[Vous regardez quoi ce soir]

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Hum hum ! :rolleyes: Jcrois que ske jvois !! Ske jlis en fait !! :D



Ta manger koi ?? :D

hommous,mezzé, falafel accompagné d'un vin de la vallée de la Bekka dont madame n'a pas touchée.
elle fut ravissante dans son ensemble fushia.
j'etais fasciné et je ne la quittais pas des yeux.
on s'est promis de se revoir dans un autre restaurant.
Marocain, surement.
 
hommous,mezzé, falafel accompagné d'un vin de la vallée de la Bekka dont madame n'a pas touchée.
elle fut ravissante dans son ensemble fushia.
j'etais fasciné et je ne la quittais pas des yeux.
on s'est promis de se revoir dans un autre restaurant.
Marocain, surement.

Waaaaaaaaaaaaaw !! la class !! :cool:

Jattend que fadel m'invite moi !! mais jvé attendre !! pour pas le brusquer !! :D
 
L'esquive.


Sur Arte.

Je viens de le prendre au vol ! :D

Comment ils me font rire ces "urbains" "wallah je kiffe ma race ! " :langue:

comment elle est zaraf l'autre !

C'est trop rigolo de voir des gonzesses dire "ouais arrête de me casser les c****" à tour de bras ! lol

C'est une véritable étude sociologik, mon frère ! :eek:
 
L'esquive.


Sur Arte.

"Il fait du théâtre krimo le théatre du moyen-age là tu sais avec le baise main là et tout ! c'est un cas désespéré ! Il est 4 pattes devant elle, chai pas c'qu'il fout ! Il me fout la rage !" :D



Et le krimo il déclame ça comme s'ils venaient de perdre un être cher ! lol
comme lui a dit la fille : tu dis ça comme si tu t'en bats les c*** !
hahha :D
 
Moi aussi j'ai regardé ça.....

Il est pas mal du tout finallement

Moi j'ai bien aimé.
j'ai trouvé le film très réaliste. Le réalisateur, le scénariste, le dialoguiste ont un sens de l'observation vraiment très aiguë.
En plus le film soulève de vrais problèmes. La prof, qui intervenait régulièrement au sujet de Marivaux disait des trucs qui valaient aussi pour notre propre société (ex: on ne sort pas de sa classe; on n'aime pas en dehors de son milieu, etc.)
C'est triste, mais c'est comme ça.
 
Moi j'ai bien aimé.
j'ai trouvé le film très réaliste. Le réalisateur, le scénariste, le dialoguiste ont un sens de l'observation vraiment très aiguë.
En plus le film soulève de vrais problèmes. La prof, qui intervenait régulièrement au sujet de Marivaux disait des trucs qui valaient aussi pour notre propre société (ex: on ne sort pas de sa classe; on n'aime pas en dehors de son milieu, etc.)
C'est triste, mais c'est comme ça.

exactement...elle disait qu'on était conditionné socialement et en amour....on va plutôt être attiré par qqn du même milieu que soi...du style "qui se ressemble s'assemble" et que ca faussait toutes les notions du vrai amour, l'amour ce sentiment "pur" qui n'a pas de couleur, ni de frontière.

Les acteurs, quant à eux j'ai trouvé qu'ils étaient très pro....

Et Sarah Forestier je pensais qu'elle était juste mignone, mais c'est vrai qu'elle a bcp de talent...réussir à rentrer dans la peau d'un tel personnage, elle a fait fort

Pour les sceptiques, ca n'est pas juste un énième film sur la banlieue, mais ya autre chose dedans...entre candeur, et innocence dans ce monde de brutes.
 
exactement...elle disait qu'on était conditionné socialement et en amour....on va plutôt être attiré par qqn du même milieu que soi...du style "qui se ressemble s'assemble" et que ca faussait toutes les notions du vrai amour, l'amour ce sentiment "pur" qui n'a pas de couleur, ni de frontière.

Les acteurs, quant à eux j'ai trouvé qu'ils étaient très pro....

Et Sarah Forestier je pensais qu'elle était juste mignone, mais c'est vrai qu'elle a bcp de talent...réussir à rentrer dans la peau d'un tel personnage, elle a fait fort

Pour les sceptiques, ca n'est pas juste un énième film sur la banlieue, mais ya autre chose dedans...entre candeur, et innocence dans ce monde de brutes.

Bah en fait, le réalisateur semble vraiment connaître la balieue, puisqu'il aborde les vraies problématiques. Enfin un film qui n'est pas un simple remake de "La Haine"!!!
Pas de dealers, de voitures brûlées, et de petits mafieux à la Sami Naceri... rien de tout cela... mais de vraies questions! celle du langage, celle des différences de classe (comment des ouvriers peuvent-ils jouer au théatre un répertoire fait par et pour les élites), de l'inadaptation du système scolaire, etc.

La seule scène "attendue": celle de l'arrestation par la police.
En même temps, les sentiments de la jeune fille à ce moment étaient très bien décrits, avec beaucoup de minutie. (On voit une larme couler sur son visage, alors même que tétanisée, elle ne semble pas pouvoir "répondre" par des mots à ses oppresseurs; j'aime aussi quand la policière jette le livre tout abîmé sur le toît de la voiture... c'est symptomatique).
 
pour ceux qui n'ont pas regardé le film ou qui ne connaissent pas:

"L'Esquive"
Réalisé par Abdellatif Kechiche,
Avec Osman Elkharraz, Sara Forestier, Sabrina Ouazani

Film français, Cesar du meilleur film

Abdelkrim, dit Krimo, quinze ans, vit dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Il partage avec sa mère, employée dans un supermarché, et son père, en prison, un grand rêve fragile : partir sur un voilier au bout du monde.
En attendant, il traîne son ennui dans un quotidien banal de cité, en compagnie de son meilleur ami, Eric, et de leur bande de copains. C'est le printemps et Krimo tombe sous le charme de sa copine de classe Lydia, une pipelette vive et malicieuse...

Triomphe aux César
Nommé aux César 2005 dans 6 catégories (Meilleur Film, Meilleur réalisateur : Abdellatif Kechiche, Meilleur espoir masculin : Osman Elkharraz, Meilleur espoir féminin : Sara Forestier et Sabrina Ouaza [...]

Un autre regard sur la banlieue
"On a fait une telle stigmatisation des quartiers populaires de banlieue, qu'il est devenu quasiment révolutionnaire d'y situer une action quelconque sans qu'il y ait de tournantes, de drogues, de fil [...]


Africultures.com -
Le but est atteint, avec brio, car le film convainc de bout en bout. Mais comme disait Genette, le rire reste un tragique vue de dos, car la tombée des masques si brillamment orchestrée dévoile aussi combien derrière leurs maladroits marivaudages, ces jeunes sont dépourvus de tout.

aVoir-aLire.com -
Progressivement, le scénario, subtil et fin, évapore les clichés, s'affranchit des comparaisons peu flatteuses et propose une histoire drôle, simple, juste, lumineuse.

MCinéma.com -
Véritable plaidoyer pour le droit à l'amour et à la culture, L'Esquive est une oeuvre intense et vibrante dont on sort ragaillardi. Un bain de jouvence et la première surprise de 2004. A conseiller au plus grand nombre !

Libération -
(...) même s'il est un film très découpé, réussissant en quelques plans de nuques un exploit de sensualité et d'observation, la première qualité de l'Esquive n'est pas de vouloir exister coûte que coûte comme film de cinéma. Mais, à l'inverse, d'embrouiller le jeu de nos références en partant des codes connus (...)

L'Humanité -
Excellent directeur d'acteurs (...), le cinéaste s'est aussi remarquablement acclimaté aux obstacles liés à l'économie de survie du film. La banlieue comme théâtre de jeu, des jeunes de cités comme comédiens principaux, l'Esquive est un audacieux pari admirablement réussi par le cinéaste.

Aden -
C'est (...) cette impression de densité et de justesse qui tenaille le spectateur. Puis c'est la profondeur du thème et de ses développements qui ne vous lâche pas. Car il est certain, à voir la force que déploie le film aujourd'hui sur l'écran, que L'Esquive (...) est un film qui va devenir une référence.

Le Monde -
Abdellatif Kechiche filme la parole en marche avec fièvre, mû par une urgence qui donne au film une grande puissance artistique.

Télérama -
(....) avec l'aide de comédiens amateurs étonnants de vigueur et de fraîcheur (...), il (Abdellatif Kechiche) réussit l'alliance rare de la lucidité et de l'espoir. L'Esquive décrit, donc, le monde tel qu'il est et le rêve tel qu'il pourrait être. C'est, au sens le plus noble du terme, un film politique. Et un film politique superbe.

Les Inrockuptibles -
Croisement subtil du réel et du théâtre où s'éprouvent les perpétuels jeux de l'amour et du hasard. Porté par des dialogues incandescents et de jeunes acteurs électriques, L'Esquive d'Abdellatif Kechiche met délicatement à nu certaines fractures de la société française.

Chronic'art.com -
Les mots et expressions parfois hurlés par les personnages ne sont jamais un point final, une volonté d'avoir le dernier mot mais une demande de réplique (comme on dirait une demande d'amour) (...) De là sans doute vient la puissance de cette leçon de vie dans la cité.

Première -
L'Esquive, comédie très drôle - car L'Esquive est une comédie très drôle mais aussi foncièrement "politique" - colle aux bouilles, aux corps, aux éclats de voix, oscille entre Jacques Doillon et Maurice Pialat.

Le Nouvel Observateur -
Tout va si vite, tout est si fluide que l'on se dit que c'est forcèment la vie. On ne se trompe pas et pourtant on n'a pas raison : c'est beaucoup mieux que cela, c'est du cinéma, qui offre de considérer la vie des autres au miroir de la sienne propre. Du cinéma pensé, réfléchi, travaillé.

Positif -
(...) une finesse psychologique d'autant plus émouvante qu'elle nous apparaît au détour d'un langage inédit, énergique et physique jusqu'à en être parfois brutal (...) Mais L'esquive est avant tout une comédie (...) qui fonctionne grâce aux allers-retours permanents entre deux langues que tout sépare (...)

Fluctuat.net -
En mettant les mots de Marivaux au coeur de la cité, le réalisateur fait preuve d'audace. Mêlant les répliques aux dialogues, il offre un regard pétri de contrepoints.

Cahiers du Cinéma -
L'Esquive est l'accomplissement de ce retour vers la spontanéité des sentiments, l'esquisse des portraits et l'attention à ce qui ne fait plus (plus maintenant) événement.
 
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Télérama -
(....) avec l'aide de comédiens amateurs étonnants de vigueur et de fraîcheur (...), il (Abdellatif Kechiche) réussit l'alliance rare de la lucidité et de l'espoir. L'Esquive décrit, donc, le monde tel qu'il est et le rêve tel qu'il pourrait être. C'est, au sens le plus noble du terme, un film politique. Et un film politique superbe.


Fluctuat.net -
En mettant les mots de Marivaux au coeur de la cité, le réalisateur fait preuve d'audace. Mêlant les répliques aux dialogues, il offre un regard pétri de contrepoints.

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exactement! je l'avais vu a sa sortie au ciné, et c'est un film qui te transporte! tu rentres sceptique: encore un film sur la banlieue, les cités, le langage vulgaire, la delinquence, mais c'est tout a fait une oeuvre, un autre regard, magnifiquement joué par ces jeunes amateurs!!!
 
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