La conduite: J'ai dû traverser Paris pour aller voir une de mes cousines, j'avais mon permis depuis 6 mois mdr, j'ai appris le plan par coeur (pas de GPS à l'époque), et aucun problème, concentrée à fond, j'ai même trouvé une place en bas de chez elle mais j'ai eu beaucoup de chance...
Les enfants: Paris ça peut aller quand on est étudiant où très riche mais quand on a des enfants.... problème de logement, ensuite problème avec la poussette (quand mon devenu grand était petit, je suis allée me promener, j'ai abandonné ma poussette chez un marchand de boubous dans le 18ème et deux dames m'ont enveloppé le petit sur mon dos, il a tellement dormi que j'avais peur qu'il soit mort et je regardais tout le temps dans les vitrines et je demandais à des passants de vérifier s'il allait bien...); j'imagine que trouver une nounou, une crèche toussa, ça doit être sympa, de même que plus tard les activités extrascolaires enfin bref...
Le métro: ça pue, ça pue, ça pue. Il fait chaud ou froid dans les courants d'air. C'est long aussi pour aller d'un endroit à l'autre, on sort à l'air libre, c'est encore crados....
Les magasins: c'est sûr on a le choix, en alimentaire, on peut vraiment se faire des plats de tous les pays mais on a maintenant la même possibilité en province.
Les piaules des copains-copines: 5-6 étages à pied parfois, ça décourage de sortir toutes les 5 minutes mais ça a l'avantage de faire un fessier au top.
Quand on a bravé les escaliers, le métro, les rues sales et bondées, échappé aux chauffards de toutes sortes et qu'on arrive enfin, en sueur, à notre destination, celle pour laquelle on est venu à Paris cad l'expo machin truc trop super et bien il y a une queue infinie à la caisse.
De guerre lasse, on atterri dans le café du coin, épuisé, on commande un café à 2,50 € en terrasse et on se dit qu'on vient de perdre 3 heures pour venir dans un café limite pour respirer les pots d'échappement et qu'en plus on doit faire le chemin en sens inverse. Comme on a faim mais qu'on a déjà claqué la moitié d'un smic en deux jours, on va dans le premier kebab du coin avec une boule qui tourne plus ou moins depuis 4 jours, on mange un truc pleins de staphylocoques dorés mais on se dit "ce qui ne tue pas, rend plus fort" et on rentre avec la nausée, en se disant que notre train est le lendemain et qu'il ne faudra plus affronter qu'une seule fois le métro et tous ces gens qui tirent la tronche ...
Une fois arrivé à "la maison", on sourit et on dit à ses potes "Je crois que Paris c'est pas mon truc mais ça m'a fait quand même plaisir de vous voir, est-ce que je peux prendre une douche ?"...et pour finir on s'écroule dans le canapé...
Plus tard, après manger, nos amis parisiens, toujours pleins d'entrain, nous propose d'aller dans un bar trop bien à seulement quelques dizaines de stations de là, le cauchemar ... Comme on est bien élevé on dit ok et on prend discretos vitamines et efferalgan pour repartir dans la joie et la bonne humeur...et rebelote, escaliers, escalators, métro, transpiration....pour arriver dans un bar similaire à celui qui est à côté de chez nous, en Province ....
Et puis on rate le dernier métro...La course au taxi, bien sûr l'autre moitié de notre smic y passe et finalement plus le courage de reprendre une douche...
Les enfants: Paris ça peut aller quand on est étudiant où très riche mais quand on a des enfants.... problème de logement, ensuite problème avec la poussette (quand mon devenu grand était petit, je suis allée me promener, j'ai abandonné ma poussette chez un marchand de boubous dans le 18ème et deux dames m'ont enveloppé le petit sur mon dos, il a tellement dormi que j'avais peur qu'il soit mort et je regardais tout le temps dans les vitrines et je demandais à des passants de vérifier s'il allait bien...); j'imagine que trouver une nounou, une crèche toussa, ça doit être sympa, de même que plus tard les activités extrascolaires enfin bref...
Le métro: ça pue, ça pue, ça pue. Il fait chaud ou froid dans les courants d'air. C'est long aussi pour aller d'un endroit à l'autre, on sort à l'air libre, c'est encore crados....
Les magasins: c'est sûr on a le choix, en alimentaire, on peut vraiment se faire des plats de tous les pays mais on a maintenant la même possibilité en province.
Les piaules des copains-copines: 5-6 étages à pied parfois, ça décourage de sortir toutes les 5 minutes mais ça a l'avantage de faire un fessier au top.
Quand on a bravé les escaliers, le métro, les rues sales et bondées, échappé aux chauffards de toutes sortes et qu'on arrive enfin, en sueur, à notre destination, celle pour laquelle on est venu à Paris cad l'expo machin truc trop super et bien il y a une queue infinie à la caisse.
De guerre lasse, on atterri dans le café du coin, épuisé, on commande un café à 2,50 € en terrasse et on se dit qu'on vient de perdre 3 heures pour venir dans un café limite pour respirer les pots d'échappement et qu'en plus on doit faire le chemin en sens inverse. Comme on a faim mais qu'on a déjà claqué la moitié d'un smic en deux jours, on va dans le premier kebab du coin avec une boule qui tourne plus ou moins depuis 4 jours, on mange un truc pleins de staphylocoques dorés mais on se dit "ce qui ne tue pas, rend plus fort" et on rentre avec la nausée, en se disant que notre train est le lendemain et qu'il ne faudra plus affronter qu'une seule fois le métro et tous ces gens qui tirent la tronche ...
Une fois arrivé à "la maison", on sourit et on dit à ses potes "Je crois que Paris c'est pas mon truc mais ça m'a fait quand même plaisir de vous voir, est-ce que je peux prendre une douche ?"...et pour finir on s'écroule dans le canapé...
Plus tard, après manger, nos amis parisiens, toujours pleins d'entrain, nous propose d'aller dans un bar trop bien à seulement quelques dizaines de stations de là, le cauchemar ... Comme on est bien élevé on dit ok et on prend discretos vitamines et efferalgan pour repartir dans la joie et la bonne humeur...et rebelote, escaliers, escalators, métro, transpiration....pour arriver dans un bar similaire à celui qui est à côté de chez nous, en Province ....
Et puis on rate le dernier métro...La course au taxi, bien sûr l'autre moitié de notre smic y passe et finalement plus le courage de reprendre une douche...