La ville de Munich avait pourtant utilise Linux sur tous les ordinateurs administratifs pendant un certain temps, c'est donc pas entierement inadequoit.
http://en.m.wikipedia.org/wiki/LiMux
Bon, maintenant sous intense lobbying de Microsoft (qui est installe aussi a Munich), ils vont tres probablememt reprendre Windows. Mais ca ne change rien a la faisabilite.
Il n’est pas difficile à faire, appelle ça tu lobbying si tu veux, mais ça se résume à ça : il faut monter sa propre équipe de support, et ça coûte plus cher que d’acheter un logiciel ou payer une license, pour un logiciel pour lequel un support existe déjà. Les versions d’Ubuntu avec un bon support, coûte plus cher que les licences Windows (par exemple), et je ne pense pas que pour ce prix ils aient encore des versions dédiées mieux finies.
L’argument de l’armée de bénévole faisant qu’il y aura toujours quelqu’un pour résoudre les problèmes gratuitement, des gens y ont crut et s’y sont cassé les dents, et l’on parfois fait ressentir en terme assez brutaux. J’ai déjà vu des gens faire des petites crises de nerf à propos de OpenOffice, vers lequel ils avaient migré, après qu’on leur ait dit que « c’est la même chose que MS Office, mais en mieux, parce que c’est gratuit ».
Aussi longtemps que l’argument en faveurs de ces logiciels, sera le prix ou l’économie d’argent, et pas la qualité, il y aura ce type de problème.
Un exemple bête : aucune administration ne change de système tous les 6 mois, ils veulent du long terme… Ubuntu, pour cette raison, est passé à des version LTS en standard. C’est une promesse, mais pas assimilé. Mon Ubuntu 12.04 (d’Avril 2014) est considéré comme une vieillerie sur LaunchPad, alors qu’il est censé être supporté jusqu’en 2017.
Ce ne serait pourtant pas la mer à boire que de passer à un modèle payant, style 5 ou 10€/ans, qui serait tout à fait abordable pour tout le monde, permettrait d’avoir des vrais moyens pour du développement de services dignes de ce nom. Mais non, ça préfère s’abrutir sur la gratuité.
Je redémarre parfois moins Windows XP, et je me désole qu’un système de 2001, soit plus aboutit et mieux fini qu’un Ubuntu de 2014 (mais Windows XP n’est plus supporté et l’environnement UNIX était plus pratique pour moi).
C’est trop facile de toujours accuser Microsoft, quand on se scelle soi‑même les pieds dans le ciments avec un dogme idiot qui n’a pas de sens de la mesure. Chaque fois que l’idée d’un modèle payant est mis en avant (même des broutilles, même 5€/an… je souligne, par an), il y a des réactions du style « je m’en fous, si ça arrive un jour, je trouverai où le télécharger gratuitement » (5€/an, je rappel), ou alors encore plus lol « si un jour çà devient payant, je retourne à Windows ». On voit bien d’après les réactions de la communauté que ces systèmes n’ont de valeur à leurs yeux qu’en ce qu’ils sont gratuits, et pas tant pour des qualités techniques qui ne viennent que comme justificatif à posteriori. Ce n’est quand‑même pas la faute à Microsoft si pour eux un logiciel n’a de valeur que s’il est gratuit, pendant que d’autres en attendent d’autres qualités.
J’aimerais bien qu’il y ait autre chose à côté de Windows et Mac OS (et surtout plus léger et moins gourmands que ces deux là), en environnement de bureau (je ne parle pas des autres OS, qui n’ont qu’un noyau et un shell, il y en a à pléthore), mais c’est trop le bricolage avec les autres. Il m’arrive de les conseiller à des gens ayant des ressources matérielles réduites, mais avec toujours beaucoup d’avertissements pour que les gens ne soient pas surpris par les mauvaises surprises.
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J’aurais put être plus bref en disant que le logiciel, c’est un objet technique, pas un objet politique, et qu’il s’évalue selon des critères techniques, et non pas selon des critères politiques d’inspiration marxistes. Avoir une fonction politique, pour un logiciel, ce n’est pas une aubaine, c’est un boulet et un détournement de sa destination première. Et les critères politiques coïncident mal avec les critères techniques (et ergonomiques et cognitifs… qui font appel à des sciences ou à des arts, et en se réalisent pas avec des discours politiques).
Le jours où ces « trucs » seront débarrassés de leurs carcans politiques, ils pourront décoller techniquement et qualitativement, parce que ces deux points deviendront enfin les priorités en s’autorisant à s’en donner les moyens (c‑à‑d. y compris des moyens incompatibles avec le Marxisme)… j’ai malheureusement peu d’espoirs, même du côté des BSD, car même si leur licence le permet, la population des utilisateurs accueilleraient mal la fin de la priorité à la gratuité.