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Ukraine. Le communisme officiellement criminalisé

Le Parlement, majoritairement antirusse, a voté, jeudi, une loi interdisant toute « propagande des régimes totalitaires communiste et nazi ». "Une remise en question de la démocratie et du pluralisme" estime le Parti communiste français.


Ukraine. Le communisme officiellement criminalisé | L'Humanité
 
C'est mal barré pour la trêve. Vu l'intensification des combats, la concentration de l'artillerie et l'approche du 9 mai, on peut s'attendre à une reprise des combats à plus grande échelle.


Intensification des combats dans l'est de l'Ukraine

En dépit du cessez-le-feu négocié à Minsk en février, une nette intensification des combats a été constatée dans la nuit de samedi à dimanche dans l'est du pays. Selon l'armée ukrainienne, un militaire ukrainien et un civil ont été tués, et six soldats blessés. Des canons de calibres interdits par l’accord de Minsk seraient employés par les Russes et les rebelles, selon les mêmes sources.

Le porte-parole de l’état-major ukrainien, Serhij Danilenko, qualifie la situation de « tendue ». Selon lui, les forces russes et rebelles ont violé le cessez-le-feu 28 fois, en ayant recours à l’artillerie lourde et aux missiles Grad à plusieurs reprises, dans la nuit de samedi à dimanche.

Intensification des combats dans l'est de l'Ukraine - Europe - RFI
 
Odessa, le 2 mai 2015; la commémoration par Monika Karbowska


L’émotion est tellement forte qu’il me semble impossible d’écrire le soir même, ici à Odessa, revenant avec les membres de la délégation étrangère de la Place Koulikovo Pole. Nous avons participé en tant que journalistes, militants, observateurs étrangers citoyens, sur l’invitation du Comité des Mères d’Odessa, à la manifestation organisée à la mémoire des victimes du massacre du 2 mai de l’année dernière.


Parce qu’ici à Odessa, au cœur de l’Europe, les habitants se sentent seuls et abandonnés. C’est aussi parce que je veux revenir vivante de cette Ukraine dont la nature est si belle, mais les hommes parfois si cruels.

Je vais donc commencer par une expérience heureuse et pleine d’espoir. Nous avons participé avec Alek et Irina, deux militants d’Odessa, à la manifestation d’ouverture du Forum Social Mondiale à Tunis en mars dernier. Juste en tenant à la main deux petites pancartes « Stop war in Ukraina » and « Odessa, never forget », nous avons suscité l’intérêt et la compassion de très nombreux militant/es arabophones et africains. Ils venaient nous questionner mais aussi nous dire combien ils nous comprenaient, combien ils connaissaient les manipulations des puissances occidentales suscitant des guerres civiles afin de soumettre des pays, combien l’agressivité de l’impérialisme occidental est patent dans le monde entier. L’Arabie saoudite venait d’agresser le Yémen et l’Ukraine était une des cibles évidentes des guerres de destruction du chaos états-unien.



Odessa, le 2 mai 2015; la commémoration par Monika Karbowska - Réveil Communiste
 
L’Ukraine engage un programme de privatisations et mise sur la participation d’investisseurs français.
Une conférence des investisseurs se tiendra à l’automne prochain à Paris, afin d’encourager les grands groupes français à participer au programme de privatisation annoncé en Ukraine. « Nous devons mettre le pays au travail », a indiqué le premier ministre ukrainien Arseny Iatseniouk, mercredi 13 mai. Il s’exprimait en marge d’une visite en France durant laquelle il a vu son homologue Generalfeldmarschall Manuel Valls, ainsi que François 1er Hollande.

« Je reconnais qu’il est assez difficile d’attirer des investissements quand on a déjà attiré les tanks russes… Les deux sont assez difficilement compatibles », a-t-il ironisé. « Mais s’il existe une assurance politique, cela peut tout de même s’avérer intéressant pour les entreprises étrangères », a-t-il dit.

Un véritable holdup
 
Une interview des deux soldats des forces spéciales russes capturés en Ukraine par un journaliste russe :
http://www.novayagazeta.ru/society/68593.html


Je mets une traduction en français (trouvée ici : http://ukraine2014.canalblog.com/archives/2015/05/29/32132399.html)

Le capitaine Evguény Eroféïev :


Ça va mieux, ton bras ?

Ce n’est pas encore tout à fait ça … Toutes ces visites que tu me rends, ce sera bientôt un vrai vidéo-blog ! Au moins, grâce à toi, je garde une sorte de contact avec le monde extérieur … J’arrive maintenant à bouger un peu la main, ils m’ont enlevé les agrafes et l’appareil avec les drains, c’est une machine qui coûte cher, il n’y en a que dix pour tout l’hôpital. Ils ne l’ont pas encore enlevée à Sacha. Lui, il réussit maintenant à se lever, comme moi d’ailleurs. Avant, il fallait qu’on me soulève.

Le consul t’a rendu visite hier, non ?

Oui, et il t’en veut, pour t’être rendu devant les grilles du consulat et avoir enregistré la conversation que tu as eue par l’interphone avec le garde.


Parce que je les ai dérangés en plein week-end ?

Je ne sais pas, mais il a trouvé ça incorrect.

Vous avez parlé de quoi, si ce n’est pas un secret ?


On a essayé d’établir un dialogue, il m’a posé des questions et il a noté celles que je lui posais. Il m’a promis de revenir d’ici deux jours avec des réponses.

Tu as demandé pourquoi on t’avait démissionné de l’armée ?

A quoi bon ? J’ai surtout posé des questions sur ma famille, sur ce qui m’attendait et sur l’endroit où je travaillais avant, tu comprends ce que je veux dire par là …

Un présentateur a dit à la télé qu’ici on te torturait et que tout ce que tu racontes devant les caméras, dont la mienne, t’est extorqué sous la menace.

Je ne veux pas commenter, puisque je n’ai pas vu cette émission. C’est vrai que sous la torture on peut dire n’importe quoi. Mais qu’est-ce que j’aurais dit sous la torture ? J’ai dit quelque chose d’illégal ? J’ai livré des secrets d’état ?

Est-ce qu’au moins tu sais maintenant quel est ton statut ?


Avec mon avocat, on compte faire requalifier l’accusation de terrorisme en accusation d’espionnage. Pas d’autres commentaires.

Dans cet hôpital sont également soignés des militaires ukrainiens. Comment réagissent-ils à ta présence ici ? Tu as des contacts avec eux ?

Je suis extrêmement bien gardé par des membres du groupe Alpha de la Sécurité Intérieure et des soldats. On ne me voit pas ici d’un très bon œil, ce que je peux comprendre. Il suffit de voir dans les chambres tous ces jeunes Russes qui n’ont plus ni bras ni jambes. Des Slaves.

Comment ça, des Russes ?


Oui, oui, des Russes. Ce sont des gens qui parlent russe, d'ailleurs beaucoup ne parlent même pas ukrainien.

Et cela t’étonne ?

J’ai compris ta question, elle est d’actualité. Mais je préfère ne pas m’étendre sur ce sujet. C’est très dur de voir tous ces blessés et de se dire que c’est pareil de l’autre côté, des jeunes aux membres amputés, des Russes, des slaves. C’est là que l’on comprend que des Russes tuent des Russes …

Tes amis de Samara m’ont demandé de te transmettre leurs messages de soutien, ils sont de tout cœur avec toi, il y en a un, qui vient de ton copain de club, un certain Alexandre …

Stop, arrête de filmer ! (Kanyguine : je mets la caméra sur pause pour lui transmettre le message, Eroféïev a du mal à retenir ses larmes. Quelques minutes plus tard) Merci à mes amis. C’est bête de ma part de réagir comme ça … Actuellement il fait +30° à Kiev, j’ai une fenêtre, l’air conditionné, on me donne de l’eau, des jus de fruits, des croissants. Tu veux filmer ma cellule (* oui, c’est le mot qu’il emploie !), pour qu’ils voient où je vis ? C’est une cellule ordinaire, avec un œilleton à la porte pour le SBU. Pour en revenir aux blessés, je voudrais à nouveau appeler les forces en présence à moins tirer, pour qu’il y ait moins de victimes. Avec l’aide de Dieu, on obtiendra la paix et on sera plus humain avec les prisonniers. Je demande à nouveau à ceux qui se font face de montrer de l’humanité envers les prisonniers. Moi, j’ai eu de la chance d’être pris par des militaires ukrainiens, si ça avait été par d’autres, ça n’aurait pas été pareil !

Tu fais allusion à quoi, aux bataillons de volontaires ?

Oui, ça n’aurait pas été aussi réglo avec ces gens-là. Rien n’est jamais ni tout blanc, ni tout noir. Ils ont leur vérité à eux, nous on a la nôtre et tout le monde croit se battre pour la bonne cause, alors que le résultat, c’est que des Russes orthodoxes se retrouvent amputés sur des lits d’hôpital ou succombent à leurs blessures. Je ne veux pas parler politique, mais le résultat est là et il est bien triste.



Le sergent Alexandre Alexandrov :



Le consul est venu hier, il m'a demandé comment j'allais et si je ne manquais de rien. Je lui ai posé une question au sujet de ma démission surprise. Il n'a pas voulu commenter, il a dit qu'il se renseignerait auprès du ministère de la Défense. Que des pourparlers avaient lieu en vue d'un échange, mais que c'était impossible tant que nous étions l'objet d'une enquête. Qu'on ne devait pas s'inquiéter, que la Russie ne nous oubliait pas et nous aiderait. Que même si nous étions condamnés ici à une peine d'emprisonnement, ce ne serait pas pour longtemps. Je lui ai répondu que ce serait bien qu'on ne fasse pas de prison. Je lui ai dit que je n'arrivais pas à joindre mes proches et il m'a répondu que lui non plus n'avait pas pu, sans doute que tous leurs portables étaient éteints.

Toi et moi avons aussi essayé de les appeler ...

Ça n'était jamais arrivé que je téléphone à ma mère et qu'elle ne décroche pas. Pareil pour ma femme, quand je partais pour des périodes d'exercices, même la nuit j'arrivais à la joindre. Et maintenant ...

On essaiera encore, peut-être qu'elle a perdu son portable ...

Ça m'étonnerait. J'ai parlé avec Maman le 3 mai, pour son anniversaire. Et on est quoi, aujourd'hui ? Le 27 ? C'est bientôt le 60ème anniversaire de mon père et je ne pourrai même pas l'appeler.

Tu as demandé au consul des éclaircissements sur ton statut ?

Oui, pour savoir qui j'étais maintenant juridiquement. J'ai simplement pas envie d'être un terroriste. Parce que je n'en suis pas un.

Cette visite du consul t'a semblé positive ?


Oui, il a essayé de comprendre, il a noté nos questions. Il n'a pas cherché à nous tromper ni à faire l'hypocrite. J'espère qu'il pourra nous aider.


Avez-vous des contacts ici avec les militaires ukrainiens ?


Non, il paraît que c'est pour notre sécurité, car ils reviennent du front et auraient sans doute des explications à nous demander. Rien qu'à les voir, on se rend compte qu'ils sont accueillis en héros, que leur patrie ne les abandonne pas, même ceux qui ont été faits prisonniers. Ici, on s'inquiète pour eux, on fait tout pour qu'ils reviennent. Alors que chez nous, c'est quand même bizarre : on entend parler de patriotisme depuis l'enfance ... Bien sûr, je suis toujours patriote, j'aime mon pays. Mais la Patrie, ce n'est pas un régime politique ou un leader, c'est l'ensemble de tes proches, de tes amis, c'est tous les endroits que tu aimes. L'état ne se comporte pas bien, s'il te renie et surtout si tes parents et ceux qui te sont chers se retrouvent impliqués. C'est pas très humain, tout ça ...

Tu penses à l'interview avec ta femme ?

Oui, ça m'a atteint jusqu'au fond de l'âme. Alors qu'elle n'y est pour rien dans tout ça ...


Les gens comprennent la situation et espèrent qu'elle sera vite réglée ...

Il faudrait que nos gars, les Russes comme les Ukrainiens, ne partent plus à la guerre. Nous sommes tous les frères, les amis, les parents, les enfants de quelqu'un ...
 
Sept soldats ukrainiens tués dans l'Est, Kiev craint une escalade

Sept soldats ukrainiens ont été tués lundi dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine. Kiev, qui redoute une escalade, affirme y combattre l'équivalent d'une armée d'un "pays européen moyen" appuyée par 550 chars et des troupes régulières russes.

(ats) Les militaires ont péri lorsque leur véhicule a sauté sur une mine antichar à Krasnogorivka à 20 km à l'ouest de Donetsk, fief des séparatistes prorusses, a annoncé à l'AFP Evguen Silkine, porte-parole militaire du secteur. Il a ajouté que les routes dans ce secteur étaient minées par les séparatistes.

Le drame s'est produit non loin de Mariinka, ville sous contrôle des forces gouvernementales. Cette cité a été la semaine dernière le théâtre d'affrontements meurtriers. Les combats ont repris lundi.

Le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, a dit craindre une intensification des combats. Il a expliqué que les rebelles disposaient de blindés et de pièces d'artillerie à l'endroit d'où provenaient lundi matin des tirs de mortiers contre les positions ukrainiennes. "Nous sommes prêts à riposter", a-t-il assuré.

Les tirs des rebelles ont touché les quartiers habités de Mariinka, selon un autre porte-parole ukrainien, Anton Mironovitch. "Le nombre des victimes civiles est en train d'être déterminé", a-t-il précisé....................................

http://www.journaldujura.ch/nouvell...niens-tues-dans-lest-kiev-craint-une-escalade
 
http://www.sept.info/renat-kuzmin-ukraine-guerre-russie-etats-unis/


Renat Kuzmin: «Ce conflit est une guerre entre les Etats-Unis et la Russie» L’ancien premier vice-procureur général d’Ukraine estime qu’un embrasement du continent européen est possible si la confrontation se poursuit «entre la Russie et les Etats-Unis sur le territoire de l’Ukraine». Entretien exclusif.
A lire aussi: «J’en sais assez pour risquer la mort.»

La corruption en Ukraine, Renat Kuzmin connaît par cœur. Cet homme de loi de 48 ans, docteur en droit, porteur de nombreuses distinctions, a œuvré pendant près de vingt-cinq ans dans les différents offices de procurature du pays d’Europe de l’Est. Il en a gravi les échelons jusqu’à être nommé en 2010 premier vice-procureur général, fonction qu’il exerce jusqu’à fin 2013.

En cette qualité, il a initié plusieurs enquêtes anticorruption touchant à des personnalités politiques de premier plan: l’ancien président Leonid Koutchma (1994-2005); l’égérie de la «révolution orange» et ancien premier ministre d’Ukraine Ioulia Timochenko; ou encore l’ancien ministre de l’Intérieur Iouri Loutsenko (2005-2006 et 2007-2010), qui n’est autre que le conseiller actuel du président Petro Porochenko et le chef de sa coalition politique, le Bloc Petro Porochenko.

Aujourd’hui, Renat Kuzmin vit caché quelque part dans un pays de l’Est où Sept.info l’a rencontré. Au secret. Car menacé de mort, sous le coup d’un mandat d’arrêt, l’homme demande de ne pas révéler le lieu de la rencontre ni aucun indice qui pourrait le trahir. Second volet de notre Interview exclusive.

A l’automne 2013, vous avez quitté la fonction de premier vice-procureur général d’Ukraine que vous occupiez depuis 2010. Pourquoi?
Le 4 octobre 2013, j’ai démissionné de la procurature pour me lancer en politique. D’abord, je voulais apporter ma pierre à l’édifice d’une véritable démocratie en Ukraine. J’ai donc décidé de me porter candidat à l’élection présidentielle qui devait avoir lieu au printemps 2014. Je suis entré en campagne dès l’automne 2013. Puis il y a eu les événements de Maïdan et le glissement vers une guerre locale au sud-est de l’Ukraine. J’ai tout de suite compris que ce conflit pouvait s’étendre à toute l’Ukraine, puis au continent européen, et marquer le début d’une troisième guerre mondiale. En tant qu’homme de loi, je ne pouvais pas avoir d’influence sur ce processus. C’est pourquoi j’ai décidé de me consacrer à la politique. Mon objectif est d’arrêter la guerre au sud-est de l’Ukraine et d’éviter l’embrasement général.

Une guerre mondiale, n’exagérez-vous pas un peu?
Bien sûr que non. Ce n’est déjà plus un conflit local. Il a dépassé les frontières de l’Ukraine. Beaucoup de monde veut voir venir une troisième guerre mondiale à partir de la Russie, mais personne n’imagine que l’Ukraine pourrait déclencher une opération qui mènerait tout droit à une guerre mondiale et peut-être à la fin de l’humanité. Il faut arrêter d’urgence ce processus. Pour cela, il est nécessaire que de véritables politiciens prennent rapidement des mesures concrètes.

«Le monde unipolaire n’existe déjà plus.»

Les autorités ukrainiennes répètent qu’il y a eu une agression russe contre laquelle elles doivent se défendre, avec l’aide des pays occidentaux et de l’Otan.
Il ne s’agit pas du tout de cela. Ce n’est pas l’Ukraine qui fait la guerre à la Russie. Le pouvoir n’est pas indépendant en Ukraine. La première vraie raison de cette guerre est d’ordre géopolitique. En réalité, le conflit ukrainien traduit une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie.


S’agit-il de la confrontation entre un monde unipolaire, commandé par les Etats-Unis, et un monde multipolaire, dont le président russe se fait le porte-parole depuis plusieurs années?

Le monde unipolaire n’existe déjà plus. Face aux nouvelles puissances émergentes que sont la Chine, l’Inde et la Russie, les blocs politiques et les unions économiques se réajustent et les Etats-Unis perdent leur monopole. Cela provoque une tension des systèmes mondiaux qui se manifeste sur le territoire même de l’Ukraine.


Quel rôle joue la Russie dans la crise ukrainienne?

Elle joue un grand rôle, mais uniquement en conséquence de la guerre déclenchée par le gouvernement ukrainien. On accuse aujourd’hui la Russie de soutenir les activistes de l’Est de l’Ukraine, mais on oublie de rappeler que c’est le gouvernement ukrainien qui a commencé à tuer des gens dans cette région, qui a envoyé son aviation et ses blindés pour bombarder une population fortement liée au destin historique de la Russie. Pour vous donner une image, c’est comme si la presse du XIXe siècle avait dit que l’Empire russe envahissait la France en 1814, sans préciser que Napoléon Bonaparte avait mené la campagne de Russie en 1812. C’est pourtant comme cela que sont présentées les choses actuellement!


Mais la Russie a annexé la Crimée avant que le gouvernement ukrainien n’envoie ses troupes dans l’est de l’Ukraine. Cette implication russe n’est-elle pas la cause de la dégradation de la situation?

Non. Le référendum d’autodétermination, suivi du rattachement de la République autonome de Crimée à la Fédération de Russie, ainsi que les référendums d’autodétermination des républiques de Lougansk et de Donetsk, sont les répercussions d’une seule et même cause initiale.


Quelle est la cause du conflit ukrainien, selon vous?

C’est la violation de la Constitution de l’Ukraine lors du coup d’Etat du 22 février 2014.


Pour l’homme de loi expérimenté que vous êtes, il y a donc réellement eu un coup d’Etat, le 22 février 2014?

Comment voulez-vous l’appeler autrement? Comment la presse européenne appelle-t-elle cela? Je suppose qu’elle n’a pas parlé de coup anticonstitutionnel…

Au contraire, elle parle plutôt d’un «renversement du régime, par voie législative» (Le Monde, 23.02.2014) ou elle emploie des expressions comme «changement de régime», «révolution de Maïdan», «révolution ukrainienne», «chute du régime»…
Du point de vue législatif, il est impossible de considérer le changement de régime de 2014 comme légal. La Constitution ukrainienne prévoit quatre cas de figure pour changer de président en exercice, d’une façon stricte et ordonnée [Cf. articles 108, 109, 110 et 111 de la Constitution ukrainienne, ndlr]. Ce n’est pas quelque chose que l’on puisse interpréter à sa guise. Ce qui s’est passé ne correspond à aucun des articles constitutionnels traitant de ces possibilités. Le Parlement a prétendu lui-même que le président Viktor Ianoukovitch avait renoncé à ses fonctions présidentielles. L’Union européenne a malheureusement soutenu ce changement de pouvoir illégal.

L’Union européenne n’essaie-t-elle pas de résoudre ce conflit ukrainien en s’impliquant dans les négociations de Genève et de Minsk?
Toutes ces négociations se focalisent sur les conséquences, les actions en cours, mais non pas sur les causes de la guerre. Essayer de retirer les armées des deux côtés, envoyer des observateurs de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), déclarer des cessez-le-feu, cela ne mène à rien de concluant. Il n’y a qu’une seule façon de contrer le processus de guerre en cours: c’est reconnaître que la cause de la guerre réside dans la violation de la Constitution ukrainienne en février 2014.

Sinon?
Il est probable que la guerre s’étendra à d’autres régions européennes. Malheureusement, tout indique que l’escalade continue.

Et comment envisageriez-vous de remédie
r à cette situation?
Tout ce qui se déroule actuellement en Ukraine se fait hors du cadre légal de la Constitution ukrainienne. Depuis le 22 février 2014, nous ne sommes plus dans un état de droit. Il faut ramener la situation à la normale dans un cadre légal.

Mais comment?
Pendant ma campagne présidentielle, j’ai proposé plusieurs projets pour une réconciliation nationale. La première partie de mon programme propose un mécanisme pour arrêter la guerre et revenir au cadre de la Constitution. La deuxième partie s’attache à proposer des réformes auprès des institutions de sécurité européennes. Car les normes du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sont totalement obsolètes. Elles ne permettent plus de garantir la paix dans le monde.
 
Selon vous, la guerre en Ukraine aurait-elle pu être évitée grâce à de meilleures normes de sécurité européennes?
En effet. C’est la caducité des normes de sécurité européennes qui a permis les violations de la loi et la guerre. Et cette guerre menace très clairement la paix en Europe. Pour exclure la possibilité de situations analogues, il est nécessaire de réformer le système de sécurité européenne.

J‘aimerais que vous expliquiez davantage la façon dont la situation s’enlise et s’aggrave. Comment jugez-vous la décision des autorités ukrainiennes de porter la guerre dans le Donbass, au sud-est de l’Ukraine, depuis avril 2014. N’était-il pas évident que la Russie allait réagir?
Les personnes au pouvoir avaient prévu d’entraîner l’Europe dans la guerre. C’est exactement ce qui s’est produit. L’Union européenne a soutenu le gouvernement ukrainien dans son agression contre le sud-est de l’Ukraine. Et maintenant, elle a du mal à l’avouer.


Que se passera-t-il si le gouvernement ukrainien poursuit sur sa lancée?

Les autorités ukrainiennes vont continuer de mentir à la communauté européenne sur leurs véritables intentions. Car elles ne sont clairement pas capables de résoudre ce conflit de manière indépendante et pacifique. Sachez que plus il y aura de pays européens qui se plieront à cette «politique», plus il y aura de problèmes sur le continent européen.


Quelles sortes de problèmes?


Que fera l’Union européenne si la guerre s’étend et que le flot de réfugiés ukrainiens qui s’écoule actuellement en direction de la Russie se dirigeait vers les pays voisins, Hongrie, Pologne, Tchéquie, etc.? Si le conflit s’étend, il y aura des déplacements de populations qui se chiffreront en millions de personnes. Un autre type de problème est de l’ordre du terrorisme sur le continent européen, comme ce qui s’est passé en Macédoine. [Début mai, un groupe terroriste piloté depuis le Kosovo voisin a attaqué un commissariat de police dans le nord de la Macédoine, faisant de nombreux morts et blessés, ndlr]. C’est aussi une conséquence des failles de la sécurité européenne. Est-ce que l’Europe préfère s’entendre pour combattre l’Etat islamique, qui continue de s’étendre et l’atteindra bientôt? Ou préfère-t-elle continuer à se diviser en suivant une politique illégale et en soutenant un pouvoir corrompu en Ukraine? En clair: est-ce que les activistes de Donetsk sont plus dangereux pour l’Europe que les militants de l’Etat islamique?


Quel est l’intérêt du pouvoir en Ukraine à risquer de provoquer une guerre mondiale ou à déstabiliser gravement des situations régionales fragiles depuis la fin de l’URSS?
Ce sont des raisons secondaires, mais aggravantes du conflit ukrainien. Les autorités actuelles font tout simplement grand profit personnel de la guerre. De plus, la guerre a l’avantage de dissimuler le fait que le pouvoir actuel a mené le pays à la ruine. Les réformes économiques n’ont pas été menées à bien ou n’ont eu aucun succès. Quantité d’entreprises ont fermé. Le prix de certaines catégories de médicaments a augmenté de 300 à 500%. En conséquence, la population ukrainienne a réduit sa consommation de médicaments de 50%. Quant aux milliards de dollars de crédits distribués à l’Ukraine par le Fonds monétaire international (FMI), ils ne sont pas utilisés correctement. Une partie de ces fonds est volée par les autorités. Pendant ce temps, les bénéfices personnels du président Porochenko ont augmenté de 9 à 10 fois en 2014. Vous ne trouvez pas cela étrange? Mettez cette information en perspective avec l’appauvrissement de l’Ukraine…


Petro Porochenko a pourtant été présenté dans les médias occidentaux comme un président «acceptable», offrant le moins pire des scénarios.

Quand Petro Porochenko a remporté l’élection présidentielle en mai 2014, il a promis d’arrêter en quelques jours la guerre naissante dans le Donbass. Il a aussi promis de mettre un terme à son business d’oligarque. Mais il s’avère que M. Porochenko ne veut pas la paix en Ukraine. Ses déclarations ne correspondent pas à ses véritables motivations. Il a intensifié son business grâce aux opportunités qu’offre la guerre.


Comment expliquer que Petro Porochenko est reçu comme le sauveur de l’Ukraine par les chancelleries européennes?

Cela signifie que les fonctionnaires et chefs d’Etat européens ferment les yeux sur ses activités et ses véritables motivations.

Pouvez-vous donner un exemple d’enrichissement personnel de Petro Porochenko dans le contexte d’appauvrissement actuel de l’Ukraine?
Il y en a un que personne ne connaît en Europe. Savez-vous que Petro Porochenko détient l’entreprise de construction navale et d’armement «Leninskaya Kuznitsa» en Ukraine? Et que fait cette entreprise en ce moment? Elle produit des lance-grenades qui sont vendus à l’armée ukrainienne. Donc, plus la guerre durera, plus le président de l’Ukraine vendra de fournitures à l’armée ukrainienne, plus il s’enrichira personnellement. Il est absolument évident, aux yeux de n’importe quelle juridiction, qu’il s’agit d’un conflit d’intérêts. [Par le biais de cette entreprise, Petro Porochenko aurait également ordonné de faire construire une nouvelle flotte de 10 navires de guerre pour l’Ukraine d’ici à 2017, ndlr.]

Par ailleurs, Petro Porochenko est le «roi du chocolat» et une de ses fabriques se trouve en Russie.
L’unité de confiserie Roshen implantée à Lipetsk, sur le territoire de la Fédération de Russie, amène des impôts à l’Etat russe. Cet argent sert donc en partie au budget de la Défense russe, qui l’investit dans son armée. N’est-ce pas étrange de payer pour l’armée de ses ennemis? Comment faut-il l’interpréter? C’est encore un indice que Petro Porochenko ne mène pas une véritable politique en faveur de l’Ukraine. Ses intérêts sont ailleurs. C’est comme si Winston Churchill avait été propriétaire d’une fabrique de chocolats à Berlin, payant donc des impôts pour la Wehrmacht, pendant qu’il livrait une guerre contre elle…


Et pourquoi la Russie ne ferme-t-elle pas la fabrique de Porochenko?

On n’égorge pas la poule aux œufs d’or. Pourquoi la Russie se priverait-elle d’un tel revenu?

«L’Union européenne a le devoir de clamer sa position: est-elle d’accord ou non avec la politique de double standard?»


Comment l’Ukraine va-t-elle se sortir de ce panier de crabes?

Elle ne va pas s’en sortir seule, puisque le problème de l’Ukraine est aussi européen. Comme je l’ai dit, il en va de la sécurité et de la paix sur tout le continent européen, y compris la Russie. Jusqu’à présent, l’Union européenne a soutenu le régime illégal en Ukraine. En revanche, au Yémen, où la situation est parfaitement identique, l’Union européenne et l’Occident ont réagi différemment: un président a été écarté de ses fonctions sous un motif anticonstitutionnel, et l’Occident s’est accordé pour le faire réhabiliter. Pourquoi la violation de la Constitution est-elle tolérée en Ukraine et non pas au Yémen? L’Union européenne a le devoir de clarifier et de clamer sa position: est-elle d’accord d’appliquer une politique de double standard? Est-ce qu’elle estime possible et légal d’écarter un président de manière anticonstitutionnelle et par la violence? Serait-il possible qu’un groupe d’activistes arrive dans votre gouvernement suisse et vire son président par la violence et les armes? Si oui, est-ce que ce groupe pourrait s’emparer du pouvoir et être reconnu par les autres pays? Est-ce qu’un autre groupe aurait alors le droit de revendiquer son désaccord, de s’autodéterminer et de faire sécession en faisant une république autonome d’une partie de la Suisse? Si vous ne répondez pas à ces questions, vous approuvez tacitement que cela soit possible, vous acceptez que ce genre de situations puisse se répéter, vous quittez le terrain de la loi et vous ouvrez la brèche dans le système de sécurité européen.
 
«Toutes les personnes au pouvoir en Ukraine doivent quitter leurs fonctions.»


Concrètement, comment faire revenir un état de droit en Ukraine?

Il faut constituer un groupe de négociation international qui intègre des juristes, des spécialistes du droit constitutionnel capables d’identifier la cause du conflit – pour moi, la violation de la Constitution lors du coup d’Etat de février 2014. Ce groupe devra proclamer publiquement cette cause, puis créer un mécanisme pour y remédier. Pour y parvenir, j’estime que toutes les personnes au pouvoir doivent quitter leurs fonctions: le président, les députés parlementaires, les autorités régionales, y compris les représentants des républiques autonomes de Donetsk et Lougansk. Il faut faire réélire tous les pouvoirs, toutes les autorités, et réorganiser des référendums en Ukraine et en Crimée dans des conditions légales.

Pensez-vous réellement que cela soit possible?
Et pourquoi pas, si toutes les parties reconnaissent leurs torts respectifs. L’Union européenne doit reconnaître son erreur d’avoir soutenu un régime illégal ainsi que des sanctions inopérantes contre la Russie; les autorités ukrainiennes doivent reconnaître le coup d’Etat de février 2014 et faire cesser l’opération dite «antiterroriste» dans l’est de l’Ukraine; les activistes à Donetsk doivent aussi admettre qu’ils se sont autoproclamés en-dehors du cadre constitutionnel; et la Russie doit cesser dans le même temps son soutien à ces activistes. Bien sûr, à partir du moment où il y a eu des morts et du sang versé, ce n’est pas facile demander aux gens de revenir à la normale. Mais dans tous les cas, il faut décider: veut-on la guerre ou la paix? Je pense qu’une paix médiocre est préférable à une bonne guerre.

Pensez-vous qu’une Ukraine multilingue et multiculturelle soit désormais possible?
Le premier modèle viable que je propose à l’Ukraine est le modèle suisse. Votre pays arrive à fonctionner avec quatre langues depuis plusieurs siècles, il préserve sa neutralité qui lui permet d’éviter les alliances guerrières, et tout cela avec un potentiel économique bien moindre que l’Ukraine! Evidemment, il faudrait adapter ce modèle suisse à l’Ukraine. Nous n’aurions pas besoin d’autant de cantons: six régions suffiraient.

«Le rôle de la Suisse dans le business des oligarques ukrainiens est crucial.»

Le modèle suisse a aussi ses défauts. Par exemple, quel rôle joue la Suisse dans les affaires de corruption qui se déroulent en Ukraine?

Le rôle de la Suisse dans le business des oligarques ukrainiens est crucial. Ceux-ci utilisent la Suisse de trois façons. Premièrement, pour y placer leurs économies personnelles gagnées en Ukraine. Deuxièmement, pour y blanchir leurs avoirs criminels extraits d’Ukraine.

Troisièmement, pour s’offrir un lieu de résidence sûr ainsi qu’à leurs familles et leurs proches. Sous chaque présidence ukrainienne, sans exception, tous les oligarques ont usé de ce schéma. La récente enquête des autorités suisses sur les activités de Nikolaï Martynenko en est un exemple.


Forcé de vous cacher tel un fugitif, comment envisagez-vous votre avenir?

Je ne pratique plus ma profession juridique ni ne l’enseigne plus, bien que je sois nommé professeur dans plusieurs universités ukrainiennes: je risquerais de m’y faire arrêter. J’étudie, je collecte du savoir, j’apprends à devenir un politicien, je fais du sport pour me maintenir en forme. Mon but est de ramener la paix en Ukraine et de rendre impossible tout conflit en Europe. J’espère pouvoir mener à bien cette politique dans mon pays.


Qu’attendez-vous des accords de Minsk?

Vous pouvez faire autant d’accords de Minsk ou de Genève que vous voulez, tant que la cause du conflit n’est pas identifiée et admise par toutes les parties, cela ne donnera aucun résultat. Et cette cause, c’est la violation de la Constitution de l’Ukraine lors du coup d’Etat armé du 22 février 2014.


Par Jean-Christophe Emmenegger
— 04.06.2015
 
les notes d'infos encadrées sur la page hors interview

Les revenus déclarés de Porochenko

Selon une information datée du 7 avril 2015 sur le site présidentiel, les revenus bruts déclarés du président ukrainien en 2014 ont été de 368 millions de Hryvnia ukrainienne (environ 16,2 millions de francs); en 2013, ils n’étaient «que» de 51 millions de Hryvnia ukrainienne – (2,25 millions de francs). Les bénéfices de l’entreprise de chocolats Roshen de Petro Porochenko ont également bondi durant l’année 2014 selon un article publié (en russe) («La fabrique Roshen à Kiev a augmenté ses bénéfices de 9 fois», Gazeta.ua, 12.2. 2015).

Nikolaï Martynenko
est connu comme l’un des hommes les plus influents de l’industrie nucléaire et du secteur de production d’énergie en Ukraine. C’est un proche de l’actuel premier ministre Arseniy Iatseniouk. Fort de son poste de président de la Commission pour l’énergie, la politique et la sécurité nucléaires depuis de nombreuses années, il aurait perçu des dizaines de millions de francs de pot-de-vin, dont trente seraient bloqués sur un compte de la banque privée suisse Hottinger Cie. Une enquête pénale a été ouverte par le Ministère public de la Confédération en 2013 sous le motif de «corruption d’agents publics étrangers».


Les conclusions alarmantes du rapport de l’OCO
L’Observatoire du crime organisé à Genève (OCO) a publié un rapport spécial de 185 pages sur le crime organisé et la corruption publique en Ukraine, le 27 avril dernier, intitulé Ukraine and the EU: Overcoming criminal exploitation toward a modern democracy? Il est le fruit d’un an et demi d’études et d’analyses réalisées entre septembre 2013 et janvier 2015 par quatre équipes pluridisciplinaires situées en Suisse, en France, aux Etats-Unis et en Ukraine. Elles ont travaillé en partenariat avec l’Observatoire universitaire de la sécurité à Genève, le Terrorism, Transnational Crime and Corruption Center à Fairfax (Etats-Unis) et l’Institut sur la gouvernance de Bâle. D’après ce rapport, la loi des oligarques n’a pas du tout été abolie après le renversement du gouvernement de Viktor Ianoukovitch. Le rôle de ces acteurs de longue date a seulement été modifié: certains sont passés au second plan, d’autres se sont adaptés aux nouveaux marchés illégaux qu’ouvre la guerre, et les luttes entre les clans rivaux se sont intensifiées. Au bas de l’échelle, la population souffre encore plus de la petite corruption au quotidien qui s’accompagne à présent de violence directe. Quant aux tentatives de rétablir un ordre, elles proviennent essentiellement de l’ouest et du sud de l’Ukraine et sont le fait des groupes et organisations d’extrême droite qui charrient les mêmes idéologies qui ont précipité l’Europe dans la Deuxième Guerre mondiale. Ses conclusions sont alarmantes. Une année après le changement de régime, le crime organisé et la corruption publique ont progressé à tous les niveaux en Ukraine. Les premières victimes de cette situation sont les citoyens ukrainiens eux-mêmes. Mais l’Union européenne, tout comme la Russie et les Etats-Unis sont menacés aussi d’une contamination par les conséquences du conflit, à cause de leur implication directe dans celui-ci. L’Union européenne est doublement concernée par le conflit: ce sont en effet ses citoyens-contribuables qui supportent les frais de la guerre civile en Ukraine. Par ailleurs, les structures institutionnelles de l’UE ainsi que sa sécurité civile sont directement menacées par le flux de criminalité provenant de ce pays voisin en guerre. Parmi les innombrables Ukrainiens fuyant la guerre ou les persécutions, certains apportent dans leurs bagages un savoir-faire éprouvé en matière d’activités délictueuses. En conséquence les mafias déjà installées en Europe de l’Ouest vont devoir se réorganiser afin de partager le gâteau avec ces nouveaux venus. On peut donc s’attendre, selon le rapport de l’OCO, à des tensions meurtrières entre mafias opposée, à un développement du crime économique, à une recrudescence des trafics d’armes dont l’Ukraine regorge, à un renforcement de la traite d’êtres humains et à des corruptions en tout genre. Nicolas Giannakopoulos, directeur de l’OCO, avait déjà recommandé, à l’ONU en octobre 2013, que l’Union Européenne ne signe pas l’accord de libre-échange économique prévu avec l’Ukraine, car l’état de ce pays pourrait menacer sa sécurité. «C’est ce qui arrive maintenant, confirme-t-il. Car ce n’est pas l’Europe qui ‘soigne’ l’Ukraine, mais l’Ukraine qui ‘contamine’ l’Europe. Je comprends que des Ukrainiens, fatigués de la corruption et de l’arbitraire qui se nourrissent de l’inefficience et du capitalisme sauvage, considèrent l’UE comme une porte de sortie. Mais ce n’est absolument pas le cas. L’intégration des pays d’Europe de l’Est dans l’UE a été un fiasco jusqu’à présent, en tous les cas sur le plan de la lutte contre la corruption.»
 
Petro Porochenko a pourtant été présenté dans les médias occidentaux comme un président «acceptable», offrant le moins pire des scénarios.

Quand Petro Porochenko a remporté l’élection présidentielle en mai 2014, il a promis d’arrêter en quelques jours la guerre naissante dans le Donbass. Il a aussi promis de mettre un terme à son business d’oligarque. Mais il s’avère que M. Porochenko ne veut pas la paix en Ukraine. Ses déclarations ne correspondent pas à ses véritables motivations. Il a intensifié son business grâce aux opportunités qu’offre la guerre.

Il oublie au passage que Porochenko a proposé plusieurs plans de paix, chaque fois refusés par les séparatistes. Pour un ancien procureur, je le trouve particulièrement biaisé dans ses réponses ce Renat Kuzmin.
 
Il oublie au passage que Porochenko a proposé plusieurs plans de paix, chaque fois refusés par les séparatistes. Pour un ancien procureur, je le trouve particulièrement biaisé dans ses réponses ce Renat Kuzmin.

Oui il à proposè par exemple un plan ou Vladimir Poutine a exprimé son soutien à ce plan de paix tout en appelant Kiev à mettre fin aux opérations des forces armées dans l'est du pays, à noter que Porochenko offrait un dialogue aux insurgés n'ayant commis ni meurtre ni torture.... Et les autres brebis galeuses les plus actives?
 
Reuters -
au lendemain de l’annonce par Kiev de la suspension de tous ses achats de gaz à la Russie après l’échec de négociations sur les prix...

Le géant russe Gazprom a confirmé ce mercredi l'arrêt de ses livraisons de gaz à l'Ukraine, faisant suite à l'annonce la veille par Kiev de la suspension de tous ses achats de gaz à la Russie après l'échec de négociations sur les prix.

« L'Ukraine n'a pas payé pour ses livraisons de gaz pour juillet. A partir de 10 heures du matin le 1er juillet, les livraisons de gaz de Gazprom à l'Ukraine sont arrêtées. Gazprom ne livrera pas de gaz à l'Ukraine - quel que soit le prix - sans prépaiement », a déclaré dans un communiqué le PDG de Gazprom, Alexeï Miller.

PS: Le froid est pourtant l'instant assez loin mais certains cuisinent au gaz .
 
Bain de sang sur le front Nord de Donetsk - L’armée ukrainienne continue ses attaques visant à relancer les hostilités à grande échelle

Suite aux tirs continus qui avaient frappé hier la périphérie Nord de Donetsk et de Makeyevka, et qui avaient fait plusieurs morts et blessés parmi les civils et parmi les soldats de la République Populaire de Donetsk (RPD), des négociations ont eu lieu hier soir pour tenter de rétablir le cessez-le-feu. Profitant de ces négociations, après confirmation du côté de la RPD qu'elle avait cessé de tirer, l'armée ukrainienne a traîtreusement bombardé à nouveau le territoire de la république.....

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/bain-de-sang-sur-le-front-nord-de-189195
 
les forces de sécurité ukrainiens ont tiré sur les journalistes à Donetsk canal "LIFE" russe. Selon les journalistes des chaînes de télévision, de l'équipage Lajfa travaillé aujourd'hui sur le site du bombardement d'une maison d' habitation dans la région de Kiev de Donetsk. Lorsque les journalistes ont filmé les effets des obus, la cour est venu nouvelle.

Un des obus frappa les portes et les fenêtres dans l' une des entrées, blessant un résident local. Puis l'obus a explosé à côté des journalistes de voiture, qui se tenaient loin, des éclats d' obus , il avait brisé les fenêtres.

L'opérateur Lajfa Chuprina Paul a été blessé à la jambe.

 
Ukraine - Le gouvernement mis en place par le coup d’Etat tente de saboter le rapprochement entre les États-Unis et la Russie

Les combats ont recommencé dans l’est de l’Ukraine. Il s’agit d’une tentative de « l’état profond » pour empêcher tout rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie sous la nouvelle administration Trump.

Les forces de l’Ukraine de l’ouest dirigées par le gouvernement putschiste du président Poroshenko se sont lancées dans une grande attaque contre les forces d’auto-défense ukrainiennes soutenues par la Russie dans les gouvernorats de Donetsk et de Lugansk.

Un cessez-le-feu conclu après l’accord de Minsk II prévoyait des zones démilitarisées le long d’une ligne de séparation. Le gouvernement ukrainien n’a jamais respecté l’accord de Minsk II qui permettrait la réunification du pays. Une Mission spéciale de surveillance de l’OSCE en Ukraine (SMM), qui regroupe des officiers des pays de l’OTAN ainsi que de la Russie, supervise le cessez-le-feu et rédige des rapports quotidiens.....

http://www.moonofalabama.org/2017/0...ries-to-sabotage-us-russia-rapprochement.html
https://www.legrandsoir.info/ukrain...hement-entre-les-etats-unis-et-la-russie.html
 
Le 1er mars, future journée d’adieu à l’Ukraine -

Le Donbass retourne le blocus contre l’Ukraine en proie aux luttes entre oligarques

Suite à la déclaration d'hier concernant l'ultimatum des autorités des Républiques Populaires de Donetsk et Lougansk (RPD et RPL) à propos du blocus total qui frappe désormais le Donbass, le chef de la RPD, Alexandre Zakharchenko, a tenu à préciser ce qu'impliquait cet ultimatum.

« Notre déclaration commune avec le chef de la RPL, contenant l'exigence de lever le blocus, a été publiée plus tôt. Je voudrais souligner qu'il ne s'agit pas que de débloquer les voies de transport, mais aussi du ré-enregistrement de toutes les sociétés ukrainiennes travaillant sur notre territoire au sein du cadre juridique de la République Populaire de Donetsk. La date butoir est le 1er mars à minuit. Si cela n'est pas fait par les propriétaires, alors toutes ces entreprises passeront sous notre contrôle, » a déclaré Alexandre Zakharchenko.

Cette nationalisation de force, à laquelle les autorités ne voulaient pas se résoudre jusqu'ici a été rendue obligatoire par la fermeture de l'usine métallurgique de Yenakievo et d'autres suite au blocus.

« Nous ne pouvons pas laisser des milliers de personnes sans travail et moyens d'existence, les usines doivent être relancées. C'est pourquoi cette décision a été prise. Cela concerne toutes les sociétés qui n'ont pas été enregistrées au sein du cadre juridique de la RPD : des stades aux hôtels, etc, » a souligné le chef de l'état.

Réuni en session plénière d'urgence, le parlement de la RPD a voté à l'unanimité les amendements à la loi fiscale exigeant que les sociétés, dont les propriétaires ne résident pas en RPD, concluent un accord avec les agents fiscaux de la République avant le 1er mars............

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-1er-mars-future-journee-d-adieu-190237

 
A Kiev, dans la nuit, les « radicaux » ukrainiens en cagoules, ont arrachés des nombreux drapeaux de l’UE des bâtiments administratifs de Kiev avec les cries que - « l’Ukraine n’est pas la colonie de l’UE »


 
Ukraine: une démission de bon ou mauvais augure?

Nommée en 2014 par les autorités pro-occidentales, la présidente de la banque centrale d'Ukraine Valéria Gontareva a démissionné. "Mission accomplie" dit-elle, alors que l'avenir financier du pays reste incertain, que la lutte contre la corruption marque le pas et qu'elle a reçu des menaces de mort.

Valeria Gontareva était arrivée à la tête de la Banque Nationale d'Ukraine (NBU) quelques mois après les manifestations de la place Maïdan Nézalejnosti en 2014. Nommée par le président Porochenko élu à l'issue du mouvement pro-européen du Maïdan, elle a eu à gérer la quasi faillite de l'Etat Ukrainien...............

https://www.franceculture.fr/emissi...kraine-une-demission-de-bon-ou-mauvais-augure
 
En novembre dernier, quelques centaines de manifestants réclamait sa démission devant les locaux de la Banque Nationale d'Ukraine.

 
Le Fonds monétaire international (FMI) a débloqué lundi un milliard de dollars de prêt à l'Ukraine, un versement qui avait été repoussé en raison du blocus imposé à l'Est séparatiste.
Le président ukrainien Petro Porochenko a estimé sur sa page Facebook qu'il s'agissait d'«un signe de plus des réformes mises en oeuvre en Ukraine».

Le FMI a précisé que ce nouveau versement portait à 8,38 milliards de dollars les fonds versés par le Fonds dans le cadre du plan d'aide de 17,5 milliards de dollars accordé en 2015 à Kiev, alors au bord du défaut sur sa dette, en contrepartie à des mesures de rigueur.
Perspective de croissance abaissée
Le conseil d'administration du FMI devait initialement se pencher le 20 mars sur l'octroi d'une nouvelle tranche de ce crédit. Il avait repoussé sine die cette discussion pour évaluer les conséquences de la décision de Kiev de mettre fin à ses liens commerciaux avec les régions de l'Est sous contrôle des séparatistes pro russes.


A la suite de ce blocus, la banque centrale a abaissé sa prévision de croissance du produit intérieur brut pour 2017 à 1,9% contre 2,8% auparavant. Elle avait auparavant estimé la croissance à 1,8% en 2016, marquant une timide reprise après un effondrement de près de 15% sur les deux années précédente.


Selon la banque centrale, les exportations de l'industrie métallurgique, concentrée dans l'Est, vont diminuer tandis que les importations de charbon vont augmenter. Kiev va devoir en effet trouver d'autres sources d'approvisionnement que les mines de charbon des régions séparatistes.

Le conflit dans l'Est a fait plus de 10.000 morts depuis trois ans
«L'économie ukrainienne montre des signes bienvenus de reprise. La croissance est de retour, l'inflation a été abaissée et les réserves internationales ont doublé. Ces progrès doivent beaucoup aux actions décisives des autorités, incluant des bonnes politiques macro-économiques. La stabilisation récente apporte les bases pour davantage de croissance», a affirmé le directeur-général adjoint du FMI, David Lipton, cité dans un communiqué.

Il a toutefois souligné que des réformes structurelles sont encore nécessaires «parvenir à une croissance plus rapide et durable, augmenter les revenus et permettre à l'Ukraine de rattraper les autres pays de la région». Il a notamment cité le besoin de privatiser davantage et de créer un marché pour les terres agricoles.


«La corruption doit être combattue vigoureusement», a-t-il ajouté, estimant que la création de nouvelles structures n'avait pas encore permis de dégager des résultats concrets dans ce domaine.

Une dette publiques trop élevée


Le FMI a également estimé que la dette publique restait trop élevée et appelé à une réforme rapide du système des retraites s'accompagnant d'un allongement de la durée du travail. Il a salué la politique de la Banque centrale en indiquant que son indépendance devait être préservée.

Concernant le secteur bancaire, il a ajouté que la renationalisation de la plus importante banque du pays avait permis de préserver la stabilité financière mais doit être suivie «d'efforts déterminés pour assurer le remboursement des prêts afin d'en minimiser le coût pour les contribuables».

La Banque centrale ukrainienne a pour sa part qualifié de «vote de confiance» de la part de la communauté financière internationale la décision du FMI. Elle a estimé que son travail d'assainissement du secteur bancaire avait largement contribué à permettre au FMI de débloquer les fonds prévus. «Cela enverra un message clair à tous ceux qui ont essayé d'exploiter illégalement le secteur bancaire à leur avantage», a affirmé la banque centrale dans un communiqué.

Le président Porochenko avait imposé à la mi-mars des sanctions aux filiales des banques publiques russes opérant en Ukraine parmi lesquelles les géants publics Sberbank et VTB, leur interdisant de sortir des fonds du pays.
L'Ukraine fait également face à la menace de banques zombies que la banque centrale tente d'éliminer mais qui arrivent à ressusciter grâce à des décisions de justice. Ces banques disposent d'actifs moins élevés que les prêts de mauvaise qualité accordés, présentant un risque important de ne jamais être remboursé. En difficultés, elles nécessitent l'aide des pouvoirs publics pour continuer à fonctionner.

lerevenu

mam
 
Rex Tillerson: pourquoi se soucier de l’Ukraine ?
Publié le 12 avril 2017à 8h44


« Pourquoi les contribuables américains devraient-ils s’intéresser au conflit en Ukraine ? ».

Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson s’est posé la question devant ses homologues européens , au cours de la réunion des ministres des affaires étrangères du G7, mardi 11 avril, à Lucca (Italie), selon le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.

« C’est dans l’intérêt des contribuables américains d’avoir une Europe sûre et forte politiquement et économiquement. Vous ne voulez pas une Europe faible, divisée en petites parties et affaiblie » a répondu le chef de la diplomatie française.
Rex Tillerson serait-il enclin à concéder à la Russie une zone d’influence, de l’Asie centrale aux Balkans en passant par le Caucase et l’Ukraine, en échange d’une coopération avec les États-Unis au Moyen-Orient ?
Les États-Unis et l’Union européenne ont imposé une série de sanctions économiques à la Russie après l’annexion de la Crimée en mars 2014 et le soutien apporté par Moscou aux séparatistes de l’est de l’Ukraine. Parmi les projets gelés en raison de ces sanctions figurent de gros investissements du groupe pétrolier américain Exxon Mobil, dirigé jusqu’à l’an dernier par Rex Tillerson.

Dans son communiqué final, le G7 regrette que l’accord de cessez-le-feu en Ukraine conclu à Minsk en 2015 n’ait pas été entièrement appliqué et accuse Moscou de ne pas s’engager suffisamment en faveur de la paix. Selon Mark C. Toner, porte-parole du département d’État, la position américaine est inchangée et les États-Unis demandent « l’application intégrale des accords de Minsk« .

François d'Alançon

http://monde.blogs.la-croix.com/rex-tillerson-pourquoi-se-soucier-de-lukraine/2017/04/12/
 
Le Donbass dans l’attente d’une offensive de l’armée ukrainienne pendant que l’Ukraine poursuit sa descente aux enfers

Dans le Donbass, la tension est palpable alors que beaucoup guettent le moment où l'armée ukrainienne lancera une nouvelle grande offensive sur fond d'effondrement total de l'Ukraine.


Les autorités russes ont elles-mêmes déclaré officiellement, via le porte-parole du Kremlin, que la mise en application des accords de Minsk était un fiasco. Après avoir fait preuve d'une patience et d'une capacité de conciliation diplomatique hors norme, la Russie a bien du finir par admettre que le plan de résolution pacifique du conflit est impossible à mettre en œuvre à cause de l'attitude de Kiev. C'est une façon diplomatique de déclarer ces accords comme étant morts. Ni plus, ni moins.

De leur côté, les États-Unis, pourtant toujours aussi acharnés dans leur russophobie chronique, semblent refuser de payer les pots cassés de leur politique interventionniste. En effet, lors d'une réunion du G7, Rex Tillerson, le secrétaire d'état américain, a demandé ni plus ni moins pourquoi les contribuables américains devraient se soucier du problème ukrainien. En clair : pourquoi devraient-il payer l'addition ?

En lisant cette déclaration, on se frotte les yeux, et on se pince, tant celle-ci semble surréaliste. Les États-Unis ont déstabilisé un pays démocratique, provoqué un coup d'état, et mis à sa tête des autorités illégitimes soutenues par des groupes nazis, et maintenant ils osent dire publiquement que ce n'est pas à eux de payer les pots cassés. On croit rêver. Audiard disait que les **** ça ose tout et c'est même à çà qu'on les reconnaît, mais là on se croirait dans un épisode de la quatrième dimension…

Les États-Unis se comportent comme un sale gosse, qui casse le jouet du voisin, et vient ensuite demander au nom de quoi il devrait rembourser le dit-jouet. Sauf que là il s'agit du sort de plusieurs dizaines de millions de personnes dont il est question. Des gens qui n'avaient rien demandé à personne et surtout pas aux États-Unis.

Et si les États-Unis commencent à devenir de plus en plus frileux concernant l'aspect financier de la question ukrainienne, c'est que les autorités américaines voient bien devant l'accumulation de catastrophes en cours, que l'Ukraine est en plein plongeon vers le fond de l'abîme.

Car le moins que l'on puisse dire, c'est que, comme on pouvait s'y attendre, la situation en Ukraine dégénère de plus en plus et de plus en plus vite.

Énergétiquement d'abord, les autorités ukrainiennes ont dû prolonger l'état d'urgence énergétique faute d'approvisionnement suffisant en anthracite dont les centrales électriques ukrainiennes à charbon ont absolument besoin pour tourner...........

http://www.agoravox.fr/actualites/i...bass-dans-l-attente-d-une-191797#commentaires
 
L’Ukraine continue dans l’escalade et les méthodes terroristes contre le Donbass et la Crimée

Malgré l'échec des tentatives précédentes de mener des actes terroristes sur le territoire de la fédération de Russie, et plus particulièrement en Crimée, les services de sécurité ukrainiens continuent dans leur politique de terreur contre la péninsule, mais aussi contre le Donbass.



http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-ukraine-continue-dans-l-escalade-195893
 
???
pourquoi

mam

Parce que c'est la strategie habituelle de la Russie dans ce genre de conflicts. Ils vont annecter et/ou reconnaitre des pseudo-mini-republiques auto-proclamees par les populations pro-russes, et vont lacher le reste.

Si l'Ukraine veut absolument joindre l'OTAN et l'UE, elle ne pourra le faire qu'en s'amputant sa partie Est. C'est un avertissement de Moscou a toutes les autres rebubliques de sa sphere d'influence qui jouent avec ce genre d'idees separatistes.
 
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