Ali aarass: un citoyen belge

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Voila pourquoi il ne faut pas avoir plusieurs nationalités. Une seule est suffisante.
Salut Nika

Et pour les enfants de parents de nationalités différentes ( mariages mixtes), pourquoi ne peuvent ils pas avoir des passeports avec leurs différentes origines ? C'est mon cas et celui de mes filles. Ça fait partie de notre identité.


A part ça mes pensées pour Ali, que justice sois faite. Quel drame pour lui et sa famille, de tout coeur avec eux.
 
Salut Nika

Et pour les enfants de parents de nationalités différentes ( mariages mixtes), pourquoi ne peuvent ils pas avoir des passeports avec leurs différentes origines ? C'est mon cas et celui de mes filles. Ça fait partie de notre identité.


A part ça mes pensées pour Ali, que justice sois faite. Quel drame pour lui et sa famille, de tout coeur avec eux.

Hello !

Je trouve que la nationalité du pays ds lequel tu es né, tu as grandi et tu vis est suffisante. Même si les parents sont d’origines différentes.

Je vois pas l'interêt d’avoir la nationalité d’un pays où on passe que les vacances ou même un pays où on n’est jamais parti mm si on a des origines. Je trouve que origine et nationalité, sont deux choses differentes.
 
Hello !

Je trouve que la nationalité du pays ds lequel tu es né, tu as grandi et tu vis est suffisante. Même si les parents sont d’origines différentes.

Je vois pas l'interêt d’avoir la nationalité d’un pays où on passe que les vacances ou même un pays où on n’est jamais parti mm si on a des origines. Je trouve que origine et nationalité, sont deux choses differentes.
Coucou,
C'est ton point de vue. Je n'aurais pas personnellement pu zapper une de mes nationalités, j'aurais eu l'impression de zapper une partie de ma famille. Pareil pour mes filles. Après je te rejoins que je me sens très Suissesse car j'y vis et suis née et c'est ce pays qui l'influence le plus. En Suisse les partis d'extrême droite voudraient empêcher les gens d'avoir plusieurs nationalités, ils n'y arriveront jamais.
Bonne journée
 
Une nouvelle visite à Ali Aarrass : aidez-nous à rompre son isolement !


Farida Aarrass BE69 0016 7484 8678. Communication : frais visite Ali.




Pour rompre l’isolement et le silence : 12 voyages pour Ali Aarrass ! Merci de soutenir et de partager.

Un appel de Farida Aarrass et du Comité Free Ali Très chers amis, Vous le savez déjà Ali Aarrass, mon frère, est en détention arbitraire depuis le 1er avril 2008, presque 11 ans. Le mois d’octobre 2016 il fut transféré à la prison de Tiflet 2 et est soumis aux pires conditions de détention. Nous … Lire la suite dePour rompre l’isolement et le silence : 12 voyages pour Ali Aarrass ! Merci de soutenir et de partager.


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http://www.freeali.eu/
 
Ali Aarrass est le Géant de la Bande du Brabant Wallon, Belliraj est son chef… et moi je suis le pape !




par Luk Vervaet, Comité Free Ali



Cela aurait pu être un poisson d’avril mais un tel poisson, personne ne l’aurait avalé… Ils ont donc décidé de le garder jusqu’au premier jour des vacances, quand plus personne ne fait vraiment attention aux nouvelles.


Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas d’une blague de mauvais goût, mais d’une affaire extrêmement grave.



Selon la presse, Peter Callebaut, l’avocat des parties civiles dans le dossier des Tueurs du Brabant wallon a découvert « une nouvelle piste spectaculaire » dans un dossier sur cette Bande, rédigé par un « haut fonctionnaire fédéral, expert dans des affaires de terrorisme ».



Pour rappel, la Bande des Tueurs du Brabant a tué 28 personnes lors de braquages de supermarchés (surtout Delhaize) pendant les années 1982-1985. Près de quarante ans après, ces assassins qui avaient clairement pour but de semer la terreur en tuant un maximum de personnes, enfants compris, n’ont toujours pas été identifiés.


Jusqu’à la découverte de la nouvelle piste spectaculaire, lancée hier dans la presse : « Le chef de la Bande serait Abdelkader Belliraj, qui travaillait pour Abu Nidal.


Le principal tueur de la Bande, appelé « le Géant », serait Ali Aarrass. Belliraj et Aarrass sont tous les deux enfermés au Maroc, le premier condamné à perpétuité et le dernier risque d’être libéré l’année prochaine ! »


Ma première réaction hier soir à cette nouvelle spectaculaire a été : mais où est l’éthique journalistique si on peut lancer ce genre d’accusation horrible, avec nom et prénom, contre des personnes détenues à 2000km d’ici, dans des conditions extrêmement dures et sans aucune possibilité de réplique ?


Publication, sans aucun commentaire critique ?

A-t-on pensé à leurs proches, à leurs enfants qui doivent passer ces deux mois de vacances avec cette « piste » en tête, et qui devront affronter leurs copains ou copines de classe en septembre ?


Comme il s’agit d’une piste spectaculaire, nous proposons quelques autres pistes et questions aussi spectaculaires.


D’abord :


qui est ce fonctionnaire fédéral, expert en terrorisme, dont on ne mentionne pas le nom contrairement à celui des accusés ?


Pourquoi cette piste digne d’un mauvais film policier est-elle lancée maintenant ?
 
Ensuite, pourquoi cette accusation contre Ali Aarrass, l’homme qui était à la tête de la campagne mondiale d’Amnesty international contre la torture et qui doit être libéré dans moins d’un an ?

Est-ce parce qu’il y a des forces au sein de l’appareil policier ou judiciaire qui souhaitent empêcher cette libération ?


Est-ce parce qu’il est toujours en procès contre l’État belge qu’il veut faire condamner pour non-assistance à un citoyen torturé ayant la double nationalité ?


Est-ce parce qu’il est toujours en procès contre l’état espagnol pour extradition illégale ?


Est-ce parce que le Maroc souhaite le discréditer à fond avant sa sortie de prison, avant qu’il ne puisse dénoncer ce qu’il a vécu ?


Toutes des pistes qui devraient être prises au sérieux par les services de police et de la justice, et par la presse.



Ensuite sur Belliraj.


Jamais inculpé en Belgique, il a été condamné en 2008 à la peine d’emprisonnement à perpétuité au Maroc pour association terroriste et pour avoir commis six meurtres en Belgique dans les années 80-90.

Meurtres à nouveau jamais élucidés en Belgique.

Dans un rapport des fonctionnaires américains présents au procès, rapport dévoilé par Wikileaks, il y a un constat sans appel : ce procès était un déni de justice


. À la demande du Maroc, la justice belge a à nouveau réexaminé cette affaire des six meurtres récemment, et elle est arrivée à un non-lieu !


Ce qui fait tomber toute l’accusation contre Belliraj comme un château de cartes.


Jusqu’à la découverte de cette « nouvelle piste » : si on n’arrive pas à le faire condamner pour six meurtres, on pourrait toujours essayer de lui mettre vingt-huit autres meurtres non élucidés sur le dos.


Bref.

En lançant cette nouvelle piste, veulent-ils empêcher la tenue du nouveau procès auquel il a droit ?



Enfin, je tiens à dire ceci.



La seule piste spectaculaire à examiner dans le dossier des Tueurs du Brabant est celle qui a été formulée dès le début et maintenue jusqu’à aujourd’hui.


Celle de l’extrême droite et de la gendarmerie belge voulant semer la terreur pour pousser la Belgique à installer un régime policier.


Mais creuser cette piste spectaculaire ne risque pas d’arriver dans une Belgique où les fascistes de Schild & Vrienden et autres amis font leur entrée spectaculaire au parlement.



Oui, Ali Aarrass est un géant.


Un géant d’humanité.



http://www.freeali.eu/category/dans-la-presse/
 
Abdelkader Belliraj chef des Tueurs du Brabant? « Cela n’a aucun sens »



Cela « n’a aucun sens », réagit samedi dans la presse flamande Me Abderrahim Lahlali, avocat de la famille du Belgo-Marocain condamné à la perpétuité au Maroc pour terrorisme.


La piste émane d’un haut fonctionnaire spécialisé en terrorisme.

Abdelkader Belliraj est stupéfait par l’accusation, mais prêt à être extradé pour répondre à un interrogatoire, affirme Me Lahlali.


Selon l’hypothèse, les Tueurs étaient une cellule de l’organisation terroriste palestinienne Abu Nidal responsable de centaines de morts dans les années 80.

Abdelkader Belliraj en aurait été le leader et Ali Aarras le fameux « géant ».


Arrêté en 2008 au Maroc, Belliraj a avoué six assassinats politiques commis en Belgique dans les années 80 et 90, avant d’affirmer que ses déclarations avaient été obtenues sous la torture.

L’avocat de sa famille estime que la piste évoquée n’a aucun sens.

« Il n’a jamais été interrogé à ce sujet.

En outre, le parquet fédéral a requis l’absence de charges concernant les six assassinats en 2015, mais le jugement se fait attendre », rappelle Me Lahlali, qui signale qu’Ali Aarras – également détenu au Maroc pour terrorisme et qui affirme aussi que ses « aveux lui ont été soutirés sous la torture – ne fait qu’environ 1m75.


Pour l’avocat, le haut fonctionnaire « croit visiblement aux scénarios hollywoodiens de série B ».


Le parquet fédéral a lui même reconnu que l’hypothèse avait été étudiée et qu’elle « n’était pas la plus prometteuse du dossier » des Tueurs du Brabant, dans l’impasse depuis plus de 30 ans.


https://1001infos.net/belgique/abdelkader-belliraj-chef-des-tueurs-du-brabant-cela-na-aucun-sens/
 
septembre 25, 2019



MONSIEUR TAMEK, POURQUOI LES RÈGLES MINIMALES DE L’ONU SUR LE TRAITEMENT DES DÉTENUS, ADOPTÉES PAR LE MAROC, NE SONT-ELLES PAS APPLIQUÉES POUR ALI AARRASS ?



Monsieur Tamek,


je ne vais même pas vous parler de l’infraction du Maroc aux règles onusiennes contre l’isolement prolongé des prisonniers.

Je me limiterai à vous poser, en tant que directeur des prisons au Maroc, une simple question sur une simple petite règle, mais tellement vitale pour un détenu.


Il s’agit du droit de recevoir une carte ou une lettre d’un(e) proche ou d’un(e) ami(e).


En 1955, le Premier Congrès des Nations Unies sur « la prévention du crime et le traitement des délinquants », se tenait à Génève. Le Congrès formulait des règles à respecter, qui furent ensuite adoptées par l’ONU en 1957.


Il y a donc plus de soixante ans que toutes les nations, dont le Maroc qui était devenu membre de l’ONU en 1956, se mettaient d’accord sur les règles à respecter.


Parmi elles, l’article 37 qui disait sous la rubrique « Contact avec le monde extérieur » : « Les détenus doivent être autorisés, sous la surveillance nécessaire, à communiquer avec leur famille et amis de bonne réputation à intervalles réguliers, à la fois par correspondance et en recevant des visites ».
En décembre 2015, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté un nouvel « Ensemble de règles minimales des Nations Unies pour le traitement des détenus », appelées Nelson Mandela Rules/ Règles Nelson Mandela.



Sur le site de l’ONU on peut lire pourquoi les Nations Unies avaient choisi cette nomination : « Pour rendre hommage à l'héritage du défunt président sud-africain, « qui a passé 27 ans en prison dans le cadre de sa lutte pour les droits de l'homme, l'égalité, la démocratie et la promotion d'une culture de la paix ».


Là aussi, le Maroc a signé les nouvelles Règles à respecter.

Mais en 2018, trois ans après son adaptation, monsieur Abdellah Moussedad, le président de l’OMP (l’observatoire marocain des prisons), déclarait déjà que « l’application dans l’univers carcéral marocain des «Règles Nelson Mandela», laisse à désirer ».


Je le rejoins et je vous rappelle la règle 58, qui dit : « Les détenus doivent être autorisés, sous la surveillance nécessaire, à communiquer avec leur famille et leurs amis à intervalles réguliers : a) Par correspondance écrite et, le cas échéant, par télécommunication électronique, numérique ou d’autres moyens; et b) En recevant des visites ».


Je vous demande dès lors : pourquoi Ali Aarrass ne reçoit-il plus aucune carte, plus aucune lettre, depuis près d’un an ?


Des lettres et des cartes qui lui sont envoyées par des dizaines de personnes qui lui écrivent régulièrement et dont vous pouvez « surveiller le contenu ».


Vous savez certainement qu’une telle situation ne se produit même pas aux Etats-Unis pour des prisonniers en isolement dans les prisons de haute sécurité.


Je vous remercie d’avance pour une intervention de votre part pour mettre fin à cette situation et de remettre à Ali Aarrass le courrier qui s’empile, depuis onze mois, quelque part dans la prison de Tiflet II,


Bien à vous,


Luk Vervaet




http://lukvervaet.blogspot.com/2019/09/monsieur-tamek-pourquoi-les-regles.html
 
Farida Aarrass est avec Issam Ouertani et 6 autres personnes.
20 novembre, 03:26 ·
# WAITING 4 ALI - 02.04.2020




Chers amis !




Voilà bientôt 12 ans (dans très exactement 132 jours) que Ali aura été arbitrairement emprisonné.


Dans 132 jours, cela fera 4380 jours de privation de liberté et tout au long de ces douze années, il aura subi un traitement humiliant, dégradant, on ne peut plus inhumain.


Mais aujourd'hui, malgré toutes ces années d'injustices, Ali sourit et rit à l'idée que sa mise en liberté approche.


Cet homme n'a jamais plié, n'a jamais abandonné et a réussi malgré et contre tout à sauvegarder son humanité et sa dignité.

Il me disait lors d'un échange téléphonique : "Ma dignité, je me couche avec elle le soir, et je me réveille avec elle le matin.


C'est le plus important, j'y tiens !"


Très chers amis, si Ali fait preuve d'une résilience hors paire, c'est entre autre grâce à tout le soutien que vous lui avez témoigné de différentes manières, tout au long de cette si dure épreuve.


Nous voulons et avons besoin de continuer à croire en nous tous. En cette force qui nous unit et qui nous permet d'avancer vers un monde plus humain, plus respectueux, plus sain.


Très chers amis !


Nous comptons sur vous encore une fois pour attendre Ali à nos cotés.

Nous lançons une action #
Celle ci consiste à se prendre en photo avec une petite ou grande affiche, vous êtes libres de faire comme vous l'entendez, dans laquelle il est écrit :
# WAITING 4 ALI 02.04.2020


Comme sur les photos partagées ci bas par quelques membres du comité freeali.


Faites nous parvenir votre photo, seul, en groupe, en famille, avec des amis,
avec des collègues, où que vous soyez, ici, chez vous, en rue, en voyage ailleurs,.......

Faites aussi et si vous le pouvez et le voulez, preuve d'originalité, lâchez vous
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;)
Rejoignez nous via ce #


Soyons nombreux à prouver que nous l'attendons ensemble !


Vous l'aurez compris, Ali Aarrass sera libéré le 2 avril 2020 incha Allah.


Un immense merci pour tout.



Nous vous tiendrons informés de l'évolution des choses dans cette affaire et cela jusqu'au bout.
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https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2480058655374876&set=pcb.2480060722041336&type=3&theater



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Maroc : “ Rappelez-moi comment c’est à l’extérieur (Ali Aarrass)




Rappelez-moi comment c’est à l’extérieur.0148 Un texte inédit d’Ali Aarrass
« … Un désir profond de serrer ma fille dans mes bras… »


Ce texte inédit d’Ali Aarrass, avec ses Lettres de prison, publiées en 2016, a sa place à côté des plus beaux textes de prison du Palestinien Mahmoud Darwish, de l’Américaine Assata Shakur ou de l’Allemande Rosa Luxembourg.


Il y a quelque temps j’avais demandé à Ali d’écrire la préface d’un livre que j’avais l’intention d’écrire, regroupant des textes parus sur le site Free Ali pendant ses années de détention.

Pour de multiples raisons ce livre ne s’est pas fait.

La préface d’Ali, je l’ai gardée pour moi comme un précieux cadeau.

Aujourd’hui, deux mois avant sa libération (le 2 avril 2020), j’en partage quelques extraits avec vous.

Ce texte est un message d’humanité, aussi poétique et émouvant que bouleversant.

Une réflexion profonde sur la liberté et la dignité, que seuls ceux qui ont dû traverser l’enfer, sont capables d’écrire.

Que tout le monde en puise des forces pour continuer son combat pour la justice et l’égalité. Merci de faire connaître les paroles d’Ali et de les partager autour de vous.



Luk Vervaet



« … Demain, je serai honoré de vous connaître sur le terrain.

Vous, le Comité de soutien et tous les sympathisants.

Si je sors un jour à la vie, ma maison n’aura pas de clés. Elle sera toujours ouverte, comme la mer, le soleil et l’air.


Qu’ils entrent : les oiseaux, le jour, la nuit, la pluie bleue, et la lune, ma douce amante…

Mais avant, rappelez-moi comment c’est le monde à l’extérieur ?

Parce que la prison, c’est comme un insatiable vampire, qui peu à peu absorbe mes souvenirs.


Dites-moi aussi comment est la justice, car là où je me trouve entre ses quatre murs maudits, la justice est une caricature, une mascarade !

Mais ne me dites pas ce qu’est la dignité.

Parce que je l’ai connu intimement.

C’est avec elle que je me couche, avec elle je me lève, je mange à sa table, je lui offre ma faim, elle est la pure essence de la liberté.

C’est elle qui m’a fait comprendre que j’étais incarcéré, mais libre.

Aujourd’hui, je me dois un grand respect vers ceux qui croient et voient en elle la sincérité, la cohérence, un compromis d’amour actif envers les autres, en particulier envers les plus humiliés, les offensés.

Vous comprendrez que l’homme n’est homme que s’il se convertit à l’humanité.


Luk, en dépit des circonstances souvent désastreuses, a-t-on le droit de rêver ?

Car un de mes rêves, c’est de voir un monde sans faim, sans guerres, sans inégalités sociales, où le soleil sort et nous réchauffe tous.

Mais sommes-nous prêts à tout accepter, quoi qu’il arrive ?

Il faut avoir confiance en soi, connaître ses capacités, avoir la volonté d’arriver au but.

Se réaliser que toutes les expériences négatives qu’on vît, doivent être perçues comme de véritables opportunités pour se remettre en question, et jamais, à aucun moment, permettre aux échecs apparents de nous décourager.


Si nous tombons, relevons-nous tout simplement.

Et essayons encore.

Et ne soyons à aucun moment satisfaits de rester statiques.

Il faut aller en avant, toujours en avant !

Nous devons être parmi ses hommes qui pendant des siècles ont été à l’image de l’arbre privé à la fois d’air et de racines.

Ce n’est pas la première fois que des hommes auront joué ce rôle dans la cristallisation de la conscience, de l’espoir et de souvenirs.

Et cela malgré la répression, la prison ou le bannissement quand ils n’ont pas choisi l’exil.

Aujourd’hui, plus que jamais, l’être humain doit être solidaire, il doit simplement défendre la paix, la liberté et la sécurité des siens.
 
Luk, alors que je suis plongé dans l’écriture, mon stylo s’arrête de lui-même et observe une minute de silence.

Que se passe-t-il ? Y-at-t-il un opprimé qui meurt quelque part ?

Oui, nombreuses sont les lampes qui ont honte de ce qui se passe autour d’elles.

Elles détournent le regard vers le plafond…

Quant à moi, je me sens toujours prisonnier de celui qui me tend la main.

Durant toutes ces années en prison, au lieu d’être angoissé, ça a donné plus de valeur à mon existence, dans une dimension spéciale, avec un désir profond de sentir un jour la liberté, de pouvoir marcher sur l’herbe, de regarder le grand ciel bleu, les étoiles, et de serrer ma fille dans mes bras.

Ce sentiment de pouvoir découvrir, de posséder à nouveau un jour, me rendait heureux.



Oui, je sais parfaitement encaisser les chocs, en me serrant les dents, en mobilisant mes ressources pour affronter et traverser les épreuves pendant les tempêtes.

Il fallait que je reste concentré sur mon objectif pour arriver à bon port, sain et sauf.

Je dois reconnaître aussi que le recours à l’endurance provient d’un long entrainement.

Qui prend très souvent une source dans l’enfance.

C’est là, que j’ai dû apprendre à ne compter que sur moi pour m’en sortir des situations difficiles.

Le choc de l’épreuve non seulement ne provoque pas l’effondrement, mais il met celui qui le subit en contact direct avec ses ressources et ses compétences de survie.

C’est pour cela que nous devons savoir que la volonté et la possession d’une boîte à outils personnelle nous permet de ne pas se sentir démuni face à adversité.

De se programmer pour résister dans le temps. Aide-toi, le ciel t’aidera !


Celui qui doit endurer ne quitte pas son armure.

Il vît comme s’il fallait être prêt à tout moment à affronter une épreuve.

Aujourd’hui, toutes ces épreuves ne m’ont pas broyé !

suis toujours là, ici. Ils ont voulu me briser dans des conditions de détention inhumaines, mais au contraire je suis resté debout et bien raide avec ma dignité inséparable.

Je les remercie d’avoir fait de moi un homme plus fort encore, avec ma conscience et ma dignité d’homme libre toujours dans mon esprit.

Je dois dire que j’ai pleinement conscience d’être un privilégié, Dieu merci, de toutes ces années dures et difficiles.

Je sais de quoi je parle.


Je me pose cette question : peut-on faire un grand pas dans la vie sans avoir des garanties ?

Ou devons-nous prendre le taureau par les cornes et s’engager très vite sur une autre voie, si ce n’est que pour éviter cette catastrophe ou au moins tenter de l’atténuer.


Luk, au nom de tous les opprimés du monde, je vous remercie, et tout le Comité de soutien, ainsi que tous les hommes et toutes les femmes dont l’aide nous a été précieuse pour mener à bien votre combat.

Et surtout de ne jamais avoir baissé les bras… ».


Ali Aarrass


Solidarité Maroc, 22 jan 2020



https://www.moroccomail.fr/2020/01/27/maroc-rappelez-moi-comment-cest-a-lexterieur-ali-aarrass/


https://www.facebook.com/Ali.Aarrass/
 
Luk, alors que je suis plongé dans l’écriture, mon stylo s’arrête de lui-même et observe une minute de silence.

Que se passe-t-il ? Y-at-t-il un opprimé qui meurt quelque part ?

Oui, nombreuses sont les lampes qui ont honte de ce qui se passe autour d’elles.

Elles détournent le regard vers le plafond…

Quant à moi, je me sens toujours prisonnier de celui qui me tend la main.

Durant toutes ces années en prison, au lieu d’être angoissé, ça a donné plus de valeur à mon existence, dans une dimension spéciale, avec un désir profond de sentir un jour la liberté, de pouvoir marcher sur l’herbe, de regarder le grand ciel bleu, les étoiles, et de serrer ma fille dans mes bras.

Ce sentiment de pouvoir découvrir, de posséder à nouveau un jour, me rendait heureux.



Oui, je sais parfaitement encaisser les chocs, en me serrant les dents, en mobilisant mes ressources pour affronter et traverser les épreuves pendant les tempêtes.

Il fallait que je reste concentré sur mon objectif pour arriver à bon port, sain et sauf.

Je dois reconnaître aussi que le recours à l’endurance provient d’un long entrainement.

Qui prend très souvent une source dans l’enfance.

C’est là, que j’ai dû apprendre à ne compter que sur moi pour m’en sortir des situations difficiles.

Le choc de l’épreuve non seulement ne provoque pas l’effondrement, mais il met celui qui le subit en contact direct avec ses ressources et ses compétences de survie.

C’est pour cela que nous devons savoir que la volonté et la possession d’une boîte à outils personnelle nous permet de ne pas se sentir démuni face à adversité.

De se programmer pour résister dans le temps. Aide-toi, le ciel t’aidera !


Celui qui doit endurer ne quitte pas son armure.

Il vît comme s’il fallait être prêt à tout moment à affronter une épreuve.

Aujourd’hui, toutes ces épreuves ne m’ont pas broyé !

suis toujours là, ici. Ils ont voulu me briser dans des conditions de détention inhumaines, mais au contraire je suis resté debout et bien raide avec ma dignité inséparable.

Je les remercie d’avoir fait de moi un homme plus fort encore, avec ma conscience et ma dignité d’homme libre toujours dans mon esprit.

Je dois dire que j’ai pleinement conscience d’être un privilégié, Dieu merci, de toutes ces années dures et difficiles.

Je sais de quoi je parle.


Je me pose cette question : peut-on faire un grand pas dans la vie sans avoir des garanties ?

Ou devons-nous prendre le taureau par les cornes et s’engager très vite sur une autre voie, si ce n’est que pour éviter cette catastrophe ou au moins tenter de l’atténuer.


Luk, au nom de tous les opprimés du monde, je vous remercie, et tout le Comité de soutien, ainsi que tous les hommes et toutes les femmes dont l’aide nous a été précieuse pour mener à bien votre combat.

Et surtout de ne jamais avoir baissé les bras… ».


Ali Aarrass


Solidarité Maroc, 22 jan 2020



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Salam,

On sent la souffrance à travers les écrits mais une force et une dignité que ces épreuves ont fortifiés, courage Ali, le cauchemar est presque fini.

Je suis tombé sur cette vidéo de mai 2019 avec M. Collon et la soeur de Ali, Farida.

Courage à elle à sa famille, bravo à toutes les personnes qui soutiennent des actions qui leurs sembles justes :cool:

 
Le coronavirus va altérer les conditions de sortie de prison d’Ali Aarrass


Le Belgo-Marocain doit être libéré le 2 avril de sa prison au Maroc. Mais le virus mondial empêchera famille et proches de l’accueillir et il ne pourra pas aisément quitter le royaume.



Ali Aarrass risque-t-il de devenir une victime indirecte du coronavirus ?


Sa libération prochaine ne devrait pas être mise en cause, mais le comité d’accueil prévu devrait être bien plus restreint et il paraît d’ores et déjà acquis qu’il lui sera impossible de quitter le Maroc dans un futur proche malgré ses souhaits.



suite


 
Le coronavirus va altérer les conditions de sortie de prison d’Ali Aarrass


Le Belgo-Marocain doit être libéré le 2 avril de sa prison au Maroc. Mais le virus mondial empêchera famille et proches de l’accueillir et il ne pourra pas aisément quitter le royaume.



Ali Aarrass risque-t-il de devenir une victime indirecte du coronavirus ?


Sa libération prochaine ne devrait pas être mise en cause, mais le comité d’accueil prévu devrait être bien plus restreint et il paraît d’ores et déjà acquis qu’il lui sera impossible de quitter le Maroc dans un futur proche malgré ses souhaits.



suite



Salam,

J'avais lue çà, si tout vas bien pour lui et son entourage ils se retrouveront dans quelques semaines, ce n'est pas les conditions idéales mais au moins il ne restera pas dans ce lieu confiné (qui pourrait devenir problématique car si des cas se déclare à l'intérieur de la prison ) cela peut devenir une poudrière.
 
Les autorités marocaines ont confirmés la nouvelle
Ali aarrass est sorti de prison

:cool:


Farida Aarrass attend ce moment depuis longtemps... depuis 12 ans exactement. Les autorités marocaines l'ont confirmé: son frère, Ali Aarrass est libéré ce jeudi.



Malgré tous les recours de ses avocats, la mobilisation de son comité de défense, et les avis des ONG, le Belgo-marocain, âgé aujourd'hui de 58 ans, Ali Aarrass aura purgé sa peine, celle qui lui aura été signifiée en appel, jusqu'au bout, entre autres à la prison de Tiflet, au sud de la capitale Rabat. C'est de là qu'il tournera la page ce jeudi.



"C'est la dernière ligne droite... ", dit dans un souffle Farida. Elle attendra son frère à Melilla, dans l'enclave espagnole frontalière du Maroc, chez leur père, qui vit là depuis des années.


Des années que elle et ses proches ont passées à militer pour la libération d'Ali. "J'ai le sentiment qu'on en aura vu de toutes les couleurs jusqu'à aujourd'hui, la veille de sa mise en liberté... On aura vraiment vécu tous les affres liés à l'angoisse, toutes sortes d'émotions, appréhension, crainte... C'est vraiment une épreuve terrible..."


Ce sera ainsi jusqu'au dernier moment, jusqu'au passage de la frontière entre l'Espagne et le Maroc, et l'entrée de son frère sur le territoire de l'Union européenne, avec son passeport belge. "Aujourd'hui encore, on essaie de mettre en place toutes les démarches pour qu'Ali traverse la frontière,et on est encore dans toutes sortes d'angoisses qui nous serrent le ventre et qui nous empêchent de respirer profondément."


Car l'histoire judiciaire d'Ali Aarrass ressemble à un roman rocambolesque.


Soupçonné de trafic d'armes, soumis à la torture
Né en 1962 de parents marocains émigrés dans l'enclave espagnole de Melilla, il a grandi en Belgique. Il a la double nationalité, belge et marocaine. Lorsque le Maroc demandera son extradition, Ali Aarrass se trouve à Melilla, ce sont donc les autorités espagnoles qui l’arrêtent en 2008. La justice marocaine le soupçonne de trafic d'armes en relation avec des groupes terroristes.



Il nie toutes les accusations, et sera blanchi par le juge espagnol Baltasar Garzon, et bénéficiera d'un non lieu. Malgré cela, son extradition sera organisée, la Belgique ne s'y opposant pas.




Arrivé au Maroc, Ali Aarrass sera condamné, sur base de ses propres aveux. Des aveux, affirme-t-il, extorqués sous la torture. Des observateurs de Nations Unies attesteront par ailleurs qu'il a bien été soumis des actes de torture, dans a prison de Temara, où il était détenu.


Une mobilisation intense


La mobilisation de plusieurs ONG internationales, comme celle de son comité de soutien en Belgique (Free Ali) ne changeront pas fondamentalement sa situation: le Belgo-marocain verra sa peine de 15 ans en première instance ramenée à 12 ans en appel.




Le principal grief de ses défenseurs était le manque d'implication de la Belgique dans le dossier, et ce malgré la nationalité belge d'Ali Aarrass.



Malgré cela, sa sœur Farida restera mobilisée pendant ces 12 années. Pour elle aujourd'hui, c'est la fin d'un long cauchemar. "Quand j'y pense j'ai les genoux qui fléchissent, j'ai l’impression que je perds tous mes moyens à l'idée de le voir enfin libre...


C'est quelque chose d’extraordinaire qui va se produire en moi et qui va me soumettre a un état physique et psychologique tel que je vais perdre tous mes moyens
".


C'est pour ça qu'elle restera à l'intérieur lorsque son frère franchira la frontière: à cause des mesures de confinement, il leur sera interdit de se serrer dans les bras à l'extérieur: "Je suis en train de me demander si je ne vais pas l'attendre ici chez mon père, et laisser les autres aller l'accueillir à la frontière, et le ramener vers ici,parce que ça va être très compliqué de le voir dehors".



Ali Aarrass retrouvera donc sa sœur et son père à Melilla, avant de rentrer en Belgique, où sa femme et sa fille de 15 ans l'attendent depuis 12 ans.








 
Dernière édition:
Les autorités marocaines ont confirmés la nouvelle
Ali aarrass est sorti de prison

:cool:


Farida Aarrass attend ce moment depuis longtemps... depuis 12 ans exactement. Les autorités marocaines l'ont confirmé: son frère, Ali Aarrass est libéré ce jeudi.



Malgré tous les recours de ses avocats, la mobilisation de son comité de défense, et les avis des ONG, le Belgo-marocain, âgé aujourd'hui de 58 ans, Ali Aarrass aura purgé sa peine, celle qui lui aura été signifiée en appel, jusqu'au bout, entre autres à la prison de Tiflet, au sud de la capitale Rabat. C'est de là qu'il tournera la page ce jeudi.



"C'est la dernière ligne droite... ", dit dans un souffle Farida. Elle attendra son frère à Melilla, dans l'enclave espagnole frontalière du Maroc, chez leur père, qui vit là depuis des années.


Des années que elle et ses proches ont passées à militer pour la libération d'Ali. "J'ai le sentiment qu'on en aura vu de toutes les couleurs jusqu'à aujourd'hui, la veille de sa mise en liberté... On aura vraiment vécu tous les affres liés à l'angoisse, toutes sortes d'émotions, appréhension, crainte... C'est vraiment une épreuve terrible..."


Ce sera ainsi jusqu'au dernier moment, jusqu'au passage de la frontière entre l'Espagne et le Maroc, et l'entrée de son frère sur le territoire de l'Union européenne, avec son passeport belge. "Aujourd'hui encore, on essaie de mettre en place toutes les démarches pour qu'Ali traverse la frontière,et on est encore dans toutes sortes d'angoisses qui nous serrent le ventre et qui nous empêchent de respirer profondément."


Car l'histoire judiciaire d'Ali Aarrass ressemble à un roman rocambolesque.


Soupçonné de trafic d'armes, soumis à la torture
Né en 1962 de parents marocains émigrés dans l'enclave espagnole de Melilla, il a grandi en Belgique. Il a la double nationalité, belge et marocaine. Lorsque le Maroc demandera son extradition, Ali Aarrass se trouve à Melilla, ce sont donc les autorités espagnoles qui l’arrêtent en 2008. La justice marocaine le soupçonne de trafic d'armes en relation avec des groupes terroristes.



Il nie toutes les accusations, et sera blanchi par le juge espagnol Baltasar Garzon, et bénéficiera d'un non lieu. Malgré cela, son extradition sera organisée, la Belgique ne s'y opposant pas.




Arrivé au Maroc, Ali Aarrass sera condamné, sur base de ses propres aveux. Des aveux, affirme-t-il, extorqués sous la torture. Des observateurs de Nations Unies attesteront par ailleurs qu'il a bien été soumis des actes de torture, dans a prison de Temara, où il était détenu.


Une mobilisation intense


La mobilisation de plusieurs ONG internationales, comme celle de son comité de soutien en Belgique (Free Ali) ne changeront pas fondamentalement sa situation: le Belgo-marocain verra sa peine de 15 ans en première instance ramenée à 12 ans en appel.




Le principal grief de ses défenseurs était le manque d'implication de la Belgique dans le dossier, et ce malgré la nationalité belge d'Ali Aarrass.



Malgré cela, sa sœur Farida restera mobilisée pendant ces 12 années. Pour elle aujourd'hui, c'est la fin d'un long cauchemar. "Quand j'y pense j'ai les genoux qui fléchissent, j'ai l’impression que je perds tous mes moyens à l'idée de le voir enfin libre...


C'est quelque chose d’extraordinaire qui va se produire en moi et qui va me soumettre a un état physique et psychologique tel que je vais perdre tous mes moyens
".


C'est pour ça qu'elle restera à l'intérieur lorsque son frère franchira la frontière: à cause des mesures de confinement, il leur sera interdit de se serrer dans les bras à l'extérieur: "Je suis en train de me demander si je ne vais pas l'attendre ici chez mon père, et laisser les autres aller l'accueillir à la frontière, et le ramener vers ici,parce que ça va être très compliqué de le voir dehors".



Ali Aarrass retrouvera donc sa sœur et son père à Melilla, avant de rentrer en Belgique, où sa femme et sa fille de 15 ans l'attendent depuis 12 ans.









Salam

Bsahtek, il va pouvoir rentrer chez lui et essayer de se reconstruire avec sa famille...

Ps: En espérant que tous ce passe bien….

 
Salam

Bsahtek, il va pouvoir rentrer chez lui et essayer de se reconstruire avec sa famille...

Ps: En espérant que tous ce passe bien….



Salam

Voici une photo de Mr Ali Aarrass après sa libération
Sa sœur Farida reste en contact avec lui via watsapp

Il est à Rabat chez des amis,une famille d'accueil en attendant que la situation se calme (corona virus et confinement) et de retrouver sa famille,son papa âgé et malade l'attend son souhait est de prendre son fils enfin dans ses bras

Yarab Inch'Allah Amin





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Libérez Ali Aarrass
28 avril, 13:39 ·
N'hésitez pas à copier / coller ce texte et l'envoyez :
Monsieur Philippe Goffin
info@philippegoffin.be,
contact.aebz@goffin.fed.be,
philippe.goffin@skynet.be



Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,
Vous n’êtes pas sans savoir que notre concitoyen, Ali Aarrass, est confiné au Maroc après y avoir été emprisonné injustement pendant douze années.
Alors qu’il est libre depuis le 02 Avril, Monsieur Ali Aarrass se voit contraint de rester sur le territoire marocain en raison de la crise du COVID19.


En effet, cela fait maintenant plusieurs semaines que la famille de Monsieur Ali Aarrass l’attend auprès d’eux et vous l'imaginez, ils sont fort inquiets.


Nous craignons que cet épisode ne se prolonge et que Monsieur Ali Aarrass se trouve en situation de grand danger au Maroc.


Comme nous l’avons constaté durant ces douze ans, la Belgique a érigé en principe la non-assistance consulaire aux binationaux. Elle a ainsi érigé en principe la discrimination d’une partie de sa population, cela nous est insupportable encore aujourd’hui.


Sur le plan des instances internationales, le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), basé à Genève, a émis quelques principes directeurs concernant la gestion de cette pandémie. (https://www.ohchr.org/…/NewsEven…/Pages/COVID19Guidance.aspx
)


Selon le HCDH, « l’heure est à la solidarité et à la coopération afin de lutter contre le virus et d’atténuer les effets, souvent imprévus, des mesures visant à stopper sa propagation.


Le respect des droits de l’homme dans tous les domaines, y compris les droits économiques et sociaux et les droits civils et politiques, sera indispensable au succès des mesures de santé publique.»



C’est pourquoi, je vous demande, Monsieur le Ministre, d’intervenir incessamment pour assurer une protection digne de ce nom à votre concitoyen, plus en danger que jamais en lui octroyant une place prioritaire sur les vols aériens vers la Belgique.


Afin donc de ne pas ajouter l’inaction à la non-assistance consulaire. S’il devait lui arriver malheur, votre responsabilité serait directement engagée.

Soyez certain que je suivrai ce dossier avec attention, jusqu’à ce que Ali Aarrass retrouve l’entièreté de ses droits civils et politiques, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il touche (et ce le plus rapidement possible) le sol belge.



Cordialement,




https://www.facebook.com/Ali.Aarrass/
 
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sa soeur est à Mellila et lui est à Rabat bloqué car la frontière est fermée ils ne communiquent que par watsapp en attendant de se revoir en vrai
 
Ali Aarrass, condamné au Maroc pour terrorisme, devrait bientôt rentrer en Belgique


Condamné à 12 ans de prison au Maroc pour faits de terrorisme qu’il a toujours niés, le Belgo-Marocain figure dans la liste de 1.400 noms de binationaux que l’ambassade belge a soumise pour aval à Rabat pour rapatriement en Belgique.



Par Baudouin Loos
Journaliste au service Monde



La sœur d’Ali Aarrass, Farida, qui se trouve actuellement auprès de leur père à Melilla, nous a confirmé l’information parue ce matin dans un journal en ligne marocain : l’ex-prisonnier libéré le 2 avril de sa prison de Tiflet et actuellement hébergé par un couple d’amis à Rabat figure dans la liste élaborée ces dix derniers jours par l’ambassade belge dans la capitale marocaine identifiant les binationaux retenus pour bénéficier d’un rapatriement par avion malgré la fermeture des frontières due au coronavirus.


L’ambassadeur belge a confirmé la nouvelle à Farida Aarrass.



LIRE AUSSI LE BELGO-MAROCAIN ALI AARRASS A ÉTÉ LIBÉRÉ AU MAROC
ON SAIT QUE 1.400 PERSONNES SE TROUVENT SUR CETTE LISTE, SUR 4.450 REQUÊTES, CAR ELLES RÉPONDAIENT AUX CRITÈRES FAMILIAUX, SANITAIRES OU SOCIAUX ARRÊTÉS PAR LE MAROC. LE PREMIER VOL DOIT ATTERRIR À BRUXELLES CE SOIR À 22 HEURES ET LE SECOND CE SAMEDI 2 MAI À LA MÊME HEURE. D’AUTRES VOLS DOIVENT SUIVRE.

CHAQUE AVION TRANSPORTE ENVIRON 200 PASSAGERS.

LE BELGO-MAROCAIN N’A PAS REÇU D’INFORMATIONS SUR LE VOL QU’IL POURRAIT PRENDRE.



Rappelons que l’Espagne avait extradé Ali Aarrass au Maroc en 2010 après pourtant que sa justice eut conclu à un non-lieu en son endroit. Au royaume chérifien, plusieurs jours de torture (constatée plus tard par des envoyés de l’ONU) attendaient le Belgo-Marocain.


Des juges marocains l’ont ensuite condamné sur base d’aveux qu’il dénonçait pour avoir été extorqués sous la torture.

Aarrass a dû purger sa peine jusqu’au bout, souvent dans des conditions d’isolement éprouvantes.



https://plus.lesoir.be/298209/artic...k9A0lsor5C6HqKPRxpRJW_sJ9vUZQNYtwh9_WPeA5g7DY
 
Message de Farida Aarrass soeur de Ali AArrass



Non, Ali Aarrass n'est toujours pas rentré en Belgique.

Oui, le ministre des affaires étrangères avait bien dit qu'il figurait dans la liste des personnes à rapatrier. Mais nous ignorons où ça bloque vraiment.

Comment le savoir ? La popote interne entre les autorités belges et marocaines, il est impossible de savoir ce qui s'y trame.


Beaucoup de questionnements, mais aucune réponse claire.


L'état psychologique d'Ali se dégrade jour après jour.

Il aurait dû être rapatrié l'un des premiers, vu tout ce qu'il a vécu durant les douze années.


A croire que pour ces états, il ne compte pas.


Ou devrions nous plutôt dire, que lorsqu'on résiste pour exister, pour sa dignité, pour ses droits,... on aura encore moins le droit d'exister.


Qu'à cela ne tienne. Nous avons appris à nous battre pour arracher nos droits, notre dû, nous poursuivrons.


Il faut juste que Ali rentre chez nous, se repose de toutes ces tourmentes des dernières semaines, qu'il soit pris en charge médicalement et une fois d'aplomb on en reparlera incha Allah.



Tout à une fin... Cette période en aura une aussi.
 
Une lettre d’Ali Aarrass au journal Le Soir : «Je me sens toujours enfermé». Un article de Baudouin Loos (14 mai 2020)




Nous avons reçu un email envoyé depuis Rabat par Ali Aarrass. L’ex-prisonnier réside, depuis sa libération le 2 avril dernier, dans une famille qui l’héberge amicalement dans la capitale marocaine en attendant son rapatriement en Belgique.


Le coronavirus et ses conséquences auront chamboulé ses espoirs de retour rapide puisque les frontières terrestres, maritimes et aériennes sont closes au Maroc.

Pourtant, l’ambassadeur belge à Rabat avait affirmé qu’il figurait parmi les binationaux qui pourraient bénéficier d’une place sur un des vols humanitaires organisés ces deux dernières semaines par la Belgique.

Les autorités belges indiquent que c’est maintenant le Maroc qui tarde à donner le feu vert au départ d’Ali Aarrass.


Un dernier vol est prévu ce vendredi.


Ali Aarrass ne cache pas son désarroi car après douze années d’incarcération très pénible subies au terme d’une condamnation basée sur des aveux arrachés sous la torture, son plus vif désir est de retrouver sa famille.


« Je ne peux pas encore jouir de ma liberté »


« Vous savez qu’on m’a traité de tous les noms, écrit-il.

Mais le pire est celui de terroriste !

Je vous rappelle que je suis toujours ici bloqué, après ma libération.

Aujourd’hui, je suis très fatigué, exténué, loin de ma famille. Je me demande pourquoi, alors que je suis censé être sur la liste des plus vulnérables et urgents…


Après douze années loin de ma famille, je me sens toujours enfermé entre quatre murs, impuissant, je ne peux pas encore jouir de ma liberté.
»


La requête du Belgo-Marocain contenue dans son message consiste surtout à nous demander de publier l’hommage qu’il a rédigé en l’honneur de sa sœur Farida.

De Bruxelles, en effet, celle-ci n’a ménagé aucun effort pour mobiliser les solidarités pendant la longue période d’emprisonnement subie par son grand frère.


Elle s’était rendue en mars à Melilla, l’enclave espagnole au nord du Maroc où vit leur père, dans l’espoir d’y accueillir Ali après sa libération.


Le Covid-19 l’a également piégée là-bas. Le site freeali.net a publié la lettre d’Ali à sa sœur.



Contactée à Melilla, Farida Aarrass ne cache pas le mélange de désarroi et d’irritation qui l’étreint.


« On a le sentiment que ça n’en finira plus, explique-t-elle. On est épuisé moralement. Ali est extrêmement fragilisé après tout ce qu’il a vécu comme injustices depuis douze ans et maintenant cette situation…


Hier encore, il me disait son dégoût profond d’avoir à porter cette étiquette de “terroriste” et toutes les conséquences depuis tant d’années, alors qu’il est tout l’opposé.

Mais il n’a pas de haine. I
l a un cœur immense. Il reste malgré tout très confiant et pense que la vérité sur toute cette immense injustice se saura un jour.
»



http://www.freeali.net/une-lettre-d...6Y3eCfrORdzt9vL8p4iZxxXUB25drjuAAjLYplbasA6HY
 
« Toi, mon autre moitié », une lettre d’Ali Aarrass



Cet hommage est pour une femme qui durant toutes ces années n’a pas cessé de m’épater et me surprendre par son courage, sa détermination, son endurance.



Tous ceux et celles qui l’ont fréquentée et côtoyée me l’ont fait savoir par courrier en prison.
Ils témoignent qu’elle est une femme courageuse, généreuse, cohérente, sincère et j’en passe…


Tu sais, ils ont dit vrai.
Tu es plus que cela encore.
Tu es un cadeau précieux que Dieu nous a offert pour ce monde.


Tous ceux qui ont frappé à ta porte pour demander de l’aide, tu leur as ouvert ton cœur.


Ici, aujourd’hui, je me rends compte une fois de plus que je ne pourrai jamais lui rendre tout le mal causé et les souffrances endurées durant toutes ces années.
Tu es un exemple pour le monde.
Tu as commencé d’un rien pour arriver à ceci aujourd’hui.


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Alors, avez-vous deviné de quelle femme s’agit-il?
OUI! C’est bien de ma prunelle, mon autre moitié, Farida Aarrass que je parle.


Aussi, je sais que c’est grâce à toi, avec ton courage, ton endurance pour ce que nous croyons juste et sacré que nous
pouvons nous réjouir de ce moment tant espéré.


Je savais depuis mon isolement que tu serais brutalisée, insultée, agressée par des individus sans scrupule, sans dignité et lâches.


Tu sais pourquoi?
C’est parce que ils savent très bien que tu étais déterminée à finir ce que tu avais commencé et cela leur a fait très mal.
Aussi, parce qu’ils ne connaissent pas ce que c’est que l’AMOUR FRATERNEL.


Je me rappelle encore aujourd’hui le premier coup de téléphone de la prison (BADAJOZ en Espagne), tu m’as posé la question: « Ali, ne mettrais-tu pas la main au feu pour moi? »
Depuis ce jour-là, j’ai su que rien ne pourrait t’arrêter.
Et maintenant, je veux que tu saches que moi, ton autre moitié, ta prunelle ne mettrait pas ma main au feu pour toi mais plutôt tout mon corps pour toi et si c’était à refaire, je le referais.
Je veux que tu saches que tu as toujours été mon identité à moi.
Par ton honnêteté, ton intégrité, ton amour pour l’humanité, ton courage, ton audace, ton assurance, ton authenticité, et ta bienveillance à autrui, tu n’as jamais eu peur de tomber ou d’échouer.
Et quant à ceux qui te veulent du mal, ils seront apprivoisés.


Moi, ton autre MOITIE,
Ali



http://www.freeali.net/toi-mon-autre-moitie-une-lettre-dali-aarrass/
 
Les avocats belges d’Ali Aarrass font le point (10 juin 2020). La campagne Free Ali lance un appel à votre solidarité !


L’équipe de défense belge – Dounia Alamat, Nicolas Cohen et Christophe Marchand – nous écrit :


» Bonjour à toutes et à tous,
Vous qui suivez et soutenez Ali AARRASS depuis toutes ces années. Ce petit mot pour vous tenir informés de la situation « juridique » dans cette affaire complexe.


Comme vous le savez, le 2 avril 2020, Ali a enfin été libéré. Cela a été un grand soulagement pour nous tous. Malheureusement, la crise liée au COVID19 est venue assombrir ce moment de joie.


Nous avions pris contact avec l’ambassade belge à Rabat depuis bien longtemps, afin de faciliter la sortie immédiate d’Ali du Maroc, pour qu’il puisse rejoindre l’Espagne.


Le 2 avril 2020, la Direction générale des établissements pénitentiaires marocaine avait fait savoir qu’elle était prête à organiser le trajet d’Ali jusqu’à Rabat puis la frontière espagnole.

Ce jour-là, Ali s’est bien fait délivrer un passeport mais, malgré tous nos efforts, la transmission des informations et des pièces justificatives aux autorités espagnoles pour qu’il soit autorisé à rejoindre sa fille, son épouse, sa sœur et son père Melilla, l’Espagne a refusé de lui délivrer un laissez-passer.



Heureusement, grâce à la solidarité d’une famille extraordinaire, Ali disposait d’un lieu d’hébergement. Nous le pensions très provisoire. Hélas la situation ne s’est toujours pas débloquée.


Pour essayer de sortir Ali de cet enfer, nous avons cherché l’appui des autorités consulaires belges. D’abord réactives, celles-ci n’ont ensuite pas confirmé l’inscription d’Ali sur les listes de Belges devant bénéficier d’un rapatriement humanitaire urgent.


Nous avons dès lors déposé une requête unilatérale pour obtenir la garantie que tout serait mis en œuvre par la Belgique pour permettre à Ali de quitter le pays de son calvaire.

Débouté en première instance, nous avons interjeté appel.


La Cour d’appel a heureusement fait droit à notre requête et donné injonction à l’Etat belge d’apporter son appui à Ali.


Cette décision est directement exécutoire et l’Etat belge a donné suite aux injonctions qui lui ont été faites.


Toutefois, l’Etat belge a introduit une « tierce opposition », ce qui fait que l’affaire doit revenir devant la Cour d’appel. A suivre…




Nous avons parallèlement, en collaboration avec Me GALAN MARTIN, interpellé les autorités espagnoles.

Comment est-il possible, en effet, après ce qu’a fait cet Etat – sans lui, Ali n’aurait jamais été torturé ! – qu’on lui refuse de pouvoir rejoindre les siens à Melilla ?


Rien n’y a fait. L’Espagne a maintenu son refus d’autoriser le passage de la frontière à Ali, en invoquant une législation discriminatoire, en ce sens que, partout ailleurs en Espagne, les résidents, ressortissants de l’Union européenne, ont le droit de rejoindre leur domicile.

Ce refus est d’autant plus inhumain que la situation sanitaire, tant au Maroc qu’à Melilla, n’a jamais été inquiétante.
 
Cette décision nous semble donc … crapuleuse.

Nous avons dès lors introduit une demande de mesure urgente auprès du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, pour tenter de contraindre l’Espagne à autoriser le passage de sa frontière.

Nous avons notamment basé notre action sur les conséquences dramatiques de l’extradition illégale opérée par cet Etat.


Encore tout récemment, le 29 novembre 2019, le Comité contre la torture des Nations Unies a constaté que les conditions de détention infligées à Ali, durant des années, étaient constitutives de torture, traitements cruels, inhumains et dégradants.



Malheureusement, le Comité des droits de l’Homme ne nous a pas suivi pour cette demande urgente.

Reste que cette procédure est introduite et qu’il convient de la poursuivre afin de faire condamner une deuxième fois l’Espagne pour son refus d’assister Ali, pour la violation discriminatoire de son droit à la dignité humaine et à la vie familiale.


Depuis des semaines, nous œuvrons, de concert avec la famille AARRASS et ses proches, afin de permettre à Ali de rentrer chez lui.

Nous sommes atterrés de constater que ni les instruments juridiques, ni l’interpellation des instances politiques et humanitaires ne nous ont permis d’atteindre ce résultat
.

Il semble en effet qu’Ali devra attendre la fin du confinement pour pouvoir être parmi nous, qui attendons ce jour depuis si longtemps…


Et nous espérons que ce jour pourra advenir avant le 18 juin 2020.

Car, Ali et sa sœur Farida sont montés au front pour tous les ressortissants belges disposant d’une double nationalité.

Après l’introduction d’un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme sur cette problématique, toujours en cours de traitement, ils ont été à l’initiative du recours introduit devant la Cour constitutionnelle contre la réforme du Code consulaire, qui a inscrit, dans notre législation, la discrimination fondée sur ce critère de double nationalité en matière d’aide consulaire.



Le 18 juin 2020, se tiendra l’audience devant la Cour constitutionnelle
.


Il serait formidable qu’Ali et sa sœur puissent être là, dans la salle, face aux juges ».



http://www.freeali.net/les-avocats-...W2pGrOyT2PiV0ZM3TFg_l_kI3dNim7sFkysWQRAthjDiQ





Merci de nous aider à payer les frais de toutes les démarches juridiques, décrites dans cette lettre des avocats.


Ali Aarrass rentrera en Belgique en ne possédant absolument absolument rien. Il n’a pas de travail, pas de revenu. Il a besoin d’un appartement, d’une garantie locative de deux mois, plus au moins deux mois de loyer.

Il n’a aucun mobilier, il n’a même pas de vêtements. Il devra également faire une revision globale médicale, psychologique et physique, ophtalmologie et dentiste…


Merci de continuer à nous soutenir ! Nous vous remercions d’avance d’effectuer vos dons au numéro de compte suivant : BE69 0016 7484 8678 de Farida Aarrass avec la mention « Ali libre ».
 
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Je ne vous en parle quasiment pas et j'ai peut être tort. Je vais donc m'y mettre afin de vous garder informés sur le sujet.
Il s'agit bien d'Ali Aarrass


Oui, cet homme qui a enduré douze ans d'injustices, de mauvais traitements, de violences terribles à commencer par une arrestation et détention arbitraire, extradition illégale, torture,....


Douze années loin de sa famille et de tous ceux qui l'aiment et qu'il aime.


Ali me parle via WhatsApp chaque jour. Je n'ai pas, nous n'avons pas encore eu l'occasion de le retrouver. De le prendre dans nos bras. De passer des moments avec lui.

A peine il était libéré qu'il fut immédiatement confiné.

Il me disait : "je n'ai même pas eu le temps de marcher sur l'herbe dans un parc, ni de pouvoir m'allonger dessus pour contempler le ciel..."

Voilà plus de deux mois et demi que nous faisons tout ce qui est dans notre pouvoir pour l'aider à nous rejoindre, en vain.

Non, je n'ai aucune confiance en ceux qui prétendent que tout a été fait mais que c'est le Maroc qui bloque.
Nous ne sommes pas des imbéciles !


Tant que cette modification du code consulaire, qui réduit nos droits à tous les binationaux, n'est pas abrogé, comment croire à leurs bonnes intentions. Surtout que s'ils se sont bougés (si on peut dire ça comme ça, mais vous aurez sûrement compris) c'est uniquement à partir du moment où il y a eu une injonction judiciaire. Et encore....




Nous avons à faire à des hypocrites. Qui nous font croire que nous comptons et qu'ils nous aident tout en réalisant en amont des tours de passe passe pour éviter de nous aider.

Dans le cas d'Ali mon frère, je ne considère plus cela comme du mépris, mais plutôt comme du sadisme.

Le stratagème qu'ils mènent depuis bien longtemps a assez duré. Ils sont certes doués dans la perversion.
Mais c'est sans compter sur la Puissance d'Allah.


Sans compter sur la force qui nous anime ElhamdolilAh. Sur la soif de justice qui nous motive. Sur la hargne et la rage qui nous pousse à refuser qu'on soit considérés inférieurs à d'autres.

Ce combat ne fait que commencer. On espère juste que cette fois nous soyons bien plus nombreux à le mener.

Demain je serai en tant que requérante devant les juges à la cour constitutionnelle. J'ignore ce qu'il en sera, mais je sais par contre que ce ne sera certainement pas la fin de cette lutte vers plus d'équité.
 
LEVER LE GENOU DU RACISME D’ETAT EN BELGIQUE ! Soutenez la lutte pour les droits égaux des binationaux (video + article lesoir.be)





LEVER LE GENOU DU RACISME D’ETAT EN BELGIQUE

Le jeudi 18 juin avait lieu une audience devant la Cour constitutionnelle, sollicitée par Ali et Farida Aarrass afin de se prononcer sur la portée discriminatoire du Code consulaire qui, depuis mai 2018, vise à nier le droit des binationaux à une assistance consulaire.


Un événement d’une importance politique capitale qui a permis de questionner, devant cette haute juridiction chargée de veiller à l’application des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution, les soubassements juridiques du racisme d’Etat en Belgique.



Plus d’informations suivront.

Pour contribuer à couvrir les frais de justice conséquents, faites un don même minime au numéro de compte BE69 0016 7484 8678 au nom de Farida Aarrass. Merci !



https://www.bladi.info/threads/binationaux-code-consulaire-belge.506753/
https://plus.lesoir.be/308178/artic...-code-consulaire-belge-est-il-discriminatoire
Un article de Baudouin Loos Journaliste au service Monde




Comment l’article 79 a-t-il pu être adopté au pas de charge en 2018 à l’unanimité des partis politiques (sauf le Vlaams Belang) ?



« Binationaux: le code consulaire belge est-il discriminatoire?



Tous les Belges n’ont pas droit à l’assistance consulaire. Les binationaux se trouvant dans leur autre pays en sont privés.



Nombreux sont ceux qui veulent modifier la loi. Le 2 mai dernier, un premier groupe de citoyens disposant de la double nationalité, belge et marocaine, avait pu regagner Bruxelles National en provenance de Casablanca.




Le 2 mai dernier, un premier groupe de citoyens disposant de la double nationalité, belge et marocaine, avait pu regagner Bruxelles National en provenance de Casablanca. – Belga.



Les Belges sont-ils tous égaux devant la loi ?



La question peut surprendre mais la réponse ne semble pas du tout évidente. Surtout depuis une révision du code consulaire adoptée en 2018.

Celle-ci est au cœur d’un recours devant la Cour constitutionnelle, qui a entendu les plaidoiries ce 18 juin.

Cette action porte sur plusieurs articles du code, mais contentons-nous ici d’envisager l’article 79 qui concerne l’assistance consulaire.
 
De quoi s’agit-il ?

Selon le site des Affaires étrangères belges, « l’assistance consulaire est l’aide que les Belges à l’étranger reçoivent du Service public fédéral Affaires étrangères en cas de difficultés à l’étranger ».

Les cas prévus sont nombreux, depuis le décès ou l’accident grave jusqu’à l’arrestation en passant par une situation d’extrême urgence, etc. Or cet article 79, en vigueur depuis le 1er juin 2018, dit ceci :

« Ne peuvent prétendre à l’assistance consulaire les Belges qui possèdent aussi la nationalité de l’État dans lequel l’assistance consulaire est demandée, lorsque le consentement des autorités locales est requis ».


Quand le Covid-19 s’en mêle…


L’actualité la plus récente a alimenté la polémique.

Une partie des milliers de binationaux belgo-marocains coincés au Maroc par la crise du coronavirus et la fermeture des frontières par ce pays à la mi-mars s’est sentie abandonnée lorsqu’il est apparu que son rapatriement posait problème.

Les Affaires étrangères belges ont certes ensuite déployé beaucoup d’efforts pour faire revenir en Belgique un maximum de personnes sans distinguer, clamaient-elles, entre nationaux et binationaux, mais, souvent, la référence à l’article 79 du code consulaire était invoquée par les binationaux frustrés.

Comme nous le dit Me Dounia Alamat, qui plaidait ce jour devant la Cour constitutionnelle, « l’article 79 instaure une exclusion pour les binationaux, même ceux qui ne peuvent se défaire de leur autre nationalité [comme les Belgo-Marocains, NDLR].


Si l’on pensait au départ aux personnes emprisonnées, l’on sait que cette disposition a maintenant une portée plus large ».


La référence aux « personnes emprisonnées » fait écho au sort réservé à Ali Aarrass, binational belgo-marocain qui avait été condamné au Maroc à 12 ans de prison pour terrorisme (sur base d’aveux extorqués sous la torture, comme un rapport de l’ONU en atteste) et auquel les Affaires étrangères avaient d’abord refusé l’assistance consulaire.


L’affaire n’est pas terminée, alors que l’intéressé est sorti de prison, peine purgée, mais reste coincé à Rabat : en 2014, ses avocats avaient fait condamner la Belgique par la justice belge en première instance et en appel mais la Cour de cassation a cassé le dernier verdict pour des raisons complexes de technique juridique.


Ali Aarrass et ses avocats ont maintenant porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme.



« Une sous-catégorie de Belges »



Le recours contre l’article 79 du code consulaire est introduit notamment par Ali Aarrass et sa sœur Farida, ainsi que par la Ligue (belge) des droits humains.

Cette dernière parle de « discriminations » : la loi « crée une sous-catégorie de Belges puisque les binationaux n’ont pas droit à l’assistance consulaire lorsqu’ils se trouvent dans le pays de leur autre nationalité.


Ceci est contraire à l’égalité des Belges devant la loi.


Cette restriction au droit à l’assistance consulaire n’est pas justifiable.

Premièrement, la Belgique a le droit, en droit international, de défendre tous ses nationaux, sauf pour l’État tiers à démontrer qu’ils n’ont pas de liens prépondérants avec la Belgique.

Deuxièmement, certains États ne prévoient aucune possibilité de renoncer à leur nationalité.

Dans ces hypothèses, comme celle des Belgo-Marocains, la nationalité ne procède aucunement d’une volonté du binational.

Troisièmement, cette exception au droit à l’assistance consulaire permet au ministre des Affaires étrangères de choisir pour qui il intervient ou non, ce qui est vecteur d’arbitraire ».


Vers une abrogation rapide ?


Comment l’article 79 a-t-il pu être adopté au pas de charge en 2018 à l’unanimité des partis politiques (sauf le Vlaams Belang) ?

Comment, de son côté, le Conseil d’État n’y a-t-il pas non plus vu de discriminations ?

D’aucuns pointent le doigt vers Didier Reynders, alors ministre des Affaires étrangères, pressé d’en finir avec les requêtes qui concernaient Ali Aarrass.


En tout cas, certains regrettent d’avoir voté la révision du code : Écolo, le PS et Défi ont ainsi déposé une proposition de loi visant à abroger l’article incriminé.


Le texte a été discuté en commission des Affaires étrangères ce 17 juin, et il a été décidé de procéder à des auditions d’experts dans les prochaines semaines.


« Je pense que le sentiment d’injustice dans une partie de la population n’est pas complètement infondé, nous explique le député Écolo Samuel Cogolati, qui promeut la révision de la loi.


L’adoption de cette clause discriminatoire est une erreur qu’il convient de corriger au plus vite ».


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