Ali aarass: un citoyen belge

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion belgika
  • Date de début Date de début
Moi il y a une chose qui me chiffonne dans cette affaire et qui fait que je n'arrive pas à m'impliquer davantage, si ce n'est pour blâmer les traitements corporels/tortures dont il fait l'objet.
En gros, comment cela se fait-il que son nom sorte comme cela, de nulle part dans cette histoire de terrorisme?
Je veux dire, sa soeur clame qu'il n'est pas comme ça, que c'est un homme de famille responsable etc., qu'elle le croit sur parole. C'est léger de croire une personne sur parole. Aussi gentille et socialement investie que soit sa soeur, il est vrai. Son frère a peut-être trempé dans cette affaire et ne le disait à personne tout simplement.
Comme tu sais il faut des preuves et la justice espagnole a tranché,il y en a pas
 
Plusieurs sources disent que abdelkader belliraj a cité son nom....

Pourquoi? Comment se sont ils connus?.... A mon avis ce sont des infos classifiés .....dont les journaliste ne peuvent pas avoir accès...
 
Bonjour dénoncé par belliraj

Un gardien de prison a "suggéré" le nom de Mr Aarrass à belliraj lors d'un "entretien" agrémenté de claques et de coups lol (dénoncé sous la torture)

L'histoire de Mr Aarass et de son dossier est sur ce topic voir les pages précédentes (dossier complet, avocats jugements etc...)



Moi il y a une chose qui me chiffonne dans cette affaire et qui fait que je n'arrive pas à m'impliquer davantage, si ce n'est pour blâmer les traitements corporels/tortures dont il fait l'objet.
En gros, comment cela se fait-il que son nom sorte comme cela, de nulle part dans cette histoire de terrorisme?
Je veux dire, sa soeur clame qu'il n'est pas comme ça, que c'est un homme de famille responsable etc., qu'elle le croit sur parole. C'est léger de croire une personne sur parole. Aussi gentille et socialement investie que soit sa soeur, il est vrai. Son frère a peut-être trempé dans cette affaire et ne le disait à personne tout simplement.
 
28/10/2015


LE PRISIONNIER BELGO-MAROCAIN ALI AARRASS ADMIS D'URGENCE À L’HÔPITAL AVICENNE DE RABAT



Ali Aarrass aurait été emmené « de toute urgence à l’hôpital Avicenne de Rabat ce mardi matin », rapporte le site du journal belge Le Soir. « Cette information a été donnée à la sœur du prisonnier, Farida Aarrass, par l’avocat qui tentait de lui rendre visite en prison. L’avocat n’a pas reçu d’autres précisions », ajoute la même source.

Aarrass « est en grève de faim depuis 64 jours », affirme ses proches. Ce que d’ailleurs a complétement nié, la semaine dernière dans un communiqué, la délégation de l’administration pénitentiaire.

Le Belgo-marocain, extradé en décembre 2010 par l’Espagne alors qu’il se trouvait à Melilla, réclame depuis trois ans que la cour de Cassation examine son dossier. En 2011, il avait été condamné en appel à douze ans de prison pour terrorisme


soir.be
 
APPEL ! Visitez les grévistes de la faim pour Ali Aarrass au Square du Petit Sablon à Bruxelles

La tente des grévistes se trouve sous la statue des comtes d’Egmont et de Hornes (exécutés sur l’échafaud le 5 juin 1568 pour avoir trop résisté à la tyrannie espagnole… voir site de la ville de Bruxelles )



Ce 29 octobre Abdalouahad Bouchal reprend la relève pour 24 nouvelles heures dans la grève de la faim tournante..
 
COMMUNIQUE DE PRESSE 28 octobre 2015

GREVE DE LA FAIM FARIDA AARRASS EN SOUTIEN A ALI AARRASS

Comme vous le savez, mon frère, Ali Aarrass, citoyen belgo-marocain, est en grève de la faim depuis le 25 août dernier dans la prison de Salé, à Rabat.



Il proteste non seulement contre ses conditions de détention et les mauvais traitements depuis le début de son incarcération au Maroc en 2010, mais aussi contre l’absence de réaction de la Belgique qui lui refuse toujours l’assistance consulaire alors même que deux jugements consécutifs favorables à Ali contraignent l’état belge à lui fournir cette assistance.



Enfin, il dénonce l’absence de réaction de la justice marocaine suite à sa demande de pourvoi en cassation dans le cadre de sa condamnation…Vous n’ignorez pas que mon frère clame son innocence depuis le début de son incarcération et que la cassation est son dernier espoir..

Son comité de soutien ainsi que plusieurs organisations des droits de l’homme dont Amnesty International n’ont eu de cesse d’alerter les autorités belges sur l’état de santé critique d’Ali.



Il est aujourd’hui à son 64è jour de grève de la faim. A maintes reprises nous avons alerté monsieur Didier Reynders sans qu’il ne manifeste une réaction.



Il se contente d’une déclaration évasive selon laquelle il « interviendrait » auprès de son homologue marocain pour s’enquérir de la situation de son ressortissant mais qu’aucune réponse n’est fournie par le Maroc.



Le comité de soutien d’Ali Aarrass doute fortement de la véracité de ces propos. Comment un ministre des Affaires étrangères peut-il essuyer un tel mutisme de la part d’un pays avec lequel il entretient les meilleures relations ?!



Nous doutons par ailleurs de Monsieur Reynders vu son empressement à se pourvoir en cassation suite aux deux jugements consécutifs l’invitant à porter une assistance à Ali Aarrass….



Comment ne pas douter de sa bonne foi alors qu’il met tout en œuvre pour casser deux jugements de justice favorables à une assistance pour mon frère …et que, précédemment, il prétextait ne pas pouvoir agir au motif d’une prétendue convention entre la Belgique et le Maroc concernant les binationaux.

Par conséquent,

-vu l’urgence et l’état alarmant de mon frère après 64 jours de grève de la faim

-vu le refus des autorités marocaines à le faire hospitaliser pour lui fournir une assistance médicale appropriée, vu leur refus de nous informer sur son état après son transfert en urgence à l’hôpital le 27 octobre

-vu l’absence de réaction des autorités belges

-vu le mépris de la part des autorités marocaines à répondre à la grève de la faim, par un communiqué tendant à démentir les mauvais traitements que Ali subit ainsi qu’à faire croire que cette grève est simulée.

– vu que le Maroc préfère ignorer les 5 revendications qui motivent cette grève de la faim

Le Comité Free Ali a décidé de lancer une grève de la faim tournante en Belgique en solidarité avec Ali. Je la commencerai à partir du mercredi 28 octobre 2015. Le Comité Free Ali lance un appel à tous à rejoindre cette grève de la faim tournante pour une durée d’un jour ou plus.

La grève durera tant que la Belgique ne manifestera aucune volonté pour sauver son ressortissant dans l’immédiat et, ultérieurement, lui fournir une assistance consulaire en application d’une décision de justice…

Elle durera tant que le Maroc ne mettra pas tout en œuvre pour préserver l’intégrité physique de mon frère en lui apportant dans la plus grande urgence les soins médicaux que nécessite son état de santé actuel…

Elle durera tant qu’il n’y a aucune réponse aux revendications de mon frère.

QUE DIEU PRESERVE ALI QUI SE BAT POUR LUI MAIS AUSSI POUR CHAQUE PRISONNIER EN DETRESSE INJUSTEMENT MALTRAITE DANS LES GEOLES MAROCAINES

Merci à vous,

Farida Aarrass
 
Les autorités marocaines réagissent et envoient un communiqué à l’agence de presse Belga : « Tout va bien dans le meilleur des Mondes »… Voici notre réponse aux autorités marocaines




AFFAIRE ALI AARRASS - LES AUTORITÉS MAROCAINES DISENT FAIRE L'OBJET D'ACCUSATIONS INFONDÉES D'ALI AARRASS






(Belga) Les autorités marocaines disent faire l’objet d’accusations infondées du Belgo-Marocain Ali Aarrass, condamné pour terrorisme au Maroc et d’une campagne de désinformation de la part du comité de soutien de ce dernier.



Elles affirment « veiller à ce que l’exécution de la peine se déroule dans les meilleures conditions possibles ».



« L’administration pénitentiaire notamment ne cesse de ménager ses efforts pour améliorer concrètement les conditions de détention de M. Ali Aarrass », écrivent-elles dans un communiqué envoyé jeudi à l’agence Belga.

Les autorités marocaines considèrent que les conditions de détention actuelle du Belgo-Marocain sont conformes aux dispositions légales prévues. Ali Aarrass a « le privilège d’être incarcéré seul, malgré la contrainte d’une surpopulation carcérale, dans une cellule conçue pour détenir 8 personnes et répondant aux normes requises en matière d’hygiène, d’éclairage et d’aération », relèvent-elles.




En matière de santé, Ali Aarrass a bénéficié depuis son incarcération « de nombreuses consultations médicales de différentes spécialités, aussi bien dans l’unité médicale de la prison (60 consultations, 116 diagnostics) que dans les établissements de santé publique et de médecins spécialistes hors prison (39 consultations) et de bilans biologiques et radiologiques différents (21 bilans complets) », indique le communiqué. M. Ali Aarrass se positionne systématiquement sur le registre de la ‘victime’ en portant des accusations infondées à l’encontre des autorités marocaines, dénoncent ces dernières.




Le communiqué rappelle qu’Ali Aarrass s’est pourvu en cassation mais que la Cour de cassation ne s’est pas encore prononcée.



Les autorités marocaines précisent qu’elles garantissent l’exercice de toutes les voies de recours jusqu’à leur épuisement. Un juge d’instruction instruit actuellement un dossier à la suite de plaintes de la part d’Ali Aarrass pour mauvais traitement.



Des associations belges comme le MRAX et la Ligue des Droits de l’Homme réclament la libération d’Ali Aarras, condamné en 2012 en appel à une peine de douze années de prison, jugeant que ce dernier a été torturé par les autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités terroristes. (Belga)
 
Ali Aarrass n’a plus rien à perdre. Pas même sa vie, réduite à un combat aussi inconfortable que vain pour faire reconnaître son innocence et dénoncer les mauvais traitements qu’il a endurés.



Alors ce Belgo-Marocain jeûne, jusqu’à mettre son corps en détresse. L’homme, condamné au Maroc il y a quatre ans pour "appartenance à un groupe ayant l’intention de commettre des attentats terroristes", vient de passer davantage de journées en grève de la faim qu’il n’a cumulé d’années de vie : 57 jours, ce mardi, pour 53 ans.




Et bien plus encore au total des six épisodes de privations de nourriture qu’il s’est infligés. C’est dire si cette nouvelle grève de la faim, entamée le 25 août à la prison de Salé II (au nord de Rabat), où il est détenu, pourrait être l’ultime.

La semaine dernière, Ali Aarrass est emmené à l’infirmerie de la prison. "Je voudrais que mon frère soit emmené de toute urgence à l’hôpital pour qu’on puisse le sauver", insiste sa sœur, Farida Aarrass, dans un entretien à "La Libre". "Depuis plus d’une semaine, nous n’avons plus de nouvelles du tout. Avant, on l’amenait à la cabine (téléphonique) grâce à une chaise roulante afin de prendre nos appels. Mais ce n’est plus le cas puisqu’il est tout le temps allongé", explique-t-elle.

Aux dernières nouvelles, il souffrait d’intenses douleurs aux reins et au foie ainsi que maux de tête insupportables. La dernière fois qu’elle a pu le voir, il y a quinze jours, "il était fortement amaigri, il disait ne plus pouvoir uriner et n’avaler de l’eau ou des tisanes que lui préparent ses codétenus que par petites gorgées", raconte Mme Aarrass. "Le médecin qui l’avait examiné alors disait qu’il avait besoin de soins hospitaliers, mais l’administration pénitentiaire marocaine refuse. Même le ministre de la Justice avoue qu’il ne peut rien faire, que le Makhzen (les réseaux de l’entourage du Roi, NdlR) contrôle tout", ajoute-t-elle.

En fait, beaucoup de choses achoppent dans le dossier d’Ali Aarrass. A commencer par sa condamnation, prononcée sur la seule base de ses aveux, estime Amnesty, arguant des constats de plusieurs agences de l’Onu. De ses quinze ans de peine, ramenés à douze, l’homme a déjà purgé sept ans et demi, depuis son arrestation en avril 2008 à Melilla, l’enclave espagnole en territoire marocain. Depuis son extradition vers le Maroc en 2010, où il est jugé l’année suivante, c’est la sixième fois qu’il entreprend une grève de la faim pour dénoncer les tortures endurées et les lenteurs des procédures.

Une assistance consulaire bloquée

"Pas mal d’articles au Maroc disent qu’il simule sa grève de la faim. Je pense surtout que cela arrange le Maroc de le voir mourir. Il est devenu gênant parce qu’il a eu le courage de dénoncer la torture qu’il subissait", commente sa sœur. "Il a continué à subir des mauvais traitements après avoir fait état de tortures subies", ajoute Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty International Belgique, qui suit le cas du Belgo-Marocain.

Si ce dernier, titulaire de la double nationalité, s’est vu reconnaître par la justice belge le droit à l’assistance consulaire (une visite par semaine) - que refusait par principe l’Etat belge -, le Maroc empêche depuis lors le consul belge à Rabat d’entrer dans la prison.

Devant cette situation, une délégation du comité de soutien d’Ali Aarrass a interpellé le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, lundi soir, en chahutant sa venue à la tribune des Grandes conférences catholiques à Bruxelles. Le cabinet du ministre a bien envoyé un courrier au Maroc au début du mois, le premier depuis un an, mais "on comprend bien qu’il s’est un peu senti obligé de le faire", résume Philippe Hensmans. Après une récente audience à son cabinet la semaine dernière, Mme Aarrass avoue qu’"on nous a clairement fait comprendre qu’il ne pouvait rien faire". Vincent Braun
 
Et bien...pas évident...
En fait s agissant de l assistance consulaire belge je suis tombé sur un article dans lequel il est mentionné qu un belgo iranien a bénéficié de cette assistance en israël alors qu il a été accusé d espionnage pour l Iran....

Deux poids deux mesures?

Je peux poster l article...
 
Poste le :cool:



Et bien...pas évident...
En fait s agissant de l assistance consulaire belge je suis tombé sur un article dans lequel il est mentionné qu un belgo iranien a bénéficié de cette assistance en israël alors qu il a été accusé d espionnage pour l Iran....

Deux poids deux mesures?

Je peux poster l article...
 
http://m.7sur7.be/7s7/m/fr/1735/Isr...vec-un-passeport-belge-arrete-en-Israel.dhtml

Un "espion" iranien avec un passeport belge arrêté en Israël

Le service de contre-espionnage israélien, le Shin Beth, a annoncé dimanche l'arrestation le 11 septembre d'un homme présenté comme un "espion" iranien qui transportait sur lui des photos de l'ambassade des Etats-Unis à Tel-Aviv.

Cet "espion" détenteur d'un passeport belge a été envoyé en Israël pour le compte des Gardiens de la révolution iraniens, assure le Shin Beth dans un communiqué, précisant qu'il a été arrêté à l'aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv. L'homme, nommé Ali Mansouri, a été enrôlé par "l'unité opérationnelle spéciale des Gardiens de la révolution chargée de nombreux attentats terroristes dans le monde", a ajouté le Shin Beth.

Lors de l'interrogatoire, le suspect âgé de 58 ans, qui était entré en Israël sous la fausse identité d'Alex Mans, a précisé que les Iraniens lui avaient demandé d'utiliser son statut d'homme d'affaires afin de créer des sociétés en Israël pour le compte des services de sécurité iraniens "afin de porter atteinte aux intérêts israéliens et occidentaux". En échange de ses activités, il lui a été promis un million de dollars, toujours selon le contre-espionnage israélien.

Le Service Public Fédéral Affaires étrangères a confirmé dimanche l'arrestation d'un homme détenteur d'un passeport belge, à l'aéroport de Tel Aviv, en Israël. Le détenu a reçu la visite d'un membre de l'ambassade belge en Israël, dans le cadre de l'assistance consulaire habituelle, a indiqué Joren Vandeweyer, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Nous sommes en contact avec la famille et les autorités israéliennes", a-t-il ajouté.

L'homme, nommé Ali Mansouri, a été enrôlé par "l'unité opérationnelle spéciale des Gardiens de la révolution chargée de nombreux attentats terroristes dans le monde", a ajouté le service de contre-espionnage israélien.
 
A ce jour sa soeur n'a toujours pas reçu de nouvelles sur l'état de santé de son frère



Prenez s’il vous plaît le temps également de lire, ci-après, le message fort de Khadija Senhadji (28/10/2015):

«Dans son malheur, du fin fond de sa geôle au Maroc, Ali Aarrass a le mérite d’avoir mis à nu une réalité qui avait peut-être échappé à certains : l’existence concomitante d’une citoyenneté pleine et légitime d’une part, promise à ceux que l’on considère comme faisant naturellement partie du paysage national et d’une citoyenneté reléguée, de seconde zone d’autre part, réservée à ceux dont la présence et l’appartenance à ce pays sont constamment sujettes à caution.




Comme si l’on n’était jamais assez Belge lorsqu’on a le malheur d’avoir certaines origines et pire, lorsqu’on possède un second passeport qui est alors perçu comme la preuve matérielle et tangible que l’on n’est pas tout à fait d’ici.



Pas plus tard que le mois dernier, la proposition était faite de collaborer avec la police marocaine dans les quartiers dits sensibles de Bruxelles et d’Anvers, sans finalement que cela n’émeuve grand monde.



Pourtant, la volonté de sous-traiter la gestion de certaines problématiques sociales au « pays d’origine » révèle une ethnicisation de ces questions de la part de nos dirigeants de même qu’elle dévoile un système de pensée qui fait du citoyen d’origine marocaine (en l’occurrence mais cela pourrait valoir pour d’autres origines) un citoyen à part qui nécessite un traitement particulier.




C’est précisément en cela que le cas d’Ali Aarrass est probant dans le sens où il interroge l’égalité de droit de tous les citoyens belges.




Il n’est pas seulement le combat des binationaux, belgo-marocains, face à un système judiciaire défaillant au Maroc.



Il est aussi et surtout le combat de tous les Belges face aux inégalités structurelles qui frappent les uns et les autres ici, pour autant qu’on soit épris des valeurs de justice et d’égalité.


En somme, il ne suffit pas d’afficher une apparente volonté de « diversité » et de « vivre-ensemble », des termes en vogue et tant galvaudés, pour que soit garantie le traitement égalitaire de l’ensemble des citoyens! »


Bruxelles, le 29 octobre 2015








Vous pensez que ALI seriat encore vivant ?
d'apres les dernieres infos il serait hospitalisé mais aucun detail
 
Je pense qu on devrait avoir la possibilité de choisir de garder ou pas la nationalité d origine.... Or maintenant ce n est pas le cas puisque t es marocain quand t es au Maroc même si tu n y a jamais mis les pieds!
 
Je ne suis pas certaine que le Maroc accepte que les belgo marocains renient leurs origines, nationalités...(je veux dire aient le choix entre l une ou l autre nationalité)




Je pense qu on devrait avoir la possibilité de choisir de garder ou pas la nationalité d origine.... Or maintenant ce n est pas le cas puisque t es marocain quand t es au Maroc même si tu n y a jamais mis les pieds!











128658
 

Pièces jointes

  • affiche-4-300x113.jpeg
    affiche-4-300x113.jpeg
    12 KB · Affichages: 4
Dernière modification par un modérateur:
Je ne suis pas certaine que le Maroc accepte que les belgo marocains renient leurs origines, nationalités...(je veux dire aient le choix entre l une ou l autre nationalité)



128658



En effet, par exemple Ehud Barak ex ministre de la défense israelien est marocain s il vient au Maroc ainsi que plusieurs autres criminels qui occupent des postes a responsabilité dans Tsahal....
Mais je doute fort qu ils soient arrêtés pour crimes de guerre au Maroc!:D
 
Trois députés régionaux bruxellois participeront, ce dimanche, à la grève de la faim organisée devant le SPF Affaires étrangères en solidarité avec Ali Aarrass, un Belgo-Marocain, détenu au Maroc et en grève de la faim depuis le 27 août dernier.
Les trois députés régionaux sont Zoé Genot (Ecolo), Jamal Ikazban (PS) et Youssef Handichi (PTB). La grève de la faim tournante a été initiée mercredi par Farida Aarrass, la sœur d'Ali Aarrass, dans le parc du petit Sablon, près du ministère des Affaires étrangères, au lendemain de l'hospitalisation de son frère dans l'unité de soins intensifs d'un hôpital de Rabat.


"Il n'a jamais vécu au Maroc"

Ali Aarrass, un libraire belge de 53 ans, a été extradé en 2010 par l'Espagne vers le Maroc, où il a été condamné en 2012 en appel à 12 années de prison pour "utilisation illégale d'armes" et "appartenance à un groupe ayant l'intention de commettre des actes terroristes". L'homme assure toutefois que sa condamnation repose sur des aveux obtenus sous la torture.

Farida Aarrass reproche aux autorités belges de refuser d'offrir une assistance consulaire à son frère. Elle dénonce également une discrimination envers les Belges d'origine marocaine, car la nationalité marocaine ne se perd pas et est liée aux seules origines, non au lieu de naissance. "Mon frère est un citoyen belge à part entière. Il est né en Espagne, y a vécu pendant 15 ans et il a ensuite vécu 28 ans en Belgique. Il n'a jamais vécu au Maroc", clame Farida Aarrass. 
 
Dans La Libre 30 octobre : « La tragédie Ali Aarrass révèle l’état de nos sociétés », par Mohsin Mouedden, président de l’association « Les Ambassadeurs de la Paix »





Si Ali était d’origine Belge, il est certain que notre gouvernement aurait agi d’une manière bien plus volontaire.



Pour lui et sa sœur qui a elle aussi entamé une grève de la faim, nous ne pouvons rester silencieux !



Le cas douloureux, voir tragique, du prisonnier belgo-marocain Ali Aarrass, doit nous aider, démocrates, musulmans, Européens et humanistes à faire la lumière sur nos sociétés, ici et là-bas, (ici en Belgique et en Europe, là-bas, au Maroc et dans le reste du monde).



Je ne reviendrai pas sur le dossier (1), chacun selon sa conscience et son honnêteté estimera qu’à la lecture des faits, ce dernier est innocent ou coupable.



Pour ma part, le prisonnier Ali Aarrass est innocent, victime d’un jugement politique ou d’un acharnement politico-judiciaire d’un autre temps.La tragédie d’Ali Aarrass révèle beaucoup sur l’état de nos sociétés.




Notre démocratie, dit-on exemplaire se compromet et soutien un état pratiquant la torture, notamment sur un ressortissant belge, mais qui a le malheur d’être d’origine marocaine.



Me direz-vous, rien de nouveau, des démocraties torturent également via leurs états satellites arabes, les Etats-Unis torturent également à Guantanamo, et alors ? Est-ce une raison pour pratiquer un relativisme édifiant, accepter l’inacceptable et voir nos sociétés, peu à peu plonger dans un état policier sordide ?




La tragédie d’Ali Aarrass révèle également le silence complice de ces intellectuels, médias, politiques qui par amitié au Makhzen (2) (et non au Maroc) préfèrent le silence, pire, la complaisance.



Sachons également remercier (là, ou ce ne serait qu’un devoir), ceux qui, dans les médias, politiques et intellectuels belges sont mobilisés.Racisme d’étatLa tragédie d’Ali Aarrass révèle aussi le double traitement, indigne et coupable de ceux qui, aujourd’hui, politiques, mènent notre pays vers les abysses d’un communautarisme ignoble, faisant de la préférence identitaire (nationale) le socle d’une politique qui trouve ses racines dans le sordide XIXe siècle de tous ces idéologues et penseurs qui fabriqueront cette image de l’ennemi de la Nation, le Juif.




Aujourd’hui, ce rôle est dévolu à l’arabe, le Maghrébin, le musulman.Si Ali était d’origine belge, il est certain que notre gouvernement aurait agi d’une manière bien plus volontaire. Ce racisme d’état, puisqu’il s’agit de cela, démontre que les mots de la défunte Anne Marie Lizin ( « Belges entre guillemets » ) sont d’une implacable réalité.




La tragédie d’Ali Aarrass nous dévoile également qu’être né en Belgique ou en Europe, avoir été éduqué à l’européenne, avoir même servi sous les drapeaux ne représente aux yeux de notre gouvernement aucun crédit.




Notre gouvernement doit également considérer que la Justice espagnole n’a aucun crédit. Pire, notre gouvernement et en l’occurrence Monsieur Didier Reynders ne bougera pas, même lorsque la Justice de notre pays le condamne et le pousse pourtant à prendre ses responsabilités.La tragédie d’Ali Aarrass est désespérante à plus d’un titre, toutes les associations considérés comme crédibles (Amnesty International, la Ligue des Droits de l’Homme, l’ONU,…)



lorsqu’il s’agit de pointer du doigt des régimes archaïques, non amis de l’Occident, deviennent subitement une gêne pour nos gouvernements. Pire, certains sont même prêts à les boycotter, les censurer, cela seulement pour ne pas froisser un régime archaïque mais, ici, grand ami de la politique atlantiste.



Pas contre le MarocEnfin, j’aimerais dire un mot sur les sceptiques, ceux qui sont persuadés ou pensent qu’Ali Aarrass est probablement, peut-être coupable. Ceux-là font dès lors fi de toutes les enquêtes crédibles, méprisent toutes ces associations des Droits de l’Homme, pour préférer une Justice marocaine réputée pour ses méthodes expéditives où la torture n’est qu’un symptôme grossier d’une Justice malade ou, au mieux, sous emprise.



Je voudrais conclure ce texte en rappelant qu’il ne s’agit pas d’être contre le Maroc, vieille rengaine des fidèles du Makhzen qui pratiquent la même stratégie que ceux qui, en Israël, estiment que dès qu’on critique une politique suicidaire on s’attaquerait aux juifs.



En soutenant Ali Aarrass, nous soutenons un Maroc fort, dynamique, courageux. Celui qu’on aime de Tanger à Laâyoune.Il ne s’agit pas non plus, ici, de mépriser le gouvernement belge, mais de lui rappeler qu’il a des devoirs, notamment de protection envers ses citoyens et qu’il se doit de respecter les traités internationaux signés.



Si la politique ne se base pas uniquement sur les Droits de l’Homme, que dire lorsque la politique (belge) fait totalement l’impasse sur ces derniers pour leur préférer le confort des riads […] tout en laissant un homme torturé et innocent, agonir.



Je ne voudrais pas non plus faire des parallèles avec d’autres prisonniers, je pense à Nelson Mandela, à Bobby Sand ou au Mahatma Gandhi, voir plus proche de nous, José Bové, Mumia Jamal etc.



Le dossier actuel est déjà très lourd contre l’administration marocaine sans qu’il soit nécessaire d’y ajouter des symboles forts. Cependant, à partir du moment où nous estimons Ali innocent sur base de l’enquête espagnole (qui n’est pas l’allié des islamistes, loin de là), nous pouvons considérer quelque part qu’Ali Aarrass à son niveau (il n’avait pas comme objectif de changer politiquement ou culturellement le Maroc) fait lui aussi, partie de cette lignée…



Faudra-t-il attendre sa mort tragique après des années de tortures pour qu’enfin, bien plus tard, le gouvernement belge s’excuse, lui élève une stèle et qu’on reconnaisse son innocence ?



Je pense également qu’il faut que chacun, dans son petit confort, se secoue l’esprit, se libère de cette peur paralysante chez beaucoup de Belgo-Marocains qui ne voient dans le Maroc qu’un pays exotique pour des vacances dorées.



Nous devrions interpeller l’Ambassadeur du Maroc partout où il se produit, lui qui aime tant la compagnie des Marocains de Belgique, mais qui refusait hier de recevoir ne fût-ce que pour cinq minutes, une mini-délégation, démontrant là aussi, la gêne d’un homme qui doit probablement lui aussi considérer que son Makhzen dérape grandement…



Nous devrions exercer une pression de chaque instant sur le gouvernement belge via des actions « à la Greenpeace ».Pour toutes ces raisons invoquées, nous ne pouvons rester silencieux.



Si ce n’est pour Ali (qui risque demain de nous quitter) ou sa sœur, qui entamait hier une grève de la faim, faisons-le au moins pour notre dignité et liberté !(1)




Ce Belgo-Marocain a été condamné au Maroc il y a quatre ans pour « appartenance à un groupe ayant l’intention de commettre des attentats terroristes » et se bat pour faire reconnaître son innocence et dénoncer les mauvais traitements dont il est la victime.




http://www.lalibre.be/debats/opinio...etat-de-nos-societes-5632669635700fb9301ca033
 
Communiqué de presse : L’AMDH Section Belge rejoint la grève de la faim tournante pour Ali Aarrass



Communiqué de presse

L’Association Marocaine des Droits Humains Section Belge (AMDH) suit avec grande inquiétude ce que nous pouvons désormais nommer « L’affaire Ali Aarrass ».

Ce Belgo-Marocain, injustement abandonné par l’Etat belge dans les prisons marocaines, est à son 69 ème jour de grève de la faim.

Malgré les sérieux dommages que peut causer cette grève de la faim sur sa vie, A.Aarrass voit dans cette action le seul et inévitable moyen de faire entendre sa cause.

L’AMDH dénonce, encore une fois, ce manque d’intérêt que manifeste l’Etat belge envers l’un de ses citoyens, et met en garde sur ce que peut avoir comme conséquences délétères la différence de traitement entre Allochtones et Autochtones dans ce pays.

L’AMDH apporte son total soutien aux grévistes qui ont décidé d’entamer une grève de la faim tournante, initiée par sa sœur Farida Aarrass depuis le mercredi 28 octobre en guise de protestation contre ce que subit A.Aarrass depuis plus de 5 ans.

L’AMDH Belgique sera présente avec ses militants sur le camp de grève situé au petit sablon (juste derrière le SPF des affaires étrangères) ce mercredi 4 novembre à partir de 10:30.
 
Trois députés régionaux bruxellois participeront, ce dimanche, à la grève de la faim organisée devant le SPF Affaires étrangères en solidarité avec Ali Aarrass, un Belgo-Marocain, détenu au Maroc et en grève de la faim depuis le 27 août dernier.
Les trois députés régionaux sont Zoé Genot (Ecolo), Jamal Ikazban (PS) et Youssef Handichi (PTB). La grève de la faim tournante a été initiée mercredi par Farida Aarrass, la sœur d'Ali Aarrass, dans le parc du petit Sablon, près du ministère des Affaires étrangères, au lendemain de l'hospitalisation de son frère dans l'unité de soins intensifs d'un hôpital de Rabat.


"Il n'a jamais vécu au Maroc"

Ali Aarrass, un libraire belge de 53 ans, a été extradé en 2010 par l'Espagne vers le Maroc, où il a été condamné en 2012 en appel à 12 années de prison pour "utilisation illégale d'armes" et "appartenance à un groupe ayant l'intention de commettre des actes terroristes". L'homme assure toutefois que sa condamnation repose sur des aveux obtenus sous la torture.

Farida Aarrass reproche aux autorités belges de refuser d'offrir une assistance consulaire à son frère. Elle dénonce également une discrimination envers les Belges d'origine marocaine, car la nationalité marocaine ne se perd pas et est liée aux seules origines, non au lieu de naissance. "Mon frère est un citoyen belge à part entière. Il est né en Espagne, y a vécu pendant 15 ans et il a ensuite vécu 28 ans en Belgique. Il n'a jamais vécu au Maroc", clame Farida Aarrass. 

Avoir la double nationalité est un non-sens. Soit t'es belge, soit t'es marocain.
 
ce n'est pas toi qui veut la nationalité marocaine?

c'est ce que tu écris sur le forum à plusieurs reprises en tout cas





Avoir la double nationalité est un non-sens. Soit t'es belge, soit t'es marocain.
 
Dernière modification par un modérateur:
Mr Ali Aarrass "suspend" sa grève de la faim



http://www.freeali.eu/wp-content/uploads/2015/11/lettre-dAli-Aarrass-4-novembre.jpg










Très chers amis,Pour commencer, je vous souhaite à tous le grand Salam (paix)Ce mercredi 4 novembre 2015, nous en sommes à la 3 ème visite de la semaine rendue à Ali Aarrass et nous n’avons pas pu rester plus qu’une toute petite demi heure car il n’était vraiment pas bien.




Depuis hier son estomac rejetait les tisanes sucrées qu’il essayait d’avaler.
Son teint était on ne peut plus pâle, des grandes cernes et si maigri que l’impression d’être face à un cadavre nous a laissées ma fille et moi sans voix.




Il dit avoir passé une très mauvaise nuit, il s’est vomi dessus alors qu’il dormait, du liquide en fait les quelques petites gorgées d’eau qu’il avait réussi à garder en fin de soirée.



Mais il a senti qu’il partait et à ce moment précis s’est ressaisi suffisamment que pour alerter quelqu’un à l’extérieur, en faisant du bruit… Les codétenus ont entendu le bruit et à leur tour ont crié et alerté les gardes pour qu’on vienne à sa cellule.





A leur arrivée, Ali n’avait plus de force que pour prononcer tant bien que mal « médecin » « médecin ».



Le médecin est venu l’examiner, et Ali a compris qu’il touchait le fond.



Qu’il allait y rester pour de bon s’il ne décidait pas de mettre un terme à la grève….A notre arrivée en prison, il nous attendait là, sur une chaise roulante les jambes toutes maigres tendues en avant, très triste…



Il nous parlait de son sentiment d’échec de cette grève de la faim, parce qu’il n’a rien obtenu au sujet de ses revendications.



Même pas une promesse… après 72 jours de privation de nourriture, il pensait que les autorités feraient un effort.



C’est là que je suis intervenue et l’ai remercié en tenant sa tête entre mes mains, en pleurs….Je lui ai dit que ce n’était pas du tout un échec, loin de là.




Qu’en Belgique grâce à sa grève de la faim, aux cris lancés de partout réclamant que justice lui soit rendue, de tas de personnes ont pris la peine de s’informer quant à son cas, qu’elles en sont maintenant convaincues de son innocence.




Que d’autres qui étaient convaincus mais pas assez, ont fini par carrément rejoindre le Comité de soutien FreeAli et qu’ils militent actuellement à nos cotés.



Que son nom a résonné un peu partout et qu’il a secoué pas mal de personnes.



Voyant son air si attristé, j’ai ajouté que nous allions mettre les bouchés doubles.



Que s’il suspend sa grève, nous continuerons à lutter pour que justice vienne.



Que ce qu’il a fait est un exploit et qu’il n’est pas surhumain.



Que nous sommes là, pour faire suivre et que jamais nous ne l’abandonnerons.



Toujours le regard vide, la voix toute affaiblie, il m’a demandé à ce moment d’exiger du papier et un stylo au gardien.Il m’a dit de formuler la lettre selon ses souhaits, je l’ai écouté et écrit ce qu’il voulait.



Il y a apposé sa signature, et nous a demandé de partir parce qu’il n’avait plus aucune force.



J’ai insisté auprès d’un garde pour qu’il soit suivi médicalement, car il ne tiendrait pas sinon.



Il m’a fait comprendre qu’il en serait ainsi…Ali a tenu à ce qu’on précise bien qu’il s’agit d’une « suspension ».



Il est très très déçu de la non réaction des autorités, mais dit être très fier d’avoir eu droit à toute cette mobilisation


.Je connais tellement bien mon frère, que sa déception se lit à travers son regard.



J’espère l’avoir convaincu qu’il a suffisamment fait et que cela a vraiment servi à quelque chose.
A mon/notre tour de ne pas le décevoir.



Je suis impatiente d’être en Belgique pour relancer des actions de sensibilisation, des actions d’interpellations.



Il est hors de question qu’il pense qu’il a fait tout ça pour rien, j’y veillerai avec votre aide bien sur.


Un tout grand merci à tous.


C’est étrange à quel point il est tout aussi dur de le voir mener une grève de la faim, et de lire cette grande déception dans son visage.Farida AarrassAli ne sera pas oublié, je tiens mes promesses !
 
Dernière modification par un modérateur:
Retour
Haut