Sans problème, merci je vais lire.
1) Les texte coranique originaux laisse place à beaucoup d'interprétation. L'interprétation dont je parle, est que l'ensemble de l'oeuvre n'est pas claire. Dans les mots et dans les sens. Selon que tu place la ponctuation sur tel lettre ou telle autre lettre, change le sens complètement. C'est ça que je veux dire... et alors ça fait qu'on peu lui faire dire ce que l'on veux selon notre préférence.
2)que le coran c'est écrit sur deux siècle = faux. Tu me dis faux ok, avant de te répondre, dis moi selon toi, le coran que tu as entre les mains, a-t-il été écrit complètement tel que tu le vois où y a-t-il eu quel qu’ajout que ce soit ?
3)Qu'il y avait plusieurs corans = pas vraiment., ok , Question, est-ce que tu pense qu'un a eu un seule enseignement ? Le même nombre de versets... de révélation ? (dans ma question, j'oublie les versets qui se contredise, je veux seulement savoir ou tu te situe)
4) Le coran tel qu'il existe aujourd'hui n'est pas le même que celui d'avant les sourates = à 99% il l'est ? tu en es certain ? Le coran que tu as entre les mains (si tu en a un) combien de fois il contient le mot Mahomet... si tu ne le sais pas ce n'est pas grave (tu peux me donner une approximation) est que les mot Mahomet sont mis entre parenthèse ou intégré au texte ?
.......................... (3000caractères)
Dans quoi je me suis fourré ^^
Mais là on s'est éloigné du sujet. Qui était pour rappel, le Coran a été écrit 1 siècle après la mort du prophète, en deux mots c'est une invention.
Je vais essayer de répondre point par point....si j'ai la force et le temps...je compte sur ton indulgence.
1- Sur les questions d'interprétation (sens), le même problème se pose avec la bible. Sur l'ajout des points diacritiques et les voyelles, elles ont été ajouté pour unifier/faciliter la lecture en se basant sur la lecture orale de ceux qui avaient mémorisé le coran. Et à ma connaissance, les quelques différences de lettre (moins de 1% on va dire 5%) ne change en rien le sens des versets. Pareil pour les voyelles.
2- Non le texte coranique était écrit en arabe basique (kouffi). Et les quelques variantes mineurs ne changent rien au sens gnrl.
3- oui il y a eu quelques variantes, mais encore une fois elles sont mineurs. Et souvent dues à des erreurs de retranscription (scribe) ou à de vulgaire oublie.
4- Le qualificatif/Prénom/Participe Mouhamed (loué) doit être écrit 3/4 fois dans le texte. Mais je ne vois pas ou tu veux en venir.
Sans rentré dans les détails, un petit résumé de la compilation du Coran (non la mise par écrit des versets):
- Pour commencer, Le Coran est une prédication orale. reçue fragmentairement de l'ange Gabriel, par voie auditive comme parole incréée de Dieu, par Muhammad. Elle fut communiquée oralement par celui ci et mise par écrit, de son vivant, par des scribes bénévoles sur des omoplates, du parchemin, des tablettes de bois, des débris de poterie, etc.
- Parmi ces scribes (Ali b. Abi Talib, ´Uthman b. Affan, ´Ubayy b. Ka'b, Hassan b. Thabit, Mu'awiyya b. Abi Sufiyan), il y a lieu de noter surtout Zaid b. Thabit qui devait jouer un rôle majeur dans l'établissement définitif du texte sacré.
La tradition et les études islamiques entreprises sur la recension du Coran sont formelles sur l'ordre des versets à l'intérieur des fragments, ou sourates, de la révélation, exception faite de quelques uns qui furent déplacés sous le règne de ´Uthman (23-35H/644-645G) et dont on ne savait plus à quelle sourate et dans quel ordre les incorporer.
- Rappelons seulement que, du vivant du Prophète, la plupart de ces compagnons savaient par cœur le texte sacré dans son intégralité. Après sa mort, un grand nombre des (hamilu-l-Qur'an) furent tués au cours des sanglantes expéditions ordonnées par son successeur immédiat, le calife Abu Bakr, dès son accession au pouvoir (11H/632G), contre les tribus bédouines en révolte, les apostats et les faux prophètes, en particulier contre le plus dangereux de ces derniers, Musaylima, surnommé al-Kazhab (Imposteur/menteur). Il fut aidé par un transfuge de l'islam, nommé Naharu-r-Rajjal et par la puissante tribu des Banu Hanifa, solidement retranchée dans les forteresses de Yamama. Le besoin se fit sentir alors de fixer d'urgence le Coran par écrit. Le premier à s'inquiéter de cette situation et de l'avenir du texte sacré fut Omar b. Al Khattab, qui fit part de ces craintes à Abu Bakr. Celui-ci refusa tout d'abord d'entreprendre un travail auquel le Prophète lui-même n'avait pas songé. Cependant, ´Omar parvint, en insistant à plusieurs reprises, à persuader le calife de l'utilité d'un tel travail et à dissiper ses scrupules. Faisant appel, tous deux, au concours du meilleur secrétaire du Prophète, Zayd b. Thabit. Ils firent établir un premier corpus de la vulgate de l'islam, sous forme d'une collection de feuillets formant un volume (mushaf). Il contenait les versets coraniques recueillis de la bouche d'au moins deux récitateurs, honorablement connus pour leur probité intellectuelle et leur piété. Zayd qui savait lui-même le Coran par coeur, mais à qui Abu Bakr avait recommandé de ne pas se fier à sa seule mémoire, entreprit sa besogne en toute indépendance, n'acceptant que les versets indiscutablement établis. C'est ainsi qu'il refusa d'incorporer un verset relatif à la lapidation des adultères, rapporté par le seul ´Omar, en dépit de son autorité et de sa notoriété de musulman intransigeant, et malgré son insistance, faute d'autres récitateurs témoins.
- Ce prototype fut conservé par Abu Bakr durant son califat et, à sa mort, il fut confié par son successeur ´Omar à Hafsa, fille de ce dernier et veuve du Prophète. Lorsqu'une multitude de textes coraniques incontrôlables et souvent farcis d'inexactitudes circulèrent dans les diverses contrées de l'islam, le troisième calife, ´Uthman b. Affan, jugea aussi nécessaire qu'urgent de mettre fin à cette anarchie qui risquait de compromettre la pureté et l'unité du dogme et de diviser les musulmans. Il emprunta à Hafsa l'exemplaire établi sous Abu Bakr et le remit comme document de base à une commission d'experts qu'il chargea de procéder à une recension du texte.
- Cette commission très restreinte était composé de Zayd b. Thabit, ´Abdallah b. Zubayr, Sa'd b. Al'As, ´Abdu-r-Ramhan b. Al Harith. Leur connaissance en la matière et leur autorité - Zayd b. Thabit excepté - étaient loin d'égaler celles des compagnons que le calife avait, pour des mobiles personnels, injustement écartés, en particulier ´Ali b. Abi Talib, Ibn ´Abbas, ´Abdallah b. mas'ud et Abu Musa-l-Ash´ari. Un autre récitateur témoin non moins réputé, qui avait servi de secrétaire au Prophète, ´Ubayy b. Ka'b, n'en faisait pas partie étant mort deux ans auparavant.
- Elle prit sa tache à cœur et du faire appel, en une sorte de consultation général, à tous les musulmans dépositaires de la prédication révélée (huffadh). Son appel fut entendu et les bonnes volontés ne manquèrent pas. Les matériaux qu'elle put ainsi réunir furent soumis à une critique externe des plus sévères. Pour qu'un verset récité fut retenu et pour qu'une lecture fut préférée à une autre, il fallait, pour en garantir l'authenticité, la concordance des témoignages, le critère de forme étant, a priori, la primauté du parler de Quraysh, langue du Prophète, sur les autres parlers arabes. Elle put, par cette méthode, compléter et réviser le corpus d'Abu Bakr et de ´Omar et procéder à une mise en ordre des sourates et des versets.
- C'est dans de telles conditions qu'elle put donner un corpus intégral et définitif, connu sous le nom de Mushaf ´Uthman, devenu la Vulgate officielle de l'Islam, sunnites et shi'ites compris. Il contient aussi bien des versets abrogés (mansukh), maintenus par un souci de probité et de fidélité, que les versets modificatifs (nasikh).
- Ce corpus fut reproduit en plusieurs autres exemplaires qui furent envoyés dans les diverses provinces de l'Empire musulman. Les versions coraniques, incomplètes ou mal établies, furent considérées de plano comme sans valeur et déclarées nulles.
- Quelques années plus tard, un des plus dévoués soutiens de la dynastie omeyyade à ses débuts, Al Hajjab b. Yusuf le Thaqifite, entreprit de donner une meilleur présentation au corpus du 'Uthman, pour l'imposer au détriment des autres versions, par une fixation plus sure du texte et par la réduction des variantes au minimum.
-------------------------------------------------------------------
- Ce corpus officiel, qui fut imposé par la calife ´Uthman et par la dynastie des Omeyyades issue de sa famille, ne mit pas fin cependant à l'existence de toutes les versions privées existantes.
Quelques-unes purent survivre encore quelque temps; notamment celle de Ali b. Abi Talib, dont il nous a été donné, en 1964, de trouver un exemplaire à la grande mosquée de New Delhi; celle d'Ibn Mas'ud, à laquelle l'Irak (la ville d'Al Basra exceptée) était attaché; et celle de ´Ubayy b. Ka'b qui avait la préférence de la Syrie et de Basra. Mais ces versions ne différaient de celle de 'Uthman que par l'ordre et les titres des sourates, par la suppression des deux dernières (S. 113, 114) dans la version d'Ibn Mas'ud, par l'addition de deux fragments analogues à la première sourate dans la version d'Ubayy et par des variantes négligeables.
- Ces variantes sont appelées qira'at, terme signifiant étymologiquement "lecture". Leur valeur technique est évidente; il s'agit, non de la manière de lire le Coran, mais de différences de morphologie, de syntaxe, de nombre et d'ordre des sourates, observées dans le corpus coranique primitif.
-------------------------------------------------------------------
PS: Je ne veux pas polémiquer (enfin pas tout de suite) sur ta religion ou celle des autres, surtout que je n'y connais pas grand chose. Peut être demain.
Au plaisir