Ali aarass: un citoyen belge

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion belgika
  • Date de début Date de début
« Monsieur Reynders y pense tous les matins… », par Bernard Fasol




129226
 

Pièces jointes

  • Cartoon-Ali-Aarrass-Reynders.jpg
    Cartoon-Ali-Aarrass-Reynders.jpg
    71.5 KB · Affichages: 4
Lettre à Joëlle Milquet

Madame la Ministre de la Culture,

tant qu’artistes et citoyens, nous souhaitons vous interpeller sur la question éminemment culturelle des binationaux. Vous n’ignorez pas que Monsieur Ali Aarrass est devenu un symbole criant, qui met en exergue la non-reconnaissance, voire le mépris pour ce statut dans notre pays, et les conséquences plus que problématiques de cette non-reconnaissance.

Ali Aarrass est un citoyen belgo-marocain bien qu’il n’ait jamais vécu au Maroc. Il a été arrêté en Espagne le 1er avril 2008, soupçonné d’appartenir à un réseau terroriste au Maroc. Il est détenu en isolement total en Espagne pendant 2 ans et 8 mois et demi. En mars 2009, le juge Baltasar Garzon après une enquête d’un an, prononce un non-lieu. Pourtant l’Espagne maintient Ali Aarrass en détention et l’extrade à la demande du Maroc le 14 décembre 2010. Une fois au Maroc, il sera torturé durant 12 jours, des tortures qui nous seront rapportées par le rapporteur spécial de la torture pour l’ONU, Juan Mendez. Il sera jugé sur base de ses seuls aveux, obtenus sous la torture et signés en arabe, langue qu’il ne maîtrise pas. Il sera condamné à douze ans de prison.

La Belgique a toujours refusé d’intervenir dans ce dossier, bien qu’Ali Aarrass y ait vécu 28 ans après être arrivé en Belgique à l’âge de 15 ans et surtout qu’il y a exercé ses devoirs de citoyen. En 2014, sa famille porte plainte contre le Ministère des Affaires étrangères belge. Le jugement rendu par le tribunal de première instance de Bruxelles, saisi en référé, enjoint à la Belgique d’accorder l’assistance consulaire à Ali Aarrass. Ce que la Belgique ne fera pas.

Actuellement Ali Aarrass poursuit sa sixième grève de la faim. Didier Reynders, le Ministre des Affaires étrangères belge, continue à prétendre dans les médias qu’il tente d’intervenir et de rentrer en contact avec son homologue, alors qu’au même moment il se pourvoit en cassation afin de faire invalider la décision de justice qui l’oblige à intervenir.

Dans son malheur, du fin fond de sa geôle au Maroc, Ali Aarrass a le mérite d’avoir mis à nu une réalité qui avait peut-être échappé à certains : l’existence concomitante d’une citoyenneté pleine et légitime d’une part, réservée à ceux que l’on considère comme faisant naturellement partie du paysage national et d’une citoyenneté reléguée, de seconde zone d’autre part, réservée à ceux dont la présence et l’appartenance à ce pays sont constamment sujettes à caution.

Pas plus tard que le mois dernier, la proposition était faite de collaborer avec la police marocaine dans les quartiers dits sensibles de Bruxelles et d’Anvers. La volonté de sous-traiter la gestion de certaines problématiques sociales au « pays d’origine » révèle une ethnicisation de ces questions de la part de certains de nos dirigeants, de même qu’elle dévoile un système de pensée qui fait d’un citoyen d’origine étrangère, un citoyen à part, qui nécessite un traitement particulier.

C’est précisément en cela que le cas d’Ali Aarrass est probant dans le sens où il interroge l’égalité de droit de tous les citoyens belges. Il n’est pas seulement le combat des binationaux, belgo-marocains, face à un système judiciaire défaillant au Maroc. Il est aussi et surtout le combat de tous les Belges épris des valeurs de justice et d’égalité.

Nous tenions à vous faire part, Madame la Ministre, de notre désarroi en tant qu’artistes et citoyens. Nous observons qu’il existe bel et bien, une volonté en terme de politique culturelle à rassembler, veiller au vivre ensemble, à la tolérance, à l’intégration afin de construire et promulguer une mixité. Nous en voulons pour preuve, les commémorations des 50 ans d’immigration, où nos histoires plurielles furent mises à l’honneur.

Mais nous déplorons le fait que cette politique culturelle ne pourra jamais être effective, si les concitoyens binationaux ne bénéficient pas, de fait, des mêmes droits. L’artiste ne peut œuvrer au vivre ensemble, à la construction d’une nouvelle identité pleine faisant « nous », si au même moment la Belgique ne peut empêcher l’extradition d’un homme au Maroc alors qu’il n’y a jamais vécu. Les artistes ne peuvent participer au grand tissage du peuple, si au même moment, la Belgique refuse d’accorder une assistance consulaire à un de ses ressortissants, quand bien même la justice de notre pays l’y aurait contraint par deux fois.

Nous, artistes et citoyens, souhaitons mettre en avant l’enjeu essentiel de ce combat commun. Il nous est fondamental de montrer qu’il ne suffit pas d’afficher symboliquement une apparente volonté de « diversité » et de « vivre-ensemble », pour que soit garanti le traitement égalitaire de l’ensemble des citoyen-ne-s.

La revendication pour cette égalité des droits devrait être au centre de projets culturels œuvrant pour la diversité. Ne pas l’admettre participe d’un jeu dangereux, où la responsabilité d’un vivre ensemble serait entièrement laissée au bon vouloir d’une évolution culturelle apolitique et à la promotion d’une forme d’exotisme essentialiste faisant porter à l’individu seul, la responsabilité de sa pleine participation citoyenne. Comme s’il suffisait, en quelque sorte, de partager un thé à la menthe avec son voisin pour avoir la garantie de jouir des mêmes droits que lui.

La construction d’un projet de société commun se doit donc d’être fondée non seulement sur le respect et la reconnaissance des apports de chacun mais aussi et surtout sur l’affirmation de l’égalité en droit de tous les citoyens. Et les artistes, au même titre que les intellectuels ou que d’autres acteurs, sont à même de porter ces revendications. L’une des forces de l’artiste est de pouvoir prétendre à une forme d’universel : à partir des émotions et des valeurs qui lui sont propres, il essaye de toucher le plus grand nombre de personnes ; il incarne ainsi par excellence le passage du « je » au « nous ».

Pour l’ensemble de ces raisons, nous considérons que la question des binationaux soulevée par le cas d’Ali Aarrass est une question éminemment culturelle. Les artistes ne peuvent pas accepter qu’une part de la population belge soit « invisibilisée » et ne puisse pas jouir des mêmes droits que les Belges dits « de souche (S)» Ils ne peuvent s’accommoder d’une instrumentalisation de la culture à des fins de vivre-ensemble qui relèvent davantage du discours politico-médiatique que d’une réelle volonté de garantir l’égalité en droit de tous.

C’est la raison pour laquelle, Madame la Ministre, nous vous demandons d’interpeller au plus vite en votre qualité de ministre de la Culture et de l’Éducation, votre homologue Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères afin de le sommer de mettre un terme immédiat aux discriminations que vivent les binationaux à un niveau diplomatique.
Au moment où la Belgique vient d’être élue pour un mandat au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour la période de 2016-2018, nous vous demandons également d’appuyer la demande émanant de cette même instance et exigeant la libération immédiate de Monsieur Ali Aarrass.

Veuillez agréer Madame La Ministre, l’expression de notre considération la plus distinguée.

Julie Jaroszewski (Soledad Kalza), Khadija Senhadji et Véronique Clette-Gakuba et 350 signataires (7 novembre).

MERCI DE SIGNER ICI




je ne donne pas la source


il y a le lien de la pétition et c'est interdit sur le forum



une recherche google et vous trouverez facilement la pétition en ligne si vous souhaitez signer
 
Invitation à la conférence de presse du mardi 10 novembre au camp de la grève de la faim pour Ali Aarrass (Place Poelaert 12h)






La Ligue des Droits de l’Homme, le MRAX, le bureau d’avocats Juscogens, Farida Aarrass, Zoé Genot et Jamal Ikazban ont l’honneur de vous inviter à une conférence de presse sur l’affaire Ali Aarrass :

« ALI AARRASS : QUELLES SUITES AU BRAS DE FER AVEC LE MINISTRE REYNDERS ? »Ce mardi 10 novembre 2015 à 12 heures
Au camp de la grève de la faim tournante pour Ali Aarrass,
Place Poelaert, en face du Palais de Justice de BruxellesIntervenants
• Farida Aarrass, sœur d’Ali Aarrass, Comité Free Ali
• Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l’Homme
• Carlos Crespo, président du MRAX
• Dounia Alamat et Nicolas Cohen, avocats d’Ali Aarrass
• Zoé Genot et Jamal Ikazban, deux des 19 députés bruxellois soutenant Ali Aarrass
Modératrice : Julie Jaroszewski (freeali.eu)
Les intervenant(e)s seront à votre disposition pour des interviews individuelles.
Nous vous remercions d’avance pour votre présence.

Le Comité Free Ali
 
Que faire pour Ali Aarrass ?, par Ikram Benaissa, écrivaine





En observant derrière mon écran ce qui arrive à cet homme depuis plusieurs années, je réfléchis, égoïstement peut-être, à ma propre situation.


En effet, nous sommes nombreux à être belges mais d’origines étrangères.



Nous sommes nés ici, nous avons étudié et grandis en Belgique, nos plus grandes relations sont sur ce territoire et pour beaucoup d’entre nous, notre avenir est ici. Enfin, c’est ce que je pensais. Je ne suis plus certaine de quoique ce soit actuellement. Suis-je réellement belge ? Est-ce que ce gouvernement se soucie de ma personne ? Bruxelloise, oui, je m’y reconnais complètement. Parmi ces 75% de belges d’origines étrangères sur Bruxelles, c’est clair, nous sommes majoritaires. Mais pourquoi l’affaire d’Ali Arraas me fait comprendre qu’il y aura toujours ce risque, qu’aux yeux de ces dirigeants, je ne sois pas une des leurs?

Puis, je regarde de l’autre coté de la méditerranée, direction, le Maroc. Oui, comme Ali, mes racines viennent de là. Pourtant, ce pays-là, je ne le connais pas. Je n’y ai jamais mis les pieds, j’ignore l’odeur de ces lieux, la chaleur des cieux, mais ce que je n’ignore pas, c’est que là-bas, les droits de l’Homme, ce n’est pas encore cela. Il suffit d’observer les différents dossiers à propos des traitements inhumains qui s’y réalisent et notamment en prison. La torture en fait. Des souffrances terribles sont réalisées dans ce pays, qui est censé être le pays de mes origines. Les images à ce sujet sont consternantes, et je ne peux cesser de froncer les sourcils.

Alors Ali, qui sommes-nous ? Si comme toi, un jour, il m’arrivait d’être emprisonnée pour je ne sais quelle raison, qui prendra ma défense ? Le gouvernement belge ? Le gouvernement marocain ?



Je vois comment ils t’ont ignoré d’un coté, et la manière dont ils te traitent à Salé…



Non, ils ne se soucient guère de toi, et cela aurait pu être moi à ta place. Pourtant, certains citoyens ne sont pas indifférents, plusieurs ont été informés de ta situation au Ministre des Affaires Etrangères.



Oui, ils connaissent ta situation depuis plusieurs années maintenant, mais cela ne semble pas être leur priorité, toi l’enfant qui a trop de nationalités, tes pères ton renier.

Toujours derrière cet écran, j’observe ta dernière vidéo, dans cette pièce, où je n’aurais pas pu supporter une seconde d’y être.


Je t’observe et mon cœur s’arrête, j’ignore comment tu fais pour continuer d’être. Les droits de l’Homme, j’y crois, ce gouvernement belge soutien également ces droits, et pourtant, ils préfèrent laisser ton sort à ton pays d’origine, à notre pays d’origine.



Un pays que nous ne connaissons pas forcément, où l’absence de traitements humains est complètement avérée, et avec lesquels nous n’avons plus aucun lien.

Ali, j’écris tu vois, parce que tu aurais pu aussi être mon père ou mon frère ou encore un ami, et que clairement, pour t’aider, je ne sais pas ce que j’aurais pu faire.



Je me souviens alors qu’il y a quelques temps, certains de tes proches, après plusieurs lettres envoyées à Didier Reynders, sont partis le rencontrer lors d’une conférence.



Ils sont partis lui parler de toi, de ton cas Ali.



Pour ceux qui étaient assis, certains devaient se dire: « Mais qui sont ces personnes qui perturbent une rencontre? », mais moi dans ce métro où je regardais la vidéo, à nouveau devant un écran, toujours devant un écran, je voyais leur détresse, l’absence de moyens, un appel à l’aide.



Tu vois, ils essayent, mais rien n’est fait. Ils ne savent plus quoi faire, alors ils essayent de se faire entendre.



C’est normale non ?


Ijram Benaissa
Amnesty International a écris à plusieurs reprises à ton sujet, et dans ma classe, il m’est arrivé de parler de toi.




Mais que faire d’autres ?



Tu fais depuis plus de 60 jours, grève de la faim, et oui, pour ceux qui te suivent, nous savons que ce n’est pas la première fois que tu fais cela.




Oui, nous le savons par le biais de Farida, car tu as une sœur qui malgré tout ne s’arrêtera pas jusqu’à la fin.



Que faire ?



Lorsque je vois à quel point les hommes de pouvoirs ne font rien, alors qu’ils en ont les moyens, et quand j’observe ceux qui n’ont aucune influence, la manière dont ils font entendre parler de ta cause, je me dis que la volonté humaine est la richesse des humains.




Les droits de l’Hommes et beaucoup de citoyens sont avec toi, et comme tu peux le constater, nous sommes de différentes origines, mais belges.




L’injustice n’a pas d’origines, ni d’identités, seuls ceux qui ont compris cela, seront avec toi.



Et visiblement, pour le gouvernement belge, ce n’est pas encore le cas.

#FreeAliArraas

BEN AISSA Ikram

Ecrivaine



https://akhbardounia.wordpress.com/2015/11/03/que-faire-pour-ali-arraas/
 
Que faire pour Ali Aarrass ?, par Ikram Benaissa, écrivaine





En observant derrière mon écran ce qui arrive à cet homme depuis plusieurs années, je réfléchis, égoïstement peut-être, à ma propre situation.


En effet, nous sommes nombreux à être belges mais d’origines étrangères.



Nous sommes nés ici, nous avons étudié et grandis en Belgique, nos plus grandes relations sont sur ce territoire et pour beaucoup d’entre nous, notre avenir est ici. Enfin, c’est ce que je pensais. Je ne suis plus certaine de quoique ce soit actuellement. Suis-je réellement belge ? Est-ce que ce gouvernement se soucie de ma personne ? Bruxelloise, oui, je m’y reconnais complètement. Parmi ces 75% de belges d’origines étrangères sur Bruxelles, c’est clair, nous sommes majoritaires. Mais pourquoi l’affaire d’Ali Arraas me fait comprendre qu’il y aura toujours ce risque, qu’aux yeux de ces dirigeants, je ne sois pas une des leurs?

Puis, je regarde de l’autre coté de la méditerranée, direction, le Maroc. Oui, comme Ali, mes racines viennent de là. Pourtant, ce pays-là, je ne le connais pas. Je n’y ai jamais mis les pieds, j’ignore l’odeur de ces lieux, la chaleur des cieux, mais ce que je n’ignore pas, c’est que là-bas, les droits de l’Homme, ce n’est pas encore cela. Il suffit d’observer les différents dossiers à propos des traitements inhumains qui s’y réalisent et notamment en prison. La torture en fait. Des souffrances terribles sont réalisées dans ce pays, qui est censé être le pays de mes origines. Les images à ce sujet sont consternantes, et je ne peux cesser de froncer les sourcils.

Alors Ali, qui sommes-nous ? Si comme toi, un jour, il m’arrivait d’être emprisonnée pour je ne sais quelle raison, qui prendra ma défense ? Le gouvernement belge ? Le gouvernement marocain ?



Je vois comment ils t’ont ignoré d’un coté, et la manière dont ils te traitent à Salé…



Non, ils ne se soucient guère de toi, et cela aurait pu être moi à ta place. Pourtant, certains citoyens ne sont pas indifférents, plusieurs ont été informés de ta situation au Ministre des Affaires Etrangères.



Oui, ils connaissent ta situation depuis plusieurs années maintenant, mais cela ne semble pas être leur priorité, toi l’enfant qui a trop de nationalités, tes pères ton renier.

Toujours derrière cet écran, j’observe ta dernière vidéo, dans cette pièce, où je n’aurais pas pu supporter une seconde d’y être.


Je t’observe et mon cœur s’arrête, j’ignore comment tu fais pour continuer d’être. Les droits de l’Homme, j’y crois, ce gouvernement belge soutien également ces droits, et pourtant, ils préfèrent laisser ton sort à ton pays d’origine, à notre pays d’origine.



Un pays que nous ne connaissons pas forcément, où l’absence de traitements humains est complètement avérée, et avec lesquels nous n’avons plus aucun lien.

Ali, j’écris tu vois, parce que tu aurais pu aussi être mon père ou mon frère ou encore un ami, et que clairement, pour t’aider, je ne sais pas ce que j’aurais pu faire.



Je me souviens alors qu’il y a quelques temps, certains de tes proches, après plusieurs lettres envoyées à Didier Reynders, sont partis le rencontrer lors d’une conférence.



Ils sont partis lui parler de toi, de ton cas Ali.



Pour ceux qui étaient assis, certains devaient se dire: « Mais qui sont ces personnes qui perturbent une rencontre? », mais moi dans ce métro où je regardais la vidéo, à nouveau devant un écran, toujours devant un écran, je voyais leur détresse, l’absence de moyens, un appel à l’aide.



Tu vois, ils essayent, mais rien n’est fait. Ils ne savent plus quoi faire, alors ils essayent de se faire entendre.



C’est normale non ?


Ijram Benaissa
Amnesty International a écris à plusieurs reprises à ton sujet, et dans ma classe, il m’est arrivé de parler de toi.




Mais que faire d’autres ?



Tu fais depuis plus de 60 jours, grève de la faim, et oui, pour ceux qui te suivent, nous savons que ce n’est pas la première fois que tu fais cela.




Oui, nous le savons par le biais de Farida, car tu as une sœur qui malgré tout ne s’arrêtera pas jusqu’à la fin.



Que faire ?



Lorsque je vois à quel point les hommes de pouvoirs ne font rien, alors qu’ils en ont les moyens, et quand j’observe ceux qui n’ont aucune influence, la manière dont ils font entendre parler de ta cause, je me dis que la volonté humaine est la richesse des humains.




Les droits de l’Hommes et beaucoup de citoyens sont avec toi, et comme tu peux le constater, nous sommes de différentes origines, mais belges.




L’injustice n’a pas d’origines, ni d’identités, seuls ceux qui ont compris cela, seront avec toi.



Et visiblement, pour le gouvernement belge, ce n’est pas encore le cas.

#FreeAliArraas

BEN AISSA Ikram

Ecrivaine



https://akhbardounia.wordpress.com/2015/11/03/que-faire-pour-ali-arraas/
il y a un autre qui a été delaissé par Jetair à Sharm essahi5 ...
 
Salam

j'ai vu ils sont douze bloqués là bas (des voyageurs avec des noms prénoms à consonnance étrangère ^^)


jetair évoque des raisons de sécurité


pour Mohamed la situation est débloquée il rentrera jeudi ou vendredi



Suite



http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Mon...n-nom-etranger-et-Jetair-vous-abandonne.dhtml




Interview de Florence bruyere porte parole de jetair (langue de bois) :rolleyes:


http://www.rtbf.be/vivacite/article/detail_jetairfly-refuse-12-passagers?id=9131267&preview=true





il y a un autre qui a été delaissé par Jetair à Sharm essahi5 ...
 
Dernière modification par un modérateur:
Salam

j'ai vu ils sont douze personnes bloquées là bas (des voyageurs avec des noms prénoms à consonnance étrangère ^^)


jetair évoque des raisons de sécurité


pour Mohamed la situation est débloquée il rentrera jeudi ou vendredi



Suite



http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Mon...n-nom-etranger-et-Jetair-vous-abandonne.dhtml




Interview de Florence bruyere porte parole de jetair (langue de bois) :rolleyes:


http://www.rtbf.be/vivacite/article/detail_jetairfly-refuse-12-passagers?id=9131267&preview=true
Raison de sécurité j'allucine,elle ne fait que s'enfoncer encore plus
 
Souad Fila : « La Belgique », un texte dédié au combat d’Ali Aarrass







La Belgique

Il y a la Belgique des uns et celle des autres.
Il y a des couches qui se superposent et ne se croisent jamais.
Il y a ceux qui réussissent, qui se détournent des autres.
Ils diront que ceux qui échouent n’ont pas la volonté.
Quelle arrogance, c’est un jugement.
Quand le fossé est creusé entre soi et les autres, c’est qu’il est déjà bien entamé entre la personnalité et la conscience.
Si tu tombes dans la brèche, dur est le retour.
Et puis il y a la vérité des uns et celle des autres.
Qui a la prétention d’avoir tout compris?
Le juge, le voisin, la famille?
Même toi, la personne concernée, tu ne détiens pas la réponse.
Nous sommes tous aux premières loges pour la curiosité et toutes ces attitudes éphémères, mais quand il s’agit d’un vrai engagement, à long terme, sur des axes bien précis, tu ne trouves pas de cohérence.
Le monde, celui qui fait que tu suis une route, inculquée par notre société, c’est l’intersection entre l’occident, l’orient, l’économie et le faciès, tous ces éléments qui n’ont pas été pris en considération lors de l’immigration de nos parents.
On grandit, on évolue pas spécialement, et au lieu de parler d’intégration, je la ressens comme des processus de désintégration.
Dissoudre les sentiments, accéder au « je » mental, t’obliger à nier ce que tu désires intensément, mais avant de le savoir tu es amené à nier, à refouler.

Souad Fila : Salée est L’Eau de L’Amer, Editions Antidote
 
« Rencontre avec Ali Aarrass », une conférence organisée par le Cercle Amnesty International ULB, mardi 17 novembre 18h30



Vous n’avez jamais entendu parler d’Ali Aarrass, ce belgo-marocain condamné à 12 ans de prison pour faits de terrorisme au Maroc suite à des aveux obtenus sous la torture ? Vous avez signé la pétition Amnesty mais vous ne connaissez pas les détails de son histoire ? Alors cette conférence est faite pour vous !

Pour répondre à toutes vos questions, nous avons l’honneur d’accueillir Farida Aarrass, sa sœur, militante au comité « Free Ali » qui viendra témoigner de son combat quotidien pour libérer Ali Aarrass, Zoé Génot, députée bruxelloise écolo et Jamal Ikazban, député bruxellois socialiste, qui ont décidé de marquer leur soutien pour Ali Aarrass en entamant une grève de la faim durant 24h au début du mois de novembre.
Cette conférence est gratuite et sera suivie d’un échange avec le public. Alors n’hésitez pas à venir pour en savoir plus sur l’histoire de ce belgo-marocain.

Nous vous attendons le mardi 17 novembre prochain à partir de 18h30 au H.1.3.02. N’hésitez pas à répandre l’événement autour de vous !
 
« Ali Aarrass n’est pas seul », message de Farida Aarrass au mouvement de solidarité (11 novembre 2015)




« Ali Aarrass n’est pas seul ! »

Ce sont des mots qu’on entend de plus en plus.
Le nombre de personnes qui agissent pour le prouver, de différentes manières, toutes aussi appréciables les unes que les autres, augmente considérablement.

Et alors et malgré que j’ai toujours l’estomac noué depuis que nous avons vu Ali dans cet état au Maroc. Et que ce douloureux sentiment qui s’accroche, qui ne veut pas me quitter, auquel je n’arrive pas à trouver de nom qui pourrait le décrire…ne me quitte pas.

Je me réjouis de découvrir que l’affaire avance petit pas par petit pas, et cela malgré toutes les embûches plantées de toutes parts.



On peut dire qu’au niveau médiatique c’est la première fois qu’on parle d’Ali Aarrass, sur les plateaux de télévision.



Que grâce à cela des tas de personnes et pour ne parler que des plus sceptiques, commencent enfin à se poser les bonnes questions. Après plus de 7 ans de lutte, nous avons enfin droit à ce petit moment de gloire.



Le passage de Reynders a du choquer pas mal de personnes convaincues.



Moi par contre, ayant appris « à force » de coups, je savais que son intervention allait nous permettre de démentir tous ces mensonges avancés à la télé.



Ce qui fut le cas très vite, grâce à l’intervention du président de la Ligue des Droits de l’Homme, Alexis Deswaef, qui fut excellente. Nous n’avons pourtant jamais rien calculé. Nous avançons sans nous laisser impressionner.



Nous continuons notre route, notre lutte avec la ferme intention de libérer Ali Aarrass. La ferme intentions d’atteindre cet objectif qui semble si dur à atteindre.



Mais avec la volonté et la détermination qui est la nôtre, à Luk Vervaet, à toutes les personnes faisant partie du Comité FreeAli aujourd’hui, à toutes les associations travaillant pour les droits de l’homme et contre le racisme, et avec le soutient si précieux de beaucoup de citoyens pour qui la différence est ce qu’il faut et rien d’autre, une grande richesse.




Le chemin est encore long, mais il est parsemé d’espoir, de rêves (et je pense à celui fait par notre cher ami Mohamed Ouachen, où il voit Ali libre un mercredi).



Ce long chemin est à coup sur utile à beaucoup de choses qui se forment sans que nous nous en apercevions, à une union solide qui aboutira incha Allah à du concret, du bon pour (comme le dit Ali assez souvent) nos enfants, pour qui nous devons nous inquiéter.



Ces espoirs et rêves nous permettent de tenir. Ainsi que ces relations établies qui nous rappellent que l’humain que nous sommes sait être là, quand cela devient nécessaire. L’humain qui vient aider son frère, quoi de plus normal…. mais pourtant se faisant si rare aujourd’hui.




Nous croyons que tout est possible, qu’il suffit de vouloir le changement pour qu’il se produise. Le temps, il faut le prendre. Il est long ? Et bien il faut apprendre à patienter, et à persévérer.


Sa durée ne doit en aucun cas être un élément décourageant. Il faut voir le coté positif de la chose. A toute chose il faut du temps pour que ça vienne, et ça dure ce qu’il faut que ça dure.
 
Nous sommes malheureusement confrontés à trois états incapables de se remettre en question, d’admettre leurs erreurs, de réparer leurs torts. Ces états sont pris au piège de leur relation maléfique. Il n’y a pas un pour rattraper l’autre, et leurs agissements sont immondes.

Les décideurs marocains toujours aussi fidèles à eux, dans la tromperie, la tricherie, le mensonge et j’en passe…. Essaient à tour prix de faire passer la victime pour menteur !

Le ministre des Affaires Etrangères qui joue la politique de l’autruche, lâche et hypocrite, appliquant le deux poids deux mesures… mentant sur les plateaux de télé.


Manipulant et veillant à convaincre les sceptiques que Ali Aarrass n’est pas libérable, car il faut rester dit il « prudent » face au terrorisme.

Puis enfin, les autorités espagnoles qui s’en lavent les mains, alors qu’ils ont commis l’irréparable.



Ils ont eu ce qu’ils voulaient à l’époque.


En extradant cet homme innocent à la torture, sans s’inquiéter du sort, qu’ils savaient que trop bien, allait lui être réservé.


Mais que comme les autorités belges n’avaient à aucun moment montré la moindre attention envers lui, ils se sont donné le droit de s’en débarrasser, moyennant des arrangements, amélioration des relations avec le Maroc.
 
Nous savons bien que ce n’est pas gagné. Et pourtant…..

Jamais je n’abandonnerai mon très cher frère que j’aime de tout mon coeur et pour qui j’ai eu si peur ces derniers temps.


Mon cher frère Ali Aarrass, qui est plus qu’un simple homme et pour qui j’ai le plus grand respect et admiration.



Qui n’a jamais plié, jamais succombé ou cédé à quelque intimidation que ce soit. Ali qui, je ne suis pas étonnée aujourd’hui, laissera son nom dans des ouvrages traitant des inégalités et injustices flagrantes.

Je sais que quelques uns pensent que nous n’avons pas choisi la méthode adéquate de lutte pour obtenir la libération d’Ali Aarrass dans les plus brefs délais.



Je sais aussi, qu’ils avancent l’hypothèse qu’il fallait écrire au roi du Maroc pour demander sa grâce depuis le début.

Et bien je vais répondre en espérant que plus jamais on ne me revienne avec cette rengaine.

Les choix ne se font pas comme vous le pensez, ils se font par la personne qui a subi tous les torts, qui a supporté toutes les douleurs et souffrances, en fonction de ce qui lui semble être à la hauteur de l’injustice vécue par lui seul.

S’il décide de déposer plainte pour la torture subie, il revient à lui seul de le faire car c’est lui qui l’a supportée.


S’il décide de continuer à dénoncer tous les mauvais traitements, il y va de sa seule décision de le faire.


S’il décide d’être représentatif des cas de torture au Maroc pour la campagne « Stop Torture » d’Amnesty International, il en décide quand il veut et comme il veut.


Tout cela, avec les conséquences gravissimes qu’il encourt en le faisant, tenant compte du contexte bien entendu.
 
Sachez, chers donneurs de leçon, qu’à partir du moment où l’insupportable est récurrent et qu’on prend la fermer décision de ne jamais faire silence, pour les raisons qui suivent :





– Parce qu’il arrive qu’un homme ait des principes qu’il tient à garder.


– Parce que cet homme a une foi en une vraie justice et qu’il sait que tôt ou tard elle finira par triompher.



– Pare ce qu’il refuse de faire partie de ceux à cause de qui tout va si mal dans le système qui le garde en détention.



Il a Dieu merci encore la liberté de penser, de décider de ce qu’il veut ou pas.

Je suis tout à fait en accord avec lui, même si on risquait d’y rester, je préfère tout comme Ali ne pas avoir fait partie de ceux qui cherchent la facilité, mais plutôt me battre pour que justice lui soit rendue en ayant utilisé tous les moyens et méthodes légales.

Je crains que si le Maroc va si mal, c’est parce que trop de personnes pensent qu’il faut céder au lieu de lutter.

A ceux là je dis : Ne vous inquiétez pas pour Ali Aarrass. Il a foi en Allah et il a sa famille et ses amis qui luttent pour sa libération.

Merci

Farida Aarrass
 
Dernière modification par un modérateur:
D'après la RTBF et Bladi, Abdelkader Belliraj pourrait etre bientot libéré

Vu que la raison principale de l'arrestation et détention de Ali Aarass est son lien allégué avec Abdelkader Belliraj....est ce que de facto Ali sera aussi libéré si Belliraj est libéré?

ou c'est plus compliqué que ça? :desole:
 
Il n a aucun lien avec lui,celui ci a dénoncé Ali Aarass sous la torture des policiers lui ont "suggérés avec "tendresse" le nom de A.Aarass )


Qu'il témoigne en faveur de A.Aarass :cool:


D'après la RTBF et Bladi, Abdelkader Belliraj pourrait etre bientot libéré

Vu que la raison principale de l'arrestation et détention de Ali Aarass est son lien allégué avec Abdelkader Belliraj....est ce que de facto Ali sera aussi libéré si Belliraj est libéré?

ou c'est plus compliqué que ça? :desole:
 
Ali Aarrass, on ne t’oublie pas !



Du pain et de l’eau devant l’Hotel Radisson, 15 décembre, 18.30h




Le 15 décembre, Didier Reynders sera l’invité d’honneur au Annual Dinner organisé par Amcham, la Chambre de Commerce américaine au Radisson Blu Royal Hôtel dans le centre de Bruxelles.
A cette occasion, le Comité Free Ali lance l’appel suivant :

Le 14 décembre est la date du triste anniversaire de l’extradition illégale d’Ali Aarrass par l’Espagne au Maroc. C’était il y a 5 ans…
Cinq ans plus tard, le 25 août 2015, Ali Aarrass a entamé une sixième grève de la faim.

Pour clamer son innocence et sa libération.
Pour exiger une réponse à sa demande d’un procès en cassation (réponse attendue depuis 2012).
Pour obtenir une réponse à sa demande de pouvoir recevoir une visite consulaire belge (réponse attendue dep…uis 2014).
Pour avoir une réponse sur l’enquête sur la torture (réponse attendue depuis 2014).

Sentant qu’au bout de 72 jours de grève de la faim, sa vie risquait d’être mise en péril, Ali Aarrass décide alors de la suspendre.

Jusqu’à présent, les autorités marocaines n’ont répondu à aucune des demandes formulées par Ali.
Mais sous la pression provoquée par la grève de la faim, de l’impact que celle-ci a eu et de la grande vague de solidarité qui s’est créée autour d’elle, Didier Reynders, le ministre belge des affaires étrangères, dit avoir écrit une lettre à son homologue marocain pour s’assurer de la situation d’Ali Aarrass.

Nous disons qu’il s’agit d’une mascarade pour tromper l’opinion publique. En réalité, Reynders introduit un pourvoi en cassation au même temps qu’il prétend avoir écrit à son homologue marocain pour répondre à l’obligation prononcée par la justice belge, d’assurer une protection consulaire à Ali Aarrass.

Sur le plateau de la RTBF, Reynders déclare publiquement qu’il s’oppose à la libération d’Ali Aarrass, mentionnant qu’il s’agit d’un dossier lié au terrorisme. Il s’oppose ainsi publiquement aux différentes décisions prises par les Instances et Organismes onusiens qui demandent la libération immédiate d’Ali Aarrass.

Le 15 décembre, Didier Reynders sera l’invité d’honneur au Annual Dinner organisé par Amcham, la Chambre de Commerce américaine au Radisson Blu Royal Hôtel dans le centre de Bruxelles. Il y parlera des relations entre les USA et la Belgique.

On aurait pu s’attendre à une annulation de ce Dinner vu la situation actuelle. Ne fût ce que pour manifester un minimum d’égard, de sensibilité ou de sympathie à tous ceux qui sont concernés par les atrocités vécues ces derniers temps. Il n’en est rien !

Le Dinner-des-Riches de mauvais goût à 260 euros la place (!), sera maintenu. A ce prix là vous pouvez faire connaître vos besoins spécifiques alimentaires à Dawn Smith, gestionnaire d’événements. L’ambassadrice américaine sera présente. Brussels Airlines offre deux tickets d’avion gratuits aller-retour aux Américains qui veulent y participer.

Il s’agit d’une gifle flanquée violemment au visage d’une population à qui on demande des sacrifices à répétition pour sortir de la crise économique. Il s’agit d’une provocation pour tous ceux et celles qui se sont mobilisés durant les deux mois de grève de la faim d’Ali, qui a été jusqu’à frôler la mort. Ali Aarrass pour qui le ministre s’obstine à refuser l’intervention qui lui est pourtant due et rejette la faute sur les autorités marocaines qui selon ses dires, depuis un an n’ont toujours pas répondu à sa lettre.
C’est une provocation pour la population qu’on a soumis à un état de siège antiterroriste pendant des semaines et qui s’est vue privée d’école et de manifestations sportives ou culturelles.

Si le Dinner est maintenu, nous vous invitons à un rassemblement pacifique devant l’hotel Radisson, muni d’un morceau de pain et une bouteille d’eau pour partager le repas du prisonnier…

En signe de solidarité avec Ali, prisonnier innocent et torturé.

En signe de solidarité avec toutes les victimes innocentes de ce monde devenu si cruel et injuste, mis à feu et à sang pendant ces dernières 25 années par des guerres sans fin.

Pour le Comité Free Ali
Farida Aarrass et Luk Vervaet





freealiaarrass.eu
 
Aujourd’hui nous avons pu lire cette phrase sur le mur Facebook de Didier Reynders :

Didier Reynders

En ce 10 décembre, nous célébrons la Journée internationale des Droits de l’Homme, un engagement constant de la politique étrangère de notre pays.

On aurait encore pu croire la phrase de Didier Reynders, si on n’avait pas été confronté à l’attitude de la Belgique sept années durant.
Depuis sept ans, notre famille et les ami(e)s d’Ali Aarrass ont connu l’intimidation, l’arbitraire, le mensonge, le double jeu, le calcul politique de la part des autorités, aussi bien marocaines, espagnoles que belges. En résumé, un cynisme et une inhumanité, qu’on aurait eu du mal à s’imaginer avant de l’avoir vécu personnellement.

Journée Internationale des Droits de l’Homme !?
Les états dits « démocratiques » qui ne les respectent pas sont pourtant ceux qui s’en vantent le plus… Ali Aarrass, mon cher frère n’a pas connu de répit depuis près de 8 ans ! Ali a vu tous ses droits les plus élémentaires, violés, bafoués depuis le début de sa mise en détention totalement arbitraire… Monsieur Reynders, pour Ali, le respect des droits de l’homme n’est-il pas d’application !?

Nous vous invitons à nous rejoindre le mardi 15 décembre à 18.30h devant le Radisson Blu Royal Hotel, Rue du Fossé-aux-Loups- Wolvengracht 47, 1000 Bruxelles. Didier Reynders y est l’invité d’honneur au Annual Dinner de la Chambre de commerce américaine à 260 euros la place.

Notre rassemblement est autorisé.

Ensemble, fêtons la journée internationale des Droits de l’Homme à notre manière. Souhaitons une bonne fin d’année à Ali Aarrass. Soyons nombreux, montrons à Reynders qu’on n’oublie pas!

Farida Aarrass
 
Quartier sur table – webradio d’habitants de Molenbeek : il était une fois Ali Aarrass



Qui ne connaît pas encore l’histoire d’Ali Aarrass? Et qui s’en soucie encore? Son histoire tragique est un symbole.

Ces temps-ci il prend une ampleur détonnante; révélant plus vivement encore des questions sensibles:
-La double face de l’anti-terrorisme à l’échelle belge, européenne et mondiale.
-Le racisme institutionnalisé, d’autant plus féroce qu’il est occulté par la cacophonie autour du vivre ensemble, de la mixité, et, en dernier recours, de la sécurité.
–La résignation organisée : un voisin mourant sous la torture dans un autre pays et appelant à l’aide, 100.000 personnes dans la rue contre l’austérité, une déclaration de guerre du pays où l’on vit, ne suscitent visiblement pas plus de réactions conséquentes, qu’un bulletin météo ou un fait divers.

Aujourd’hui, ce belge est toujours enfermé dans des conditions terribles dans la prison de Salé II au Maroc.

Arriver à créer le rapport de force suffisant, ici en Belgique, pour forcer la libération d’Ali Aarrass, c’est faire cesser une situation insoutenable, sauver la vie d’un homme, et se doter d’un précédent inestimable dans les temps à venir.

Comment faire?
RDV demain mardi 15 décembre à 18h30 devant l’hôtel Radisson, rue du Fossé-aux-Loups 47, BXL. Nous partagerons le repas du prisonnier.

Radio Rive west : écoutez ICI



https://quartiersurtable.wordpress.com/2015/12/14/il-etait-une-fois-ali-aarrass/
 
FREE ALI
« Si j’étais arrêté et torturé à l’étranger, la Belgique viendrait-elle à mon secours ? » Témoignage vidéo par Jacques Mercier, Ismaël Saïdi, Serge Larivière, Myriam Leroy, Fréderic du Bus, Thomas Gunzing, Juan d’Oultremont, Richard Ruben, Sam Touzani pour Ali Aarrass





 
Hypocrisie politique

Reynders réclame la libération immédiate de Nadia Savtchenko



10/03/16 - 17h46 Source: BelgaLe ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. © ap.Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a appelé jeudi la Russie à libérer "immédiatement" la pilote ukrainienne Nadia Savtchenko, qui observe une grève de la faim, estimant que la question humanitaire prime sur les considérations politiques et judiciaires.
M. Reynders s'est dit, dans un communiqué, "très inquiet" de la détérioration rapide de la santé de la pilote ukrainienne Nadiya Savchenko, soulignant qu'elle était "détenue illégalement en Russie".

Héroïne nationale
Cette pilote d'hélicoptère âgée de 34 ans a été arrêtée début juillet 2014 sur le territoire russe selon Moscou. Elle est jugée en Russie sous l'accusation d'avoir transmis à l'armée ukrainienne la position des deux journalistes russes tués par un tir de mortier dans l'est de l'Ukraine. Elle encourt 23 ans de prison. Devenue héroïne nationale après son incarcération en Russie, Nadiya Savchenko avait été symboliquement élue députée aux législatives de 2014.

M. Reynders a rappelé qu'il avait plaidé à plusieurs reprises auprès de son homologue russe, Sergueï Lavrov, en faveur de sa libération immédiate.

"Une question humanitaire"
"Cette libération est devenue une question humanitaire urgente au-delà des considérations politiques et judiciaires", a souligné le chef de la diplomatie belge.

D'autres responsables politiques ont formulé la même demande, comme le vice-président américain Joe Biden et la haute représentante pour la politique étrangère de l'Union européenne, Federica Mogherini.
 
La Cour de cassation marocaine examinera le dossier Ali Aarrass le 29 mars



Le Belgo-Marocain condamné au Maroc à douze ans de prison clame son innocence dans ce dossier de terrorisme.



La cour prendra-t-elle en compte la torture qu’il a subie avant de signer des aveux qu’il a ensuite rétractés ?




Du nouveau, enfin, pour Ali Aarrass ?



Le cas de ce Belgo-Marocain condamné à 12 ans de prison en appel au Maroc en 2012 pour terrorisme après des aveux extorqués sous la torture (dénoncée par des experts de l’ONU) sera examiné ce 29 mars par la Cour de cassation du royaume du Maroc.



Une échéance longtemps espérée par le détenu et ses proches qui se matérialise enfin.

Comme dans nombre d’Etat européens, la Cour de cassation ne jugera pas les faits mais contrôlera la légalité de la décision de la Cour d’appel. « Nous avons déposé de longues conclusions, nous explique Me Nicolas Cohen, qui fait partie des avocats qui défendent Ali Aarrass et qui se rendra au Maroc pour assister aux débats.



Parmi nos arguments, il y a la violation de la Convention contre la torture. Il faut savoir que les aveux arrachés sous la torture constituent la seule preuve de l’accusation contre Ali. »



http://plus.lesoir.be/87087/article...-examinera-le-dossier-ali-aarrass-le-29-mars#


 
Trois ans qu’Ali Aarrass réclame l’examen de son dossier par la Cour de cassation marocaine : ce sera chose faite mercredi 29 mars, d’après le quotidien belge le Soir.

Comme c’est le cas dans de nombreux pays européens, la Cour de cassation ne jugera pas les faits mais contrôlera la légalité de la décision de la Cour d’appel. «Nous avons déposé de longues conclusions, explique au Soir Me Nicolas Cohen, qui fait partie des avocats qui défendent Ali Aarrass et qui se rendra au Maroc pour assister aux débats. Parmi nos arguments, il y a la violation de la Convention contre la torture. Il faut savoir que les aveux arrachés sous la torture constituent la seule preuve de l’accusation contre Ali.»

Des éléments de procédure seront également plaidés, poursuit le quotidien belge. «Initialement le Maroc a dénoncé Ali Aarrass à l'Espagne comme l'auteur d'un trafic d'armes. Il a été laissé libre et fait l'objet d'une enquête de deux ans par le célèbre juge [Baltasar] Garzón.




Le juge espagnol avait conclu sur un non-lieu, n’ayant rien trouvé qui corroborerait l’accusation», poursuit Nicolas Cohen. «C'est alors que le Maroc a demandé l'extradition d'Ali sur la base d’un autre chef d’accusation, celui d’avoir voulu organiser des camps d’entraînement en Algérie destinés à préparer des attentats au Maroc.




Mais, dans ce pays, il a été condamné pour le trafic d’armes initialement invoqué. Le Maroc a donc violé une règle de base de droit international en le jugeant à propos d’une autre accusation que celle fondant son extradition.»

Pour rappel, en 2012, ce Belgo-marocain avait été condamné à 12 ans de prison en appel au Maroc pour participation à un groupe terroriste. En juillet 2013, Ali Aarrass avait entamé une grève de la faim avant d’enchaîner avec une grève de la soif quatorze jours plus tard. Sa grève de la faim avait pris fin en août 2013.




https://www.yabiladi.com/articles/details/52189/dossier-d-ali-aarrass-bientot-examine.html
 
bonjour


pour reynders l'humanitaire a pris le pas sur les relations diplomatiques et des enjeux politiques avec les russes et l'ukraine et je n'ai pas suivi cette histoire

Ali est belgo marocain et il ne veut pas intervenir sur base que Ali est marocain au Maroc,ce qui ferait jurisprudence pour les autres belgo marocains emprisonnés au Maroc^^ c'est aussi simple que cela (au delà des accusations de terrorisme,balayée par le juge espagnol et son jugement qui a fait suite) bon tout ça je le dis de mémoire,car j'ai posté toutes les informations et les pages du procès doivent se trouver sur les pages précédentes de ce topic)




@HelloKhotty, @belgika,

Bonjour. Pourquoi reynders demande libération de Nadia et pas Ali ?
 
Ce samedi 1er avril (12-14h) : Libérez Ali Aarrass Maintenant !

Le 1 avril 2017, Ali Aarrass entamera sa dixième année de détention. A cette occasion, le Comité Free Ali vous invite autour d’un stand d’information pour un moment de commémoration et de protestation contre la détention arbitraire d’un homme innocent.


Nos revendications :




1. L’arrêt immédiat de la détention solitaire d’Ali Aarrass dans la prison de Tiflet
2. L’autorisation d’une assistance consulaire belge, refusée par les autorités marocaines depuis février 2014
3. La libération d’Ali Aarrass pour détention arbitraire demandée depuis décembre 2013 par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire restée sans réaction des autorités marocaines.
4. Son transfert immédiat vers la Belgique.





samedi 1er avril de 12 – 14h Place de la Monnaie, Bruxelles







 
Affaire Ali Aarrass: la cour de cassation marocaine se prononcera le 19 avril



La cour de cassation marocaine a examiné ce mercredi en audience l’affaire Ali Aarrass, un Belgo-Marocain condamné en 2012 à 12 années de prison pour terrorisme à la suite d’aveux obtenus sous la torture.


La plus haute juridiction du pays se prononcera le 19 avril, a rapporté son avocat Nicolas Cohen.





Comme en Belgique, le contrôle de la cour de cassation marocaine se limite à la légalité de la décision de justice rendue en dernier ressort, en l’occurrence celle de la cour d’appel de Rabat de 2012.




Les avocats d’Ali Aarrass soutiennent que les aveux de leur client obtenus sous la torture et signés dans une langue qu’il ne connait pas avant d’être rétractés ont été la seule preuve de l’accusation.



Ils plaident la violation des règles internationales contre la torture et ses conséquences sur le plan procédural. De plus, Ali Aarrass a été jugé pour des faits qui ne correspondent pas à ceux pour lesquels l’Espagne l’a extradé, ce qui est également contraire au droit international, argumentent-ils.





Ali Aarrass a été arrêté le 1er avril 2008 dans l’enclave espagnole de Melilla et extradé deux ans plus tard vers le Maroc, où s’est tenu son procès.



En 2011, il a écopé de 15 ans de prison pour «appartenance à un groupe ayant l’intention de commettre des actes terroristes». En appel, sa peine a été réduite à 12 ans.
L’homme, âgé aujourd’hui de 55 ans, est devenu l’un des visages de la campagne mondiale d’Amnesty International contre la torture.




Selon le rapporteur spécial contre la torture des Nations unies, qui l’a examiné en 2012, le condamné présente bien des traces «compatibles» avec des actes de torture et des mauvais traitements.




En 2014, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a estimé que l’Espagne avait violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en extradant Ali Aarrass vers le Maroc malgré un risque de torture et de procès inéquitable.




Tout récemment, le 28 mars dernier, le Comité contre la torture de l’ONU a exhorté le Maroc à alléger le régime pénitentiaire d’Ali Aarrass, à l’isolement depuis bientôt 10 ans dans des conditions très dures. Me Nicolas Cohen lui rendra visite à la prison de Tiflet ce mercredi après-midi, mais il craint que rien n’ait changé depuis.





http://www.lacapitale.be/1824845/ar...cassation-marocaine-se-prononcera-le-19-avril
 
Free Ali Aarrass à la Fête du 1er Mai ! Rejoignez-nous à notre stand à la Place Rouppe.




Le Comité Free Ali Aarrass sera présent à la Fête du travail et des travailleurs, le lundi 1er mai 2017 de 10H30 – 17H00 à la Place Rouppe à Bruxelles.


Notre stand est dédié au travailleur belge Ali Aarrass.



Innocent, il a été torturé et est incarcéré depuis 9 ans, d’abord en Espagne puis au Maroc.
Depuis octobre 2016, il se trouve en isolement total à la prison de Tiflet II.


Nous vous invitons à nous rejoindre à notre stand afin de sensibiliser le public autour de l’affaire Ali Aarrass, qui est un des scandales judiciaires et politiques majeures de cette dernière décennie.



Salutations militantes,
Le Comité Ali Aarrass
 
Maroc: Ali Aarrass n’aura pas droit à un procès supplémentaire


Comme le craignaient nombre de ses proches, Ali Aarrass n’aura pas droit à un procès supplémentaire.


Les avocats du condamné ont effet appris que la Cour de cassation du royaume du Maroc avait rendu son verdict, qui rejette le recours et confirme la condamnation en appel du Belgo-Marocain à 12 ans de prison.



Rappel des faits



Rappelons qu’Ali Aarrass subit un véritable calvaire depuis son extradition d’Espagne en 2010.


Il avait été condamné en première instance (15 ans) puis en appel (12 ans) par la justice marocaine pour des faits liés au terrorisme sur la base de ses seuls aveux, qu’il affirme avoir été extorqués sous la torture.



Une enquête de l’ONU a confirmé l’usage de la torture sur le condamné.


Avant d’être extradé, Ali Aarrass avait été blanchi de la même accusation par la justice espagnole au terme d’une enquête menée par le célèbre juge Baltazar Garzon.




La sœur d’Ali, Farida, qui se bat depuis le début pour la libération de son frère, le verdict ne constitue pas vraiment une surprise. « Maintenant que ce recours est rejeté, le combat pour le sortir de là va continuer, nous dit-elle.



Puisque tous les recours juridiques nationaux sont épuisés au Maroc, nous pouvons introduire la demande de transfèrement d’Ali vers une prison belge.



Rien de facile, mais ce qui est sûr c’est qu’on n’abandonnera pas.


Ali doit avoir justice et nous la réclamerons jusqu’à la fin. »
Un traitement particulièrement dur




Les motifs de transfèrement ne manquent pas.


Car Ali Aarrass reçoit au Maroc un traitement particulièrement dur.


A l’isolement, il dispose d’un lit en béton sans matelas, ni mousse dans sa cellule de 6 m². Il a droit à une douche par semaine et à un coup de téléphone de 5 minutes par semaine également.



En mars dernier, le Comité contre la torture de l’ONU, sans statuer sur le fond des accusations du prisonnier, a exigé que « le régime pénitentiaire de Ali soit allégé et ses droits garantis ».




Mais, selon son avocat Nicolas Cohen, qui lui a rendu visite le 12 avril, les conditions de sa détention n’ont été modifiées que sur deux micro-points depuis la décision du Comité contre la torture : d’une part, il peut parfois adresser quelques mots aux détenus placés dans son aile la journée quand ils passent devant sa cellule pour nettoyer ou servir le repas.



D’autre part, s’agissant de ses repas, on lui sert désormais le midi une pomme de terre, un navet et une carotte cuits à l’eau, mais cette nourriture lui arrive tout écrabouillée dans un sachet.




Le combat des amis d’Ali Aarrass continue plus que jamais.




http://www.lesoir.be/1492695/articl...ass-n-aura-pas-droit-un-proces-supplementaire






 
Nous sommes le jeudi 22 juin 2017.


Ali Aarrass est toujours enfermé dans des conditions pénibles à Tiflet 2.
Cela fait 9 mois qu'il y fut transféré et qu'il y est enfermé seul 23h/24h. La solitude est le pire ennemi de l'homme. Surtout quand on a à faire à un homme on ne peut plus sociable.


Puis je vous demander de bien vouloir lui écrire une lettre, ou si vous êtes à court de mots, lui envoyer une carte postale (belles images) avec juste quelques mots.

Ne vous tracassez pas par le fait de ne pas vraiment savoir quoi lui dire. Ali est un homme on ne peut plus simple et rien que de lui raconter des anecdotes ou même votre quotidien lui fera le plus grand bien.


Mais de grâce ne le laissons pas sombrer dans ce qu'il pourrait interpréter comme l'oubli de notre part.
Une seule phrase peut parfois faire tant de bien.
Exemple : Tiens bon ! ou Courage Ali, nous sommes avec toi !
.....
Alors n'hésitez plus svp !
Adresse :
Ali Aarrass, numéro d'écrou 930 - Prison locale de Tiflet 2 - Tiflet - Maroc.
Un immense merci ! <3
 
Retour
Haut