Hollandouille part en quenouille
Lors de sa conférence de presse du 15 janvier 2014, François Hollande a reparlé de l’Affaire Dieudonné.
La fameuse question était posée par nul autre que Frédéric Hazizah de LCP, avec une très mauvaise interprétation. Évoquant « le danger Alain Soral et Dieudonné », avec le l’anathème habituel et tronqué « antisémite ».
Le président a répondu en saluant une « victoire » en interdisant l’humoriste de jouer son spectacle « à caractère antisémite« , il fallait « agir au nom du trouble à l’ordre public et l’atteinte à la dignité des personnes« , évoquant le Conseil d’État qui a tranché « en toute indépendance« .
Faut-il en rire ou en pleurer ? Alors que le tribunal administratif avait dit le contraire, autorisant le spectacle et soulignant l’atteinte à la liberté d’expression. Ce qui a été ubuesque, c’est de voir Valls convoquer dans la même journée le Conseil d’État, violant en passant la procédure judiciaire, pour faire casser le premier jugement par un magistrat à l’impartialité et à l’indépendance douteuses une fois scrutée sa biographie.
Pour les propos choisis, et enregistrés de manière illégale par les torche-culs de la pressetituée, qui ont valu le prétexte de l’interdiction du spectacle ; Dieudonné répondait sur scène au journaliste Patrick Cohen qui l’avait traité de « cerveau malade »
(voir la vidéo)
Quant au trouble à l’ordre public, il n’y en a jamais eu : pas plus à Nantes, lors de l’interdiction, qu’au théâtre de la Main d’Or. De la pure foutaise.
Le mensonge est roi !
« Il y a des personnes qui suivent M. M’bala M’bala en pensant qu’il n’est pas antisémite, il y en qui le pensent… »
http://joelecorbeau.com/2014/01/16/hollandouille-part-en-quenouille/