme un Papou à New York et ça me plait cette impression d'être étranger dans mon propre pays...C'est bizarre : j'ai l'impression d'être élégant alors que je ne le suis pas.

Puis quand le TGV me remmène à Montpellier, dans ma tête tournent les paroles d'une des plus belles chansons française :

" On n'est pas d'un pays mais on est d'une ville
Ou la rue artérielle limite le décor
Les cheminées d'usine hululent à la mort
La lampe du gardien rigole de mon style

La misère écrasant son mégot sur mon coeur
A laissé dans mon sang la trace indélébile
Qui a le même son et la même couleur
Que la suie des crassiers, du charbon inutile

Les forges de mes tempes ont pilonné les mots
J'ai limé de mes mains le creux des évidences
Les mots calaminés crachent des hauts fourneaux
Mes yeux d'aciers trempés inventent le silence

Je me saoule à New York et me bats à Paris
Je balance à Rio et ris à Montréal
Mais c'est quand même ici que poussa tout petit
Cette fleur de grisou à tige de métal

On n'est pas d'un pays mais on est d'une ville
Ou la rue artérielle limite le décor
Les cheminées d'usine hululent à la mort
La lampe du gardien rigole de mon style"

SAINT ETIENNE LAVILLIERS - YouTube
 
Par contre un truc qui me choque trooop depuis que je suis à paris, c'est l'absence totale de recyclage tant au boulot que dans la cité u! et pourtant là où je taf c'est censé être un modèle :p
 
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