Non non...Pour vous l'économie est devenue une fin en soi..
Pour moi la politique c'est du réel.
Ce n'est pas une posture intellectuelle.
Dès que tu me démontres que les idées de Merluche fonctionnent dans d'autres pays, je prends la carte de militant de la France Insoumise.
Mais pour le moment, je ne vois nulle part ses brillantes idées en application.
La France n'est pas un laboratoire pour essayer de nouvelles recettes, mais pour appliquer celles qui marchent ailleurs.
Puis franchement: de quoi tu te plains? Tu es bien dans l'opposition non? C'est une zone de confort...
Par essence l'esclavagisme s'oppose au développement. Rien n'est moins compétitif que l'esclavagisme. Aucune nation esclavagiste ne s'est développée pour donner un niveau de vie décent à la population.Si rétablir l'esclavage permettait d'être plus compétitif faudrait-il le rétablir ?
Les besoins essentiels en France sont assurés. Pas la peine de noircir le tableau: on sait qu'il y a des gens sans logement mais ce n'est pas une raison pour exagérer la situation.Une économie à forte croissance et performante qui ne permait que de multiplier la fortune des plus riches, mais qui est incapable d'assurer des services publiques de qualité , incapable d'assurer un accès aux besoins essentiels ( nourriture logement santé sécurité ) quel intérêt?
Quant aux riches, je me contrefiche qu'ils deviennent encore plus riches: c'est le système qui veut ça et l'appauvrissement des riches n'a jamais rendu plus riches les pauvres.
Quand je lis l'étude de l'INSEE parue il y a 10 jours, je vois que:
"Les impôts, taxes et cotisations sociales financent les retraites, les prestations sociales et les services publics, individualisables – comme l’éducation et la santé – ou collectifs, comme la défense ou la recherche. L’ensemble de ces transferts publics, prélevés sur ou perçus par les ménages, organisent une redistribution dite élargie. Cette redistribution élargie à l’ensemble des services publics et incluant les retraites correspond à un transfert de 500 milliards d’euros (25 % du revenu national net en 2019) et contribue à une réduction significative des inégalités de revenus. À ce titre, en 2019, 57 % des personnes reçoivent plus qu’ils ne versent. Cette part de personnes bénéficiaires nets de la redistribution élargie s’élève à 49 % autour du niveau de vie médian, contre plus de 85 % parmi les 30 % les plus modestes et 13 % parmi les 5 % les plus aisés. Avant transferts, les ménages aisés ont un revenu 18 fois plus élevé que celui des ménages pauvres, contre 1 à 3 après transferts."
La redistribution élargie, incluant l’ensemble des transferts monétaires et les services publics, améliore le niveau de vie de 57 % des personnes - Insee Analyses - 88
Les impôts, taxes et cotisations sociales financent les retraites, les prestations sociales et les services publics, individualisables – comme l’éducation et la santé – ou collectifs, comme
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