Actualités de l'ukraine

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"Trahison du président ukrainien, simple défaut de communication ou calcul commercial ? Le report de l'accord de libre-échange entre Kiev et Bruxelles a déchaîné les passions en Ukraine.

Le président Petro Porochenko promettait, encore vendredi, que l'accord d'association entre l'Union européenne et son pays, dont le texte sur le libre-échange fait partie intégrante, entrerait en vigueur le 1er novembre. Mais quelques heures plus tard, à l'issue d'une réunion tripartite à Bruxelles avec l'Ukraine et la Russie, laquelle est farouchement opposée à ce projet, la Commission européenne annonçait que l'accord de libre-échange ne serait pas appliqué avant fin 2015."

http://www.latribune.fr/actualites/...r-de-l-accord-de-libre-echange-avec-l-ue.html
 
Ukraine: échanges de tirs à l’aéroport de Donetsk
L’aéroport de Donetsk était en feu mardi matin, à la suite d’échanges de tirs à l’arme lourde entre les rebelles prorusses et l’armée ukrainienne qui conserve ce site stratégique....titre Liberation (source afp)
 
Ukraine : les rebelles de Donetsk organiseront présidentielle et législatives en novembre

Les rebelles de la "République populaire de Donetsk" autoproclamée organiseront des élections présidentielle et législatives le 2 novembre.

FranceTVinfo
 
Des tomates contre la corruption


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Si l'Accord d'association avec l'Union Européenne a été le déclencheur des événements en Ukraine à partir du mois de novembre 2013, c'est en réalité contre la corruption endémique de l'exécutif et du législatif que se sont révoltés les gens. La suite est malheureusement connue.

Le président Viktor Ianoukovitch a fini par perdre son sang-froid et fait tirer dans la foule, avant de prendre la fuite (le 22 février 2014). Affirmant que Kiev était victime d'un coup d'Etat, Moscou a alors annexé la Crimée peu après. Puis les insurrections séparatistes pro-russes ont commencé dans le Donbass, où la guerre se poursuit, malgré la trêve officielle.

Mais la raison première de la révolution n'a pas disparu, et les anciens activistes de Maïdan ne baissent pas les bras, surtout à l'approche des législatives (le 26 octobre). Pour preuve, cette nouvelle initiative que relaie Golos Oukraïny, le quotidien du Parlement : "Sur la place de l'Indépendance, [ils] ont décidé de lutter contre la corruption d'une façon originale. Ils ont érigé un panneau de la honte, orné des photos de tous les députés qui ont refusé de voter en faveur de la création d'un bureau national de lutte contre la corruption. Ils ont apporté avec eux des seaux de tomates pourries, et quiconque le souhaite peut s'en servir pour bombarder les portraits des élus." L'esprit frondeur de Maïdan n'a pas dit son dernier mot.
 
L’UE est punie pour le désastre ukrainien et l’Amérique se marre…

Au lieu d’ajouter un vaste territoire (plus grand que la France) à leur empire sans que ça leur coûte un sou, les Européens doivent maintenant déverser de l’argent dans un panier sans fond.

Milan est venu, Milan est reparti. En dépit des déclarations des politiciens sur un accord sur les ‘paramètres’, aucune vraie solution à la crise du gaz en Ukraine n’a été trouvée.

Et la neige a commencé à tomber à Moscou. Dans une semaine ou deux sans doute, l’Ukraine suivra.

Voilà un résumé de la situation: depuis juin les Russes disent que le tarif du gaz est de 485 dollars pour 1000 m3 mais qu’ils sont prêts à offrir une remise de 100 dollars, à condition que l’Ukraine commence par payer ses factures de gaz en souffrance. Et il est certain que, vu la manière dont les Ukrainiens se sont comportés dans le passé, les Russes ne leur fourniront à nouveau du gaz que s’il est prépayé. Les Ukrainiens rejettent ces demandes et exigent le « juste prix » qui est selon eux de 269 dollars (pour les dettes comme pour la future livraison), comme cela avait été négocié en décembre avec le président déchu Yanoukovitch.

Mais ce prix avait été négocié à une époque où l’Ukraine faisait encore partie de la zone d’influence russe et était l’amie de la Russie. Elle est actuellement une colonie occidentale et les tarifs du gaz sont désormais ceux du marché. Sous la pression des Européens, les Ukrainiens ont offert de payer leur dette sur la base de 320 dollars en attendant qu’on parvienne à un accord final. Mais les Ukrainiens veulent que ce paiement corresponde aux prochaines livraisons de gaz et non au remboursement de leur dette. Les Russes ont refusé et sont rentrés chez eux.

Alors que va-t-il se passer maintenant? La température va chuter et l’Ukraine va souffrir. Ce n’est pas difficile de prévoir ce que le gouvernement ukrainien va faire: il va ponctionner illégalement le gaz destiné à l’Europe comme ils l’ont fait en 2009, ce qui forcera les Russes à interrompre les livraisons de gaz à l’Europe puisqu’elles passent par l’Ukraine. Et comme les Européens, sur ordre de Washington, ont stoppé la construction du South-Stream, (après tout, on ne veut pas être trop dépendant de la Russie, n’est-ce pas?) l’Europe dépend maintenant des pipelines qui traversent l’Ukraine.

Devinez ce qui va arriver ensuite? l’Europe va être obligée de payer la note ukrainienne. Et c’est bien normal, non? Il ne faut pas oublier que les politiciens de l’Union Européenne qui sont allés à l’Euro-Maidan pour jouer les porteurs d’eau de l’Empire étasunien ont proclamé leur solidarité avec le peuple ukrainien. Eh bien qu’ils paient maintenant! Et pour le plus grand malheur des contribuables européens!

Au lieu d’ajouter un vaste territoire (plus grand que la France) à leur empire sans que ça leur coûte un sou, les Européens doivent maintenant déverser de l’argent dans un désastre sans issue : la population ukrainienne est quatre fois celle de la Grèce et sa situation économique est bien pire encore. Nous leur souhaitons bonne chance! (D’autant plus que l’UE a détruit ses relations avec la Russie, un des ses marchés les plus importants.)

Leurs maîtres américains n’en peuvent plus de rire!


http://www.oulala.info/2014/10/lue-est-punie-pour-le-desastre-ukrainien-et-lamerique-se-marre/
 
L’UE est punie pour le désastre ukrainien et l’Amérique se marre…

Au lieu d’ajouter un vaste territoire (plus grand que la France) à leur empire sans que ça leur coûte un sou, les Européens doivent maintenant déverser de l’argent dans un panier sans fond.

Milan est venu, Milan est reparti. En dépit des déclarations des politiciens sur un accord sur les ‘paramètres’, aucune vraie solution à la crise du gaz en Ukraine n’a été trouvée.

Et la neige a commencé à tomber à Moscou. Dans une semaine ou deux sans doute, l’Ukraine suivra.

Voilà un résumé de la situation: depuis juin les Russes disent que le tarif du gaz est de 485 dollars pour 1000 m3 mais qu’ils sont prêts à offrir une remise de 100 dollars, à condition que l’Ukraine commence par payer ses factures de gaz en souffrance. Et il est certain que, vu la manière dont les Ukrainiens se sont comportés dans le passé, les Russes ne leur fourniront à nouveau du gaz que s’il est prépayé. Les Ukrainiens rejettent ces demandes et exigent le « juste prix » qui est selon eux de 269 dollars (pour les dettes comme pour la future livraison), comme cela avait été négocié en décembre avec le président déchu Yanoukovitch.

Mais ce prix avait été négocié à une époque où l’Ukraine faisait encore partie de la zone d’influence russe et était l’amie de la Russie. Elle est actuellement une colonie occidentale et les tarifs du gaz sont désormais ceux du marché. Sous la pression des Européens, les Ukrainiens ont offert de payer leur dette sur la base de 320 dollars en attendant qu’on parvienne à un accord final. Mais les Ukrainiens veulent que ce paiement corresponde aux prochaines livraisons de gaz et non au remboursement de leur dette. Les Russes ont refusé et sont rentrés chez eux.

Alors que va-t-il se passer maintenant? La température va chuter et l’Ukraine va souffrir. Ce n’est pas difficile de prévoir ce que le gouvernement ukrainien va faire: il va ponctionner illégalement le gaz destiné à l’Europe comme ils l’ont fait en 2009, ce qui forcera les Russes à interrompre les livraisons de gaz à l’Europe puisqu’elles passent par l’Ukraine. Et comme les Européens, sur ordre de Washington, ont stoppé la construction du South-Stream, (après tout, on ne veut pas être trop dépendant de la Russie, n’est-ce pas?) l’Europe dépend maintenant des pipelines qui traversent l’Ukraine.

Devinez ce qui va arriver ensuite? l’Europe va être obligée de payer la note ukrainienne. Et c’est bien normal, non? Il ne faut pas oublier que les politiciens de l’Union Européenne qui sont allés à l’Euro-Maidan pour jouer les porteurs d’eau de l’Empire étasunien ont proclamé leur solidarité avec le peuple ukrainien. Eh bien qu’ils paient maintenant! Et pour le plus grand malheur des contribuables européens!

Au lieu d’ajouter un vaste territoire (plus grand que la France) à leur empire sans que ça leur coûte un sou, les Européens doivent maintenant déverser de l’argent dans un désastre sans issue : la population ukrainienne est quatre fois celle de la Grèce et sa situation économique est bien pire encore. Nous leur souhaitons bonne chance! (D’autant plus que l’UE a détruit ses relations avec la Russie, un des ses marchés les plus importants.)

Leurs maîtres américains n’en peuvent plus de rire!


http://www.oulala.info/2014/10/lue-est-punie-pour-le-desastre-ukrainien-et-lamerique-se-marre/
Payé est supporter les pertes que cause l’embargo russe sur les produit européens est tous ca rien que pour les beaux yeux de l’oncle SAM
 
Regain de tension en Ukraine orientale

Les séparatistes organisent un scrutin controversé. Accord en vue sur le gaz entre Kiev, Moscou et Bruxelles.

C’est demain que devrait se dérouler le scrutin législatif et présidentiel organisé par les séparatistes des régions de Lugansk et Donetsk en Ukraine orientale, soutenues militairement par Moscou . Un scrutin qui devrait être reconnu par la Russie mais par à peu près personne d’autre, tout comme personne n’a reconnu l’annexion de la Crimée par Moscou en mars. Signe de la tension persistante, malgré le cessez le feu signé début septembre, sept militaires ukrainiens et un civil ont été tués hier dans la région, lors de la journée la plus meurtrière depuis deux semaines. Selon l’ONU, les hostilités dans l’Est ont fait plus de 3.700 morts, en majorité des civils, depuis avril.


http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203901982090-regain-de-tension-en-ukraine-orientale-1059312.php
 
Renforts suspects signalés
10.11.2014

Donetsk • Les observateurs de l’OSCE ont annoncé hier soir avoir localisé en zone rebelle une colonne de véhicules blindés sans signes distinctifs.

De violents tirs d’artillerie, les plus intenses depuis un mois, ont secoué hier la ville de Donetsk tenue par les séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine, selon des journalistes sur place. D’importants renforts en armes lourdes sont arrivés dans cette région. Les tirs, qui ont commencé dans la nuit, semblaient provenir aussi bien du secteur tenu par les forces gouvernementales ukrainiennes autour de l’aéroport que des zones contrôlées par les rebelles. Ils étaient très nettement audibles dans le centre de la ville, qui comptait un million d’habitants avant le début du conflit.

Le Conseil municipal de Donetsk a fait état sur son site internet d’immeubles résidentiels endommagés, sans évoquer de victimes. Selon des habitants, des combats se déroulent près de l’aéroport que les séparatistes veulent prendre aux troupes gouvernementales.

Les observateurs de l’OSCE ont annoncé hier avoir localisé en zone rebelle une colonne de véhicules blindés sans signes distinctifs. Ils ont notamment fait état de «plus de 40 chars et camions» qui ont été vus circulant sur une voie rapide à la périphérie est de Makiïvka. Parmi eux, 19 camions militaires de la marque russe Kamaz, sans plaque d’immatriculation, transportaient des canons de 122 mm et du personnel en uniforme vert foncé sans insigne. Six camions-citernes les accompagnaient. Les observateurs de l’OSCE ont aussi vu «un convoi de neuf chars» se déplaçant au sud-ouest de Donetsk.

«L’OSCE n’a pas indiqué l’appartenance de ces équipements et de ces troupes, mais les militaires ukrainiens n’ont aucun doute là-dessus», a déclaré hier le porte-parole militaire Andriï Lyssenko dans une claire allusion à la Russie. Il a dit craindre des «provocations» visant à «créer un prétexte pour l’introduction dans le Donbass de soi-disant forces du maintien de la paix russes». Les agences publiques russes ont en revanche indiqué que les équipements appartenaient aux insurgés, en citant des chefs rebelles. Les autorités ukrainiennes, qui accusent Moscou d’armer les rebelles et d’envoyer des troupes régulières dans l’est, avaient dénoncé vendredi l’entrée à partir de la Russie de dizaines de chars, de pièces d’artillerie et de troupes. Ces informations n’ont été confirmées ni par les Etats-Unis ni par l’OTAN. Les autorités séparatistes ont encore annoncé que l’évacuation des débris du Boeing malaisien abattu le 17 juillet ne pourrait pas commencer. ATS

http://www.laliberte.ch/news/renforts-suspects-signales-262879#.VGBnomdHTj4
 
"Une étude scientifique d'un chercheur d'Ottawa analyse les coupures opérées dans les vidéos des médias, les données balistiques sur base de Google Earth, les types de munitions et les impacts de balles, les communications radio des services de sécurité, les témoignages sur les mouvements des snipers, les positions occupées par l'opposition, les tirs déclenchés contre des journalistes. Conclusion : on nous a menti. Les snipers provenaient des rangs de l'opposition, ils ont tué des policiers et des militants de base de l'opposition, mais ont soigneusement épargné les dirigeants de l'opposition."

http://www.michelcollon.info/Le-massacre-des-snipers-a-Maidan.html?lang=fr

Un de c'est 4 toutes c'est manipulations et tous c'est morts par false flag nous retomberons dessus...
 
"Une étude scientifique d'un chercheur d'Ottawa analyse les coupures opérées dans les vidéos des médias, les données balistiques sur base de Google Earth, les types de munitions et les impacts de balles, les communications radio des services de sécurité, les témoignages sur les mouvements des snipers, les positions occupées par l'opposition, les tirs déclenchés contre des journalistes. Conclusion : on nous a menti. Les snipers provenaient des rangs de l'opposition, ils ont tué des policiers et des militants de base de l'opposition, mais ont soigneusement épargné les dirigeants de l'opposition."

http://www.michelcollon.info/Le-massacre-des-snipers-a-Maidan.html?lang=fr

Un de c'est 4 toutes c'est manipulations et tous c'est morts par false flag nous retomberons dessus...

c'est fou....
que la police ukrainienne n'est pas été à même de faire la lumière la dessus à ce moment là.....
 
c'est fou....
que la police ukrainienne n'est pas été à même de faire la lumière la dessus à ce moment là.....

Parce que tu les aurais cru peut être ? :rolleyes:

Tu nous aurais encore sortie "c'est un coup monté des Russes" ou "ils mentent pour défendre Ianoukovitch, c'est partisan !"...

Tiens encore une révélation : l'AFP a confondus 40 camion citerne avec des chars Russe :

http://www.les-crises.fr/incompetence-crasse-les-40-tanks-imaginaires-de-l-afp/

Et toi t'as fait partie de ceux qui disait "c'est inadmissible que les chars Russes envahisse l'Ukraine !", l'officialisme avec sont intelligence et son impartialité légendaire...
 
Parce que tu les aurais cru peut être ? :rolleyes:

Tu nous aurais encore sortie "c'est un coup monté des Russes" ou "ils mentent pour défendre Ianoukovitch, c'est partisan !"...

Tiens encore une révélation : l'AFP a confondus 40 camion citerne avec des chars Russe :

http://www.les-crises.fr/incompetence-crasse-les-40-tanks-imaginaires-de-l-afp/

Et toi t'as fait partie de ceux qui disait "c'est inadmissible que les chars Russes envahisse l'Ukraine !", l'officialisme avec sont intelligence et son impartialité légendaire...

Et alors ?
le minimum c'est de protester de son innocence quand on est innocent.
 
Ukraine : quand Londres veut aider Poutine à reconnaître ses propres blindés

Dans un tweet publié par son ambassade en Ukraine, le Royaume-Uni propose à Poutine un guide illustré pour reconnaître les chars russes sur le territoire ukrainien.

1066403_ukraine-quand-londres-veut-aider-poutine-a-reconnaitre-ses-propres-blindes-web-tete-0203952589424_660x440p.jpg



L'humour britannique n'est pas mort, loin de là. Alors que Vladimir Poutine nie régulièrement la présence de blindés russes sur le sol ukrainien, Londres a décidé d'aider le locataire du kremlin à reconnaître son propre matériel. Et le fait via son ambassade en Ukraine qui a diffusé un tweet prouvant "l'implication militaire russe en Ukraine".

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe...opres-blindes-1066403.php?7IZdS0Yy4dtVgJb4.99
 
Là-dessus, je dirais qu'il n'a pas tort vu l'état des institutions ukrainiennes. On ne change pas ça en quelques mois.
Par contre, ne pas envisager l'adhésion "à long terme", çil exagère un peu..
 
Dernière édition:
Ce texte est traduit d’un article paru en Roumanie

Quelques motifs pour ne pas plaindre les ukrainiens

En 1918 ils ont souhaité officiellement l’annexion de la Bessarabie et seule la présence de l’armée roumaine, soutenue par la France et la Grande Bretagne, les a obligés à retirer leur demande.

En 1945 ils ont réitéré leur demande mais ont été obligés d’annuler encore une fois, sur pression de la part de Staline (cette demande était en contradiction avec les accords de Yalta).

En 1992 ils ont participé à la guerre en Transnistrie, aux côtés des troupes russes et contre les roumanophones, dans le but d’obtenir la séparation de cette région pour ensuite l’annexer (dans la suite de leurs demandes concernant la Bessarabie)

Depuis 1992 ils ont participé activement à toutes les négociations relatives à la Transnistrie. Ils y ont systématiquement soutenu la position des russes pour que ces négociations restent formelles et n’aboutissent à aucun accord.

La grande majorité de la « mafia » qui a dirigé la République de Moldavie depuis 1991 est représentée d’ukrainiens, et non pas de russes ! S’ils ont obtenu ces fonctions, c’était clairement pour ne pas permettre l’autonomie réelle de ce pays, et qu’il reste dans le giron russo-ukrainien ; ceux qui ont géré la Transnistrie, et qui poussent les revendications séparatistes des Baltes, Cahul et Gagaouzes (Bălti, Cahul si Gagauzia), sont également des ukrainiens, et non pas des russes ; les ukrainiens ont poussé à la destruction de l’identité roumaine dans les territoires occupés depuis la seconde guerre mondiale.

D’une manière totalement arbitraire l’Ukraine détient les territoires suivants, qui sont des territoires historiquement roumains et roumanophones : les 4/5èmes du Maramures historique (territoire de Apsu de Sus et Apsu de Jos, Barjava, Sources de la Tisza), le nord de la Bucovine historique, la région appelée Buceag (anciens départements de Ismail et Cetatea Alba), l’Ile aux serpents, tous offerts par l’ex-URSS.

Après une longue dispute au niveau du Tribunal de la Haye ils ont perdu la plate-forme continentale au profit de la Roumanie, et n’ont pas digéré cette décision.

Un des obstacles majeurs à la réunification des deux états roumains (Roumanie et Moldavie) est l’Ukraine, qui y est nettement plus opposée que la Russie. L’Ukraine voit dans cette réunification un risque de revendications sur les territoires confisqués en 1945 (note du traducteur : où l’on constate que l’OTAN n’a pas vocation à défendre les intérêts de certains des pays membres).

La 1ère décision prise par les « européistes ukrainiens » cette année a été d’interdire les langues régionales, dont la langue roumaine.

Historiquement la Crimée n’a jamais appartenu à l’Ukraine, et les ukrainiens d’origine y sont minoritaires ; elle a été offerte à la République socialiste soviétique d’Ukraine par l’Union Soviétique, plus précisément par Nikita Kroutchev, qui était d’origine ukrainienne, et les successeurs de Kroutchev n’ont jamais aidé à la mise en place d’une réelle annexion de la Crimée par l’Ukraine.

Tout le monde sait que la présence ukrainienne en Crimée était purement formelle. Le président russe a voulu de fait que la Russie récupère ce qui lui appartient historiquement. La demande russe, suivie d’un référendum, est normale au moins au plan du droit « historique » ; au plan du droit international elle est sujette à contestation entre deux notions et principes, l’intangibilité des frontières d’un côté et le droit à l’autodétermination de l’autre. Depuis 1945 ces deux notions se sont souvent percutées (Grande Comores, Sahara espagnol, Soudan, Kosovo, Croatie, Slovénie, etc …).

Nous devons aussi garder en mémoire les conflits relatifs au Canal Bastroe et au navire Rostok.

Rappel historique : l’Ukraine nazie

Récemment, à la demande du Conseil de la Fédération de Russie, des documents déclassifiés ont été mis sur le site du Ministère de la Défense de la fédération russe. Le président Poutine a décidé que les archives de guerre russes ne seraient plus considérées comme des secrets d’Etat, ce qu’avait en son temps décidé Staline.

Parmi ces documents ceux relatifs aux crimes et aux atrocités commises par les nationalistes ukrainiens durant la 2ème guerre mondiale, avec un large soutien à l’époque de la part de la population ukrainienne, sont terrifiants. Ils démontrent un nationalisme ukrainien barbare, plein de férocité et d’une haine bestiale envers tout « ce » qui n’était pas ukrainien.

En comparaison avec ce qu’ont commis les ukrainiens sur leur territoire, nous pouvons considérer que l’Allemagne nazie était encore un Etat de droit ! En comparant Stepan Bandera et Adolf Hitler, ce dernier avait comme objectif d’exterminer les juifs, les tsiganes, les communistes et les handicapés, alors que les ukrainiens se sont mis à exterminer toutes les personnes ayant d’autres origines et vivant dans ce pays, avec une priorité : exterminer ceux d’origine russe. Ces actes n’ont pas été commis « simplement », mais avec des méthodes atroces.

On peut penser que ces documents sont longtemps restés des secrets d’Etat pour empêcher tout risque de vengeance de la part des populations russes, ce qui aurait pu entraîner un réel tremblement de terre dans l’ex-URSS.

De fait, dès 1944 des maréchaux russes ont demandé à Staline de former un tribunal militaire pour juger les ukrainiens coupables de génocide et au final les exécuter. Staline n’a pas voulu mettre en application cette idée mais a accepté que certains chefs responsables de ces crimes de masse soient jugés et pendus, ce qui a été fait.

Après la mort de Staline les dirigeants successifs ont gardé le secret sur ces faits et ces archives, nous étions entrés dans une période de dédommagement des victimes, notamment les juifs, et l’URSS ne voulait pas devoir payer pour des crimes commis par des gens qui n’étaient pas russes.

Maintenant l’Ukraine est un Etat indépendant et le peuple ukrainien peut et doit assumer les responsabilités du passé. Or comme actuellement le passé est « distorsionné » à une très grande échelle, le président Poutine a accepté que soit levé ce secret d’Etat sur les génocides commis en Ukraine, lesquels s’avèrent démontrer que les ukrainiens entre 1940 et 1945 ont été plus nazis, plus odieux et plus fanatiques que les SS ou la Gestapo.

L’armée ukrainienne avait des régiments entiers chargés de ne s’occuper que d’éliminer les populations d’autres origines que celles ukrainiennes. Ont été alors exterminés des villages entiers de russes, les volontaires pour ces exactions étaient des extrémistes de droite et leur cruauté était sans limites. Tout russe ou tout juif pris était torturé systématiquement avant d’être exécuté, bien entendu avec comme leitmotiv la défense de la patrie. Le plus grand nombre de ces crimes a eu lieu dans le sud-est du pays, notamment les régions de Kharkov, Lugansk, Donetsk. Ce n’est pas un hasard si, actuellement, c’est sur ces mêmes régions, villes et villages que l’armée ukrainienne tire au canon, « comme en 40 ».

Les opinions publiques sont manipulées et ne savent pas que les russes des républiques de Donesk et Lugansk ont demandé l’aide à la Russie pour que les événements de 41-45 ne se renouvèlent pas et que les ukrainiens d’origine russe ne soient pas de nouveau exterminés.

Les nazis ukrainiens ont tué, durant la période 41-43, environ cinq millions deux cent mille civils, pour la plupart d’origine russe, et neuf cent mille juifs. Deux cent mille ukrainiens d’origine polonaise ont aussi été victimes de ces hordes, ainsi que quatre cent mille militaires russes faits prisonniers par l’armée allemande et « mis à disposition » des fascistes ukrainiens. Il est un peu dommage de voir que de nos jours on passe sous silence ces atrocités en ne gardant en mémoire que celles commises par les seuls allemands (note du traducteur, les populations roumanophones n’ont pas été victimes de ces exactions car jusqu’en 1945 aucun territoire roumain n’avait été annexé, et par ailleurs la Roumanie était alliée de l’Allemagne).

On oublie également que ce sont plus de trois millions d’ukrainiens qui ont demandé à lutter aux côtés du IIIème Reich, ou ont été volontaires pour le STO (Service du travail Obligatoire).

Quelques exactions commises en mentionnées dans ces archives déclassifiées :

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Publié sur Agoravox par Gérard Luçon
 
Ukraine : quand Londres veut aider Poutine à reconnaître ses propres blindés

Dans un tweet publié par son ambassade en Ukraine, le Royaume-Uni propose à Poutine un guide illustré pour reconnaître les chars russes sur le territoire ukrainien.

1066403_ukraine-quand-londres-veut-aider-poutine-a-reconnaitre-ses-propres-blindes-web-tete-0203952589424_660x440p.jpg



L'humour britannique n'est pas mort, loin de là. Alors que Vladimir Poutine nie régulièrement la présence de blindés russes sur le sol ukrainien, Londres a décidé d'aider le locataire du kremlin à reconnaître son propre matériel. Et le fait via son ambassade en Ukraine qui a diffusé un tweet prouvant "l'implication militaire russe en Ukraine".

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe...opres-blindes-1066403.php?7IZdS0Yy4dtVgJb4.99

Trop fort, les Anglais ! :D
 
Difficile ne pas y voir un pied de nez à la russie de Poutine. En nommant, 3 étrangers à des postes clés., le Premier ministre ukrainien n'a pas peur d'innover pour sortir son pays de la crise. L'Ukraine s'est dotée mardi d'un nouveau gouvernement incluant une Américaine, un Géorgien et un Lituanien censés aider le pays à sortir d'une grave crise économique et à faire face au sanglant conflit armé dans l'Est.

Ces nominations surviennent alors que, sur le terrain, des trêves ont été annoncées dans les combats entre les séparatistes prorusses et l'armée ukrainienne dans la zone de l'aéroport de Donetsk et dans la région de Lougansk, les points les plus chauds.«Nous devons intégrer dans notre gouvernement les meilleures compétences internationales», a déclaré le président Petro Porochenko.

Les Etats-Unis démentent toute implication dans les nominations

Natalie Jaresko, une Américaine d'origine ukrainienne ayant travaillé pour le département d'Etat américain et pour un fonds d'investissement ukrainien financé par le Congrès des Etats-Unis, se retrouve ainsi ministre des Finances. Interrogée sur cette nomination, la porte-parole du département d'Etat à Washington a assuré que les Etats-Unis «n'avaient rien à faire du tout avec cela». «C'est le choix du peuple ukrainien et de leurs représentants élus», a affirmé Marie Harf.

Le Lituanien Aivaras Abromavicius, co-dirigeant d'un fonds d'investissement suédois, devient ministre de l'Economie, et le Géorgien Alexander Kvitachvili, ex-ministre de la Santé en Géorgie, hérite du ministère de la Santé. Le président Porochenko a indiqué leur avoir octroyé la citoyenneté ukrainienne mardi matin, juste avant leur nomination.

La semaine dernière, le président avait déjà proposé qu'un étranger soit nommé à la tête du nouveau bureau de lutte contre la corruption, un mal endémique dans cette ex-république soviétique, en estimant qu'un étranger aurait un avantage considérable: "l'absence de liens avec l'élite politique ukrainienne


20minutes
 
Vladimir Poutine : « Aujourd’hui, les “rebelles” se sont montrés en Tchétchénie »

Les événements meurtriers qui se sont déroulés dans la nuit du mercredi 3 décembre au jeudi 4 décembre à Grozny, cible d’une attaque de combattants islamistes, n’ont pas empêché le président tchétchène, Ramdan Kadyrov, d’assister à midi, jeudi, au discours prononcé par Vladimir Poutine devant le Conseil de la Fédération russe, à Moscou. Au détour d’une phrase, le chef du Kremlin, qui évoquait alors la responsabilité des Occidentaux dans la crise en Ukraine, a de lui-même évoqué les affrontements alors encore en cours à 1 500 km de distance : « Nous nous rappelons très bien ceux qui soutenaient chez nous le séparatisme, et même la terreur directe, et nommaient “rebelles” ceux qui avaient du sang jusqu’aux coudes en les recevant au plus haut niveau. Aujourd’hui, ces rebelles se sont montrés en Tchétchénie. »..................

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international...-grozny_4534017_3210.html#r0lWl2qefumMjpO1.99
 
Difficile ne pas y voir un pied de nez à la russie de Poutine. En nommant, 3 étrangers à des postes clés., le Premier ministre ukrainien n'a pas peur d'innover pour sortir son pays de la crise. L'Ukraine s'est dotée mardi d'un nouveau gouvernement incluant une Américaine, un Géorgien et un Lituanien censés aider le pays à sortir d'une grave crise économique et à faire face au sanglant conflit armé dans l'Est.

Ces nominations surviennent alors que, sur le terrain, des trêves ont été annoncées dans les combats entre les séparatistes prorusses et l'armée ukrainienne dans la zone de l'aéroport de Donetsk et dans la région de Lougansk, les points les plus chauds.«Nous devons intégrer dans notre gouvernement les meilleures compétences internationales», a déclaré le président Petro Porochenko.

Les Etats-Unis démentent toute implication dans les nominations

Natalie Jaresko, une Américaine d'origine ukrainienne ayant travaillé pour le département d'Etat américain et pour un fonds d'investissement ukrainien financé par le Congrès des Etats-Unis, se retrouve ainsi ministre des Finances. Interrogée sur cette nomination, la porte-parole du département d'Etat à Washington a assuré que les Etats-Unis «n'avaient rien à faire du tout avec cela». «C'est le choix du peuple ukrainien et de leurs représentants élus», a affirmé Marie Harf.

Le Lituanien Aivaras Abromavicius, co-dirigeant d'un fonds d'investissement suédois, devient ministre de l'Economie, et le Géorgien Alexander Kvitachvili, ex-ministre de la Santé en Géorgie, hérite du ministère de la Santé. Le président Porochenko a indiqué leur avoir octroyé la citoyenneté ukrainienne mardi matin, juste avant leur nomination.

La semaine dernière, le président avait déjà proposé qu'un étranger soit nommé à la tête du nouveau bureau de lutte contre la corruption, un mal endémique dans cette ex-république soviétique, en estimant qu'un étranger aurait un avantage considérable: "l'absence de liens avec l'élite politique ukrainienne


20minutes


Ouaip, enfin c'est pas comme si il n'y avait jamais eu de ministres russes dans les précédent gouvernements de l'Ukraine :D
 
Concernant La Moldavie et l'Ukraine, je ne comprends pas pourquoi on oblige ces pays à choisir en la Russie et l'UE.
Pourquoi ne seraient t ils pas des pays indépendants, faisant commerce avec les deux puissances.
Actuellement les moldaves ne savent que faire avec leurs produits agricoles, coincés entre l'embargo russe
et les normes draconiennes de l'EU.

Quand à la Transnistrie, depuis la crise ukrainienne, le moral de la population est bas et les gens sont tristes.
Cet automne je n'y suis allé qu'un seul jour, faire ma réserve chez kvint.
 

Nos équipes se sont rendues au cœur du conflit russo-ukrainien ces dernières semaines en allant au Donbass. Nous vous présentons aujourd'hui la première partie d'un long documentaire intitulé "La face cachée de la guerre d'Ukraine". Cette première partie vise essentiellement à montrer la propagande des media occidentaux quant à cette crise et espère apporter des clés de compréhension nouvelles.
 
L'Ukraine organise l'échange de centaines de prisonniers

Ils ont été accueillis en héros. Le président ukrainien Petro Porochenko était présent vendredi dès l'aube pour accueillir les militaires ukrainiens à leur arrivée dans un aéroport militaire de Kiev. Ces derniers ont été échangés contre des séparatistes dans le cadre d'un accord conclu cette semaine lors de pourparlers à Minsk (Biélorussie) qui sont depuis dans l'impasse.

Cet échange massif, le plus important depuis le début du conflit à la mi-avril, s'est achevé hier avec la libération de trois militaires et un civil ukrainiens. Les deux camps ont donc procédé à un échange de centaines de prisonniers dans la région rebelle voisine de Donetsk. Le transfert s'est déroulé sur une route près de la ville de Kostiantynivka, à 45 km au nord de ce bastion séparatiste. Il a concerné au total 222 rebelles, hommes et femmes, et 146 soldats ukrainiens.

L'un des soldats a cependant refusé de rentrer à Kiev arguant qu'il était d'origine russe et désapprouvait les actes de l'armée ukrainienne dans l'Est. «En tant que président et citoyen, je suis ravi que vous puissiez fêter le Nouvel An avec vos familles comme je l'ai promis», a déclaré Petro Porochenko. «Vous avez tenu bon, vous n'avez pas trahi, vous avez montré les meilleures qualités de guerriers ukrainiens», a-t-il lancé après avoir serré la main aux hommes en civils à la descente de l'avion.

Les rapports restent tendus

L'échange massif de prisonniers reste pour le moment le seul accord tangible trouvé mercredi lors de pourparlers entre le Groupe de contact composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes prorusses.

La reprise des négociations, qui était prévue vendredi à Minsk, n'a finalement jamais eu lieu, les parties s'accusant mutuellement de vouloir saper les accords de paix. Les insurgés réclament surtout la reprise du financement des zones sous leur contrôle, coupé par Kiev à la mi-novembre, et un «statut spécial» donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk. Ce statut était prévu par les accords signés à Minsk en septembre. Mais selon Kiev et les Occidentaux, les rebelles ont sapé ces accords en organisant début novembre des élections dénoncées par la communauté internationale et dont les autorités ukrainiennes demandent l'annulation.

Les toutes premières négociations de Minsk en septembre visaient déjà à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 4 700 morts en huit mois. L'émissaire de la république séparatiste de Donetsk, Denis Pouchiline, déclarait hier que la date de la prochaine rencontre allait «dépendre de Minsk et des représentants de la Russie». Malgré l'annonce de la Russie (encadré), les difficultés énergétiques qui touchent l'Ukraine compliquent un peu plus les pourparlers.

Pointé du doigt par la Crimée et l'Est du pays, qui subissent des coupures répétées, le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a expliqué cette semaine que l'Ukraine en manque de gaz russe et de charbon de l'Est, peinait à couvrir ses besoins en électricité d'où les coupures de courant à travers tout le pays, sans distinction.

La Russie offre son aide

Dans un geste de bonne volonté, la Russie a annoncé hier qu'elle allait fournir du charbon à l'Ukraine qui en manque cruellement car le cœur de la production ukrainienne, le bassin minier du Donbass, la région de Donestk, est en proie depuis huit mois à une rébellion séparatiste armée prorusse. «Au total, nous sommes prêts à fournir à l'Ukraine jusqu'à 1 million de tonnes de charbon par mois pour résoudre les problèmes existant dans le domaine énergétique», a déclaré un vice-Premier ministre russe, Dmitri Kozak, une aide qui serait apportée sans contrepartie directe.

La Dépêche du Midi
 
http://www.ozap.com/actu/-elle-accu...d-une-combattante-ukrainienne-neonazie/460502

Le magazine "Elle" dupé. Le 14 novembre dernier, l'hebdo féminin publiait dans ses colonnes un reportage à la gloire des combattantes ukrainiennes anti-séparatistes. "Elles étaient étudiante, secrétaire ou journaliste de mode... De la révolution de Maïdan à la guerre contre les séparatistes russes, les Ukrainiennes sont aujourd'hui sur tous les fronts", annonçait le magazine en accroche de ce reportage intitulé "Une guerre si particulière".

Parmi les photos, celle d'une combattante appelée Sveta, "19 ans, secrétaire et engagée volontaire dans un groupe d'autodéfense", avait été placée en ouverture du reportage. "Si les Russes rentrent dans ma ville, je tire" annonçait fièrement la combattante citée par le magazine. Problème, des photos de cette même Sveta montrant sa proximité avec le néonazisme ont resurgi depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes ont ainsi accusé "Elle" de faire la promotion des néonazis ukrainiens.

Et pan sur le museau des journaleux. :sournois:
 
L’armée ukrainienne a lancé une opération massive sur le Donbass

 
Trolleybus bombardé à Donetsk: au moins treize tués

Les troupes de l'armée ukrainienne ont abandonné le nouveau terminal de l'aéroport de Donetsk, a annoncé jeudi un porte-parole militaire ukrainien. Cette position était la principale depuis laquelle l'armée combattait les forces séparatistes prorusses de la région. Plus de 5000 personnes ont été tuées dans le conflit, selon l'OSCE.

"En raison des tirs venant de toutes les directions, il a été décidé la nuit dernière de quitter le nouveau terminal", a déclaré le porte-parole de l'armée Vladislav Selezniov. Il a précisé que les combats "se poursuivaient autour de l'aéroport".

Dix soldats ont été tués durant les dernières vingt-quatre heures dans l'Est, a-t-il ajouté. L'aéroport de Donetsk a été le théâtre de combats entre l'armée ukrainienne et les séparatistes depuis mai.

"Nous avons perdu l'aéroport", avait affirmé auparavant Andriï Biletski, commandant du bataillon Azov, une unité de l'armée ukrainienne.

Ces événements sont intervenus alors que les ministres des affaires étrangères ukrainien, russe, français et allemand ont appelé mercredi dans la soirée à la fin des hostilités et à un retrait des armes lourdes, à l'issue d'une réunion à Berlin.

Plus de 5000 personnes ont été tuées dans le conflit en Ukraine, a annoncé un porte-parole de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à une radio ukrainienne.

Le pays connaît jeudi l'une de ses journées les plus sanglantes en plus de neuf mois de conflit, avec le décès d'au moins 34 personnes avant la mi-journée. A Donetsk, treize civils ont été tués par un obus.

Mercredi soir, un bombardement dans le quartier proche de l'aéroport de Donetsk a déjà fait un tué dans un autobus, lui aussi touché par un obus, a indiqué un responsable de la mairie de la ville, Ivan Prikhodko.


(ats / 22.01.2015 11h57)
 
En Ukraine, le port stratégique de Marioupol bombardé par les séparatistes

L'essentiel
  • Ces bombardements ont touché le port stratégique de Marioupol, dernière grande ville de l'est séparatiste prorusse contrôlée par Kiev.
  • Les combats entre l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses se sont aggravés depuis quelques jours dans l'est du pays, après quelques semaines de trêve.
  • L'armée loyaliste a été contrainte d'abandonner du terrain face aux séparatistes, notamment le très stratégique aéroport de Donetsk

Au moins 30 civils ont été tués et une plus de 80 autres blessés, samedi 24 janvier, lors de bombardements d'un quartier de Marioupol, port stratégique dans le sud-est de l'Ukraine et dernière grande ville contrôlée par Kiev dans la région, a indiqué le ministère de l'intérieur ukrainien.
« L'offensive sur Marioupol a débuté aujourd'hui. Ce sera le meilleur hommage à toutes les victimes », a confirmé Alexandre Zakhartchenko, le « président » de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), cité par l'agence publique russe Ria Novosti. Le même homme avait annoncé, vendredi, le début d'une offensive dans toute la région, à Marioupol, donc, mais aussi à Debaltseve, une ville au nord-est de Donetsk.

L'armée ukrainienne a précisé qu'il s'agissait de « tirs rebelles au lance-roquettes multiples Grad sur le faubourg Est de Marioupol » et que des maisons et des écoles avaient été détruites par des missiles GRAD. « Les rebelles n'ont pas besoin de la paix, ils exécutent les ordre du Kremlin pour une escalade de la situation dans le Donbass », bassin minier en proie depuis avril à une rébellion armée prorusse, a ajouté l'état-major de l'opération ukrainienne dans l'Est.

« UNE GRAVE DÉTÉRIORATION »

Le chef de l'Etat ukrainien, Petro Porochenko, a convoqué pour dimanche une réunion d'urgence du conseil de sécurité afin de décider des mesures à prendre face à une « dégradation rapide » de la situation. « De la région de Louhansk jusqu'à Marioupol, partout, des groupes armés illégaux, épaulés par des unités russes, sont passés à l'offensive », a annoncé le ministre de la défense Stepan Poltorak. Kiev estime qu'environ 9 000 soldats russes se trouvaient sur le territoire ukrainien. Moscou continue de nier avoir envoyé des forces et des armes, malgré ce que l'Occident présente comme des preuves irréfutables.

« Cette escalade va inévitablement provoquer une grave détérioration des relations entre l'UE et la Russie », a affirmé la représentante de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini. L'OSCE - dont les experts qui se sont rendus sur le site ont conclu que les bombardements provenaient de deux positions contrôlées par les séparatistes pro-russes - a condamné ce bombardement « téméraire, aveugle et honteux » et demandé « un cessez-le-feu immédiat ». Un tel cessez-le-feu, signé entre les deux camps à l'automne, n'a été respecté par personne.

Le port de Marioupol est stratégique, étant un axe majeur, au bord de la mer d'Azov, entre le territoire russe et la Crimée, région que Moscou a annexé en mars. Sa perte serait une catastrophe pour l'armée ukrainienne, qui a reconnu jeudi avoir subi un lourd revers en étant contrainte d'abandonner sa principale position dans l'aéroport de Donetsk. Depuis avril, près de 5 000 personnes ont été tuées dans les combats entre Ukrainiens et rebelles pro-russes, selon l'ONU, qui a constaté que le conflit est entré dans sa « phase la plus meurtrière » depuis le mois de septembre.


http://www.lemonde.fr/europe/articl...s-bombardements-a-marioupol_4562885_3214.html
 
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