Ali aarass: un citoyen belge

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Bonjour,

Au delà de l'aspect torture, dans cette affaire, il y a l'aspect discrimination etle concept de citoyen de seconde zone...
Reynders et son parti a montré son refus catégorique d'assister un belge qui a une autre nationalité/ un bi national.
Ce n'est certainement pas maintenant que le MR est au gouvernement fédéral avec la NVA que les choses vont changer....

http://www.freeali.eu/?p=5139

Monsieur Reynders se sert des droits de l’homme pour justifier la barbarie
Posted on janvier 31, 2014 | No comments
Le 10 janvier dernier, avec une cinquantaine d’ami(e)s, je participais à l’audience du procès en référé d’Ali Aarrass et de Farida Aarrass contre l’État belge, en la personne du Ministre Reynders. On n’y demandait pas que le Ministre fasse sortir Ali Aarrass de sa prison de Salée II, où il croupit injustement depuis quelques années. La demande était simplement d’obtenir une protection consulaire pour Ali, comme elle existe pour les Belges dits de souche. Et/ou, du moins, que le ministre s’assure régulièrement et positivement du bien-être physique et psychique de son ressortissant. Par la voie de ses avocats, monsieur Reynders a réaffirmé son refus catégorique d’assurer une protection quelconque pour Ali Aarrass qui – pour rappel- dispose de la nationalité belge depuis le 12 mai 1990, a fait son service militaire en Belgique et y a payé ses impôts comme tout le monde. Dans l’argumentation du ministre, déposé au tribunal, on peut lire, je cite : « La demande de M. Aarrass est irrecevable et non-fondée/…/ Il n’existe entre l’Etat belge et Ali Aarrass aucun lien juridictionnel/…/ Ali Aarrass ne dispose d’aucun droit à la protection consulaire en vertu du droit international ou du droit européen des droits de l’homme.. M. Aarrass ne tombe pas sous la juridiction de l’état belge au sens de l’article I de la Convention européenne des droits de l’homme. L’état belge ne pourrait de surcroît être considéré comme responsable d’une violation de l’article 3 de ladite Convention dès lors que les actes de torture allégués par M. Aarrass n’ont pas été perpétrés dans la juridiction de l’état belge et que ces actes ne sont le fait ni des agents diplomatiques, ni des agents de l’État. L’état belge ne viole enfin aucune disposition de la Convention en n’octroyant pas l’assistance à M. Aarrass puisqu’aucune obligation d’intervenir ne peut être tirée des dispositions de celle-ci. » Bref, de la part de celui qui veut devenir ministre-président de la Région bruxelloise à majorité issue de l’immigration, ou même premier ministre d’un futur gouvernement fédéral il n’y eut aucun signe d’ouverture au dialogue et beaucoup de mots pour dire non sur toute la ligne. http://www.freeali.eu/wp-content/uploads/2012/12/Turtelboom-Reynders-Maroc.jpg
Non, il n’y a pas d’égalité entre les Belges ayant la double nationalité et les autres.
La Belgique se présente comme un pays où il n’existe que deux catégories de citoyens : ceux qui disposent de la nationalité belge et ceux qui n’en disposent pas. Contrairement aux Pays-Bas où plus d’un million de personnes sont enregistrés en tant que citoyens néerlandais disposant d’une autre nationalité, – dont plus de 250000 Marocains et autant de Turcs-, la Belgique refuse même de tenir des statistiques sur le nombre de bis-nationaux sur son territoire.
L’affaire du Belgo-marocain Ali Aarrass a démontré qu’il existe bel et bien une discrimination au sein des citoyens qui ont la nationalité belge. A l’argument qu’intervenir pour un Belge de souche mais refuser cette même intervention à un Belge ayant la double nationalité, constituerait une discrimination et une inégalité entre les Belges, le ministre répond : « Selon une jurisprudence constante, le principe d’égalité interdit que des personnes se trouvant dans des situations essentiellement différentes soient traitées de la même manière, lorsqu’il n’existe pas de justification raisonnable pour ce traitement égal. Or, les personnes de nationalité belge se situent objectivement dans une situation différente de celles qui possèdent une double nationalité, l’une d’entre elles fût-elle la nationalité belge.. » En d’autres termes, pour Reynders la nationalité belge des bis-nationaux n’est pas une vraie nationalité. Elle n’est qu’une nationalité à côté d’une autre. Mais, monsieur le ministre, d’autres états traitent leurs citoyens, bis-nationaux ou non, de la même manière ? Le ministre répond : « Le fait que certains états octroieraient, comme le soutient M.Aarrass, la protection consulaire à ses ressortissants – ce qui n’est d’ailleurs nullement démontrés -ne change rien à la situation de l’état belge.. »
Oui, nous étions au courant qu’Ali Aarrass a été torturé
Les choses prennent une dimension beaucoup plus dramatique quand il s’agit d’un cas de torture, subie par un citoyen belge ayant la double nationalité dans l’autre pays de sa nationalité. Là, on pourrait s’attendre à ce que le ministre mette de côté ses considérations formelles. On pourrait attendre que, dans ce cas-là, la Belgique, en tant que signataire de la « Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », prendrait ses responsabilités. Les preuves de la torture d’Ali Aarrass sont sans appel. Juan Mendez, le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture l’a confirmé dans son rapport de décembre 2012. Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire l’a confirmé dans son rapport de décembre 2013. Rien n’y fait. Là aussi, la réponse de Reynders est sans appel.
Rappelons d’abord que le Ministère des affaires étrangères a jusqu’à présent toujours prétendu ne pas être au courant de la torture au Maroc en général et pour Ali Aarrass en particulier. Il est allé jusqu’à nier son existence. A ce sujet, vous pouvez relire les déclarations d’Olivier Chastel, Ministre du Développement, chargé des Affaires européennes, au nom du ministre des Affaires étrangères du 7 juin 2011 : « il n’est pas apparu jusqu’à présent que des prisonniers belges au Maroc ou dans d’autres prisons à l’étranger auraient été torturés. » ( ). Ou les déclarations des fonctionnaires du ministère des affaires étrangères lors d’un entretien avec une délégation de la Campagne Free Ali le 5 octobre 2011. ( ). Devant le tribunal, Reynders change de cap. Il prétend que lui et les services du ministère étaient très bien informés du calvaire subi par Ali Aarrass au Maroc. Reynders : « Les conseils de M. Aarrass ont régulièrement informé l’État belge de sa situation, ce qui tend à démontrer que l’autorité était correctement informée et qu’elle s’est prononcée en connaissance de cause. » Quant à la torture, devenue irréfutable, Reynders sort un nouvel argument. Comme la torture n’a pas été commise sur notre territoire, ni par un fonctionnaire de l’État belge à l’étranger, nous nous en lavons les mains. Ce n’est pas notre problème. Reynders : « Ce qui se passe sur le territoire étranger (marocain en l’espèce) ne peut donc engager la responsabilité de l’état belge et ce dernier n’est pas tenu de garantir le respect des droits reconnus par la convention (contre la torture) à l’égard de M. Aarrass ».
 

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Une carte, une lettre de voeux pour Ali Aarrass




Cher.e.s ami.e.s,
En cette période de fin d’année, période propice aux fêtes, aux réunions familiales et à la solidarité, n’oublions pas Ali Aarrass.
Ali est toujours détenu arbitrairement dans la prison de Salé 2 au Maroc.

Ecrivons lui massivement notre voeu le plus cher le concernant : le voir très rapidement LIBRE, le savoir très bientôt auprès de sa petite fille, de son épouse, de sa famille et de ses amis.



Un exemple à suivre : la carte de la délégation FGTB Horval Valio :
Une carte, une lettre de voeux pour Ali Aarrass




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Bonne Année à tous les détenus,à tous ceux que la vie n'a pas épargnés,aux démunis

leurs conjoints,enfants,proches et familles

En espèrant pour vous tous et toutes,un nouveau départ,et une meilleure vie




 

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Bonjour si la nouvelle législation est approuvé est ce que ali arass sera dechu dz sa nationalité belge. Meme si blanchi par l Espagne il reste condamné au Maroc et je crois en Belgique pour terrorisme. ...avec la nouvelle législation je suppose que si le Maroc aussi condamne un belgo marocain pour ce motif il perdra sa nationalité belge ?
 
J'espère de tout mon cœur que non


Blanchi veut dire innocent donc ils ne devraient pas lui retirer sa nationalité
je ne me souviens pas qu'un tribunal en Belgique, ai condamné,Mr Ali Aarass;quand aux condamnations au Maroc pour des belgo-marocains,cela dépend certainement des faits qui leur sont reprochés,mais si Mr Ali Aarass,est blanchi,innocenté cela fera certainement jurisprudence pour les autres citoyens belgo marocains,si il ne s'agit pas de terrorisme,et reconnus coupables
en fait beaucoup de suppositions,en attendant l'issue heureuse de cette affaire KHEIR INCHALLAH


Bonjour si la nouvelle législation est approuvé est ce que ali arass sera dechu dz sa nationalité belge. Meme si blanchi par l Espagne il reste condamné au Maroc et je crois en Belgique pour terrorisme. ...avec la nouvelle législation je suppose que si le Maroc aussi condamne un belgo marocain pour ce motif il perdra sa nationalité belge ?
 
Affaire qui dure depuis quand même trop longtemps. ... en relisant ce post je comprends mieux la position obstinée voir radicale de reynders s agissant de bi nationaux...il veut absolument jouer sur cet élément pour se dédouaner de tout. ..même lorsque madrane lui a rappelé que cette mesure discriminatoire en droit n aura qu une conséquence : la stigmatisation des 99.9% des belgo maghrébins et belgo turc
 
Houria, la femme d’Ali Aarrass : « Le 1 avril 2015, ça fait sept longues années qu’on se bat contre cette injustice qu’est la sienne »



Nous voilà déjà le 1 avril 2015,une date que je ne peux oublier, qui reste gravée dans ma mémoire. En effet cela fait 7 ans que mon mari, Ali Aarrass est emprisonné au Maroc.

7 longues années qu’on ce bat contre cette injustice qu’est la sienne. Chaque année qui arrive,je me dit que c’est la dernière qu il passe derrière ces terribles barreaux.

Jusqu a maintenant je n’arrive pas encore a comprendre le pourquoi de cette détention.


Je vis dans le stress constant.


Sa fille me pose toujours la question quand va rentrer son père, une question dont j’ai du mal a répondre. Je sais que son père lui manque terriblement.


Pendant ces 7 longues années,cela m’a permis de rencontrer des personnes formidables qui soutiennent la cause de Ali.


Grâce a eux, je ne suis pas seule et elles me permettent de continuer à me battre pour la libération de Ali.


Son père qui est âgé vit dans l’espoir de voir son fils libre.


Moi, j’espère me réveiller de ce long cauchemar qui est le mien et celui de Ali Aarrass….



Houria




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Amnesty international Asturias : Acto por Ali !



Courage Ali!
« Bon Courage! Tu n´est pas seul. Nous pensons à toi! Mucho ánimo, esperamos verte pronto libre y regentando tu propio café ». Estos son algunos de los mensajes que ayer Amnistía Internacional Asturias recogió en la Librería café Santa Teresa de Oviedo para Ali Aarrass. Ana Herrero, activista de AI Asturias y que mantiene contacto *** los grupos de AI que en otros países han adoptado este caso, fue la encargada de hablarnos de lo que le ocurrió a Ali Aarrass y todo el trabajo que nuestra organizacion está realizando pidiendo su liberación. Gracias a todos/as los que nos acompañastéis. Si quieres enviarle algún mensaje también puedes hacerlo a través de Facebook o escribiéndonos a: Amnistía Internacional, C/Alcalde García Conde, 11, 1 Oviedo 33001.
Voir reportage sur Facebook : Amnisitia Internacional Asturias
 
7 ans déjà ! Ali Aarrass et la Belgique, une plaie toujours ouverte.

Intro

Le 1 avril 2015, cela fera 7 ans qu'Ali Aarrass se trouve derrière les barreaux.
Pour la famille, pour ceux et celles qui se sont mobilisés pendant sept ans autour de cette affaire, pour ces 216.500 signataires de la pétition d'Amnesty International pour sa libération immédiate en 2014, c'est l'incompréhension, la déception, la colère face à une telle injustice.

Il y a plus.


Jusqu'à ce jour, l'assistance consulaire à laquelle la Belgique a été condamnée par deux fois par la justice belge n'a toujours pas pris d'effet.



L’État belge et le Ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, avaient été condamnés à assurer une assistance consulaire à Ali Aarass le 3 février de l'année passée, par la décision du tribunal de première instance à Bruxelles. Reynders aurait pu se soumettre à cette décision.


Mais il s'y est opposé et a fait appel. Huit mois plus tard, le 11 septembre 2014, la 3e chambre de la cour d’appel de Bruxelles a rejeté son appel. Le premier jugement a été confirmé, cette fois, sous peine d’ astreinte de cent euros par jour de retard dans le mois suivant le prononcé de l’arrêt.
Depuis, les services consulaires belges au Maroc nous disent qu'ils essaient d'obtenir une permission d'aller visiter Ali, mais que les autorités marocaines ne l'accordent pas.


Vous voyez, « la Belgique veut bien, mais le Maroc ne veut pas ».


Autrement dit, la Belgique échappe aux sanctions prévues si elle n'exécutait pas le jugement.


Pour connaître la vérité, il suffit de demander : où sont les preuves des démarches de la Belgique dans cette affaire ?


Pourquoi n'avez-vous pas fait entendre, ne fût-ce qu'une seule fois une seule phrase de protestation contre le Maroc à ce sujet ?


On aurait encore pu croire les propos de la Belgique, si on n'avait pas été confronté à son attitude sept années durant.
 
Depuis sept ans, la famille et les ami(e)s d'Ali Aarrass ont connu l'intimidation, l'arbitraire, le mensonge, le double jeu, le calcul politique de la part des autorités, aussi bien marocaines, espagnoles que belges. En résumé, un cynisme et une inhumanité, qu'on aurait eu du mal à s'imaginer avant de l'avoir vécu personnellement.




L'affaire Ali Aarrass nous a appris que les droits et les protections des citoyens, garantis par les constitutions et les conventions de droits de l'homme, signées par les démocraties libérales européennes (et par le Maroc), sont mis de côté quand il s'agit de « guerre contre le terrorisme.»



Là, tout semble permis. Y compris l'utilisation de la (double) nationalité comme arme supplémentaire pour pouvoir abandonner ou extrader illégalement des inculpés.

On s'est retrouvé dans une zone de guerre où règnent l'état d'exception, le terrorisme d'état, appliqués contre une catégorie de personnes, inculpées de terrorisme.


Et ce, dans une indifférence de plomb, voire de soutien d'une grande partie de l'opinion publique, à qui on a appris à vivre dans une peur permanente et à justifier tous les moyens, illégaux ou pas, prétendument pour éradiquer le terrorisme.



Dès le premier jour de son arrestation, Ali a clamé son innocence.


Il déclare n'appartenir à aucune organisation, ni militaire, ni politique, ni religieuse. Il réfutera toute implication dans un quelconque projet terroriste. Position qu'il maintiendra, sans fléchir, tout au long de son incarcération et qu'il soutiendra par trois grèves de la faim.
 
Dans la psychose antiterroriste qui sévit dans le monde depuis quinze ans,l’expression « présumé innocent », ou « innocent, until proven guilty », comme disent les Américains, n'existe plus. Pour les inculpés, ces principes sacrés ont été remplacés par « Tu signes, c'est tout. »(1)



Et au niveau de l'opinion publique par : « il n'y a pas de fumée sans feu », ou par : « mieux vaut ratisser large, même en sacrifiant des innocents, pour qu'aucun terroriste ne puisse s'échapper. »



Ainsi, comme nous le verrons, l'histoire d'Ali Aarrass est une histoire de « Guantanamo parmi nous ».


Son cas ne diffère guère de celui de ces centaines d'innocents, kidnappés ou vendus aux Américains en Afghanistan et au Pakistan après 2001 pour être ensuite enfermés à Guantanamo, uniquement parce qu'ils se trouvaient au mauvais moment, au mauvais endroit.(2)



Son cas ne diffère pas non plus de celui de ces centaines de civils marocains innocents, qui ont été arrêtés et torturés après les attentats de Casablanca en mai 2003.(3)



Dans l'article qui suit, je reprends les événements qui ont marqué le calvaire d'Ali Aarrass. L'arrestation dans le cadre de l'affaire Belliraj; la torture blanche en Espagne ; l'extradition de l'Espagne vers le Maroc, malgré le non-lieu prononcé par la justice espagnole; la torture au Maroc ; l'abandon par la Belgique.



Dans la défense d'Ali Aarrass, je vous propose deux mots d'ordre qui devaient guider notre combat continu pour sa liberté.



Celui de Vittorio Arrigoni : « Stay human !»


Et celui de Stéphane Hessel : « Indignez-vous ! »


Luk Vervaet 17 mars 2015


luk vervaet acid*: 7 ans déjà ! Ali Aarrass et la Belgique, une plaie toujours ouverte.
 
Mercredi 1 avril : Rencontre autour du film : ‘le scandale Ali Aarrass’ (Rue Ransfort 81, Molenbeek) à 19h00
organisé par Nordine Saidi
 
« Après le rassemblement devant le Ministère … », par Julie Jaroszewski et Farida Aarrass (14 octobre)




« Cette après midi nous étions cent face aux ministères des affaires étrangères, pour tenter de faire entendre nos voix et relayer ainsi celle d’Ali Aarrass.

Il y a l’épuisement dans la lutte, celui qui fait face à tant de racisme institutionnalisé, l’épuisement après avoir gagné deux fois devant le tribunal et arraché une décision de justice imposant à l’état belge d’apporter à Ali Aarrass une assistance consulaire.





Celui de voir Reynders parader sur les plateaux de RTL, jurant qu’il fait tout son possible alors qu’au même moment il pourvoit en cassation afin de faire invalider cette décision de justice.





Celui de voir le journaliste laisser passer, et continuer son show sensationnaliste plutôt que de mener à bien sa mission d’information. Il lui demande de fermer les yeux et de se souvenir sincèrement de son enfance.




Reynders parle de son père. Son visage est lisse et sincère.

Il y a l’abasourdissement face à tant de cynisme.

Et puis au milieu de cette petite foule, consciente des enjeux, il y a les cris spontanés de colère d’une soeur.




Sa révolte est belle, et sa gorge ne s’est pas nouée, elle crie, elle crie dignement face à tant de honte à être ainsi dépossédé de droits les plus élémentaires. Elle crie pour cent, elle crie pour mille.

Il y a Houria, la femme d’Ali. Il y a Farida, sa soeur. Il y a Luk.




Alors que nous sommes là pour les soutenir, au final ce sont eux qui nous soutiennent dans la lutte. Pour ne pas lâcher. Et au final, alors que nous soutenons Ali, c’est lui qui nous soutient pour continuer et tenir bon, non pas pour lui seulement, mais pour le droit.




Pour qu’un citoyen vaille un citoyen, et ce même s’il est un belgo-machin.

Il pleut, il fait froid, et nous pleurons. Parce que nous menons cette lutte depuis 7 ans et demi.




Parce qu’elle fût médiatisée, parce que les associations nous ont rejoint, parce que la justice nous a donné raison et que rien ne change. Ali est toujours en prison, innocent, tabassé, malmené. En danger de mort imminente aujourd’hui.

Je vous écris aussi pour vous dire ma honte, celle d’être dans cette petite foule si peu nombreux.



La honte de n’être dans ces 100 qu’une petite dizaine de belges aux yeux bleu.

Il y a aussi une formidable parlementaire, comme il en faudrait cent.

Malgré la peine, le découragement, je vous écris pour peindre cet instant.

Parce qu’il y avait sous la pluie et le silence cette après midi en bas des fenêtres de notre ministère des affaires étrangères (confisqué par le pouvoir renégat de quelques hommes cyniques) tant d’humanité.

Demain Ali entame son 52ème jour de grève de la faim.


Nous ne savons pas s’il est à l’hôpital ou en prison.



Cet homme a décidé d’aller jusqu’au bout, dignement car il est innocent. Il a décidé d’endosser le combat dans toutes les dimensions de ses enjeux.

Je vous écris car j’aimerais vous y retrouver. Aussi parce que je crois, comme on dit au Burkina que « notre nombre est notre force ». Et que nos forces aujourd’hui manquent cruellement de nombre.

La semaine prochaine nous entamerons une grève de la faim en solidarité. Car nous n’avons plus d’autres moyens d’action. »



Par Farida Aarrass :




« Je remercie infiniment toutes celles et ceux qui étaient là avec nous à ce rendez vous devant le ministère des Affaires étrangères, malgré le temps pluvieux et froid d’aujourd’hui.




Merci beaucoup de nous avoir témoigné votre solidarité et votre plus qu’appréciable soutien à la cause d’Ali qui se trouve à l’heure actuelle en grand danger.




Je remercie tous ceux et celles qui voulaient être là mais qui n’ont pas pu pour les raisons qui sont les leurs et que je ne me permettrai jamais de discuter.




Le combat pour sortir cet homme innocent de cet horrible cauchemar est loin d’être gagné.



Il nous incombe de nous unir, tous et autant que nous sommes à vouloir que justice soit faite à Ali Aarrass.


Tous autant que nous sommes à avoir compris qu’il s’agit d’une terrible situation dont le dénouement dépendra surtout de notre intervention et implication à tous.

Nous ne baisserons pas les bras, et continuerons à réclamer, à exiger que justice soit rendue à Ali.

Nous sommes tous belges et égaux devant la loi, et devons donc pouvoir jouir des mêmes droits.

Les prétextes utilisés par les autorités belges pour justifier leur non intervention, nous prouvent une fois de plus qu’il s’agit d’une raison bien plus grave que celle qu’on croit.




Car les autorités belges en se ventant d’avoir d’excellentes relations avec le Maroc et qu’ils ne voudraient en aucun cas les froisser en allant rendre visite à Ali Aarrass, ont été (et ça on le savait déjà) jusqu’à introduire un pourvoi en cassation ici en Belgique, ce qu’il s’est empressé d’annoncer à son homologue marocain… Oui, il s’agit de ne pas entacher leur relation qui se veut si bonne.




D’une autre part, la Cassation devrait, si elle est gagnée par l’état belge, empêcher la création d’une jurisprudence, d’un précédent juridique.



Ce qui pourrait aider à tous les détenus belgo-marocains qui ont été victimes de torture.


C’est du moins ce qui peut découler comme idée dans un premier temps lorsqu’on apprend cette information.

Mais en examinant le tout et si je me fie à mon instinct, il me semble que ce qui embête le plus les autorités belges, et ici en l’occurrence monsieur le ministre des Affaires Etrangères, Didier Reynders, c’est de devoir répondre à l’ordonnance de la juge belge qui est exécutoire malgré le pourvoi en cassation.



Ce qui exige qu’une visite hebdomadaire soit rendue à Ali Aarrass… au risque (je me répète) de fâcher ces excellentes relations avec le Maroc.




Et c’est là que je me pose la question suivante qui me turlupine depuis l’entrevue avec le Consul belge à Rabat, depuis l’entretien cet après midi avec le représentant du cabinet :

« Mais qu’aurait donc à perdre le ministre s’il en venait à heurter les autorités marocaines ? «

J’ai une petite idée, mais je me la garde pour l’instant….

Ce qui est sur et certain par contre et malgré qu’on m’ait confirmé le contraire cet après midi au ministère, c’est qu’ils ne maîtrisent pas du tout le dossier d’Ali Aarrass, car ils ont été incapables de répondre à des questions clés concernant le dossier, et se sont fait piéger à plus d’une reprise.

Merci à vous de continuer à suivre cette affaire et revenons à ce qu’il y a de plus humain que tout le reste, la situation difficile que vit Ali à l’heure actuelle, dont j’ignore s’il a été amené ou pas à l’hopital pour être pris en charge.

Je ne manquerai pas de vous tenir informés de la suite quant à son état de santé dès que j’aurais des nouvelles, et vous remercie encore et encore de tenir bon à nos cotés. »
 
Maître Christophe Marchand, l’avocat d’Ali Aarass, décrit l’injustice vécue par le citoyen belge. Interview par Alex Anfruns (Investig’action)




Maître Christophe Marchand, l'avocat d'Ali Aarass, décrit l'injustice vécue par le citoyen belge. Interview




Qui est Ali Aarass ?
Ali est arrivé en Belgique lorsqu’il était un enfant, en provenance de l’Espagne, d’une enclave espagnole en territoire marocain (Melilla, NdlR) et il a vécu toute sa vie en Belgique, il travaillait depuis 25 ans en Belgique, il a fait son service militaire, enfin il est tout à fait inséré dans la société belge. Et puis, à un moment donné, Ali décide de retourner voir son papa, qui habite toujours à Melilla, et il retourne habiter là-bas. Donc, il devient un belgo-marocain vivant sur un territoire espagnol.

C’est alors qu’il a été détenu ?
Oui, il a été arrêté en Espagne, où il y a eu une instruction judiciaire menée par le juge Baltasar Garzon qui a conclu un non-lieu. Malgré cela, plusieurs mois après ces enquêtes judiciaires espagnoles, le Maroc a envoyé une demande d’extradition.

De quoi Ali Aarass a-t-il été accusé ?
Ali Aarass est poursuivi au Maroc comme étant "le membre d’un mouvement terroriste qui aurait amené des armes de la Belgique vers le Maroc dans le réservoir d’une voiture". Des "armes qui étaient destinées à un camp d’entraînement djihadiste en Algérie". C’est l’accusation. Elle repose sur deux déclarations. Une première déclaration qui est celle d’un monsieur qui s’apelle Mr Beliraj. Il a été établi qu’il a fait l’objet de tortures pendant une trentaine de jours, et que sous la torture il a fait des accusations très fantaisistes à l’égard d’une série de personnes qu’il connaissait de son séjour à Bruxelles, dont Ali Aarass.

L’autre accusation est faite par un certain Mr. Benitou, qui est quelqu’un qui vivait en Belgique sans papiers, qui a été arrêté en Belgique, extradé vers le Maroc pour faits de terrorisme, qui a également été torturé là-bas. Qui a fait des déclarations également sous la torture qui incriminent Ali Aarass. Voilà les accusations de base qui pèsent contre lui.

Cela suffit-il pour faire une demande d’extradition ?
Il faut savoir que, suite aux déclarations de Beliraj, qui ont été réalisées plus ou moins il y a cinq ans maintenant, il a accusé une quinzaine des personnes, dont je défends personnellement deux dans ce groupe-là. Et ces personnes ont fait l’objet d’une demande d’extradition du Maroc à la Belgique. Et la Belgique a refusé d’extrader toutes ces personnes, notamment parce que ces accusations ont eu lieu tandis que Beliraj faisait l’objet d’un procès inéquitable là-bas. C’est ce qu’on a appris sur base des révélations de cables wikileaks, des autorités diplomatiques américaines à Washington qui qualifiaient ce procès d’"extravagant", car Mr Beliraj avait fait des déclarations sous la torture, et tout le monde est d’accord pour dire que ce monsieur subit actuellement un procès inéquitable, qui est absolument politique.

Comment les autorités espagnoles et belges ont-elles réagi à ce moment-là ?
Dès qu’il y a eu cette arrestation et son risque d’extradition vers le Maroc, on a alerté les autorités belges qui ont, dans un premier temps, déclaré avoir toute confiance dans les autorités espagnoles pour ne pas l’extrader s’il y avait un risque de torture. Il faut se rappeler que le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies avait émis une injonction à l’Espagne de ne pas extrader Ali Aarass vers le Maroc parce qu’il y avait un risque de torture là-bas. Et l’Espagne n’a pas du tout respecté cette décision internationale, elle l’a extradé.



Les autorités belges ont été inmédiatement alertées de la situation d’Ali Aarass, parce qu’il est Belge. Mais c’est un élément habituel de la position de l’Etat belge que de faire confiance. Faire confiance à l’Espagne pour ne pas extrader, et il a été extradé. Faire confiance au Maroc qu’il ne soit pas torturé, et il a été torturé.

Pouvez-vous décrire comment s’est déroulé son processus d’extradition ?
D’abord, il a fait l’objet d’un enlèvement extrajudiciaire. A son arrivée sur le sol marocain, il a disparu pendant une dizaine de jours, qui correspondent à la période pendant laquelle il a été violemment torturé...On parle de tortures qui ont été attestées par des rapports, notamment d’un rapporteur spécial des Nations Unies contre la torture, Juan Méndez, qui est allé le visiter dans sa prison là-bas au Maroc, et donc on parle d’éléctrocution des parties génitales, on parle de frapper sur la plante des pieds, on parle d’être suspendu, du supplice de la bouteille, qui n’est rien d’autre qu’un viol...

Et comment régissent-elles aujourd’hui par rapport au fait que l’un de ses citoyens est torturé ? Sont-elles en contact avec les autorités marocaines ?
Aujourd’hui, la Belgique refuse d’octroyer l’assistance consulaire à un de ses ressortissants belges au Maroc, en invoquant une pratique très ancienne. C’est vrai que l’habitude de la Belgique ce n’est pas d’octroyer l’assistance consulaire, c’est à dire d’aller visiter un détenu en prison, de l’aider dans ses démarches dans un autre pays que le sien...mais la Belgique l’a fait dans certaines circonstances exceptionnelles.

Et ici, on a fait un procès avec l’Etat belge, qui s’est soldé par une décision de la Cour d’appel de Bruxelles le 9 septembre 2014, qui oblige la Belgique à rendre visite à Ali Aarass une fois par semaine dans cette prison marocaine. La Belgique a alors demandé une fois ou deux au Maroc, mais le Maroc a toujours refusé de laisser le consul belge entrer dans la prison. Mais nous avons le sentiment que la Belgique n’agit pas avec toute l’insistance qu’elle devrait, alors que c’est un ressortissant belge qui souffre, qui a été torturé et est encore torturé dans la prison, là-bas à Salé 2, près de Rabat au Maroc.

Depuis son incarcération, a-t-il pu s’entretenir avec des membres de sa famille ?
Après ces dix jours où il est réapparu complètement traumatisé, blessé, depuis ce moment-là il peut voir sa famille de temps en temps. Depuis qu’Ali Aarass est détenu au Maroc, les contacts qu’il a eu avec sa famille ont été assez irréguliers, c’est par périodes. Il y a eu des périodes où il n’y a aucun problème : il peut recevoir des visites et voir sa famille...même si toute sa famille vit en Espagne ou en Belgique. Il n’a pas de famille au Maroc, donc la famille doit faire un long voyage pour aller le rendre visite.

Quelles batailles ont été menées ces dernières années en sa défense ?
Je peux vous parler des éléments judiciaires. Nous avons obtenu trois condamnations contre des Etats. Une condamnation contre la Belgique à travers les jurisdictions belges. Une condamnation contre le Maroc par le Comité contre la torture des Nations Unies par la décision du 27 mai 2014. Et une condamnation contre l’Espagne, par le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, parce que l’Espagne avait envoyé Ali Aarass vers ses bourreaux, et vers un procès inéquitable.

C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Espagne a également été condamnée. Il y a donc trois organes jurisdictionnels qui ont avalisé la thèse que Mr. Ali Aarass a été condamné de manière complètement inéquitable. Par exemple, depuis le 27 mai 2014 le Comité contre la torture demande au Maroc de réouvrir le dossier, réouvrir l’enquête, ce qui n’a pas encore été fait de la part des autorités marocaines, qui laissent en défaut, à nouveau, de se soumettre aux décisions d’un organe de justice internationale.

Pouvez-vous nous donner les dernières nouvelles sur sa situation par rapport à cette grève de la faim qu’il a entamée ?
Là on était sans nouvelles depuis un certain temps, mais sa famille est partie aujourd’hui pour le voir, en urgence, parce que cela fait maintenant 45 jours qu’il est en grève de la faim et sa situation de santé se détériore constamment.

Vous qui êtes son avocat, quand est-ce que vous avez vu Ali la dernière fois ?
En tant qu’avocat belge, je collabore avec des avocats marocains, dont Maître Idrissi. Et Maître Idrissi a pu voir Ali Aarass hier, il l’a trouvé fort affaibli, dans des conditions où il est difficile de s’exprimer. Les dernières informations qu’on avait eu, il y a une semaine, c’était qu’il était très très affaibli, qu’il ne pouvait se mouvoir qu’en chaise roulante...Nous lui indiquons alors qu’il doit arrêter cette grève de la faim. Et Ali Aarass, pour que ses droits soient reconnus, a décidé de continuer.

C’est toujours le même combat qu’il a mené, que nous avons mené. Tous les procès qu’on a menés pour lui, et il y en a quatre, on les a tous gagnés. Sauf le procès au Maroc, évidemment, pour ces accusations iniques de terrorisme. Mais Ali Aarass ne désarme pas, et on espère que les autorités judiciaires marocaines vont reprendre l’affaire en main, car l’affaire est toujours en cours, parce qu’il a été condamné en 2012, on a introduit un recours en cassation qui devrait normalement être traité dans les six mois, et n’a pas toujours été traité. Cela fait trois ans qu’on attend et on espère maintenant que la Cour de Cassation marocaine va casser la décision.

Des actions en défense d’Ali Aarass sont-elles prévues prochainement ?
La défense d’Ali Aarass est très compliquée, parce qu’il y a plusieurs Etats qui sont impliqués, et donc c’est très difficile d’avoir une défense qui soit coordonnée. Alors, les prochaines actions judiciaires qui sont prévues, la première a déjà eu lieu hier mercredi : le dépôt d’une plainte pour mauvais traitement, vu qu’Ali Aarass a encore été tabassé la semaine passée, malgré son état d’importante faiblesse dû à la grève de la faim, il a fait l’objet de violences au sein de la prison. Et la deuxième chose, c’est qu’on a introduit une requête de mise en liberté afin qu’il soit immédiatement libéré. En effet, ce n’est pas normal qu’on doive attendre aussi longtemps avant que la Cour en cassation se penche sur ce dossier.

Et le Maroc, qui est un Etat de droit, prévoit des moyens judiciaires pour pallier ce genre de situations, et prévoit qu’on peut introduire une requête de mise en liberté lorsque la demande en cassation dure trop longtemps. Au niveau judiciaire, nous avons entamé ces deux procédures et on compte bien en entamer une troisième devant les instances internationales pour inaction dans ce dossier. Pour les autres actions liées aux groupes de soutien (d’Ali Aarass), il faut s’adresser au comité de soutien d’Ali Aarass.

Je vous remercie de votre attention, je vous remercie de soutenir Ali Aarass, il en a besoin !

Un appel est également lancé par le comité de soutien à un rassemblement mercredi prochain 14 octobre, de 11h30 à 13h30, devant le Ministère des Affaires étrangères (rue des Petits Carmes 15, à 1000 Bruxelles), pour dénoncer avec force l’extradition d’Ali et exiger sa libération.

Source :
Investig’Action
 
Au fait j aimerai savoir comment ça se passe dans les autres pays européen concernant l assistance consulaire pour les bi nationaux? Si Ali était franco marocain par exemple il aurait eu une assistance consulaire complète de la France ?

Merci
 
Donc un bi national franco marocain ne bénéficie pas de l aide consulaire française?
(Autres je parlais pour les consulats italiens, espagnols, comme compteblad se posait la question des aides consulaires france et autres pour un franco marocain, italo marocain etc...)


Merci :cool:



Quand on est marocain ét autre , sur le territoire
Marocain on est marocain ét rien d'autre ...
 
Donc un bi national franco marocain ne bénéficie pas de l aide consulaire française?
(Autres je parlais pour les consulats italiens, espagnols, comme compteblad se posait la question des aides consulaires france et autres pour un franco marocain, italo marocain etc...)


Merci :cool:
A priori je dirai non :)

C'est tres particulier d'avoir la nationalité marocaine ét celle d'un autre pays !
 
A priori je dirai non :)

C'est tres particulier d'avoir la nationalité marocaine ét celle d'un autre pays !

Donc tu veux dire par la que le ministre des aff étrangère belge a raison? Et que ce groupe de soutien a Ali n est pas opportun? Que leur actions ne sont pas justifiées car ils demandent une assistance consulaire a un bi national qui est en prison au Maroc ?

Je n ai aucune idée moi...:love:

En tous cas triste pour ce monsieur...
 
L'état belge a été condamné par la cour de cassation Mr Aarrass a eu gain de cause, le consulat doit envoyer une personne sur place en prison lui rendre des visites hebdomadaires, c'est posté sur les pages précédentes et condamné à une astreinte de 100 euros par jour si ils ne respectent pas le jugement


Donc tu veux dire par la que le ministre des aff étrangère belge a raison? Et que ce groupe de soutien a Ali n est pas opportun? Que leur actions ne sont pas justifiées car ils demandent une assistance consulaire a un bi national qui est en prison au Maroc ?

Je n ai aucune idée moi...:love:

En tous cas triste pour ce monsieur...
 
L'état belge a été condamné par la cour de cassation Mr Aarrass a eu gain de cause, le consulat doit envoyer une personne sur place en prison lui rendre des visites hebdomadaires, c'est posté sur les pages précédentes et condamné à une astreinte de 100 euros par jour si ils ne respectent pas le jugement
Moi il y a une chose qui me chiffonne dans cette affaire et qui fait que je n'arrive pas à m'impliquer davantage, si ce n'est pour blâmer les traitements corporels/tortures dont il fait l'objet.
En gros, comment cela se fait-il que son nom sorte comme cela, de nulle part dans cette histoire de terrorisme?
Je veux dire, sa soeur clame qu'il n'est pas comme ça, que c'est un homme de famille responsable etc., qu'elle le croit sur parole. C'est léger de croire une personne sur parole. Aussi gentille et socialement investie que soit sa soeur, il est vrai. Son frère a peut-être trempé dans cette affaire et ne le disait à personne tout simplement.
 
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