Actualités de l'ukraine

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Xavier Moreau : Quelle est la situation en Ukraine et dans le Donbass à la mi-janvier ?

 
Ukraine: des combats sur toute la ligne de front

Les combats se poursuivent avec la même intensité que ces derniers jours dans l’est de l’Ukraine. Et la liste des victimes s’allongent : 13 soldats ukrainiens tués ainsi que 7 civils, rien que ce dimanche. On ignore le bilan dans les rangs des séparatistes.

En tout cas, les témoignages indiquent que toute la ligne de front est le théâtre de violences. La zone la plus disputée est celle de Debaltseve, ville située entre les deux capitales séparatistes de Louhansk et Donetsk.

Nadezha est une vieille femme qui habite Donetsk, justement. En dépit des bombardements, elle a choisi de ne pas partir. “On va rester là pour nous défendre, dit-elle. Pas question de fuir. On est tous des personnes âgées, mais on se serre les coudes”.

A Kiev, des manifestants se sont rassemblés ce dimanche devant l’ambassade de Russie. Et ils ont planté 30 croix, correspondant aux 30 civils tués il y a une semaine lors de bombardements à Marioupol. Parmi les manifestants, Eugen Chobotaryov. “Souvent, dit-il, on ne prête plus attention aux nom des gens qui sont tués, ce ne sont que des chiffres, des statistiques, noyées dans un flot d’informations. C’est pour cela que là, nous avons voulu vraiment inscrire les noms de ces gens qui été tués par les agresseurs russes”.

L’OSCE estime que ces bombardements à Marioupol ont été perpétrés par les séparatistes pro-russes.

Aucune accalmie n’est en vue. Les discussions de paix organisées ce samedi à Minsk se sont soldées par un échec.


http://fr.euronews.com/2015/02/01/ukraine-des-combats-sur-toute-la-ligne-de-front/
 
Ukraine: les Etats-Unis envisagent de nouvelles livraisons d'armes à l'armée régulière

Alors que le conflit en Ukraine redouble d'intensité sur le terrain, en coulisse, Russes et Américains poursuivent leur guerre stratégique. Les USA envisagent d'envoyer de nouvelles armes à l'armée ukrainienne, des drones et des armes antichars.

Le commandement militaire de l'OTAN et des responsables de l'administration américaine étudient la possibilité de fournir aux forces ukrainiennes des armes et des équipements défensifs, rapporte dimanche le "New York Times". Parmi elles figurent notamment des missiles antichars et des drones.

Le président américain Barack Obama n'a pas encore pris de décision sur l'envoi d'"aide létale", mais son administration évoque le sujet en raison d'une recrudescence des combats entre Kiev et les séparatistes soutenus par la Russie, ajoute le quotidien.

Le commandant en chef de l'OTAN, le général américain Philip Breedlove, est désormais favorable à l'envoi d'armes défensives aux forces ukrainiennes, et le secrétaire d'Etat est ouvert à la discussion, selon le "Times".

http://www.lenouvelliste.ch/fr/nosd...sons-d-armes-a-l-armee-reguliere-2884-1408767
 
Offensive de la propagande occidentale en faveur d’un engagement armé au côté des néo-nazis ukrainiens

Plusieurs médias français ont lancé une offensive médiatique appelant à armer le gouvernement de Kiev ainsi qu’à durcir les sanctions à l’encontre de la Russie, dans le cadre du conflit armé qui oppose le gouvernement ukrainien aux indépendantistes du Donbass dans l’est du pays.

Cette offensive médiatique qui semble coordonnée à eu lieu ce week-end et a donné lieu à une véritable orgie de propagande de guerre à destination de l’opinion publique française.

Le Le 30 janvier, le journal Libération, propriété de Mathieu Pigasse, dégainait un article sous la plume de Marc Semo dénonçant la « peur » de l’occident face à la menace que ferait peser la Russie sur l’Europe à travers son soutien aux indépendantistes :



Le premier paragraphe nous en apprend beaucoup sur l’angle d’attaque retenu pour cette offensive médiatique et ses probables commanditaires :

« Longtemps, l’idée d’une aide militaire occidentale à l’armée ukrainienne en difficulté face aux séparatistes soutenus par Moscou resta plus ou moins taboue à Paris comme dans la plupart des capitales européennes. Il y avait – et il y a toujours – la crainte «d’ajouter de la guerre à la guerre», selon la formule par laquelle François Mitterrand justifia sa longue passivité face à Slobodan Milosevic. Mais la question d’un soutien y compris en armes afin de permettre à Kiev de rétablir le rapport de forces, et par là favoriser un compromis, se pose désormais ouvertement Outre-Atlantique. »...........................

http://lesmoutonsenrages.fr/2015/02...-au-cote-des-neo-nazis-ukrainiens/#more-77095
 

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Un article sur les "usines" de propagande en Russie :



La ferme à trolls du Kremlin

Un récent rapport est sorti sur le site sobaka.ru concernant une ignoble "Ferme à trolls du Kremlin" située au 55 rue Savoushkine à Saint-Pétersbourg.

Le site sobaka.ru (ce qui veut dire "chien" en russe) est un site d'information et de divertissement pour 14 des plus grandes villes de Russie.


Une femme qui y a travaillé dans ce qu’elle appelle une "gigantesque machine de propagande", nous a raconté, sous couvert d’anonymat, pourquoi "on ne peut pas rester longtemps à faire un tel travail", explique sobaka.ru.

La ferme à troll est capable d'attirer des travailleurs en diffusant largement des annonces dans les agences de recrutement, en annonçant chercher des "pigistes" ou des "gestionnaires web". Même si ils essayent de cacher la véritable nature du travail, il n'y parviennent pas vraiment : le salaire (579 à 726 dollars mensuels) et l'adresse, toujours la même (métro Staraya Derevnya/Chernaya Rechka), sont associés dans les médias de Saint-Pétersbourg à la "guerre d'information" du président Vladimir Poutine.

Lors de l'entretien, fort peu est dévoilé sur le travail, la norme étant que pour un tel salaire, les gens ne posent pas trop de questions.

Le salaire de base pour des blogueurs -- ceux qui écrivent dans les journaux internet et les réseaux sociaux --- et autres "gestionnaires web", dont les optimiseurs de moteurs de recherche et les designers d'infographies patriotiques appelées "illustrations", est de 45.000 roubles, soit 653 dollars. Ceux qui sont mieux placés gagnent 797 à 939 dollars.

Pour entrer dans l'immeuble de la rue Savoushkine, il vous faut montrer votre passeport, si vous n'êtes pas encore dotés d'un passe. Les manageurs récupèrent beaucoup d'informations vous concernant : vos précédents employeurs, et mêmes les endroits où travaillent vos parents. Puis, ils vous demandent de "réécrire" un article récent. L'ancienne employée témoigne :

"Tu as l'impression qu'ils recrutent quiconque peut montrer qu'il sait parler et écrire russe. Ce faisant, ils ne révèlent rien sur le lieu ou la mission ; ils disent "c'est une holding de médias, elle gère plusieurs sites, vous devez maximiser le trafic d'informations, le salaire est supérieur à la moyenne".

Chaque "Troll" doit travailler de 9 heure à 17 heure 30 et écrire 20 brèves, dont 70 % doivent être des originaux.

"Il y a au total 12 sites dans la holding, si j'ai bien compris, qui traitent de diverses thématiques, mais tous ont un lien d'une manière ou d'une autre à la politique et à l'Ukraine", explique l'ex-employée.

La carte de visite mentionne "Agence de presse fédérale", mais l'essentiel des informations transitent par une agence appelée "Agence de presse de Kharkiv" (paradoxalement appelée nahnews.com.ua). "Bien que le site fasse semblant d'être ukrainien, toutes les publications sont issues du 55 rue Savoushkine", explique le témoin. Il y a d'autres sites "Ukrainiens" tels que le très connu "Anti-Maidan", qui a été lancé en Juillet 2014. Le site ne présente pas des fausses informations brutes, comme d'autres sites de propagandes russes, mais suit la ligne de Moscou, en désignant les insurgés appuyés par la Russie combattant en Ukraine comme étant "la milice" [équivalent ukrainien de la police].

La "ferme" rappelle "Big Brother", explique l'ex-troll :

"Les premiers jours, tu ne comprends tout simplement pas où tu es, pourquoi tu réécris ces infos et en alimentes les sites. Tu as l'impression que c'est une sorte d'expérience sociologique ou de télé-réalité, notamment parce que dans chaque open-space, travaillent 20 à 30 employés, sous l’œil des caméras.

Il n'y a jamais de réunions éditoriales, ni même de briefings idéologiques ; on s'attend à ce que les travailleurs sachent quoi faire, et les instructions ne viennent que des rédacteurs en chef. L'essentiel des employés semblent venir de villes provinciales russes, et ce sont souvent des jeunes hipsters -- souvent avec des dreadlock et des piercings. Les travailleurs sont divisés en trois catégories, nous explique l'ancienne employée :

1. "Ils me payent et je me moque du reste, je ne sais même pas ce qui se passe'" - beaucoup de ces gens ont des familles, des emprunts, etc.

2. "Oui, je sais que c'est une usine à trolls du Kremlin, mais je vais pas culpabiliser -- ils me paient et ça me suffit"

3. "Je suis en guerre d'information contre la junte fasciste !" -- cette dernière catégorie compte le moins de personnes.

"On ne nous demande pratiquement rien sur nos convictions politiques quand on est recruté", dit-elle.

L'agence n'occupe qu'un étage sur les quatre du 55 rue Savouchkine. Les autres étages sont occupés par d'autres activités de trolls, ceux qui écrivent des messages hostiles sur les forums, par exemple. Ceux qui travaillent sur les sites "Ukrainiens" considèrent ces derniers avec ironie, mais aussi avec une certaine appréhension.

Les patrons ne recherchent qu'une chose --- la quantité, le nombre de vues et de visiteurs journaliers, un nombre qui est censé s'accroître de 3000 par jour. Le département des optimiseurs de moteurs de recherche font du spam agressif, et c'est pourquoi les sites sont souvent bloqués sur Google et VKontakte.

Les manageurs harcèlent leurs gestionnaires de sites, ces derniers se tournant vers leurs employés pour trouver des scoops et être les premiers à les reprendre. Il y a une attention particulière pour les assassinats, les viols et autres faits divers policiers, puis dans un second temps les ragots du monde du business, des infos sur les chanteurs pop tels que Pugacheva ou Madonna, afin d'obtenir un maximum de visiteurs. Les articles hostiles aux homosexuels sont très populaires, de même que ceux sur le féminisme et les activistes ukrainiennes de Femen, mais l'essentiel est associé à "Poutine, la Crimée et la Novorussiya," explique l'ex-pigiste.

Le fait que les manageurs justifient la nécessité d'augmenter les visites d'internautes pour obtenir des revenus publicitaires, fait sourire, car tout le monde sait que cette entreprise est subventionnée par le gouvernement.

Puis, ce travail moralement exigeant fut trop pesant, dit l'ancienne troll :

"Ma décision de quitter la "réserve de troll" a mis du temps à mûrir. D'un côté, je me rendais compte qu'un travail non manuel avec un salaire décent pour Saint-Pétersbourg serait dur à trouver avec la crise ; pas un seul jour rue Savouchkine n'ai-je été confrontée à une difficulté technique insurmontable. Le problème était lié au fardeau psychologique de ce travail . En décembre, j'ai commencé à avoir un tic à l’œil du fait du stress et je rêvais la nuit que j'écrivais et réécrivais des nouvelles sur Poutine et l'Ukraine. De plus, j'adhère au point de vue libéral. Parmi mes connaissances, il y a pas mal de gens qui adhèrent aux thèses de l'opposition, et au bout d’un moment, je me suis rendu compte que j'avais tout simplement honte de dire où je travaillais. Tous cela a surpassé la recherche du confort, et j'ai démissionné avec soulagement.

(Source : sobaka.ru)
 

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Ukraine: Poutine prône un cessez-le-feu immédiat 09/02/2015

Kiev doit mettre fin à ses opérations militaires dans l'est du pays et cesser d'exercer des pressions économiques sur le Donbass, estime Vladimir Poutine.

La situation en Ukraine ne peut être stabilisée que par un cessez-le-feu immédiat, a déclaré dimanche le président russe Vladimir Poutine dans une interview accordée au journal égyptien Al-Ahram.

"La condition la plus importante pour une stabilisation de la situation est un cessez-le-feu immédiat et la fin de l'opération punitive prétendument +antiterroriste+", a indiqué le chef de l'Etat russe.

Selon lui, les tentatives de Kiev d'exercer une pression économique sur la région du Donbass ne font qu'envenimer la situation.

"Il s'agit d'une voie qui ne mène qu'à l'impasse, lourde de grandes catastrophes", a estimé le président.
Le chef de l'Etat russe a souligné que la crise "continuera tant que les Ukrainiens ne s'entendront pas entre eux et tant qu'on ne mettra pas un terme à la débauche de radicalisme et de nationalisme dans le pays".

http://fr.sputniknews.com/international/20150209/1014472149.html#ixzz3REY7Bib2

 
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Avancement des résistants
Des milliers de soldats de Kiev pris de le chaudron également des étrangers d'après les transmissions radio interceptées
Certains média parlent de soldats de l'otan bloqué dans le chaudron d'où la visite surprise de Merkel
 

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Les forces ukrainiennes posent des mines dans les infrastructures civiles de Debaltsevo

http://lesakerfrancophone.net/les-f...ns-les-infrastructures-civiles-de-debaltsevo/

Le service de renseignement allemand estime les pertes réelles dans la guerre civile ukrainienne à 50.000 morts (civils et militaires), ce qui est 10 fois plus que les chiffres données par les autorités de Kiev.

Source (en anglais) :

http://newcoldwar.org/german-intelligence-says-ukraines-reported-casualty-figures-not-credible/

Source (en allemand) :

http://www.faz.net/aktuell/politik/...rheitskreise-bis-zu-50-000-tote-13416132.html
 
Guerre civile en Ukraine : des bombes sur Mariupol au stop de Merkel à l'escalade militaire. Armée ukie ou légion étrangère?

Les six reportages de PandoraTv ci-dessous relatent l'évolution de certains aspects de la guerre civile en Ukraine et ses retombées sur le plan européen et international, en agençant les actualités qui vont du 24 janvier au 6 février. Cette perspective des événements ne semble pas avoir retenu l'attention des grands médias, étant donné leur parti pris unanime pour faire endosser la responsabilité du bombardement sur la ville de Mariupol dès le 24 janvier, jour du massacre, aux milices séparatistes, en prenant en compte et la version de Kiev et celle d'une enquête de l'OSCE qui n'aurait pas pu être menée de manière approfondie en si peu de temps. Comment ne pas rappeler que la recrudescence des accusations contre la Russie et la décision des sanctions prises à son égard découlent de cette tragédie, par l'attribution du bombardement aux milices des républiques populaires, une décision prise par le Conseil de l'Europe sans enquête préalable? pourquoi n'a-t-on pas convoqué le Conseil de l'Europe lors de l'intensification des bombardements sur les zones habitées autour de Donetsk dès le début janvier suite à la rupture des accords du cessez-le-feu de Minsk, à la fin décembre par Kiev ? Autre question de fond : des contractors étaient à Mariupol, on en a même filmé et identifié un. Qui sont-ils, combien sont-ils, depuis quand exactement exercent-t-ils en Ukraine et qui les embauche et les paie ? ..................

Vidéos dans le lien

http://blogs.mediapart.fr/blog/sege...op-de-merkel-lescalade-militaire-armee-ukie-o
 
Debaltsevo est encerclé. 5000, 6000 ou 8000 soldats ukrainiens encerclés. Allez savoir. Désastre prévisible deux semaines à l'avance. Je me demande si le président de l'Ukraine a décidé de laisser le saillant ouvert exprès, pour se débarrasser du parti de la guerre par une défaite retentissante.
 
Au niveau des tentatives de négociations à Minsk, les discussions sont toujours en cours. Apparemment ça parle d'un cessez le-feu pour dimanche (si c'est le cas ça promet pour les civils dans les prochains jours lorsque les deux camps vont tenter de récupérer le maximum de territoire..), un retrait des armes lourdes de la zone de front, et de la libération des prisonniers. Pas grand chose d'autre à dire si ce n'est que Poutine a déjà buté un crayon.
 
En tout cas, la vie est dure pour les journalistes sur place qui attendent le point presse ...


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L'armée visée à 60 reprises depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans l’Est

Les positions ukrainiennes ont été visées à 60 reprises depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans l’Est rebelle de l’Ukraine, a annoncé, ce dimanche, un porte-parole militaire ukrainien.

«Des groupes armés ont visé nos troupes à 60 reprises avec tous types d’arme, y compris des (lance-roquettes multiples) Grad», a déclaré Anatoli Stelmakh, qui a précisé que la ville stratégique de Debaltseve était «le point le plus chaud» depuis le début de la trêve. Il a ajouté que les combattants séparatistes avaient tenté à trois reprises de s’emparer du village de Tchornoukhine, situé à cinq kilomètres à l’est de Debaltseve, mais en avaient été à chaque fois repoussés. «Les soldats ukrainiens n’utilisent pas leur artillerie et se contentent de répondre aux attaques ennemies», a complété Anatoli Stelmakh.

Malgré ces attaques, dirigeants séparatistes et autorités ukrainiennes maintiennent que le cessez-le-feu est globalement respecté dans l’est de l’Ukraine, aucune nouvelle victime civile ou militaire n’ayant par ailleurs été à déplorer depuis la mort dans des bombardements de deux civils dans la région de Lougansk, juste après l’entrée en vigueur de la trêve.

http://www.lalsace.fr/actualite/201...entree-en-vigueur-du-cessez-le-feu-dans-l-est
 
Ukraine - L’impasse du cessez-le-feu (Moon of Alabama)

Alors, qui va bouger le premier ? "Personne", selon ces titres de presse :

- L’Ukraine dit qu’elle ne retirera pas ses armes lourdes en raison du feu des rebelles.
- La république de Donetsk : pas de retrait des armes lourdes tant que Kiev bombarde.

Extrait du premier article :

La nouvelle trêve fragile en Ukraine était déjà menacée dès la deuxième journée, lundi, par la déclaration de Kiev selon laquelle il n’était "pas question" que ses troupes retirent les armes lourdes du front et par la décision de l’UE d’augmenter les sanctions contre la Russie.

"Il n’est pas question pour le moment de retirer les armes lourdes" de la ligne de front en raison des attaques persistantes des rebelles pro-russes, a déclaré à l’AFP un porte-parole militaire ukrainien, Vladyslav Seleznev.

Extrait du deuxième article :

La république auto-proclamée du peuple de Donetsk n’envisage pas de retirer ses armes lourde tant que les troupes deKiev ne cesseront pas les bombardements, a déclaré lundi Eduard Basurin, le commandant en second des armées au ministère de la Défense de la RPD.
...
"Le retrait de l’armement lourd ne commencera qu’après le cessez le feu. Et si les Forces armées de l’Ukraine n’arrêtent pas les bombardements qui violent les accords de Minsk, les milices de la RPD ne retireront leurs armes lourdes," a dit Basurin selon l’agence de presse de Donetsk.

Les troupes de Donetsk sont en train d’écraser les troupes du gouvernement ukrainien dans le chaudron de Debaltseve. Pendant ce temps le bataillon fasciste Azov se vante (vidéo) d’attaquer les troupes de Donetsk à Shirokino à l’est de Mariopol et l’artillerie ukrainienne recommence à bombarder l’aéroport en ruines de Donetsk.

Il faudrait faire pression sur les deux camps pour que le cessez-le-feu soit effectif. Mais personne ne fait pression sur Kiev. Bien au contraire, l’UE vient de mettre en place de nouvelles sanctions contre la Russie juste après la Russie ait aidé à négocier ce cessez-le feu. L’UE avait fait la même chose après le premier accord de cessez-le-feu de Minsk. Cela ne contribuera pas à convaincre la Russie que si elle se comporte bien elle sera honorée et récompensée.

L’absence de pression contre Kiev est difficile à comprendre. Les fédéralistes avaient proposé de laisser sortir librement les troupes gouvernementales encerclées dans Debaltseve si elles déposaient les armes. Le gouvernement de Kiev a rejeté cette offre et ordonné à ces troupes de continuer le combat. Ils vont tous mourir s’ils ne se rendent pas. Leur grand espoir est que les observateurs de l’OSCE viennent les aider à faire retraite. Cela n’arrivera pas. La seule chance qui leur reste est de capituler.

Kiev ne semble pas comprendre qu’ils sont sur le point de perdre au moins un quart de leurs troupes de première ligne dans ce chaudron. Mais l’incompétence des dirigeants ukrainiens n’a pas de limite. Comment une armée, supérieure en nombre, peut-elle perdre des troupes dans quatre chaudrons en seulement six mois ?

Les pays européens "occidentaux" ont arrangé le cessez-le-feu de Minsk 2.0 tout spécialement pour essayer d’abord d’éviter et ensuite lorsque c’est devenu impossible, de soulager le chaudron :

Debaltsevo était l’une des raisons Merkel et Hollande ont lancé leurs récente offensive diplomatique il y a neuf jours.

Un cessez-le-feu tout de suite après Minsk aurait probablement évité la fermeture complète de Debaltseve. Mais le gouvernement ukrainien s’y est opposé :

Porochenko, aussi, semblait vouloir un cessez-le-feu différé - apparemment il ne comprenait pas bien la situation de son armée. Les Européens ont essayé de protéger les Ukrainiens contre eux-mêmes.

Quelqu’un d’autre que les Européens dit à Porochenko, le président ukrainien, de sacrifier ces troupes et de continuer le combat.

On se demande bien dans quel but.

Moon of Alabama

Traduction : Dominique Muselet
 
Hi,

Bon bah apparemment il n'y a pas de trève, après avoir eu mon amie se trouvant a Kharkov, l'armée Russe a envahis une 3ième ville qui se trouve a 6h de Khakov ils avancent petit a petit…

Allah y hadar salama…
 
Hi,

Bon bah apparemment il n'y a pas de trève, après avoir eu mon amie se trouvant a Kharkov, l'armée Russe a envahis une 3ième ville qui se trouve a 6h de Khakov ils avancent petit a petit…

Allah y hadar salama…

S'il s'agit de Debaltsevo, c'est une ville qui était encerclée avant même l'établissement de la trêve. Les séparatistes la considéraient déjà comme acquise, ont lancé un ultimatum aux troupes qui défendaient la ville, puis ont attaqué sans tenir compte du cessez-le-feu.

Néanmoins les combats se sont restreints à cette zone et ont baissé d'intensité maintenant que les séparatistes controlent une zone homogène, mais rien n'indique que le retrait des armes lourdes de part et d'autre sera effectif, ni même que cela empêchera les combats de reprendre. La prochaine cible des séparatistes pourrait être Mariupol, mais c'est une ville nettement plus grande. Kharkov est encore loin.

Mais effectivement, on en parle peu, mais il y a des attentats ou tentative d'attentats sporadiques depuis quelques mois dans certaines villes de l'est ou du sud comme Kharkov (il y en avait eu un autre en Novembre je crois) ou Odessa, dont les circonstances restent encore floues.
 
"Les médias américains publient des faux censés prouver la participation des troupes russes aux combats dans le sud-est de l'Ukraine.

Le sénateur républicain de l'Oklahoma James Inhofe a laissé éclater sa colère en apprenant que les photos "attestant" l'implication de troupes russes dans le conflit ukrainien, qu'il avait reçues puis fait publier dans les médias, étaient des faux."

http://fr.sputniknews.com/international/20150213/1014667494.html

Ha bon ? les photos des soldats Russe en Ukraine été trafiqué ? rho flûte alors...:rolleyes:
 
Ukraine vendue aux États-Unis: Maintenant la main-mise des multinationales sur l’agriculture ukrainienne

Cet article a été traduit de l’anglais au français par Isa tan et Isabelle Breton, traductrices bénévoles pour Ritimo. Retrouvez l’article original sur le site d’Inter Press Service ici : The Corporate Takeover of Ukrainian Agriculture.

A la mi-décembre 2014, au moment même où les États-Unis, le Canada et l’Union européenne annonçaient une série de nouvelles sanctions contre la Russie, l’Ukraine recevait 350 millions de dollars U.S. d’aide militaire, s’ajoutant au milliard de dollars déjà approuvé par le Congrès américain en mars de la même année.

Le fait que les gouvernements occidentaux s’impliquent davantage dans le conflit ukrainien prouve qu’ils ont confiance dans le cabinet ministériel nommé par le nouveau gouvernement en décembre 2014. Ce nouveau gouvernement est unique : trois des ministères les plus importants sont attribués à des personnes nées à l’étranger, à qui la citoyenneté ukrainienne a été accordée quelques heures seulement avant leur nomination.

Le Ministère des Finances est attribué à Natalie Jaresko, femme d’affaire née et éduquée aux États-Unis et qui travaille depuis le milieu des années 90 en Ukraine, où elle supervisait un fonds de placements privés créé par le gouvernent américain pour investir dans le pays. Madame Jaresko est aussi la PDG de Horizon Capital, société de placements qui gère un certain nombre d’investissements occidentaux en Ukraine.

Aussi surprenante qu’elle puisse paraître, cette nomination s’apparente plutôt à une mainmise occidentale sur l’économie ukrainienne. L’Institut d’Oakland détaille cette prise de contrôle, en particulier dans le secteur agricole dans deux rapports : The Corporate Takeover of Ukrainian Agriculture et Walking on the West Side : The World Bank and the IMF in the Ukraine Conflict.

Un des facteurs majeurs de la crise qui a conduit aux manifestations meurtrières et finalement à la destitution du Président Viktor Yanukovich en février 2014, est le refus de ce dernier de signer un Accord d’association avec l’Union européenne (UE), qui visait à développer le commerce et à intégrer l’UE – en sus de cet accord le Fonds monétaire international (FMI) accordait à l’Ukraine un prêt de 17 milliards de dollars.

Après le départ du président et l’installation du nouveau gouvernement pro-occidental, le FMI a lancé un programme de réformes, conditionnant ce prêt, afin d’augmenter l’investissement privé en Ukraine.

L’ensemble des mesures comprend une réforme des services publics de gestion de l’eau et de l’énergie et, plus important encore, il tente de remédier au coût élevé des investissements et des activités commerciales, ce que la Banque mondiale identifie comme » la racine structurelle » de la crise économique actuelle en Ukraine.

Le secteur agricole ukrainien a été la première cible des investissements étrangers privés, et il est évidemment considéré par le FMI et la Banque mondiale comme le secteur prioritaire de la réforme. Ces deux institutions louent l’empressement du nouveau gouvernement à suivre leurs conseils.

Par exemple, la feuille de route fournie à l’Ukraine pour la réforme – largement inspirée des expériences étrangères – facilite l’acquisition de terres agricoles, allège la réglementation et les contrôles des usines agro-alimentaires, et réduit les impôts des entreprises ainsi que les droits de douane.

L’enjeu autour du vaste secteur agricole ukrainien est immense : troisième exportateur de maïs et cinquième exportateur de blé au monde, l’Ukraine est connue pour ses immenses étendues de riches terres noires, et se targue de posséder plus de 32 millions d’hectares de terres arables et fertiles – soit l’équivalent d’un tiers des terres arables de l’Union européenne.

Les stratégies en vue de contrôler le système agricole du pays sont un élément essentiel dans la bataille qui a opposé l’Est et l’Ouest l’an dernier, dans ce qui a été leur plus grand affrontement depuis la Guerre Froide.

La présence de sociétés étrangères dans l’agriculture ukrainienne croît rapidement, avec plus de 1,6 millions d’hectares d’exploitations agricoles passés récemment aux mains de sociétés étrangères. Cela faisait un certain temps que Monsanto, Cargill et DuPont étaient présents en Ukraine, mais leurs investissements ont considérablement augmenté ces dernières années.

Cargill vend normalement des pesticides, des semences et des fertilisants, mais a étendu récemment ses investissements agricoles pour inclure le stockage de céréales, l’alimentation animale et a aussi acquis des parts dans la plus grande société agricole du pays, UkrLandFarming.

De même, s’il y avait des années que Monsanto était présent en Ukraine, la société a doublé ses effectifs depuis trois ans. En mars 2014, quelques semaines seulement après la destitution du Président Yanukovich, la société a investi 140 millions de dollars dans la construction d’une nouvelle usine de semences dans le pays.

http://www.ritimo.org/article5525.html

http://www.ipsnews.net/2015/01/opinion-the-corporate-takeover-of-ukrainian-agriculture/
 
La balkanisation de l’Ukraine
par Miroslav Lazanski

La guerre qui ravage actuellement l’Ukraine s’internationalise. Les clivages qui apparaissent dans les Balkans ne sont pas nouveaux. Ils étaient là durant le démembrement de la Yougoslavie, et auparavant durant la Seconde Guerre mondiale. Pour Miroslav Lazanski, c’est une vieille partition que l’on rejoue.

http://www.voltairenet.org/article186833.html
 
Ukraine vendue aux États-Unis: Maintenant la main-mise des multinationales sur l’agriculture ukrainienne

Ils ne sont pas les seuls. La Chine investit également de plus en plus en ukraine, en particulier sur l'agriculture, et a récemment proposé un prêt de 3.6 milliards de dollars pour aider l'ukraine à réduire sa dépendance envers la Russie en termes de gaz : http://www.odessatalk.com/2015/02/and-what-of-china-in-ukraine/

Au niveau des terres agricoles ukrainienne, il faudrait que les auteurs se rappellent que l'ouverture à des investissements étrangers ne datent pas de l'année dernière. Elles étaient déjà bradées sous Ianoukovitch.
 
Espagne : huit combattants volontaires dans le Donbass arrêtés à leur retour

Angel Davilla-Rivas et Rafael Munoz Perez sont parmi les huit espagnols arrêtés par la police espagnole pour avoir combattu dans l’est de l’Ukraine du côté de l’armée antigouvernementale. Ces images d’archive montrent les deux jeunes hommes en train de donner une interview alors qu’ils étaient en Ukraine plus tôt cette année.

 
RT a rencontré deux volontaires français qui ont rejoint les forces antigouvernementales de Donetsk et de Lougansk pour combattre pour la liberté des Républiques autoproclamées de l’est de l’Ukraine. Guillaume, un volontaire français dans le Donbass, a raconté son histoire.

 
"Les médias américains publient des faux censés prouver la participation des troupes russes aux combats dans le sud-est de l'Ukraine.

Le sénateur républicain de l'Oklahoma James Inhofe a laissé éclater sa colère en apprenant que les photos "attestant" l'implication de troupes russes dans le conflit ukrainien, qu'il avait reçues puis fait publier dans les médias, étaient des faux."

Photos truquées de militaires russes en Ukraine: un sénateur US furieux / Sputnik France - Actualités - Prises de Position - Radio

Ha bon ? les photos des soldats Russe en Ukraine été trafiqué ? rho flûte alors...:rolleyes:
Dorji, 20 ans, soldat russe blessé en Ukraine | Big Browser
Pas besoin d'un long discours.
 
C’est un autre qui le dit – Ukraine : replis stratégiques avant l’embrasement ?

1 – Les États-unis et la Grande Bretagne veulent-ils vraiment une guerre totale ?

Il est très difficile de faire la part des choses tant les élites de ces pays semblent divisées en leur sein sur cette question. Au delà de la propagande anti-russe unanime et de la diabolisation de Vladimir Poutine, que d’aucuns qualifieront de bonne guerre, plusieurs groupes d’influences semblent pousser à l’embrasement du conflit. L’option d’une Ukraine neutralisée (finlandisée), pont entre l’Europe de l’Ouest vassalisée et la Russie, telle que la voudrait Zbigniew Brzezinski semble perdre du terrain. Nul doute qu’à Washington certains Think Tanks, animés par le désir de plaire à Wall Street et la City1, pourraient se résoudre au conflit.

Pour ce faire une idée du genre d’oiseaux qu’on y trouve, il suffit d’ailleurs d’écouter le général US à la retraite, Bob Scales, déclarer sur Fox news que la solution au problème ukrainien serait de tuer le plus de Russes possible.2 L’erreur du vieux dingo, à qui l’on a promptement demandé de la mettre en veilleuse, est probablement d’avoir dit tout haut ce que d’autres pensent bien fort.

Pour constituer un jugement, restent les faits. Et ils n’invitent pas à l’optimisme.


Dans les pays Baltes, l’OTAN déploie ses troupes. 3000 militaires américains3 doivent s’y installer, officiellement dans le cadre des exercices de l’OTAN Atlantic Resolve. 150 chars américains ont déjà débarqué en Lettonie4. L’Angleterre n’est pas en reste, Cameron ayant annoncé le renforcement de sa participation aux manœuvres de L’OTAN aux portes de la Russie5, et particulièrement dans les pays baltes. N’oublions pas aussi que la Lituanie a rétabli le service militaire obligatoire6, selon les vœux de sa très libérale présidente, ancienne pensionnaire de la Georgetown University, Dalia Grybauskaite, pour répondre aux volontés expansionnistes supposées de Moscou.

Il s’agit sûrement, là encore, de se défendre contre l’Iran, n’est-ce pas ?

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C'est un autre qui le dit - Ukraine : replis stratégiques avant l’embrasement ?
 
Certains pays d'Europe veulent arrêter les sanctions contre la Russie, car ils perdent plus qu'il y gagne et aussi parce qu'une guerre contre la Russie est tous à fait futile et inutile :

Hongrie, Grèce, Italie, Autriche, Espagne, Chypre, et Slovaquie : ces sept pays ont lancé une fronde au sein de l’UE contre la politique de sanctions systématiques contre la Russie dans le cadre du conflit ukrainien. Des experts interrogés par Sputnik décryptent la position de leurs pays respectifs.

Sanctions contre la Russie: sept pays de l’UE disent "stop" / Sputnik France - Actualités - Prises de Position - Radio
 
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